Plaidoyer pour la protection des comédiens : Mamadou Seyba Traoré appelle à l’action

Le metteur en scène sénégalais renommé, Mamadou Seyba Traoré, a lancé un vibrant appel à la protection des acteurs, les véritables piliers de la scène théâtrale. S’exprimant lors de la célébration de la journée mondiale du théâtre au théâtre Daniel Sorano , Traoré a souligné l’importance cruciale de créer des conditions optimales pour permettre aux comédiens de s’épanouir dans leur métier.

« Il est impératif de protéger nos acteurs, de leur fournir un environnement propice à la pratique de leur art. Ils ne demandent qu’à remplir leur rôle dans le contrat social qui les lie à chaque citoyen et à la communauté », a déclaré M. Traoré, dont les propos ont été lus par la comédienne Yacine Sané.

Traoré a également souligné le rôle essentiel des acteurs dans l’expression théâtrale, les décrivant comme les artisans de l’émotion et les révélateurs de l’âme humaine. « Ils sont les véritables instruments de leur art, offrant généreusement leur essence même pour nous éclairer sur nous-mêmes », a-t-il ajouté.

En tant que metteur en scène de renom, notamment de la pièce théâtrale « Les bouts de bois de Dieu », Traoré a salué la célébration de la journée mondiale du théâtre en cette année 2024, soulignant l’importance de cet événement juste après une élection présidentielle cruciale pour le pays, montrant ainsi l’importance continue de l’art dans la société.

Lancement du « Do Re Mi Fem » : Célébration des Talents Féminins dans la Musique Sénégalaise

Le Dakar Music Expo (DMX) annonce le lancement de la première édition du “Do re mi fem” ce vendredi, dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la femme, visant à mettre en avant les talents féminins dans la musique au Sénégal.

Initié par le manager d’artistes Doudou Sarr, également promoteur du festival DMX, ce projet vise à mettre en lumière les voix et les histoires des femmes artistes et professionnelles de l’industrie musicale sénégalaise.

La cérémonie de lancement du “Do re mi fem” débutera à 15 heures 30 avec la projection d’un mini-documentaire mettant en avant les réalisations, défis et histoires inspirantes des femmes artistes et actrices de la musique au Sénégal.

Ce documentaire offre un regard sur les parcours individuels et collectifs des femmes, mettant en évidence leurs luttes, leurs réussites et leur impact sur l’écosystème musical.

La projection sera suivie d’un débat sur le thème “Les femmes dans l’écosystème musical au Sénégal : Défis et perspectives”, animé par des figures culturelles féminines telles que la directrice du festival “Kimpavita” Elena Bougaire, les managers d’artistes Hortence Gomis et Coumba Ciss, ainsi que la rappeuse Selbé Diouf.

La journée se clôturera par un concert mettant en avant des artistes et musiciennes talentueuses du Sénégal, dont l’orchestre “Jigeen Ni”, Abiba, la rappeuse Selbé Diouf alias “Sister Lb”, et le groupe “Def Mama Def”.

Lancement du ciné-club Aminata Fall à Saint-Louis : Un nouvel espace dédié aux passionnés du septième art

Le ciné-club Aminata Fall, inauguré mercredi à Saint-Louis (nord), se positionne comme un lieu d’échange et de formation pour les cinéphiles, a affirmé Amina Awa Niang, présidente du Collectif cinéma de Saint-Louis « Écran du fleuve ».

« Ce ciné-club sera un espace de diffusion, d’apprentissage, d’échange, mais également de collaboration pour tous ceux qui sont passionnés par le cinéma et l’audiovisuel à Saint-Louis, et qui aspirent à se former dans ces domaines », a-t-elle déclaré lors de la cérémonie de lancement.

La création de ce ciné-club rend hommage à la défunte comédienne et chanteuse de jazz de renom, Aminata Fall, figure emblématique du cinéma et de la musique sénégalaise et africaine.

Une table ronde sur le thème « Comment redynamiser le secteur du cinéma et de l’audiovisuel à Saint-Louis » a été organisée lors de cet événement, mettant en avant l’importance de la formation pour revitaliser l’industrie cinématographique locale.

Amina Awa Niang a souligné la nécessité de créer des opportunités de formation pour les jeunes aspirant à une carrière dans le cinéma, et a appelé les autorités à soutenir cette initiative.

En marge du lancement, un film-documentaire retraçant le parcours d’Aminata Fall a été projeté, offrant un hommage à cette figure emblématique de la scène culturelle de Saint-Louis.

Après plus d’un siècle depuis la première projection cinématographique à Saint-Louis, le ciné-club Aminata Fall s’inscrit dans la volonté du collectif « Écran du fleuve » de raviver l’intérêt pour le cinéma et l’audiovisuel dans la ville, offrant ainsi un nouvel espace contemporain pour les passionnés du septième art.

Deux vocations en une vie » : le parcours inspirant de Sœur Yolande Diémé

Le livre « Deux vocations en une vie » de Sœur Yolande Diémé, publié par les éditions Harmattan Sénégal, raconte l’histoire singulière d’une enseignante qui mène une double vocation, selon Alpha Amadou Sy, écrivain et préfacier de l’ouvrage.

Présenté récemment à Saint-Louis, cet ouvrage de 99 pages met en lumière le parcours remarquable de Sœur Yolande, femme d’Église et enseignante, dont les voyages de la Casamance à Saint-Louis, en passant par la France, illustrent sa dévotion à ses deux vocations.

Alpha Amadou Sy, qui a encouragé Sœur Yolande à écrire son histoire, souligne l’importance de ce récit pour la postérité. Il décrit le livre comme un dialogue entre l’auteure et lui-même, avec une dernière touche apportée par Sœur Yolande.

L’écrivain insiste sur le modèle d’engagement que représente Sœur Yolande, tant pour l’école que pour sa communauté, la présentant comme un exemple à suivre pour la jeunesse. Il met également en avant son intégration réussie dans son quartier, où elle a tissé des liens forts avec la population musulmane.

Sœur Yolande partage son parcours depuis son arrivée à Saint-Louis en 1955, ses études, son enseignement, puis ses voyages en France et en Casamance. Des témoignages de femmes catholiques du quartier et d’hommes de lettres ont également contribué au succès de la présentation de son livre.

L’ouvrage a été récemment présenté à la librairie Clairafrique de Dakar, marquant ainsi une étape importante dans la diffusion de cette histoire inspirante.

Le FOPICA soutient la création du documentaire « Ndar Saga Waalo »

Le réalisateur Ousmane William Mbaye a souligné l’importance du Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (FOPICA) du Sénégal dans la réalisation de son prochain documentaire, « Ndar Saga Waalo », dont la sortie est prévue pour avril prochain.

Lors d’une projection en avant-première à Dakar, Mbaye a déclaré que le FOPICA avait joué un rôle déterminant dans la fabrication du film, apportant une garantie de bonne fin qui a convaincu les partenaires du projet.

Alors que Tv5 Monde et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) hésitaient à investir, le FOPICA a rapidement soutenu le projet, offrant une assurance sur le retour sur investissement.

Mbaye a également remercié Gérard Sénac, ancien directeur général de la société « Eiffage Sénégal », pour sa contribution initiale au financement du projet, soulignant la complexité de la production cinématographique au Sénégal.

Le documentaire, écrit pendant la pandémie de Covid-19, a été une source de soutien pour Mbaye pendant le confinement, alors qu’il visionnait des archives pour enrichir le contenu.

Il a salué la générosité des historiens et des habitants de Saint-Louis qui ont contribué au film, ainsi que l’apport artistique de Pascal Nampémanla Traoré dans la création de peintures numériques.

La musique, quant à elle, a été assurée par des artistes renommés tels que Baaba Maal, Cheikh Tidiane Seck, le Bembeya Jazz de Guinée et Aminata Fall, ajoutant une dimension supplémentaire à l’œuvre.

