Ousmane Sonko lance un plan de sauvetage pour relancer La Poste

La Poste Sénégal traverse une crise profonde depuis plus d’une décennie. Endettement critique, gouvernance défaillante, déficit structurel et perte de compétitivité ont menacé son rôle d’opérateur public de référence. Ce lundi 1er septembre 2025, le Premier ministre Ousmane Sonko a présidé un Conseil interministériel consacré exclusivement à l’avenir du Groupe. À l’issue des travaux, un plan de redressement et de relance a été adopté.

Un diagnostic sans appel

Le constat est sévère : entre 2012 et 2025, les effectifs sont passés de 2 600 à plus de 4 100 agents, alors même que le chiffre d’affaires reculait de 26 %. La masse salariale a bondi de 40 %, aggravant un déficit chronique qui dépasse aujourd’hui 100 milliards de FCFA. Les capitaux propres sont négatifs de 156 milliards et les dettes sociales, fiscales et bancaires se sont accumulées.

Postefinances enregistre des capitaux propres négatifs supérieurs à 17 milliards, avec des fraudes documentées de plus de 3 milliards. EMS Sénégal, censée être le moteur du courrier express, a perdu des marchés stratégiques. Plus de 80 % du parc automobile est hors d’usage, freinant la distribution et l’activité logistique, tandis que l’État prend en charge le paiement des salaires depuis 2022.

Pour Ousmane Sonko, cette crise offre toutefois une « opportunité de transformation », en combinant recapitalisation, modernisation numérique, réforme de la gouvernance et valorisation du patrimoine foncier.

Les grandes orientations pour La Poste Sénégal

Le plan adopté repose sur deux phases : le redressement (2025) et la relance (2025-2029).

  • Assainissement financier : recapitalisation, remise gracieuse de dettes fiscales estimées à 6,2 milliards FCFA, apurement de la dette sociale (2 milliards) et décaissement de 5 milliards par la CDC pour sécuriser Postefinances.

  • Réforme de la gouvernance : finalisation du Code des Postes d’ici décembre 2025, validation d’un plan stratégique et mise en place d’un Fonds de développement pour le service postal universel.

  • Rationalisation des effectifs : un plan de départs négociés doit réduire la masse salariale tout en préservant la paix sociale.

  • Valorisation du patrimoine : régularisation foncière et mise en valeur de près de 150 sites stratégiques en partenariat avec la CDC et le FONSIS.

  • Relance opérationnelle : redynamisation d’EMS Sénégal, priorité donnée aux services de La Poste par l’administration publique, et développement d’une offre adaptée au e-commerce national et transfrontalier.

  • Inclusion financière : mutation de Postefinances en Banque postale d’ici 2029, avec ouverture aux capitaux privés.

Une nouvelle vision pour l’avenir

Ce plan ambitieux vise à faire de La Poste Sénégal un outil d’inclusion économique, sociale, numérique et financière. Le gouvernement entend accélérer la bancarisation, renforcer la logistique nationale, stimuler le e-commerce et créer des milliers d’emplois qualifiés.

Pour Ousmane Sonko, la relance de La Poste s’inscrit dans l’ambition d’un Sénégal « juste, prospère et souverain », où l’opérateur postal redeviendra un acteur clé de la cohésion nationale et du développement.

Diomaye Faye appelle à une révolution agricole pour l’Afrique

Face à l’insécurité alimentaire croissante, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a lancé un plaidoyer fort à l’ouverture du Forum AFSF Dakar 2025. Il appelle à investir massivement dans l’agriculture. Son objectif : transformer le potentiel du continent en moteur de souveraineté et de croissance.

Une mobilisation financière urgente

Le chef de l’État exhorte ses homologues africains à respecter l’engagement de Maputo. Celui-ci recommande d’allouer au moins 10 % des budgets nationaux à l’agriculture.
Il avertit : sans action rapide, plus d’un milliard de personnes seront sous-alimentées d’ici 2030. La moitié d’entre elles vivra en Afrique.

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Diomaye Faye insiste sur la modernisation des outils de production. Il met en avant les semences adaptées au climat, la maîtrise de l’eau et les chaînes de valeur locales. Pour lui, l’agriculture doit devenir un secteur productif, inclusif et durable.

