Mort de Diogo Jota : une disparition tragique qui bouleverse le monde du football

Le monde du football est en deuil. Diogo Jota, attaquant vedette de Liverpool et international portugais, est décédé tragiquement le mercredi 3 juillet 2025, à l’âge de 28 ans, dans un accident de la route sur l’autoroute A-52 près de Zamora, en Espagne. À bord du véhicule se trouvait également son frère André Silva, lui aussi footballeur, mort sur le coup. Selon les premiers éléments de l’enquête, le véhicule aurait quitté la chaussée après l’éclatement d’un pneu, avant de prendre feu.

Cette terrible nouvelle a immédiatement provoqué une vague d’émotion sur les réseaux sociaux, dans les médias et dans les stades.

Une carrière brillante fauchée en plein élan

Né à Porto, Diogo Jota s’était imposé comme l’un des talents majeurs du football européen. Avec Liverpool, il avait inscrit plus de 60 buts, remporté la Premier League, la FA Cup et la Coupe de la Ligue. En sélection portugaise, il avait honoré près de 50 capes et contribué à la victoire de la Ligue des Nations en 2019 et 2025. Marié depuis deux semaines à Rute Cardoso et père de trois enfants, Jota incarnait à la fois la réussite professionnelle et la stabilité personnelle.

Une pluie d’hommages déferle sur le monde du sport

La mort de Diogo Jota a profondément bouleversé ses coéquipiers, entraîneurs, adversaires et fans. Le club de Liverpool s’est dit « totalement anéanti » et a mis ses drapeaux en berne à Anfield, où des milliers de supporters sont venus déposer des fleurs et des messages d’adieu.

Cristiano Ronaldo a exprimé sa tristesse sur les réseaux sociaux :

« Je suis sans voix. Toutes mes pensées vont à ta famille, ta femme et tes enfants. Repose en paix Diogo et André. »

Steven Gerrard, ancienne légende de Liverpool, a publié sur Instagram :

« Une perte inimaginable. Tu resteras dans nos cœurs. »

La Fédération portugaise de football a salué « une étoile qui s’est éteinte trop tôt », tandis que l’UEFA a prévu une minute de silence avant tous les matchs de l’Euro féminin ce week-end.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a lui aussi présenté ses condoléances, rappelant que « Diogo Jota n’était pas seulement un footballeur exceptionnel, mais aussi un modèle pour toute une génération ».

Un héritage gravé à jamais

Au-delà des hommages, plusieurs clubs envisagent des gestes symboliques durables : retrait de son numéro 20 à Liverpool, création d’une fondation pour ses enfants, ou encore une statue commémorative. Le FC Porto, son club formateur, a aussi promis de baptiser une tribune à son nom.

La mort de Diogo Jota laisse un vide immense dans le cœur des amateurs de football. Sa mémoire restera gravée dans l’histoire du sport comme celle d’un joueur talentueux, humble et profondément humain.

Mini-sommet Trump-Afrique : coopération ou contradictions ?

Du 9 au 11 juillet 2025, Washington accueillera un mini-sommet Trump-Afrique, rassemblant cinq chefs d’État africains triés sur le volet. L’objectif : renforcer les liens économiques et sécuritaires entre les États-Unis et une poignée de pays africains considérés comme « stratégiques ».

Les présidents Joseph Boakai (Libéria), Bassirou Diomaye Faye (Sénégal), Mohamed Ould Cheikh el Ghazouani (Mauritanie), Brice Clotaire Oligui Nguema (Gabon) et Umaro Sissoco Embaló (Guinée-Bissau) seront reçus à la Maison Blanche par Donald Trump, dans un format restreint et ciblé. Une initiative inédite, qui fait écho au récent Sommet États-Unis–Afrique des affaires à Luanda, où 2,5 milliards de dollars d’accords ont été signés.

Une coopération économique en pleine contradiction

Officiellement, le mini-sommet Trump-Afrique vise à développer des partenariats fondés sur la réciprocité, l’investissement privé et la sécurité régionale, notamment dans les secteurs des minéraux critiques, de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée et de la lutte contre le crime transnational.

Mais en toile de fond, des tensions apparaissent : selon des révélations de Reuters et du Washington Post, 25 pays africains sont menacés d’interdiction d’entrée aux États-Unis, y compris le Sénégal, la Mauritanie, le Gabon et le Libéria, pourtant représentés au sommet.