Enfin, Mbaye a exprimé sa gratitude envers la monteuse Laurence Attali, soulignant son rôle essentiel dans la réalisation finale du documentaire, sans lequel, dit-il, « le rêve ne serait pas devenu un film ».

Lancement d’un Incubateur Culturel au Sénégal pour Stimuler la Créativité et l’Économie

Le ministère de la Culture et du Patrimoine historique au Sénégal vient de concrétiser la création d’un incubateur culturel visant à devenir un centre d’excellence pour la sélection et la formation des porteurs de projets culturels. Baptisé « Dal’ug xeltu ak kom » (Maison de formation et d’économie), cet incubateur a été inauguré lors d’une cérémonie officielle présidée par le ministre Aliou Sow.

Sous la direction des arts et dédié au producteur sénégalais Mamadou Konté, fondateur du festival « Africa fête », l’incubateur, établi à la Maison de la culture Douta-Seck à Dakar, démarre avec un budget de 1,3 milliard de francs CFA, selon le ministre Sow. Celui-ci souligne que l’incubateur servira de point central pour la sélection, la pré-incubation, l’incubation, la formation, le renforcement des capacités, l’orientation et le coaching des porteurs de projets culturels.

Le ministre de la Culture voit dans cet incubateur une réponse aux défis économiques du secteur culturel, un domaine contribuant significativement au produit intérieur brut du pays. Il insiste sur l’importance de préparer les jeunes entrepreneurs culturels pour éviter les échecs potentiels, soulignant ainsi le rôle préventif de l’incubateur.

Les acteurs culturels formés au sein de cet incubateur seront éligibles aux fonds publics, souligne Aliou Sow. Il espère également un soutien des autres ministères, des partenaires nationaux et des mécènes pour accompagner cette dynamique culturelle, économique et sociale.

Le directeur général du Bureau opérationnel du suivi du Plan Sénégal émergent (BOS/PSE), El Ousseyni Kane, salue cette initiative comme la première d’une série de neuf incubateurs prévus dans le cadre du Programme d’actions prioritaires du Plan Sénégal émergent (PAP2). Il souligne l’importance de créer des liens avec l’écosystème culturel en développement et propose un effet de levier avec d’autres institutions et structures de financement.

Cette mise en place de l’incubateur est saluée par les professionnels de la culture, notamment la chorégraphe Mariane Niox, qui considère cela comme une excellente opportunité pour les autodidactes du secteur culturel ayant de nombreuses idées mais peu de savoir-faire sur la gestion de leurs projets.

Des professeurs sénégalais publient un manuel de philosophie axé sur les réalités culturelles locales

Cinq enseignants de philosophie à la retraite, dont Amadou Alpha Sy, ont collaboré pour rédiger un manuel intitulé « Cours et textes pour apprendre à philosopher ». L’objectif de cet ouvrage est de mettre fin à la dépendance automatique à l’importation de livres étrangers dans cette matière.

Lors de la cérémonie de présentation et de dédicace, Mamadou Kabirou Gano, co-auteur et professeur au Lycée des jeunes filles Ameth Fall, a souligné la nécessité de rompre avec l’importation mécanique de matériel didactique, principalement des livres de philosophie français, qui, selon lui, sont conçus pour un public français.

Ce manuel, considéré comme le premier complet rédigé par un collectif de professeurs sénégalais depuis les indépendances, vise à être un outil « efficace et pratique » pour accompagner les élèves de terminale et les enseignants. L’approche adoptée dans la rédaction se base sur les réalités culturelles nationales et utilise des textes produits en partie par des Africains, dans le but de construire des identités en harmonie avec le vécu des élèves.

Mamadou Kabirou Gano a souligné que l’ouvrage répond aux exigences du programme de philosophie du ministère de l’Éducation nationale. En mettant l’accent sur la nécessité de construire une identité locale, le manuel encourage les élèves et les enseignants à se servir du patrimoine culturel universel ainsi que des productions d’auteurs africains.

Composé de quatre parties alignées sur les constituants du programme de philosophie, le manuel aborde des thèmes tels que la réflexion philosophique, la vie sociale, l’épistémologie et l’esthétique. Les auteurs de cet ouvrage sont Alassane Kitane, Alpha Amadou Sy, Mamadou Mbodj, Thierno Guèye, et Mamadou Kabirou Gano, tous des professeurs de philosophie à la retraite ou formateurs.

L’école élémentaire Tafsir Aliou Mor Boye ,honorée en tant que site historique,

L’éducation est un pilier fondamental de la société, et il arrive parfois que des lieux d’apprentissage deviennent des témoins vivants de l’histoire, symbolisant le cheminement et le succès d’individus remarquables. C’est le cas de l’école élémentaire Tafsir Aliou Mor Boye à Foundiougne, désormais honorée en tant que site historique, une décision prise par le ministre de la Culture et du Patrimoine historique du Sénégal, Aliou Sow, lors de l’inauguration du Salon national du Livre à Fatick.

Cette école, où le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, a fait ses premiers pas dans le monde de la connaissance, se voit ainsi élevée au rang de patrimoine historique. Le ministre Aliou Sow justifie cette décision par l’importance de cette institution dans la formation du chef d’État actuel. Il affirme que cette école a joué un rôle déterminant dans le parcours éducatif de Macky Sall, soulignant que « tout a commencé à Foundiougne ». C’est dans cet établissement que le président a acquis les bases de l’éducation, jetant ainsi les fondations de sa réussite future en devenant un « brillant chef d’État et travailleur ».

Il est indéniable que l’éducation reçue à l’école élémentaire Tafsir Aliou Mor Boye a été un catalyseur essentiel dans le développement intellectuel et personnel du Président Macky Sall. Le ministre Aliou Sow, en honorant cet endroit emblématique, met également en lumière l’engagement du président envers la culture. Il souligne l’importance de célébrer « un homme de culture, un défenseur de la culture » tout en déclarant que le thème retenu pour cette année est « La culture sous le magistère du Président Macky Sall », un hommage approprié à son leadership.

Cette reconnaissance officielle de l’école primaire de Foundiougne souligne non seulement l’importance de l’éducation de qualité pour façonner des leaders, mais aussi le lien étroit entre l’éducation, la culture et le développement personnel. Cette décision témoigne du rôle crucial des institutions éducatives dans la formation des individus et dans la construction de l’histoire nationale.

En honorant cet établissement historique, le Sénégal rend hommage à l’impact de l’éducation sur le destin d’un individu et célèbre la valeur de la culture dans la formation d’un leader tel que le Président Macky Sall. L’école élémentaire Tafsir Aliou Mor Boye de Foundiougne, maintenant classée site historique, incarne à la fois la grandeur de l’éducation et la puissance de la culture dans le façonnement des destins exceptionnels.

Signature d’un Accord Culturel Entre le Maroc et le Sénégal

Le Ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication du Maroc, Mohamed Mehdi Bensaid, et son homologue sénégalais, Aliou Sow, ont officialisé un mémorandum d’entente pour renforcer la coopération culturelle entre les deux pays.

Ce mémorandum, paraphé dans le cadre de la participation du Maroc comme pays invité d’honneur à la 12ème édition du Festival national des arts et cultures (FESNAC) à Fatick, vise à développer et consolider la collaboration culturelle et artistique entre le Royaume du Maroc et la République du Sénégal.

L’accord s’articule autour de plusieurs points clés, dont la promotion des arts et de la culture, la préservation du patrimoine, et le renforcement des échanges artistiques. Il engage les deux nations à encourager la participation mutuelle à des événements culturels internationaux, la promotion de l’échange d’expertise entre les bibliothèques nationales, la coopération entre les compagnies théâtrales et cinématographiques, ainsi que la protection du patrimoine culturel et archéologique.