Jeunesse et secteur privé au cœur de la vision

Le président rappelle que 60 % des Africains ont moins de 25 ans. Il mise sur la formation, la digitalisation et l’entrepreneuriat rural. L’agriculture doit devenir un choix de carrière attractif pour la jeunesse.

Il plaide aussi pour un secteur privé fort. Celui-ci doit stimuler l’agro-business et développer le commerce intra-africain grâce à la ZLECAf.

L’Afrique, futur grenier du monde

L’Afrique possède 65 % des terres arables mondiales et d’immenses ressources hydriques. Pour Diomaye Faye agriculture, ce capital doit être exploité. Le continent peut nourrir sa population et exporter au reste du monde.

« Unissons nos volontés et mobilisons nos ressources pour faire de l’agriculture le moteur de la renaissance africaine », a conclu le président sénégalais.

Sidi Ould Tah prend la tête de la BAD et promet une Afrique prospère

L’économiste mauritanien Sidi Ould Tah a officiellement pris les commandes de la Banque africaine de développement (BAD) ce 1ᵉʳ septembre 2025 à Abidjan. Élu en mai dernier, il devient le 9ᵉ président de l’institution et succède au Nigérian Akinwumi Adesina.

« Je m’engage à exercer mes fonctions avec loyauté et conscience, dans l’intérêt exclusif de la Banque », a-t-il affirmé devant un parterre d’officiels.

Une vision tournée vers l’action

Dès sa prise de fonction, Sidi Ould Tah BAD a appelé à « revisiter le plan d’investissement » et à « changer de paradigme ». Il a insisté sur l’urgence d’agir face à trois défis majeurs : la baisse de l’aide publique au développement, l’endettement croissant des pays africains et l’impact du changement climatique.

Il veut renforcer les partenariats stratégiques. La présence de Rémy Rioux, président de l’Agence française de développement (AFD), illustre cette priorité. Le nouveau dirigeant de la BAD veut aussi donner à l’institution les moyens de bâtir des infrastructures solides capables de résister aux crises futures.

Soutiens politiques et confiance renouvelée

Le président ivoirien Alassane Ouattara, qui a soutenu sa candidature, a reçu de vifs remerciements. De leur côté, les gouverneurs ont confirmé leur confiance en sa vision. « Vous êtes l’homme de la situation », a déclaré Ludovic Gatsé, président du Conseil des gouverneurs.

Avec ce mandat, Sidi Ould Tah BAD entend incarner l’espoir d’une Afrique plus robuste, prospère et mieux intégrée économiquement.

UPCI 2025 à Dakar : le Sénégal au cœur de la diplomatie islamique

La 54ᵉ réunion du Comité exécutif de l’Union des Parlements Membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (UPCI) s’est ouverte le 1er septembre 2025 à Dakar, sous la présidence de Malick Ndiaye, Président de l’Assemblée nationale.

Cette rencontre rassemble des parlementaires et diplomates des États membres de l’OCI. Elle vise à renforcer la coopération parlementaire et à promouvoir des solutions collectives face aux défis mondiaux.

Dans son allocution, Malick Ndiaye a réaffirmé l’engagement du Sénégal pour la paix, la démocratie et la fraternité entre les peuples, tout en soulignant le rôle crucial des parlements dans la stabilité internationale.

Des priorités communes pour l’avenir

Parmi les thèmes débattus lors de cette édition de l’UPCI Dakar 2025 figurent :

  • La question palestinienne, présentée comme une cause prioritaire et partagée ;

  • La lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, avec un appel à l’action collective ;

  • La protection des femmes et des enfants dans les pays membres ;

  • La participation des femmes parlementaires musulmanes à la gouvernance ;

  • Le dialogue interreligieux et interculturel pour renforcer tolérance et compréhension mutuelle.

Le Sénégal, acteur clé du rayonnement diplomatique

Cette réunion illustre le rôle croissant du Sénégal comme acteur majeur de la coopération internationale et du dialogue islamique. En accueillant l’UPCI, Dakar confirme son statut de plateforme incontournable pour la paix, la sécurité et le développement.

Dakar accueille l’édition 2025 du Forum africain des systèmes alimentaires

Le Sénégal accueille ce lundi 1er septembre le Forum africain des systèmes alimentaires 2025 à Diamniadio. La cérémonie d’ouverture présidée par Bassirou Diomaye Faye, président du  Sénégal, en présence de Paul Kagame, président du Rwanda.

