Alerte sanitaire : la Fièvre de la vallée du Rift atteint Dakar

DAKAR – La menace sanitaire gagne du terrain. Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a annoncé, jeudi, la détection d’un premier cas de Fièvre de la vallée du Rift dans la banlieue de Dakar, précisément dans le district de Keur Massar. Une nouvelle qui marque une étape inquiétante dans la propagation de cette maladie virale, jusqu’alors concentrée dans les régions du nord et du centre du pays.

Selon le communiqué officiel, le Sénégal compte désormais 196 cas confirmés de cette fièvre hémorragique, dont un bilan lourd de 21 décès. Si 147 patients sont déclarés guéris, l’apparition du virus dans la capitale soulève le niveau d’alerte.

Saint-Louis, épicentre de l’épidémie

La cartographie du ministère est sans équivoque : la région de Saint-Louis reste l’épicentre de l’épidémie avec 179 cas recensés. Les régions de Louga (6 cas), Matam (8 cas) et Fatick (2 cas) sont également touchées. La confirmation d’un cas à Keur Massar prouve que le virus, souvent transmis par les moustiques ou par contact avec des animaux infectés, ne connaît plus de frontières géographiques.

Face à cette propagation, les autorités sanitaires lancent un appel solennel à la population. Elles exigent une « vigilance » accrue, le « respect scrupuleux des mesures de prévention » et une « collaboration active » avec les agents de santé pour contenir simultanément cette épidémie et celle de Mpox (ex-variole du singe).

Fatick se prépare à une nuit de désinfection

La réponse opérationnelle s’organise sur le terrain. À Fatick, où deux cas ont été enregistrés, la Brigade des services d’hygiène a programmé une vaste opération de saupoudrage anti-moustiques. Elle se déroulera dans la nuit de vendredi à samedi, de 23h à 4h du matin, a précisé le chef de la brigade, Ibou Diom.

« Les marchés et les lieux publics de la ville seront désinfectés pour soulager les populations des moustiques », a-t-il assuré. Cette action s’inscrit dans la continuité d’un plan de lutte déjà bien engagé : 542 salles de classe, 485 toilettes et 13 maisons ont déjà été traités. Des visites à domicile sont également menées pour sensibiliser à la gestion des ordures ménagères, facteur de prolifération des moustiques.

Alors que le Sénégal affronte une recrudescence de maladies liées à l’hivernage, la course contre la montre est lancée. L’enjeu : circonscrire la fièvre de la vallée du Rift avant qu’elle ne s’installe durablement dans les centres urbains densément peuplés.

L’Assemblée nationale s’organise : les 14 commissions permanentes installées

DAKAR – L’hémicycle a vibré ce vendredi sous le poids d’une décision structurante. Sous la présidence de Malick Ndiaye, l’Assemblée nationale a officiellement ratifié les listes des membres des 14 commissions permanentes, marquant une étape décisive dans la mise en place de sa machinerie législative.

« Les commissions permanentes de l’Assemblée nationale viennent d’être constituées », a solennellement déclaré le président de séance, Malick Ndiaye, après l’adoption à l’unanimité de cette résolution interne. Un vote qui ouvre la voie à un travail parlementaire approfondi, loin des projecteurs de la séance plénière, mais au cœur même de la fabrique de la loi.

L’épine dorsale du travail législatif

Ces commissions, véritables chevilles ouvrières de l’institution, sont les lieux où les textes législatifs sont décortiqués, amendés et préparés avant leur passage en séance publique. Elles représentent l’épine dorsale du travail parlementaire, permettant un examen technique et spécialisé des projets de loi.

Le panel des 14 commissions couvre l’intégralité des chantiers nationaux : des Finances à la Défense, en passant par l’Énergie, l’Éducation, la Santé, le Développement durable et l’Aménagement du territoire. Des Affaires étrangères au Développement rural, en passant par les Droits humains, chaque secteur d’activité du pays disposera désormais de son cénacle de spécialistes à l’Assemblée.