La cérémonie de signature s’est déroulée à Dakar, au musée du Monument de la Renaissance africaine, en présence de l’ambassadeur de SM le Roi au Sénégal, Hassan Naciri, et d’autres membres de la délégation marocaine accompagnant M. Bensaid. Cet accord démontre l’engagement des deux nations à promouvoir et à préserver leur richesse culturelle et artistique tout en renforçant les liens d’amitié et de coopération entre le Maroc et le Sénégal.

Engagement présidentiel pour le rayonnement culturel et la préservation du patrimoine

Le président de la République du Sénégal a récemment mis en lumière les réalisations majeures et les investissements significatifs consentis dans le domaine culturel, démontrant un fort engagement en faveur de la valorisation et de la préservation du riche patrimoine du pays.

Parmi les initiatives phares, le chef de l’État a souligné la création d’infrastructures culturelles emblématiques telles que l’École nationale des Arts et métiers de la Culture, le Théâtre national Daniel Sorano, le grand théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose, le Musée des Civilisations noires, et le futur Musée dédié à la vie et à l’œuvre du prophète Mohamed. Il a également mis en avant le lancement des travaux du Mémorial de Gorée, renforçant ainsi l’engagement envers la préservation du patrimoine historique et culturel.

Par ailleurs, le Sénégal a été honoré par l’UNESCO avec l’inscription de plusieurs sites au patrimoine mondial, notamment l’Ile de Gorée, le Delta du Saloum, les mégalithes de Sénégambie, ainsi que des éléments culturels traditionnels tels que le xooy, le kankurang et le ceebu jën. Cette reconnaissance internationale atteste de la richesse et de l’importance du patrimoine culturel sénégalais à l’échelle mondiale.

Le président a également mis en exergue le soutien accordé aux artistes et à l’industrie culturelle. Des mesures concrètes telles que la promulgation de la loi sur le statut de l’artiste, la protection des droits d’auteur contre la piraterie et l’augmentation des fonds dédiés à l’industrie cinématographique et audiovisuelle ont été mises en place. De plus, des efforts ont été déployés pour développer les cultures urbaines et les industries créatives.

le président a souligné l’importance de valoriser l’entrepreneuriat culturel, encourageant ainsi les initiatives visant à soutenir et à renforcer l’industrie culturelle sénégalaise, contribuant ainsi au développement socio-économique du pays.

Ces actions gouvernementales témoignent de l’engagement du Sénégal en faveur de la culture, non seulement comme un vecteur de rayonnement et d’identité nationale, mais aussi comme un levier essentiel dans la construction d’une société dynamique et prospère.

Le Président Macky Sall inaugure la 12e édition du Festival National des Arts et Cultures (FESNAC)

Sous l’égide du Président Macky Sall, la 12e édition du Festival National des Arts et Cultures (FESNAC) a débuté à Fatick, mettant en lumière l’expression artistique et culturelle du Sénégal. Placé sous le thème évocateur « Macky, les arts et le patrimoine », cet événement d’envergure réunit des acteurs culturels des 14 régions du pays, des partenaires culturels et met en avant le Maroc en tant que pays invité d’honneur.

Cet événement phare, s’étalant sur plusieurs jours, offre une plateforme dynamique pour les échanges professionnels, les colloques et les visites de sites patrimoniaux et mémoriaux, tout en organisant simultanément un Salon national du Livre. Cette combinaison variée d’activités vise à promouvoir la diversité culturelle et artistique du Sénégal, renforçant ainsi son identité nationale.

La reconnaissance de l’engagement inébranlable du Président Macky Sall envers la culture se manifeste à travers l’introduction du Prix international « Macky SALL, Culture, Paix et Développement ». Cette distinction, rendant hommage au président, souligne ses efforts soutenus pour la promotion de la culture, la consolidation de la paix et le développement durable dans le pays.

Sous le leadership éclairé de Macky Sall, le secteur culturel a connu des avancées significatives, marquées par des projets d’infrastructures culturelles, le soutien aux artistes, la promotion du patrimoine et des initiatives visant à renforcer davantage le domaine culturel du pays. Ces réalisations témoignent de l’engagement continu du gouvernement envers l’épanouissement et la préservation de la richesse culturelle du Sénégal.

Le FESNAC à Fatick est non seulement une célébration de la diversité artistique et culturelle du pays mais aussi un témoignage de l’engagement ferme en faveur d’une culture vibrante et dynamique, jouant un rôle essentiel dans la construction d’une identité nationale forte et inclusive pour le Sénégal.

Hommage à l’héritage journalistique : Présentation de livres révélateurs sur l’évolution de la presse sénégalaise

La cérémonie de dédicace des livres « Naissance de la presse quotidienne au Sénégal : l’épopée de Paris-Dakar et de Dakar-Matin (1937-1970) » et « Le Sénégalais entre humeurs et frasques », écrits respectivement par les journalistes Mamadou Koumé et Cheikh Tidiane Ndiaye, a rassemblé un public varié, incluant des amis, des parents, d’anciens collègues et des étudiants des deux auteurs à Dakar. Organisée par l’Agence de presse sénégalaise (APS), cette rencontre a été marquée par la présentation et la dédicace des ouvrages par leurs auteurs.

Mamadou Koumé, auteur de « Naissance de la presse quotidienne au Sénégal », a partagé son ambition de dévoiler l’histoire du journal Paris-Dakar, devenu Dakar-Matin, mettant en lumière son fonctionnement et sa manière de traiter l’actualité sénégalaise. Tiré de sa thèse de doctorat soutenue en 1991 à l’Institut français de presse de l’université Paris-II, cet ouvrage de 214 pages, publié chez L’Harmattan Sénégal, offre une perspective sur l’émergence du premier quotidien du pays.

Évoquant l’opportunisme et la prudence des journaux Paris-Dakar et Dakar-Matin, Mamadou Koumé souligne le rôle pionnier des Breteuil dans le panorama médiatique sénégalais, tout en abordant les événements sur lesquels ces journaux ont choisi de garder le silence, tels que le massacre de soldats à Thiaroye en 1944 ou la rivalité entre Léopold Sédar Senghor et Mamadou Dia.

De son côté, Cheikh Tidiane Ndiaye, salué pour sa maîtrise des genres journalistiques libres, a réuni 56 chroniques dans « Le Sénégalais entre humeurs et frasques ». Publiés principalement sur le fil de l’APS, ces textes reflètent divers aspects de la société sénégalaise, couvrant des sujets allant de la santé à l’éducation, en passant par la politique et l’environnement.

L’événement a été marqué par les éloges de Diégane Sène, qui a qualifié le travail de Mamadou Koumé de « remarquable », soulignant l’intérêt historique de son ouvrage et déplorant par ailleurs le manque de préservation de la mémoire de la profession de journaliste au Sénégal. En outre, Cheikh Tidiane Ndiaye a été décrit par Mamadou Koumé comme un « esthète de l’écriture », et les chroniques présentées dans son livre offrent un regard varié sur la réalité sociale sénégalaise.

 

« Dakar-Niger : Retour sur la Grève Historique » – Une pièce de théâtre captivante sur l’épopée des cheminots

La compagnie du Théâtre national Daniel Sorano a présenté un spectacle émouvant jeudi dernier, retracant la grève historique des cheminots de la ligne Dakar-Niger (10 octobre 1947 – 19 mars 1948). La mise en scène a brillamment capturé l’essence dramatique et comique de cette bataille syndicale, annonciatrice des luttes futures pour la libération des peuples africains du joug colonial.

Intitulée « Dakar-Niger (10 octobre 1947-19 mars 1948) : chronique d’une lutte contre l’iniquité », cette pièce met en lumière le rôle crucial des femmes dans ce combat. Adaptée du roman de Sembène Ousmane, « Les bouts de bois de Dieu », cette représentation met en scène la vision de Mamadou Seyba Traoré.