Le forum réunit près de 6 000 participants venus de 80 pays. Il se concentre sur l’innovation et la transformation des systèmes agroalimentaires. L’édition 2025 se tient au Centre international de conférences Abdou-Diouf (CICAD) et au Centre des expositions de Diamniadio.

Hailemariam Desalegn et le rôle de l’AFSF

Le président de l’AFSF, Hailemariam Desalegn, ancien Premier ministre d’Éthiopie, a participé à l’ouverture. Il a souligné l’importance d’une transformation durable des systèmes alimentaires et du rôle de la jeunesse. Les travaux se poursuivront jusqu’à vendredi, avec des panels et des sessions thématiques.

Le forum rassemble législateurs, fermiers, acteurs privés, jeunes et femmes, afin de proposer des solutions innovantes face aux défis de la sécurité alimentaire et du changement climatique.

Objectifs et moments forts du Forum

L’édition 2025 met l’accent sur :

  • Les investissements agricoles ;

  • Le renouvellement du Programme détaillé de développement de l’agriculture en Afrique (PDDAA 2026–2035) ;

  • La valorisation de la jeunesse et de l’innovation.

Parmi les temps forts figure la remise du Prix africain de l’alimentation, parrainée par l’ancien président tanzanien Jakaya Kikwete. Le Sénégal met en avant sa Stratégie nationale de sécurité alimentaire 2026–2035. L’agriculture représente environ 15 % du PIB national et reste un levier majeur de développement.

Le forum bénéficie du soutien de 36 partenaires internationaux, dont l’AGRA, l’Union africaine, la Fondation Bill & Melinda Gates, le USDA, l’IKEA Foundation, le CRDI et McKinsey.

Cette rencontre illustre la volonté du Sénégal et du Rwanda de faire de la jeunesse et de l’innovation les moteurs de la transformation agroalimentaire africaine.

Spin and Win est une aventure inoubliable dans le monde du drive et des gros gains !

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Pour tenter sa chance, appuyez sur « Jouer ». Le secteur gagnant sera celui pointé par la flèche aprèsl’arrêt de la roue. Si la chance vous sourit et que le paris’est révélé gagnant, le montant du gain sera calculéselon le multiplicateur indiqué. Par exemple : vousmisez 10 $ sur le secteur x2, ce qui signifie que le gaintotal sera de 20 $.

Pourquoi les joueurs aiment-ils Spin and Win ?

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Dans Spin and Win, il n’y a pas de taux de retour aujoueur (RTP), et le résultat de chaque round estdéterminé par le générateur de nombres aléatoires(RNG), ce qui garantit l’indépendance de chaque tourde roue. L’interface du jeu est aussi agréable sur laversion de bureau de la plateforme que dansl’application mobile 1xBet.

Le jeu est réservé aux utilisateurs inscrits. Si vouspossédez un compte, vous pouvez faire tourner la roueen mode démo pour découvrir les mécanismes de basede Spin and Win sans risquer vos fonds. Les joueursapprécient les parties rapides et le multiplicateur degains élevé. Même avec une petite mise, vous pouveztomber sur le secteur x20, offrant un gain solide.

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Grand Magal de Touba : le gouvernement réaffirme son engagement aux côtés de la cité religieuse

Le Grand Magal de Touba a été marqué, ce jeudi, par la présence du ministre de l’Intérieur, le général Jean Baptiste Tine, à la tête d’une délégation gouvernementale. Représentant le président de la République, il a délivré un message de soutien fort à la religion et à la cité religieuse, réaffirmant l’engagement de l’État pour son développement.

« Le chef de l’État est préoccupé par les problèmes d’eau à Touba, qu’il s’agisse de l’eau potable ou de l’assainissement. Dans ce cadre, le gouvernement déploie des efforts importants », a déclaré le ministre. Ces initiatives s’inscrivent dans le programme de modernisation des cités religieuses, visant à améliorer l’accès à l’eau, renforcer l’assainissement et moderniser les infrastructures.

Le général Tine a également présenté les salutations du chef de l’État aux autorités religieuses et sollicité leurs prières pour la réussite des projets nationaux. Le président a appelé à la paix, à l’unité et au travail, en s’inspirant de l’héritage de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme.