Une institution qui achève sa mue

Cette ratification s’inscrit dans la continuité de l’élection du bureau de l’Assemblée, intervenue le 15 octobre dernier. Elle parachève ainsi l’installation des principaux organes de gouvernance de l’institution, à l’exception notable de la présidence, dont le titulaire a été élu l’année précédente.

Dès 15h30, les députés se retrouveront pour une réunion de travail afin de désigner les bureaux de chaque commission – présidents, vice-présidents et rapporteurs – qui en piloteront les travaux.

Dans les couloirs du palais républicain, l’heure est à l’organisation. Avec ces commissions désormais opérationnelles, l’Assemblée nationale s’apprête à entrer dans le vif du sujet, promettant des débats nourris sur les dossiers cruciaux pour l’avenir du pays. La machine législative est huilée ; il ne lui reste plus qu’à se mettre en marche.

Michael Randrianirina, du cachot au palais : l’étonnant destin du « colonel de la refondation »

ANTANANARIVO – Il y a un an, il cuisinait et jouait au football en résidence surveillée, accusé de complot contre l’État. Ce vendredi 17 octobre 2025, le colonel Michael Randrianirina, 51 ans, devient le « président de la refondation » de Madagascar. Originaire de l’aride région d’Androy, son parcours épouse les soubresauts de l’histoire récente de la Grande Île.

Né en 1974 à Sevohipoty, Randrianirina s’engage d’abord comme gouverneur de l’Androy entre 2016 et 2018. Cette expérience lui permet de connaître intimement les difficultés d’une des régions les plus pauvres du pays.

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En novembre 2023, son destin bascule. Le général Richard Ravalomanana, alors allié du président Rajoelina et président du Sénat, ordonne son arrestation pour complot avant les élections controversées. Randrianirina reste en résidence surveillée dans un hôpital militaire avec son complice présumé, Thierry Rampanarivo. Début 2024, la justice le condamne à un an de prison avec sursis pour atteinte à la sûreté de l’État.

Libéré en février 2024, le colonel décrit une vie d’officier « dans l’ombre » : il travaille à la maison, cuisine et joue au football. Cette période ne freine pas son ambition. Selon l’analyste Velomahanina Razakamaharavo, son « attitude courageuse » et son image d’homme de foi issu de l’Église luthérienne renforcent sa légitimité.

Le ralliement populaire et la refondation

Le tournant survient en octobre 2025. Quand le collectif Gen Z descend dans les rues d’Antananarivo, Randrianirina refuse de réprimer les manifestants. Le 12 octobre, il demande même à ses troupes : « Ne tirez pas sur nos amis, nos frères, nos sœurs ».

En trois jours, le président Rajoelina s’exile. L’Assemblée nationale le destitue et l’armée prend le contrôle du pays. Investi devant la Haute Cour Constitutionnelle et décoré de la Grand Croix de première classe de l’Ordre national, Randrianirina promet d’organiser des élections dans « 18 à 24 mois maximum ».

Cependant, la communauté internationale reste prudente. L’ONU condamne un changement inconstitutionnel de pouvoir, tandis que l’Union africaine suspend Madagascar de ses instances. La France appelle à entendre les « aspirations profondes du peuple malgache ».

Homme de foi et de terrain, Randrianirina incarne désormais les espoirs d’une jeunesse lasse des coupures d’eau et d’électricité et du pillage des ressources. De sa cellule d’hôpital militaire au palais de la refondation, il a connu une ascension fulgurante et improbable. Le pays observe maintenant s’il saura transformer l’essai et écrire un nouveau chapitre pour Madagascar.

Madagascar : Michael Randrianirina investi « président de la refondation »

ANTANANARIVO – Vendredi 17 octobre 2025, l’histoire de Madagascar a bifurqué. Dans l’enceinte sobre de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC), le colonel Michael Randrianirina est devenu le « président de la refondation ». Trois jours après la destitution d’Andry Rajoelina par l’Assemblée nationale et la prise de contrôle par l’armée, un nouveau chapitre s’ouvre sur la Grande Île, né d’un mouvement de protestation inédit et d’un putsch militaire.