Un public nombreux, comprenant le ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, Samba Sy, et Moussa Sembène, fils du regretté cinéaste, a assisté à cette pièce.

Durant près de deux heures, la pièce a revécu la lutte acharnée de vingt mille cheminots de la ligne Dakar-Bamako, surnommés « Les Bouts de bois de Dieu », durant leur grève commencée le 10 octobre 1947.

Elle a mis en lumière divers personnages de ce mouvement, du sage leader Ibrahima Bakayoko, interprété par Ibrahima Mbaye « Thié », à Ramatoulaye, la non-voyante, et les femmes de Thiès, Dakar et Bamako.

Ces individus ont fait preuve d’une résilience exceptionnelle face à la répression coloniale, la corruption, la faim, et les divisions internes qui ont marqué cette période difficile.

Le metteur en scène a souligné le triomphe et la solidarité de cette épreuve, où malgré l’incarcération du leader syndical Ibrahima Sarr et le licenciement de grévistes, les manifestants ont finalement obtenu une augmentation salariale de 20%.

Cette grève a marqué un tournant dans la relation entre la population et l’administration coloniale, a-t-il ajouté, soulignant également le rôle central des femmes dans cette lutte.

Mamadou Seyba Traoré a expliqué que l’adaptation du roman de Sembène a été difficile mais fascinante, cherchant à rendre hommage à la fois à Sembène et aux femmes ayant participé à la grève. Malgré les contraintes de durée, le metteur en scène a réussi à capturer l’essentiel de cette épopée dans une performance théâtrale mémorable.

Bien que le public ait regretté l’absence des images prévues et relevé des problèmes techniques de sonorisation, le ministre a souligné l’importance des arts scéniques pour donner vie aux œuvres littéraires, en particulier pour leur capacité à transmettre émotions et messages d’une manière unique.

Voyage artistique vers l’harmonie : Exposition ‘YOONU CI BIIR’ à Maurice Gueye »

L’exposition artistique, inscrite dans le cadre de la 12ème édition du Partcours, touche à sa fin au centre culturel Maurice Gueye. Cette exposition d’art plastique, devenue un rendez-vous incontournable dans l’agenda culturel sénégalais, a été associée, pour cette édition, au forum sur le bien-être, initié par l’ONG Tostan sous le thème «YOONU CI BIIR» (Le chemin à l’intérieur). Ce thème reflète l’actualité centrée sur la préservation du cadre de vie et des écosystèmes naturels.

Les artistes Omar Diouf, connu sous le nom de «Yafane», et Fatim Soumaré ont présenté une œuvre qui réunit l’humain à son environnement naturel, illustrant le chemin intérieur menant au bien-être. «YONNU CI BII» est un espace invitant à plonger dans l’univers de l’imagination, à le rêver plutôt qu’à le connaître.

À travers le voyage créatif évoqué par Fatim Soumaré et Omar Diouf Yafane, ces deux artistes nous emmènent dans une immersion au cœur de leur monde. Ce périple explore le chemin vers la nature, rappelant l’importance vitale de l’environnement pour l’humanité.

L’œuvre se compose de deux haies en fer, sur lesquelles des rubans multicolores symbolisent les anciennes palissades villageoises. En arrière-plan trône un grand arbre, entouré de nids d’oiseaux suspendus, certains dans les branches, d’autres au cœur du tronc, et d’autres encore disséminés de part et d’autre du chemin.

Les artistes, autodidactes, nous invitent à travers leur environnement à explorer la subtilité des frontières entre l’art et les rites. Ils soulignent la fonction thérapeutique de l’art, une pratique profondément enracinée et largement partagée dans nos sociétés.

Fatim et Yafane nous guident dans ce cheminement intérieur, un voyage dont l’objectif est de conduire vers l’équilibre et le bien-être.

«Le thème de l’exposition est le bien-être, et tout le monde veut le bien-être. Nous avions dit qu’on allait créer quelque chose qu’on ne voit plus de nos jours. Ce sont les palissades en ‘crintin’. Autrefois, c’est ce qu’on utilisait pour clôturer les concessions familiales, avec le fil de fer pour tisser tout ça. Les nids représentent les berceaux originels, chaque être a une origine. Ce qui m’a surtout poussé, j’avais un grand arbre déraciné dans la brousse, où j’habite avec les nombreux nids par terre, j’ai pensé construire une œuvre autour de cet environnement pour rappeler aux hommes le devoir de protéger l’écosystème et la biocénose qui le peuple», explique Omar Diouf Yafane à propos de leur œuvre.

Cette création demeure visible dans la salle de conférence du centre culturel Maurice Gueye jusqu’au dimanche prochain.

Exploration poétique : ‘Nos âmes au stylo’ d’Adama et Demba Thiam

Deux anciens élèves du lycée de Ogo, situé dans le département de Matam au nord du Sénégal, Adama Thiam et Demba Thiam, ont récemment dévoilé un recueil de poèmes intitulé « Nos âmes au stylo ». Ce livre de 84 pages, édité par Plumamare Sénégal, explore leur expérience scolaire et leur enfance dans leur village natal, offrant une plongée dans divers aspects de leur vie quotidienne et de celle de leur entourage.

À travers plusieurs chapitres thématiques, les auteurs partagent leurs réflexions sur leur vécu d’élèves, leur enfance à Ogo ainsi que sur la vie quotidienne dans leur communauté. Adama Thiam, l’un des auteurs, explique que ce livre vise à refléter non seulement leur propre parcours, mais également celui de tous ceux qui ont grandi dans la région du Fouta, offrant ainsi une identification pour les lecteurs partageant des expériences similaires, que ce soit à l’école ou dans la vie quotidienne.

Dans cette œuvre, Adama Thiam raconte avoir découvert sa passion pour l’écriture il y a trois ans, lorsqu’il était en classe de Seconde, en rejoignant un groupe littéraire nommé « La Forge des mots », animé par un professeur de français. Ce groupe a été déterminant pour lui, avec ses exercices d’écriture, les déclamations de poèmes en slam et les ateliers, qui ont stimulé son inspiration.

Lors de la présentation du recueil, en présence du préfacier Abdou Rahmane Diène, également professeur de français et initiateur de « La Forge des mots », Adama Thiam évoque son parcours et ses motivations pour écrire, tout en soulignant l’importance de cette expérience littéraire dans son choix d’études universitaires en espagnol à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

Adama et Demba ont commencé à écrire des poèmes alors qu’ils étaient respectivement en Seconde et en Première, en 2020. Leur collaboration a été marquée par des échanges d’idées et de textes avant de parvenir à une sélection commune.

En ce qui concerne le titre du recueil, initialement choisi par un jeune passionné de poésie, les deux auteurs ont finalement opté pour « Nos âmes au stylo ». Adama Thiam, intéressé par une carrière dans la poésie, a également consacré un chapitre à la langue espagnole, illustrant ainsi son affection pour cette langue.

Quant à Demba Thiam, diplômé depuis 2022, il poursuit ses études en Langues étrangères appliquées en France, après un semestre passé au département d’anglais de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Cette expérience internationale reflète son engagement continu dans le domaine des langues étrangères.

58 artistes du monde entier participeront à la 15e Biennale de l’art africain contemporain de Dakar »

La directrice artistique de la 15e Biennale de l’art africain contemporain de Dakar, Salimata Diop, a annoncé la sélection de 58 artistes représentant une vaste gamme de pays pour l’exposition internationale prévue du 16 mai au 16 juin 2024.

Les artistes choisis proviennent de pays africains, européens, des États-Unis et d’Amérique latine, parmi lesquels le Sénégal, l’Afrique du Sud, la France, la Tunisie, la République Dominicaine, le Mali, la Colombie, la Côte d’Ivoire, le Nigéria, l’Éthiopie, le Kenya, l’Algérie, le Bénin, la Sierra Leone, les États-Unis, le Maroc, le Gabon, le Cameroun, le Burkina Faso, l’Argentine, le Mexique et l’Ouganda.