Washington invoque des motifs de fraudes administratives, de doutes sur les documents d’identité, ou de dépassements de visas. Une première vague de sanctions migratoires a d’ailleurs été mise en œuvre en juin, visant notamment le Tchad et la République du Congo.

Mini-sommet Trump-Afrique : un dialogue sous haute tension

Ce paradoxe soulève de nombreuses questions : comment concilier coopération économique et restrictions migratoires ? Pourquoi recevoir des dirigeants de pays menacés d’exclusion alors que des mesures de sécurité sont activées en coulisse ?

Pour Donald Trump, ce mini-sommet vise à resserrer les liens avec les alliés africains « fiables », dans un contexte de compétition mondiale accrue, notamment face à la Chine et à la Russie.

Mais l’ambiguïté de la politique africaine des États-Unis pourrait ternir l’image de cette rencontre. Le mini-sommet Trump-Afrique pourrait bien révéler plus de contradictions que d’avancées concrètes.

Sénégal au bord du gouffre ? Barclays dévoile une dette explosive

Le Sénégal fait face à un signal d’alarme financier. Un rapport explosif de la banque britannique Barclays vient de réévaluer la dette du Sénégal 2024 à 119 % du PIB, plaçant Dakar en tête des pays les plus endettés d’Afrique. Une situation qui suscite l’inquiétude des marchés et des partenaires financiers.

Une dette publique en forte hausse selon Barclays

Alors que la Cour des comptes estimait la dette sénégalaise à 99,7 % du PIB en 2023, Barclays chiffre désormais ce ratio à 119 % en 2024. Ce bond spectaculaire de près de 20 points en une année alerte sur la viabilité de la dette et place le Sénégal aux côtés de la Zambie et du Cap-Vert, seuls autres pays africains à dépasser la barre des 100 % de PIB.

La banque britannique s’est appuyée sur le chiffre de 23 500 milliards de francs CFA, correspondant au stock de dette publique communiqué par les autorités sénégalaises en fin 2023. Faute d’un PIB 2024 encore disponible, elle l’a rapporté à celui de 2023.

Déjà en avril dernier, le Fonds monétaire international (FMI) tirait la sonnette d’alarme, évaluant la dette du Sénégal 2024 à 111,4 % du PIB. La tendance est donc confirmée par plusieurs sources crédibles.

Sanction immédiate des marchés internationaux

Face à cette annonce, les marchés ont réagi sans attendre. Les obligations sénégalaises en dollars ont perdu 9,1 % de leur valeur depuis janvier 2025, selon Bloomberg, un recul supérieur à celui de l’Ukraine. Ce désamour traduit une perte de confiance des investisseurs dans les perspectives financières du Sénégal.

Le ministère des Finances a tenté de rassurer, annonçant qu’une revue complète de la dette publique entre 2019 et 2024 est en cours, confiée à un cabinet indépendant. Mais en attendant les résultats de cet audit, la méfiance domine.

FMI en pause, financement sous tension

Dans ce climat incertain, le FMI a suspendu son programme d’aide de 1,8 milliard de dollars, exigeant davantage de transparence sur la dette. Conséquence directe : le Sénégal devra emprunter à des taux d’intérêt plus élevés, ce qui aggrave encore sa vulnérabilité financière.

Cette dette du Sénégal 2024, si elle se confirme, marque un tournant critique pour l’économie du pays. Entre l’audit promis, la pression des marchés et la prudence du FMI, le gouvernement sénégalais est désormais sommé d’agir avec rigueur et clarté. L’enjeu ? Rétablir la confiance et préserver la stabilité économique du pays.

Ousmane Sonko dévoile son plan de redressement pour un Sénégal en crise

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a annoncé mardi 1er juillet, via sa page Facebook, qu’un plan de redressement du Sénégal sera présenté dans les prochains jours. Ce plan vise à relancer une économie jugée en grande difficulté et à remettre le pays sur les rails du développement.

« Dans les prochains jours, je présenterai le plan de redressement aux Sénégalais. On dira aux Sénégalais comment faire pour redresser ce pays », a déclaré Ousmane Sonko.

Un pays hérité « malade »

Le chef du gouvernement ne mâche pas ses mots. Il accuse le régime précédent d’avoir laissé un pays hypothéqué, aux finances déséquilibrées. Selon lui, cette mauvaise gestion a conduit à la suspension de plusieurs programmes, notamment ceux menés avec le FMI.

Il cite aussi l’arrêt des travaux de l’autoroute Mbour-Kaolack, bloqués à 90 %, et la suspension des programmes de forages, faute de confiance des partenaires financiers, notamment chinois.