Vêtu d’un costume civil mais arrivé juché sur un véhicule blindé, entouré de militaires armés et masqués, le nouvel homme fort a prêté serment. Le contraste était saisissant. Cette première prestation de serment à la HCC, organisée par « souci de sobriété », visait à ancrer dans le marbre de la loi une légitimité née dans la rue.

Un pouvoir né de la rue

Dans son discours inaugural, le colonel Randrianirina a dressé un réquisitoire sévère contre l’ancien régime. Dénonçant un « régime autoritaire » ayant plongé le pays « dans l’obscurité pendant des années », il a promis une « rupture avec le passé ». Son allocution a sonné comme un écho aux griefs de la jeunesse malgache, descendue dans les rues depuis le 25 septembre pour protester contre les coupures d’eau et d’électricité et réclamer un changement radical.

« Malheureusement, 65 ans après son indépendance, Madagascar figure encore parmi les pays les plus pauvres du monde », a-t-il lancé, dénonçant les « injustices, pillages des ressources et détournements de biens publics ». Le nouveau président a salué cette « jeunesse audacieuse » victime de ces abus, majoritairement issue de la Génération Z, qui a forcé le destin du pays.

Entre légitimité constitutionnelle et soutien militaire

La cérémonie, bien que sobre, n’en était pas moins significative. La présence de diplomates – français, suisse, allemand, ainsi que des représentants britanniques, chinois et de l’Union européenne – et d’anciennes figures politiques comme l’ex-président Marc Ravalomanana, envoyait un signal : la communauté internationale observe.

Pourtant, derrière les apparences constitutionnelles, la réalité du pouvoir reste teintée de militarisme. L’arrivée du colonel en blindé, escorté de soldats, rappelait le soutien crucial de l’armée – celui-là même qui, sous son impulsion, avait refusé de « tirer sur nos amis, nos frères, nos sœurs » manifestants.

Les défis de la refondation

Le nouveau pouvoir promet de « réparer les torts » subis par les victimes de la répression et de garantir les libertés fondamentales. Mais des doutes persistent. Un petit rassemblement s’est formé devant la HCC pour rappeler au régime naissant de « continuer à écouter la voix du peuple ».

Madagascar entre ainsi dans une période de transition incertaine, portée par les espoirs d’une génération et la poigne d’un colonel. La « refondation » est annoncée ; son accomplissement reste à écrire.

Faye reçoit le livre blanc sur le massacre de Thiaroye : Vers la vérité et la reconnaissance

DAKAR – Ce jeudi, le Palais de la République a vibré d’une émotion particulière. Le président Bassirou Diomaye Faye a reçu des mains du professeur Mamadou Diouf le Livre blanc sur le massacre de Thiaroye. Le Premier ministre Ousmane Sonko et plusieurs hautes personnalités étaient présents. Cette cérémonie marque une étape clé dans la quête de vérité sur les événements tragiques du 1er décembre 1944.

Ce Livre blanc résulte d’un long travail de recherche et de concertation. Le professeur Diouf a salué « une contribution scientifique et mémorielle majeure ». L’ouvrage, remis successivement au Premier ministre puis au chef de l’État, symbolise l’unité de l’administration sénégalaise autour de ce devoir de mémoire.

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Dans une allocution forte, le président Faye a affirmé : « Cette cérémonie ne célèbre pas un souvenir, elle consacre un acte de vérité. » Il a salué « une œuvre collective nourrie par la recherche, la conviction et le devoir ». Pour lui, ce travail représente « un récit par nous, pour nous », né du refus de laisser d’autres écrire l’histoire africaine.

Un devoir de mémoire pour éclairer l’avenir

Le chef de l’État a aussi évoqué les limites de la coopération française. Il a déploré le manque de transparence dans la transmission des archives, regrettant que la France ne partage pas encore tous les documents disponibles. Ce constat montre que le chemin vers la vérité complète reste long et exigeant.