Cette sélection inclut des artistes sénégalais tels que Arebanor Bassène, Mad In Pixel, Mohamed Diop, Aliou Diack et Dior Thiam.

La directrice artistique a salué la rigueur du processus de sélection basée sur des critères de qualité, de maîtrise et d’originalité de la création. Elle a également souligné que l’exposition sera centrée sur la thématique de cette édition, ‘The Wake – L’éveil, le sillage’, offrant une expérience immersive grâce à une scénographie narrative et évocatrice.

Salimata Diop a mis en avant la diversité des médiums artistiques présents, allant du dessin à la réalité virtuelle, en passant par le son, la sculpture et la photographie. Elle a souligné l’engagement de la biennale en faveur de l’exclusivité et de la célébration de la diversité artistique à travers le monde et la diaspora.

De plus, la secrétaire générale de la biennale, Marième Ba, a mentionné que le Cap Vert était pressenti comme pays invité d’honneur, tandis que les États-Unis d’Amérique avaient accepté l’invitation d’honneur pour cet événement artistique majeur.

Intronisation du nouveau chef coutumier de Walaldé : Héritage ancestral et rôle contemporain »

Le village de Walaldé, dans l’Ile à Morphil (Podor), a récemment célébré l’intronisation de son nouveau chef coutumier, « Farba » Mamadou Amadou Guéladio Dieng. Il succède à feu « Farba » Bocar Demba Korka Dieng, ayant dirigé la chefferie pendant 35 ans avant son décès il y a six mois.

La cérémonie, honorée par la présence de divers invités de villages voisins et de représentants officiels, s’est déroulée en présence de personnalités telles que les « Farba » de Wothi, Ibrahima Dieng, et de Diowol, Amadou Rella Diack, ainsi que d’autres dignitaires locaux.

Âgé de 84 ans et ancien enseignant à la retraite, « Farba » Mamadou Amadou Guéladio Dieng, de la lignée de Weyndé Dieng, est désormais le gardien de cette traditionnelle succession remontant à Mbagnou Sargane, le premier Farba en 1300 après J.C, comme expliqué par son frère, Ardo Amadou Guéladio Dieng.

La cérémonie d’intronisation s’est déroulée dans une atmosphère empreinte de traditions, où le turban blanc, symbole de cette fonction, a été remis à « Farba » Mamadou Amadou Guéladio Dieng après les prières d’Imam Thierno Amadou Tidiane Aw.

Le maire de la commune, Moussa Sow, a souligné l’importance du rôle traditionnel du chef coutumier dans le maintien de la cohésion sociale et a rappelé le respect des prérogatives de cette institution, affirmant qu’elle demeure une réalité à Walaldé.

L’adjoint au sous-préfet de Cas-Cas, Xavier Tine, a salué l’intégrité morale et l’expérience des chefs coutumiers, reconnaissant leur rôle crucial dans la gestion communautaire. De plus, le représentant du ministre de la Culture et du Patrimoine historique a envisagé la réhabilitation de la chefferie traditionnelle, soulignant son implication significative dans la vie citoyenne.

Exposition “ trois villes en mouvement “ le long du fleuve Sénégal à Saint-Louis

La ville de Saint-Louis (nord) accueille actuellement le vernissage d’une exposition dédiée à “ trois villes en mouvement “ le long du fleuve Sénégal , dans le cadre du programme de “Maîtrise et adaptation  des villes intermédiaires “ (MAVIL) . L’exposition , qui se tiendra jusqu’au 31 décembre , vise à restituer et illustrer les dynamiques urbaines traditionnelles au Sahel , mettant en lumière les villes de Bakel au Sénégal , Kayes au Mali et Kaédi en Mauritanie. En suivant les méandres du fleuve Sénégal et en explorant les ruelles de ces villes , les visiteurs sont conviés à partager le quotidien des riverains , acteurs et témoins de territoires en évolution . 

L’exposition offre ainsi une perspective originale sur les dynamiques urbaines dans cette région .

Lancée en 2020 pour une durée de dix ans , Le programme MAVIL vise à accompagner les acteurs des villes de la moyenne vallée du fleuve Sénégal dans la compréhension et la maîtrise des enjeux territoriaux . 

Burkina : Mali, nouvel invité d’honneur du FESPACO

Le Togo n’est plus le pays invité d’honneur de la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).Le Mali est désormais le pays invité d’honneur de la biennale du cinéma africain qui se tiendra du 25 février au 7 mars 2023 à Ouagadougou, a annoncé le président du Comité national d’organisation, Fidèle Tamini, jeudi 02 février 2023. 

Bamako remplace ainsi Lomé (Togo), à trois semaines de l’événement placé sous le thème « Cinémas d’Afrique et culture de la paix ». 

M. Tamini a expliqué qu’il n’y avait pas de problèmes avec le Togo mais au regard des défis du moment, « il n’y a pas meilleur partenaire que le Mali pour être pays invité d’honneur ». Pour lui, le Mali est également un pays de cinéma et partage des visions communes avec le Burkina Faso.

Le Chef du gouvernement burkinabè, Apollinaire Kyélem de Tambèla a séjourné à Bamako, mercredi et jeudi dernier. En se rendant au bord du Joliba, il a fait une escale à Lomé où il s’est entretenu avec les autorités Togolaises, rassurant de l’excellence des relations diplomatiques entre les deux pays.

Depuis septembre 2022, Ouagadougou s’est beaucoup rapproché de Bamako, sur fond de crise diplomatique avec Paris. 

Burkina : ouverture du Salon international de l’artisanat

Le Président de la transition, Ibrahim Traoré, a lancé, vendredi 27 janvier 2023, les festivités de la 16e édition de la biennale de l’artisanat de Ouagadougou.La 16e édition du Salon international de l’Artisanat de Ouagadougou ( SIAO), a ouvert ses portes, ce vendredi 27 janvier 2023, en présence du capitaine Ibrahim Traoré.

L’édition 2023 se tient après le report de celle de 2020 et 2022. Elle a lieu dans un contexte sécuritaire difficile, sous  thème : « Artisanat africain, levier de développement et facteur de résilience des populations. »

Le ministre de l’Artisanat, Serge Gnaniodem Poda, a affirmé que toutes les dispositions sécuritaires sont prises pour protéger les visiteurs, les acheteurs et les exposants qui occupent plus de 600 stands. 

La Côte d’Ivoire est le pays invité d’honneur et participe avec plus d’une centaine d’artisans dont des stylistes et d’autres acteurs de la maroquinerie. 

Le ministre Poda a salué l’esprit de solidarité et de résilience de la vingtaine de pays présents à ce rendez-nous de la promotion, de la valorisation et de la commercialisation des produits artisanaux africains à Ouagadougou.

Pour lui, l’artisanat est un maillon essentiel des économies des pays africains en ce sens qu’il continue entre 30 et 35% des PIB africains.  

« L’artisanat africain est une incontestable richesse et d’une étonnante variété tant dans les formes que dans les techniques et ce secteur jouera un rôle déterminant dans l’avenir économique de nos nations, indique M. Poda.

Le capitaine Ibrahim Traoré qui ne s’est pas exprimé a fait le tour des stands d’expositions pour encourager les artisans. 

Reporté du cause de la covid-19 en 2020, la 16e édition du SIAO avait été repoussée aux lendemains du coup d’Etat de septembre 2022. 

Alpha Blondy décide de prendre un repos sabbatique

La star du reggae Alpha Blondy (70 ans), qui explique les raisons de son retrait momentané de la scène musicale, assure de faire découvrir bientôt à ses fans son 20e album studio intitulé « Eternity ».« En octobre dernier, j’ai dû subir une petite opération au niveau d’une corde vocale qui s’est très bien passée et petit à petit ma voix retrouve sa pleine capacité, Dieu merci », écrit la star du reggae dans une note de sa maison de production éponyme.