« Ils ont hypothéqué le pays et les générations à venir », dénonce-t-il.

Justice, corruption et relance économique

Ousmane Sonko a réaffirmé son respect pour la justice, tout en pointant du doigt une magistrature partiellement instrumentalisée.

« Une justice faible, c’est une République fragile », avertit-il.

Il revient également sur ses prises de position passées contre la corruption et la mal gouvernance, rappelant ses interventions à l’Assemblée nationale dès 2018.

Malgré ce constat sévère, le Premier ministre reste optimiste. Il souligne l’intérêt que suscite le pays à l’international, mentionnant notamment la volonté du constructeur Mercedes-Benz d’implanter une usine au Sénégal.

« Nous allons réussir, au point où tout le monde sera étonné de voir les résultats », promet-il.

Condamnation d’Ousmane Sonko confirmée, mais son éligibilité reste intacte

Ce mardi 1er juillet, la Cour suprême du Sénégal a tranché. Elle a rejeté la requête déposée par les avocats d’Ousmane Sonko, qui contestaient la régularité de sa condamnation pour diffamation envers l’ancien ministre Mame Mbaye Niang. Les défenseurs du chef du gouvernement espéraient obtenir un renvoi du dossier devant le Conseil constitutionnel, invoquant l’inconstitutionnalité d’un article du Code pénal.

Mais la Cour suprême a estimé la procédure conforme et confirmé la condamnation d’Ousmane Sonko, le contraignant à verser 200 millions de francs CFA à la partie civile.

Une condamnation sans impact sur son éligibilité politique

Si cette affaire avait, en 2024, privé Sonko de la possibilité de se présenter à l’élection présidentielle, elle n’entrave aujourd’hui en rien son avenir politique. Grâce à la loi d’amnistie adoptée en mars 2024 — et renforcée en avril 2025 par la nouvelle majorité — Ousmane Sonko reste éligible. Cette loi couvre en effet toutes les infractions politiques ou liées à des manifestations, commises entre février 2021 et février 2024.

Résultat : bien que la condamnation d’Ousmane Sonko soit désormais définitive sur le plan judiciaire, ses droits civiques restent intacts. Il conserve donc la possibilité de se présenter aux futures élections et d’exercer ses fonctions politiques.

Sonko réclame un nouveau procès

S’exprimant sur ses réseaux sociaux, le Premier ministre a dénoncé une justice instrumentalisée. « Il y a des magistrats vertueux, mais aussi des magistrats corrompus, à la solde des politiciens », a-t-il lancé. Il demande la révision de son procès pour diffamation, estimant que la vérité n’a pas été dite.

Ses avocats comptent saisir officiellement le ministère de la Justice. Leur stratégie repose sur un élément nouveau : un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) qui mettrait en lumière des irrégularités financières imputables à Mame Mbaye Niang, renforçant ainsi les accusations initiales formulées par Sonko.

Un combat judiciaire loin d’être clos

La condamnation d’Ousmane Sonko cristallise à nouveau l’attention politique et médiatique au Sénégal. Si la justice a clos un chapitre, le leader du Pastef entend bien en rouvrir un autre. Une chose est sûre : le duel judiciaire entre Ousmane Sonko et Mame Mbaye Niang est loin d’avoir livré son dernier acte.

Retrait des forces françaises : la station militaire de Rufisque rendue au Sénégal

Le retrait des forces françaises au Sénégal s’accélère. Ce mardi 1er juillet 2025, la France a remis officiellement au Sénégal la station d’émission interarmées de Rufisque.
Active depuis 1960, cette base assurait les communications militaires sur la façade atlantique sud.

Cette restitution résulte des engagements pris lors de la commission conjointe franco-sénégalaise du 16 mai, en application du traité de coopération militaire signé le 18 avril 2012.

Un repositionnement stratégique concerté

Cette remise s’inscrit dans une dynamique diplomatique renforcée.
En effet, la veille, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a rencontré Emmanuel Macron à Séville, en marge de la 4e Conférence sur le financement du développement (FfD4).

« Nos discussions ont porté sur la coopération bilatérale et les défis communs », a précisé le président Faye.
Pour sa part, Emmanuel Macron a parlé d’un partenariat repensé, ancré dans la souveraineté et l’intérêt des peuples.