Le président a ensuite encouragé la poursuite des fouilles archéologiques. Selon lui, « la vérité historique ne se décrète pas, elle se découvre ». Il a rendu un vibrant hommage aux Tirailleurs africains, rappelant que leur mémoire doit continuer d’éclairer la conscience du continent.

Pour Bassirou Diomaye Faye, ce Livre blanc ne se limite pas à revisiter le passé. Il doit inspirer les générations futures à bâtir une Afrique de paix, de justice et de fraternité. Par cet acte, le Sénégal affirme plus que jamais sa volonté d’écrire sa propre histoire, avec lucidité et dignité.

Le livre, pilier de la nouvelle souveraineté culturelle

Le Président Bassirou Diomaye Faye a présidé ce jeudi l’ouverture du premier Forum national sur le Livre et la Lecture, dessinant les contours d’une ambitieuse politique culturelle centrée sur la « renaissance du livre ».

DAKAR – Dans une salle comble, face aux acteurs d’un monde littéraire longtemps resté dans l’ombre, le Président de la République a tenu des propos qui résonneront longtemps. Ce jeudi 16 octobre 2025, Bassirou Diomaye Faye a ouvert le tout premier Forum national sur le Livre et la Lecture, un événement historique qui place la culture au cœur du projet de société sénégalais.

« Le livre libère »

D’entrée, le Chef de l’État a donné le ton, avec un discours où chaque mot pesait son poids de sens. « Le livre n’instruit pas seulement : il libère, inspire et façonne les aspirations des peuples ainsi que les idéaux des Nations », a-t-il affirmé, devant un parterre d’écrivains, d’éditeurs et de bibliothécaires visiblement émus. Pour le Président Faye, le livre n’est pas un accessoire culturel, mais l’instrument essentiel pour bâtir « le Sénégal souverain, juste et prospère que nous voulons ».

Les « bâtisseurs invisibles »

Dans une allocution remarquée, le Chef de l’État a rendu un hommage appuyé à tous les maillons de la chaîne du livre, ces « bâtisseurs invisibles de notre humanité commune ». Un geste fort envers des professionnels souvent oubliés des politiques publiques, mais dont le travail participe directement, selon lui, à la construction de l’identité nationale.

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Au-delà des déclarations de principe, le Président a annoncé des mesures structurantes. Modernisation des bibliothèques, renforcement de toute la filière du livre, promotion active des publications en langues nationales : autant d’axes concrets qui traduisent une volonté politique sans précédent. Il a également évoqué la réinvention de la Foire internationale du livre et du Salon national du Livre, avec l’ambition affichée de faire de Dakar un pôle culturel continental de premier plan.

L’Agenda 2050 comme boussole

Ce forum s’inscrit résolument dans la mise en œuvre de l’Agenda national de Transformation 2050, qui fait du savoir et de la culture des leviers stratégiques du développement. « Ma volonté est claire : faire du livre un pilier du développement et du rayonnement du Sénégal », a martelé le Président Faye, promettant un accompagnement durable de l’État.

Alors que le Sénégal engage sa mue culturelle, ce forum historique pourrait bien marquer le début d’une nouvelle ère. Celle où le livre, libéré de son statut marginal, deviendra le compagnon de route d’une nation en quête de sa pleine souveraineté intellectuelle.

Thiaroye 1944 : après 80 ans de silence, la vérité dans un Livre blanc

Ce jeudi 16 octobre 2025, le président Bassirou Diomaye Faye recevra le Livre blanc du massacre de Thiaroye, mettant fin à huit décennies de silence sur l’une des tragédies les plus occultées de l’histoire coloniale.

DAKAR – Quatre-vingts ans de silence, de non-dits, de vérité étouffée. Ce jeudi, une page douloureuse de l’histoire africaine s’apprête enfin à être tournée. Le président Bassirou Diomaye Faye recevra officiellement le Livre blanc du massacre de Thiaroye, un document historique qui lève définitivement le voile sur cette tragédie longtemps restée dans l’ombre de l’histoire officielle.