En dépit de la réussite de l’opération chirurgicale, « mes médecins me conseillent de me reposer encore quelques mois, (et) j’ai donc décidé de poursuivre ma convalescence en prenant une année sabbatique », indique la légende du reggae africain.

« J’étais enthousiaste à l’idée de vous retrouver pour vous faire découvrir mon dernier album Eternity, mais ce n’est que partie remise pour partager ensemble ces moments si précieux », dit-il, avant d’ajouter « j’espère que mon fidèle public me comprendra ».

Le chanteur ivoirien, Seydou Koné dit Alpha Blondy, est une figure de proue du reggae africain. Révélé en 1982, il a fêté ses 40 ans de carrière en 2022 avec son nouvel album intitulé « Eternity ».

Maroc: le Salon international de l’édition et du livre du 1er au 11 juin à Rabat

Pour la deuxième année consécutive, le Salon international de l’édition et du livre se tiendra à Rabat. Cette 28e édition se déroulera du 1er au 11 juin 2023.Le Salon international de l’édition et du livre (SIEL) se tiendra du 1er au 11 juin 2023 à Rabat, annoncé un communiqué du ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication.

Dans son communiqué, le ministère invite les maisons d’édition, de distribution et les librairies, ainsi que les institutions intéressées à s’inscrire sur le site officiel du salon (www.siel.ma). La période des inscriptions sera ouverte du 23 janvier au 1er mars 2023, précise-t-on.

Depuis sa création en 1987, l’événement incontournable de la scène culturelle et littéraire marocaine. Reflet de la singulière richesse et diversité du monde de l’édition, le SIEL accueille chaque année environ 500.000 visiteurs ; il regroupe près de 700 exposants de 40 pays du monde.

Joignant l’utile à l’agréable, le SIEL rassemble, pendant 10 jours, lecteurs, écrivains, créateurs et éditeurs dans un esprit inspirant, stimulant et convivial. Un rendez-vous riche et diversifié qui propose, chaque jour, une panoplie de rencontres et d’activités variées à même, de répondre aux attentes d’un large et varié public.

RDC: le grand retour l’artiste JB Mpiana

Dix ans après son dernier album, l’artiste congolais JB Mpiana signe son retour avec un nouvel opus intitulé « Balle de Match ».C’est officiel, Jean-Bedel Mpiana wa Tshituka dit JB Mpiana, artiste chanteur, auteur-compositeur congolais, a signé le 24 décembre dernier son grand retour discographique chez Universal Music Africa, avec un album intitulé ‘’Balle de match » Volume 1. Cet opus, produit par Bebert Etou Prod et signé en licence chez Universal Music Africa, déjà disponible sur toutes les plateformes de distribution musicale, est une belle œuvre musicale 100% Rumba classique.

Un retour discographique qui valait l’attente. 10 ans après son dernier album, celui qu’on appelle Salvatora de la Patria et qui détient plus d’une vingtaine de palmes d’Or au Congo, revient avec un bijou composé de belles mélodies dont lui seul a le secret. On retrouve dans cet album une rumba purement classique avec des danses mythiques telles que le Zebuka, entendez la danse du jeu de rein ; Sur cet album de belle facture, JB Mpiana a eu l’apport et l’expertise de musiciens de renoms tels que Atshuda Bofili, Jules Kibens, JD Loko etc. de fins connaisseurs de la rumba congolaise.

À travers ce projet discographique, Universal Music Africa, leader de la production et de la distribution musicale en Afrique francophone, veutrévéler de forte belle manière le puriste de la Rumba qu’est JB Mpiana. « Il fait partie de l’élite de la musique congolaise et africaine. Pour nous, il était très important de le repositionner sur l’échiquier musical pour remettre les pendules à l’heure. Nous travaillons à ce que cet album soit l’un des plus visibles de cette année 2023 et JB Mpiana réserve de grandes surprises à tous ses fans. » confie Franck KACOU, Directeur Général d’Universal Music Africa.

C’est donc à la satisfaction totale de millions de fans présents sur toute la planète que l’initiateur du Ndombolo revient plus fort que jamais. « C’est vrai que 10 ans peuvent paraître longs, mais il nous fallait prendre le temps nécessaire pour sortir une œuvre parfaite. Mes fans et les amoureux de la Rumba mature et impériale, méritent des sonorités de qualité et je sais respecter toutes ces personnes qui me donnent autant d’amour. » a déclaré le patron de l’orchestre Wenge BCBG, le nec plus ultra de la musique congolaise, sous l’œil bienveillant de son producteur et manager Bebert ETOU.

JB Mpiana n’est pas la seule virtuose et star africaine d’Universal Music Africa. La Major a également dans son écurie de grands noms tels que le Camerounais Cysoul, l’étoile montante du rap ivoire Suspect 95, le duo Togolais Toofan, le prodige malien Sidiki DIABATE, le rossignol Singuila, le célèbre groupe congolais Extra Musica Nouvel Horizon et bien d’autres qui feront parler d’eux cette année.

Pour Pit Baccardi, Directeur du Label et du Publishing de la Major, ce positionnement d’Universal Music Africa a pour but de soutenir le talent et l’envergure d’artistes africains, prêts à conquérir le monde, « Les artistes locaux africains peuvent avoir le même rayonnement que les artistes européens. À Universal Music Africa, nous poussons cette dynamique qui est de vulgariser le talent made in Africa et de l’exporter hors des frontières africaines. » A-t-il déclaré.

On peut s’attendre à de belles actions de promotions de l’album ‘’Balle de match » dans toutes les capitales et grandes villes africaines, avec en prime de grands concerts live de cet artiste intemporel.

Le film marocain « Le Bleu du Caftan » en compétition pour le grand prix du FESPACO

Le film marocain «Le Bleu du Caftan» de Maryam Touzani sera en compétition pour le grand prix du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) au Burkina Faso.Au total, 15 longs métrages seront en course pour remporter l’Etalon d’or du Yennenga, la récompense suprême du FESPACO, le plus grand rendez-vous du cinéma africain qui se déroulera du 25 février au 4 mars.

Les films retenus représentent, outre le Maroc, le Burkina, le Cameroun, la Tunisie, le Sénégal, l’Egypte, le Nigeria, le Mozambique, l’Angola, le Kenya, l’Ile Maurice, l’Algérie et la République dominicaine.

«Le Bleu du Caftan» dépeint l’histoire de Halim et Mina qui possèdent une boutique de couture traditionnelle dans la ville de Salé. Afin de répondre aux demandes successives des clients, ils engagent le jeune Youssef, un apprenti de talent qui se dévoue entièrement à l’apprentissage de la broderie et de la confection auprès de Halim.

Ce long métrage se penche aussi sur l’amour du métier qui, dans le cas du film, est celui du tailleur traditionnel. Ainsi, Halim souhaite suivre le métier de son père et refuse la «mécanisation qui affecte cet ancien métier».

«Le Bleu du Caftan» a remporté de nombreux prix internationaux, notamment le Prix du public au 40ème Festival du cinéma méditerranéen Arte-Mare de Bastia, le Prix de l’Association grecque des critiques de cinéma, le Prix du public au 28ème Festival international du film d’Athènes, ainsi que le Prix de la critique internationale au Festival de Cannes.

Outre Saleh Bakri, d’autres acteurs ont participé à ce long métrage, sélectionné pour représenter le Maroc à la compétition des Oscars 2023 dans la catégorie «Long métrage étranger», dont Lubna Azabal, Ayoub Messioui, Mounia Lamkimel et Hamid Zoughi.

Le FESPACO, principal rendez-vous du cinéma en Afrique, se tient tous les deux ans à Ouagadougou. Chaque édition voit des films de tous formats entrer en compétition pour briguer l’Etalon d’or. Depuis 1969, date de sa création, il rassemble à Ouagadougou des dizaines de milliers de spectateurs et acteurs du milieu du 7e art.