Retrait des forces françaises au Sénégal : un processus en cours

Depuis mars 2025, plusieurs installations militaires françaises ont été rétrocédées au Sénégal.
Parmi elles : les emprises Maréchal et Saint-Exupéry, près du parc de Hann, ainsi que le quartier Contre-Amiral Protet sur le port de Dakar.

D’après le calendrier établi, les dernières bases seront restituées d’ici fin juillet 2025.

Une relation France-Sénégal en mutation

Au-delà de l’aspect militaire, ce retrait des forces françaises au Sénégal reflète une volonté commune de refonder les relations bilatérales.
Dès juin 2024, à Paris, les deux chefs d’État avaient affiché leur ambition de bâtir une coopération basée sur le respect mutuel, la souveraineté et la transparence.

Un partenariat économique toujours solide

Sur le plan commercial, la France reste le deuxième fournisseur du Sénégal. En avril 2025, elle représentait 10,2 % des importations sénégalaises, selon l’ANSD.
Les produits concernés incluent : riz, carburants raffinés, machines et métaux.

En parallèle, les exportations sénégalaises ont progressé de 14,2 %, portées par le pétrole, le poisson et le ciment.

La restitution de la base de Rufisque symbolise plus qu’un transfert militaire.
Elle illustre l’engagement des deux pays à construire un partenariat équilibré, orienté vers l’autonomie stratégique, l’innovation et le développement partagé.

Partenariat franco-sénégalais : Faye et Macron affichent une nouvelle dynamique à Séville

En marge de la Conférence de l’ONU sur le financement du développement, les présidents Bassirou Diomaye Faye et Emmanuel Macron se sont retrouvés à Séville.
Ils ont exprimé leur volonté de renforcer le partenariat franco-sénégalais, notamment sur les plans économique, sécuritaire et culturel.

« Nos échanges ont porté sur la coopération entre le Sénégal et la France. Nous avons aussi discuté des enjeux régionaux et internationaux », a déclaré le président Faye.
De son côté, Emmanuel Macron a salué une dynamique nouvelle. Il souhaite un partenariat « au service de nos peuples et de notre souveraineté ».

Une coopération en transition

Cette rencontre prolonge le dialogue engagé à Paris en juin 2024, lors du Forum mondial pour la souveraineté vaccinale.
Les deux chefs d’État avaient alors affirmé leur volonté de bâtir un partenariat renouvelé, fondé sur le respect mutuel et les valeurs démocratiques.

Le contexte évolue. Depuis mars 2025, le retrait progressif des Éléments français au Sénégal (EFS) est en cours.
Ce départ s’effectue selon un calendrier validé par une commission conjointe. Il marque une étape importante dans la redéfinition des relations bilatérales.

Un pilier économique solide

Sur le plan commercial, la France reste un acteur clé pour l’économie sénégalaise.
En avril 2025, elle représentait 10,2 % des importations du Sénégal, selon l’Agence nationale de la statistique (ANSD).
Les échanges concernent principalement le pétrole raffiné, les machines, le riz et les métaux.

Le déficit commercial s’est creusé à -56,4 milliards FCFA en avril.
Mais les exportations sénégalaises vers la France ont progressé de 14,2 %, atteignant 469,9 milliards FCFA.
Ce dynamisme repose sur trois produits : le pétrole brut, le ciment et le poisson.

Séville 2025 : Bassirou Diomaye Faye plaide pour une réforme du financement du développement

Le président Bassirou Diomaye Faye participe à la 4ᵉ Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4), à Séville en Espagne, aux côtés de nombreux chefs d’État et dirigeants des institutions mondiales telles que l’ONU, le FMI, la Banque mondiale et l’OMC. L’objectif de ce sommet : tracer une nouvelle voie pour un financement du développement plus juste et plus humain, à cinq ans de l’échéance des Objectifs de Développement Durable.

Une vision sénégalaise pour réformer la finance mondiale

Dans son intervention, le chef de l’État sénégalais a appelé à une réforme de la gouvernance financière mondiale autour de quatre axes :

  • Une gestion plus équitable de la dette des pays en développement ;

  • Une justice fiscale internationale pour lutter contre l’évasion et l’optimisation abusives ;

  • Un accès élargi aux financements pour les États africains ;

  • Et surtout, la priorité à l’humain, au cœur de toute stratégie de développement durable.

Ce plaidoyer place le Sénégal parmi les voix africaines majeures qui œuvrent pour une refonte du système économique international.

L’engagement de Séville, une opportunité à saisir

Pour le président Faye, les engagements pris à Séville doivent désormais être traduits en actes. « L’engagement de Séville trace la voie. À nous de l’appliquer », a-t-il déclaré, en conclusion de son intervention.