Le jour où l’armée française tira sur ses soldats

Le 1er décembre 1944, dans la poussière du camp militaire de Thiaroye, à la périphérie de Dakar, l’impensable se produit. L’armée française ouvre le feu sur des tirailleurs sénégalais qui réclament simplement le paiement de leurs soldes. Ces hommes, venus de toute l’Afrique occidentale française, venaient de sacrifier leur jeunesse pour la libération de l’Europe. Leur retour au pays s’achève dans un bain de sang, suivi d’un long silence complice.

Pendant des décennies, l’affaire est reléguée au rang des épisodes honteux que la France métropolitaine préfère oublier. Entre historiens et autorités publiques, les controverses font rage, les « manipulations » de la vérité historique se multiplient, entretenant les zones d’ombre autour de ce qui constitue une véritable tache sur l’honneur de la IVe République.

La vérité rétablie par la science

Le Comité de commémoration du 80e anniversaire s’est donné une mission : briser ce silence. Des fouilles approfondies ont été menées sur le site, permettant une documentation exhaustive des événements. Le Livre blanc qui en résulte promet de clarifier une fois pour toutes les circonstances exactes du drame et de rendre justice à la mémoire de ces soldats oubliés.

Cette reconnaissance officielle, bien que tardive, revêt une importance capitale. Si l’État français a timidement reconnu le massacre, des lacunes persistantes demeuraient. Le Sénégal, porté par la détermination de son nouveau président, entend corriger cette omission historique et restaurer la dignité de ces tirailles dans le récit collectif mondial.

Le début d’une nouvelle mémoire

La remise de ce document ne marque pas une fin, mais un commencement. Pour les autorités sénégalaises, il s’agit d’accomplir un « devoir de mémoire et de vérité », essentiel pour les générations futures. Ce Livre blanc se veut aussi un pont entre les nations, une base solide pour une reconnaissance historique partagée.

En cette cérémonie solennelle, c’est tout un peuple qui retrouve ses héros. Des tirailleurs dont les noms avaient presque sombré dans l’oubli, dont le sacrifice méritait bien plus qu’une page noircie dans les manuels d’histoire. Quatre-vingts ans après Thiaroye, l’Afrique récupère enfin sa mémoire. Et cette mémoire, désormais consignée dans le Livre blanc, deviendra l’héritage précieux des générations à venir.

MELBET : Bats-les tous ! Sur quoi parier pour la deuxième quinzaine d’octobre ?

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Football : que des grosses affiches 

 

Après la trêve internationale, les plus grands tournois et championnats de clubs reprennent.

 

18/10 : Bayern Munich – Borussia Dortmund

 

Der Klassiker, ou El Clásico en allemand, est l’événement le plus attendu de la Bundesliga. Le Bayern est toujours favori, même s’il n’a pas battu son rival de toujours lors de ses trois derniers face-à-face. Parieras-tu sur le leader de la saison à une cote de 8,25 ?

 

18/10 : Roma – Inter

 

L’arrivée de Gian Piero Gasperini a été une aubaine pour la Roma : elle complète les deux premières places avec Naples à égalité de points et prétend au Scudetto dès le premier tour. Les Loups, en pleine forme, ont peu de chances de perdre contre l’Inter à domicile. Parions-nous sur une victoire de la Roma à une cote de 3,25 ?

 

19/10 : Liverpool – Manchester United

 

C’est le match crucial de la journée, quel que soit le rang des équipes. Liverpool reste sur une série de trois défaites consécutives en deux compétitions. Les Reds retrouveront-ils le chemin de la victoire ou se laisseront-ils chiper des points dans leur quatrième match d’affilée ? Tu connais la réponse ? Fais ton pari !

 

21 octobre : Arsenal – Atlético Madrid

 

Arsenal est le grand favori du choc de la Ligue des champions à Londres. Mais est-ce vraiment si évident ? Souviens-tu de la victoire de l’Atlético face au Real Madrid et à l’Eintracht Francfort fin septembre ! Tu hésites sur qui miser ? Choisis le marché « Les deux équipes marquent » à une excellente cote de 2,0 et mise sur une performance riche en buts.