Marrakech abrite la première édition du Festival du livre africain

Le Festival du livre africain de Marrakech aura lieu du 9 au 12 février Cette toute première messe culturelle africaine prévoit des expositions de livres et d’arts plastiques, mais aussi des projections de films et des concerts.Initiée par l’association We Art Africa, avec le soutien de nombreux partenaires nationaux et internationaux, la première édition du Festival du livre africain de Marrakech (FLAM) se tiendra du 9 au 12 février, au centre culturel Les Etoiles de Jemaâ el-Fna. 

Selon les organisateurs, cette messe culturelle vise à « promouvoir la littérature africaine auprès d’un large public et à favoriser les échanges entre écrivains, éditeurs et lecteurs, le FLAM promet d’être une occasion unique de découvrir les talents littéraires de l’Afrique et de célébrer la diversité culturelle du continent ».

Une quarantaine d’auteurs arabophones, francophones et anglophones de toute l’Afrique et de ses diasporas sont attendus pour cette 1ère édition. Parmi les auteurs de renom invités figurent J.M.G. Le Clézio, Achille Mbembé, Jennifer Richard, Fouad Laroui et Mohammed Bennis.

 « Des débats, des conférences, des tables rondes et des ateliers permettront aux festivaliers de découvrir les différentes facettes des littératures africaines et d’échanger avec des auteurs de renom venus de toute l’Afrique et de ses diasporas » , annonce la même source. 

Le festival accueillera par ailleurs des expositions de livres et d’arts plastiques, ainsi que des projections de films et des concerts. Des stands seront également mis à disposition pour permettre aux festivaliers à la fois de découvrir des livres et de rencontrer leurs auteurs.

Burkina : 170 films seront projetés au Fespaco 2023

La 28e édition du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou est prévue du 25 Février au 4 mars 2023.Les films qui vont être diffusés à la biennale du cinéma africain sont désormais connus. Le comite d’organisation a dévoilé la liste, ce vendredi 12 janvier 2023, à Ouagadougou.

Ce sont au total 170 qui ont été retenus  par un comité Panafricain de sélection, sur  1142 productions cinématographiques inscrites, a indiqué le délégué général du FESPACO, Moussa Alex Sawadogo.

Le film d’ouverture du FESPACO 2023 est intitulé « bravo, Burkina » du cinéaste bukinabè-nigerian, Oyéjidé Walé.

Vingt neuf films sont en en compétition pour l’Etalon d’or de Yennega, a dit M. Sawadogo. Il s’agit de 14 films long-métrage documentaire et 15 films long métrage fiction. Le film « Sira » de la Burkinabè Appoline Traoré vise l’or, dans la catégorie long-métrage fiction.

Cette edition du Fespaco verra la participation de 35 pays tandis que la Côte d’Ivoire sera l’invitée d’honneur.

Cette édition du FESPACO va se dérouler du 25 février au 4 mars 2023. Elle est placée sous le thème : « Cinéma d’Afrique et culture de la paix ».

Festival International des Arts du Bénin : les arts au service du tourisme béninois

Le Benin entend donner un nouveau souffle à son secteur touristique dans un contexte de reprise post-covid..Engagé depuis quelques années dans une nouvelle dynamique de développement, le Bénin a fait du tourisme, l’un des principaux leviers de ses nouvelles ambitions. Depuis 2016, plusieurs centaines de milliards FCFA ont été investis dans les infrastructures, et les nombreux projets commencent peu à peu à se matérialiser. Parallèlement, des initiatives orientées sur la promotion des arts, comme le FInAB (Festival International des Arts du Bénin) émergent, dans le but de réhausser un peu plus le niveau du secteur touristique.

“Nous allons commercialiser nos valeurs culturelles, investir massivement pour révéler au monde ce que nous avons de particulier”. La phrase, prononcée en décembre 2016 à Cotonou par le président béninois, Patrice Talon, lors du lancement de la première mouture du Programme d’action du gouvernement (PAG), résume l’état d’esprit du pays d’Afrique de l’Ouest depuis bientôt désormais une décennie.

Pas assez visité, en comparaison avec ses voisins de la sous-région (337 000 touristes enregistrés en 2019 selon les Données Mondiales, contre 946 000 pour son voisin le Togo), l’ex-Dahomey souhaite devenir “une destination touristique de premier plan”, en se servant de ses arts et sa culture. Sur le terrain, des actions sont engagées par le gouvernement, en lien avec le nouveau référentiel de développement quinquennal (PAG 2021-2026). En plus des divers chantiers déjà lancés, 12 projets phares ont été ciblés pour un coût total de 585 milliards FCFA (sur les 12 000 nécessaires à la réalisation du programme).

Pendjari, Ouidah, Ganvié, stations balnéaires..

Parmi ces derniers, on peut citer le Pendjari, plus riche parc animalier d’Afrique de l’Ouest et ses 32 000 km2 inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, la cité historique de Ouidah, trésor mémoriel du continent et vestige de l’esclavage, la cité lacustre de Ganvié, les complexes balnéaires d’Akpakpa et Avlékété, ou encore la construction de musées à l’épopée des Amazones et la civilisation Vaudou, ou plus au nord, la reconstruction du palais royal de Nikki, pour donner un nouveau visage à la Gaani, fête identitaire des Baatombus.

“Le tourisme est une niche pour la création d’emplois et la croissance. Notre potentiel était vraiment mal exploité mais la tendance est en train de s’inverser désormais”, assure Jean-Michel Abimbola, ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, dont le département supervise les projets avec l’Agence nationale de promotion des patrimoines et de développement du tourisme (ANPT), entité créée en 2016 et chapeautée par la Présidence de la République pour porter ces nouvelles ambitions.

D’ailleurs, explique son nouveau Directeur général, Edmond Toli, “le Bénin est une destination touristique en devenir, dotée d’un potentiel reconnu au niveau international”, ce qui justifie l’intérêt des différentes marques de renom qui s’implantent dans le pays : Sofitel, Club Med, Banyan Tree ou encore Hilton.

Récemment, Cotonou s’est enrichie de trois nouveaux monuments, marquant un peu plus la volonté de l’exécutif de réhausser le tourisme, dans un contexte de reprise post-Covid.

Transformer le pays “en galerie à ciel ouvert”

Un projet, dévoilé fin décembre et projeté pour le mois de février (14 au 19 février) dans trois villes (Cotonou, Porto Novo et Ouidah), s’inscrit également dans cette logique de rehausser le niveau du tourisme dans le pays, en mobilisant les filières d’arts : le Festival international des Arts du Bénin (FinAB).

L’événement, “créé pour promouvoir la culture béninoise et africaine”, doit rassembler tous les deux (2) ans, des passionnés d’art, des professionnels et des marchands d’art, toutes disciplines confondues en provenance du Bénin et de l’International. L’objectif, indique le Groupe Empire à la baguette, est de “transformer Cotonou en galerie ciel ouvert où les filières d’arts s’entrecroisent”.

“Le FInAB sera un pôle d’attraction supplémentaire pour le développement du pays, nous espérons drainer un public élargi”, promet déjà le patron du groupe, Ulrich Adjovi. Le timing semble d’ailleurs calculé : au Bénin, les meilleures saisons touristiques sont comprises entre Décembre et Avril, puis Juillet à Août.

Un imposant marché d’art est prévu dans ce sens, et devrait être l’occasion de regrouper, selon les promoteurs, les œuvres d’une centaine d’artistes ou groupes toutes disciplines confondues. Pour Gérard Quenum, artiste plasticien et l’un des principaux représentants de l’art contemporain béninois, “il s’agit d’une initiative louable pour exporter davantage le Bénin et son art, et apprendre également de ce qui fait chez les autres”.