Enfin, le ministre a exprimé ses condoléances pour les fidèles disparus sur la route vers Touba : « Nous présentons toutes nos condoléances au marabout et aux familles endeuillées. »

Lat Diop : la Cour suprême tranchera après le veto du parquet général

Le parquet général a récemment opposé son veto à la décision de la Chambre d’accusation financière qui avait accordé une liberté provisoire à Lat Diop. Cette décision incluait une assignation à résidence et le port d’un bracelet électronique, mais le pourvoi en cassation du parquet empêche sa mise en liberté.

Selon le journal Libération, le recours en cassation a été formé ce jeudi, maintenant Lat Diop derrière les barreaux. L’ancien ministre des Sports et ex-directeur général de la LONASE reste donc détenu, son avenir judiciaire étant désormais suspendu au verdict de la Cour suprême.

Placée sous mandat de dépôt depuis le 26 septembre 2024, Lat Diop est poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation : détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux et extorsion de fonds, pour un montant évalué à 8 milliards de francs CFA.

Le dossier, très médiatisé, suscite un intérêt particulier sur le plan judiciaire et politique. L’issue de la décision de la Cour suprême déterminera non seulement le sort de Lat Diop, mais pourrait aussi influencer la perception du traitement des affaires de corruption au plus haut niveau de l’État.

Grand Magal de Touba 2025 : foi, hospitalité et héritage spirituel du mouridisme

Touba s’éveille sous une lumière dorée. Les minarets scintillent, les ruelles s’animent, et l’air embaume l’encens. Fidèles venus du Sénégal et du monde entier convergent vers la cité sainte fondée par Cheikh Ahmadou Bamba. Chaque geste, chaque parole, chaque service reflète un même but : honorer le Grand Magal de Touba.

Célébré le 18 Safar du calendrier hégirien, cet événement commémore le départ en exil du fondateur du mouridisme en 1895 vers le Gabon. Ce que d’aucuns auraient perçu comme une humiliation, Cheikh Ahmadou Bamba l’a vécu comme une offrande à Dieu, transformant l’épreuve en élévation spirituelle.

Le Magal se distingue par un sacrifice symbolique. Ici, on n’immole pas pour apaiser, mais pour remercier Dieu, comme le rappelle le verset coranique :

« Ni leur chair ni leur sang n’atteindront Dieu, mais c’est votre piété qui L’atteindra » (S22, V37).

Les repas, du riche berndé aux plats modestes, sont partagés sans distinction. La valeur matérielle importe peu : c’est l’intention qui compte. Ainsi, le Magal reste accessible à tous, du plus fortuné au plus humble.

Avec plus de quatre millions de participants chaque année, ce pèlerinage est l’un des plus grands rassemblements religieux d’Afrique de l’Ouest. Derrière l’organisation colossale — vivres, transport, sécurité, santé — se cache une force unique : la foi. À Touba, l’hospitalité devient un acte d’adoration, et servir un pèlerin, c’est servir Dieu.

La nuit venue, la cité prend des allures mystiques. Les minarets illuminés dominent l’horizon, les chants résonnent, les prières s’élèvent. Le Grand Magal de Touba n’est pas qu’une date dans le calendrier : c’est l’expression vivante d’un héritage spirituel qui transforme l’exil en victoire, et la foule en une seule âme tournée vers le Créateur.

Côte d’Ivoire : Patrick Achi renonce à la nationalité française et se prépare pour 2030

Patrick Achi, ex-Premier ministre ivoirien et figure influente du RHDP, a officiellement renoncé à la nationalité française. Le décret, publié le mardi 12 août 2025 au Journal officiel de la République française, précise que « le Français Achi Patrick Jérôme, né le 17/11/1955 à Paris » s’est « libéré de (son) allégeance à l’égard de la France ».

Cette décision met fin à une nationalité héritée par filiation maternelle. Contrairement à Tidjane Thiam, qui avait acquis la nationalité française, Patrick Achi la détenait de naissance. Désormais, il est exclusivement Ivoirien, condition indispensable pour briguer la magistrature suprême.

L’article 55 de la Constitution ivoirienne stipule qu’un candidat à la présidentielle doit être uniquement Ivoirien et ne posséder aucun passeport étranger. Cette étape ouvre donc la voie à Patrick Achi pour une candidature en 2030.

En renonçant à la nationalité française, Achi envoie un signal fort. Figure clé du RHDP, parti dirigé par Alassane Ouattara, il se place en pôle position pour jouer un rôle majeur dans la prochaine bataille présidentielle.