 

22 octobre : Real Madrid – Juventus

Les clubs les plus titrés d’Espagne et d’Italie s’affronteront au Santiago Bernabéu. La Juventus n’est plus un rival du Real Madrid depuis longtemps et ne devrait pas faire de miracles à l’extérieur. Une victoire du Real à une cote de 1,57 est simple et directe.

 

NBA : le marathon du basket commence

La 80ᵉ saison de la NBA débutera dans la nuit du 21 au 22 octobre. Nous avons sélectionné pour toi trois des confrontations les plus fascinantes.

 

22 octobre : Oklahoma City Thunder – Houston Rockets

 

On ne pouvait rêver meilleure dispute pour ce coup d’envoi : la formation la plus forte de la saison régulière affronte une équipe renforcée par Kevin Durant pendant l’intersaison. Il semblerait que les hôtes aient été surestimés. Tu peux parier sur les visiteurs, emmenés par leur vétéran star, en sélectionnant qu’ils ne perdent pas avec une différence de plus de 8 points à une cote de 1,91.

 

22 octobre : Los Angeles Lakers – Golden State Warriors

 

Les fans de basket du monde entier sont impatients de voir trois des plus grands joueurs de notre époque sur le parquet : Stephen Curry, LeBron James et Luka Dončić. Nous nous attendons à de nombreux tirs précis et parions sur un score total de plus de 223,5 points à une cote de 1,93.

 

23 octobre : Milwaukee Bucks – Washington Wizards

 

Les Bucks ont une excellente occasion d’entamer la saison par un triomphe : les Wizards ont perdu neuf de leurs dix derniers matchs à Milwaukee.

 

L’Asie – le cœur automnal du tennis mondial

Du 20 au 26 octobre, Tokyo accueillera le prochain tournoi WTA 500.

 

WTA 500 Open du Japon

 

L’Américaine Jessica Pegula et l’Italienne Jasmine Paolini sont les têtes d’affiche de la prochaine compétition. Mais le tennis féminin moderne est incroyablement compétitif, ce qui garantit des matchs palpitants.

 

UFC Fight Night au Canada

 

Vancouver reprend le flambeau de l’UFC Fight Night le 18 octobre. Au programme de la soirée : 13 combats, dont voici le clou de la soirée :

 

Reiner de Ridder (Pays-Bas) Brendan Allen (États-Unis) en poids moyen

 

La victoire de Brendan Allen est proposée à une cote de 1,45, tandis que celle de Reiner de Ridder est estimée à 2,77. Les favoris perdent rarement à l’UFC, le choix de pari est donc évident, n’est-ce pas ? 

 

LNH : on n’a jamais assez de hockey

 

La journée du 19 octobre débutera à Winnipeg et se terminera à Détroit. Douze matchs sont au rendez-vous pour tous les goûts, dont un mettant en vedette les Original Six.

 

19/10 : Canadiens de Montréal – Rangers de New York

Les passionnés de rondelle auront de quoi se régaler lors des matchs des Canadiens et des Rangers. Lors de leurs sept derniers matchs, ces rivaux ont planté au moins six buts. Parie sur Total Plus de 6,5 buts dans ce duel d’équipes de hockey légendaires.

 

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Souveraineté alimentaire : le Sénégal dévoile son ambitieux plan agricole

Au forum AgriConnect 2025, le ministre Mabouba Diagne a présenté une stratégie nationale qui place l’agriculture au cœur du développement du pays.

Le Sénégal a dévoilé sa feuille de route pour une révolution agricole. Lors du forum international AgriConnect 2025 consacré à la transformation de l’agriculture africaine, la délégation sénégalaise, conduite par le ministre de l’Agriculture, le Dr Mabouba Diagne, a présenté une stratégie ambitieuse fondée sur trois piliers : la souveraineté alimentaire, la modernisation des outils de production et la création d’emplois durables.

Un investissement historique

Sous l’impulsion du Président Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko, l’État fait de l’agriculture un pilier central de son projet de société. Cette orientation se concrétise par un investissement public record de 130 milliards de FCFA pour l’année en cours, confirmant la priorité absolue accordée au secteur agro-sylvo-pastoral.