Même son de cloche chez Aristide Agondanou, directeur artistique du Festival et acteur culturel pour qui « les festivals de musique et de danse, les expositions d’art et les ateliers de confection de produits artisanaux sont autant de façons de mettre en avant les traditions artistiques du Bénin et de susciter l’intérêt des touristes pour le développement économique du pays « .

Au Bénin, le triptyque art-culture-tourisme a de beaux jours devant lui.

Des tirailleurs sénégalais obtiennent gain de cause en France

Ces hommes ayant combattu lors des deux grandes guerres peuvent définitivement rentrer dans leur pays d’origine sans perdre leur minimum vieillesse.C’est une bataille de longue haleine que viennent de remporter les tirailleurs sénégalais ayant survécu à la première et à la seconde guerre mondiales. Désormais, ces anciens combattants de l’armée française n’ont plus l’obligation de séjourner six mois dans l’Hexagone pour percevoir leur minimum vieillesse. Ils peuvent en bénéficier depuis leurs pays respectifs.

Selon nos confrères de Franceinfo, l’Office des anciens combattants a recensé une quarantaine de vétérans âgés de plus de 90 ans pouvant bénéficier de cette mesure et pour le moment une « vingtaine de dossiers » a été validée par le ministère des Solidarités. Ces anciens combattants sont essentiellement nés au Sénégal, mais parmi eux, il y a également des Maliens et des Mauritaniens.

Pour le moment, seul le minimum vieillesse de 950 euros est concerné par cette « mesure de tolérance ». Mais l’Association pour la mémoire des tirailleurs sénégalais, qui porte ce dossier depuis plusieurs années, réclame que les tirailleurs puissent percevoir également la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) ou leur pension d’invalidité depuis leur pays d’origine.

« C’est très bien, c’est un plaisir. Ma femme sera heureuse parce que pour l’instant, je suis là et je ne peux pas la voir. Je suis là et je ne peux pas voir les enfants. J’ai tout fait pour obtenir un logement, mais je n’ai pas réussi. Elle ne peut pas venir », s’est réjoui Gorgui M’Bodji, ancien combattant de 91 ans, obligé jusque-là de vivre au moins six mois par an en France pour continuer à toucher le minimum vieillesse.

Pour Yoro Diao, vétéran de 91 ans, cette mesure vient à point nommé car elle lui permettra de passer le reste de sa vie auprès de sa famille. « Ça va rallonger nos vies et il y aura beaucoup de centenaires parmi nous parce qu’on aura une satisfaction morale. Et on parlera souvent de la France pour nous rappeler des souvenirs, des camarades disparus », espère-t-il.

Cette victoire a été en partie obtenue grâce à l’engagement de l’association pour la mémoire des tirailleurs sénégalais qui porte ce dossier depuis des années. Elle regrette tout de même que l’Etat français ait pris autant de temps avant d’accorder cette « mesure de tolérance ». Pour sa présidente, Aïssata Seck « c’est peu cher payé par rapport aux combats qu’ils ont pu mener pour la République ».

Le corps d’infanterie des tirailleurs sénégalais a été créé par Napoléon III en 1857 au Sénégal, d’où son nom. Il s’est ensuite élargi dans son recrutement à des hommes d’autres régions d’Afrique occidentale et centrale conquises par la France à la fin du XIXe siècle. Les tirailleurs furent plus de 200.000 à se battre lors de la Première Guerre mondiale, 150.000 pour la Seconde, et 60.000 en Indochine.

Dans son film « Tirailleurs » sorti mercredi 4 janvier 2023 dans les salles, l’acteur franco-sénégalais Omar Sy raconte justement l’histoire de ces tirailleurs sénégalais pendant la Première Guerre mondiale.

Décès de l’artiste ivoirien surnommé « Américain »

« Américain », de son vrai nom Raoul Djomassé, président de l’Association des personnes de petite taille de Côte d’Ivoire, a tiré sa révérence au CHU de Cocody, dans l’Est d’Abidjan.Son départ, survenu ce 27 décembre 2022, plonge le monde du showbiz ivoirien dans le deuil en cette fin d’année. L’artiste chanteur, victime d’un Accident vasculaire cérébral (AVC) à Yamoussoukro où il était pour un évènement, avait été évacué à Abidjan.

L’état de santé de l’artiste, entré dans le coma, a affolé la toile qui a appelé à de l’aide afin de le soutenir. Les fans ont également invité les populations à demeurer en prière afin que le pire ne survienne pas, mais hélas le chanteur a succombé.

Doué dans les sciences physiques, Américain était enseignant de cette matière. Il était souvent sollicité comme présentateur et a animé l’émission de télé réalité Tonnerre produite par le réalisateur John Chahin Sombo.

L’artiste « Américain » était marié et père d’un enfant. Il a signé son retour sur scène, il y a quelques mois, avec son nouveau concept « la fondamentale » au travers duquel il dépeint les maux qui minent la société.

Bénin: le Festival international des arts célèbre la diversité culturelle des pays du sud

Le Festival International des Arts du Bénin (FInAB) ouvre les portes de la culture africaine au monde.Organisé par Empire Événementiel, filiale du Groupe Empire, sous le haut patronage du Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts (MTCA), du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération et du Ministère des Sports, la 1ère édition du Festival International des Arts du Bénin (FInAB) aura lieu du 14 au 19 février 2022 dans trois villes du Bénin, notamment à Cotonou, à Porto-Novo et à Ouidah. Ces trois villes, symboles politiques, historiques, traditionnels et culturels du Bénin, accueilleront les milliers de participants de ce grand rendez-vous artistique et culturel.

Cette édition, qui accueillera le Maroc comme pays invité, aura pour thème: « La diversité culturelle, un levier d’attraction et de rayonnement pour les pays du Sud». Le festival a pour objectif de soutenir la création, la production et la circulation des spectacles et des œuvres de qualité de plusieurs pays au Bénin, mais surtout de développer des plateformes d’échange, de formation et de partage entre les acteurs culturels et artistiques béninois, africains et du monde.

Durant six(6) jours, le FInAB mettra en exergue les cultures béninoise et africaine à travers diverses activités réparties dans trois grandes villes du pays : un grand marché d’art dénommé «TOKP’ART», lui-même inspiré du marché «TOKPA»,- le plus grand marché de l’Afrique de l’Ouest- , des ateliers de formation et de renforcement de capacité, des espaces de création et bien d’autres programmes culturels.

M. Ulrich Adjovi, PDG du Groupe Empire affirme que le FInAB « revêt un caractère inédit, car il est rare de voir sur le continent une telle plateforme réunir, en une seule et même occasion, autant d’œuvres d’art et d’artistes africains toutes catégories confondues. »

La tenue de cette édition marque également les 50 ans de carrière du célèbre artiste plasticien Ludovic Fadaïro, figure emblématique de l’art béninois, qui fait partie des tous premiers peintres du continent à se détourner des techniques conventionnelles apprises dans les écoles d’art. « Le Bénin est fier d’accueillir le monde et de partager sa belle culture au monde. Ce sera également, pour moi, un moment privilégié car j’aurai l’occasion de célébrer l’anniversaire de plusieurs décennies de passion » a affirmé l’artiste.

L’un des moments-clés de cette grand-messe de la culture africaine sera la distinction officielle de grands noms de l’art africain. Ainsi Angélique Kidjo (artiste chanteuse), Alphadi (styliste),

Tibari Kantour (artiste plasticien), Ludovic Fadaïro et bien d’autres, présents au FInAB, seront honorés pour l’immensité de leur carrière et pour leur travail inlassable à valoriser l’art et la culture africains.

Le Bénin ouvre ses bras à l’Afrique et au monde, et tous les amoureux d’Art et de Culture y sont invités. Un formulaire d’inscription est disponible sur le site internet du FInAB www.finab.bj.

Participants, exposants, amoureux de l’Art et de la Culture vous y êtes attendus.