Inscrite dans l’Agenda « Sénégal 2050 », cette vision gouvernementale repose sur une approche intégrée et inclusive. Elle mise sur l’organisation des producteurs en coopératives communautaires, le développement de grands périmètres agricoles utilisant les technologies modernes d’irrigation, et la plateforme AgriConnect, qui sert d’interface entre les acteurs publics, privés et les partenaires techniques.

Partenariat stratégique avec la Banque mondiale

Le Sénégal a également consolidé son partenariat avec le Groupe de la Banque mondiale. Les deux parties ont convenu d’un plan d’engagement conjoint aligné sur les priorités nationales, visant à améliorer la productivité, la résilience et la durabilité du secteur. Ce partenariat cible notamment la mécanisation intelligente, l’agroécologie, le soutien aux PME agricoles et aux femmes rurales.

2 000 milliards sur dix ans

Selon le ministre Mabouba Diagne, la concrétisation de cette ambition nécessite un investissement estimé à 2 000 milliards de FCFA sur dix ans. Le Sénégal invite ainsi ses partenaires à mutualiser leurs efforts au sein de la plateforme AgriConnect pour maximiser l’impact des actions. En contrepartie, le gouvernement s’engage à assurer une gouvernance rigoureuse et une participation active du secteur privé.

Produire au Sénégal ce que le pays consomme est désormais un impératif de souveraineté et de dignité. Fort de sa volonté politique et de ses alliances stratégiques, le Sénégal entend transformer son potentiel agricole en moteur de croissance durable, contribuant ainsi à l’émergence d’une Afrique souveraine et prospère.

Transition Madagascar : les promesses du colonel Randrianirina

ANTANANARIVO – Le colonel Mikaël Randrianirina se prépare à prêter serment ce vendredi devant la Haute Cour constitutionnelle. À la veille de cette étape décisive, il s’efforce de justifier son ascension au sommet de l’État. Selon lui, le changement de régime « s’inscrit dans un cadre légal et constitutionnel », loin de toute idée de coup d’État.

« Aucune violence n’a été commise, aucun palais n’a été attaqué », répète-t-il, comme pour dissiper les doutes. Cette communication maîtrisée contraste avec la vitesse des événements qui l’ont propulsé sur le devant de la scène politique malgache.

Le futur président de la transition annonce déjà la composition de son gouvernement. Il promet une équipe « à majorité civile », tout en assurant une représentation équilibrée entre civils et militaires. Une manière de répondre aux accusations de prise de contrôle de l’armée. « Nous voulons restaurer la confiance entre les institutions et le peuple. C’est une refondation, pas une confiscation du pouvoir », insiste-t-il.

Une transition sous surveillance internationale

Aucune élection n’est prévue pour l’instant. Le colonel justifie ce report par la nécessité de réformer la CENI et de nettoyer les listes électorales. Cette période de transition lui permettra de consolider son autorité, tout en préparant de nouvelles règles du jeu politique.

Sur la scène internationale, il tente de calmer les inquiétudes. La suspension de Madagascar par l’Union africaine ? « Une réaction normale », tranche-t-il, tout en évoquant des discussions en cours avec la SADC. Une mission de cette organisation est attendue autour du 20 octobre pour évaluer la situation sur le terrain.

Ancien élève de l’Académie militaire d’Antsirabe, originaire d’Androy, Randrianirina s’est longtemps présenté comme un simple officier exécutant. Mais depuis la chute du président Andry Rajoelina, il s’impose comme l’homme fort du pays. Sa déclaration du 15 octobre – « La crise a assez duré » – a marqué le tournant. Le lendemain, la Haute Cour a confirmé la vacance du pouvoir, légitimant ainsi son contrôle.

Ce vendredi, en prêtant serment, le colonel Randrianirina deviendra officiellement le chef de la transition. Reste à savoir si ses promesses de refondation tiendront face aux réalités du pouvoi