Alors que les déséquilibres économiques mondiaux persistent, cette conférence pourrait marquer un tournant stratégique pour le financement du développement, en recentrant les priorités sur l’équité, la solidarité et la souveraineté économique des pays du Sud.

Clôture solennelle à l’Assemblée nationale : le Sénégal salué pour son exemplarité démocratique

La session ordinaire de la 15e législature de l’Assemblée nationale du Sénégal s’est clôturée ce lundi 30 juin dans une atmosphère de reconnaissance et de fierté, illustrant la vitalité de la démocratie sénégalaise. Deux discours marquants ont résonné sous la coupole du Parlement, prononcés par des représentants du Maroc et de la Mauritanie, venus saluer le renouveau institutionnel en cours.

Un hommage marocain au dynamisme institutionnel du Sénégal

Représentant le président de la Chambre des représentants du Royaume du Maroc, M. Abdel Fassi-Fihri a rendu un hommage appuyé à la stabilité démocratique sénégalaise, qu’il a qualifiée de « pilier en Afrique de l’Ouest ». Il a mis en lumière la sagesse politique des autorités sénégalaises, soulignant que le pays traverse les échéances politiques avec maturité, porté par une population engagée dans la participation citoyenne, le dialogue et l’alternance.

Fassi-Fihri a également salué la conduite des dernières élections législatives, symbole d’un ancrage démocratique renforcé, et a loué le président El Malick Ndiaye pour sa « sagesse et son sens de la responsabilité ».

Au-delà de l’hémicycle, il a rappelé la profondeur des relations sénégalo-marocaines, nourries par une histoire commune et consolidées par la vision conjointe du Président Diomaye Faye et du Roi Mohammed VI.

Une reconnaissance mauritanienne pleine de fraternité

Dans un discours empreint d’émotion, M. Mohamed Bamba Ould Meguett, président de l’Assemblée nationale de la Mauritanie, a qualifié cette cérémonie de « célébration de la démocratie sénégalaise ». Il a salué l’authenticité des débats parlementaires et la manière dont les députés ont incarné la voix du peuple sénégalais profond.

Il a rendu hommage à l’engagement patriotique des élus, tout en réaffirmant les liens de fraternité entre la Mauritanie et le Sénégal, deux pays voisins unis par une histoire et des aspirations communes. « La Mauritanie, notre sœur de toujours, vous regarde avec admiration. Vos victoires sont aussi les nôtres », a-t-il conclu.

Clôture historique à l’Assemblée nationale : Cap sur des réformes parlementaires au Sénégal

Ce lundi 30 juin 2025, l’Assemblée nationale du Sénégal clôt sa session ordinaire unique, mettant un terme à sept mois d’activités intenses marquées par des réformes parlementaires ambitieuses. Cette cérémonie solennelle, à forte portée symbolique, se déroule en présence de plusieurs hôtes de marque : les présidents des parlements de la Gambie et de la Mauritanie, ainsi qu’un représentant de la Chambre des représentants du Maroc.

Des réformes parlementaires structurantes et inédites

Depuis sa prise de fonction, il y a seulement sept mois, la présidence actuelle de l’Assemblée nationale a engagé une transformation en profondeur du fonctionnement législatif. Objectif : renforcer l’efficacité, la transparence et l’impact du travail des députés.

Trois documents clés présentés lors de cette clôture illustrent cette dynamique :

  • Le Guide méthodologique d’évaluation des politiques publiques, un outil destiné à améliorer le contrôle parlementaire et la qualité des décisions politiques.

  • Le Plan de travail annuel (PTA), qui introduit une planification rigoureuse du calendrier parlementaire, pour plus de cohérence et de productivité dans les activités législatives.

  • Un ouvrage de synthèse des réformes opérées depuis le début de la législature, servant à documenter et pérenniser cette dynamique de transformation.

Une Assemblée nationale résolument tournée vers l’avenir

Ces réformes parlementaires au Sénégal s’inscrivent dans une stratégie globale de modernisation. L’Assemblée ambitionne de devenir un modèle de gouvernance législative en Afrique de l’Ouest, en misant sur la qualité des travaux, la transparence des processus et une meilleure interaction avec l’exécutif.

La séance de clôture marque ainsi bien plus qu’une fin de session : elle incarne le début d’un nouveau cycle institutionnel, ancré dans l’innovation et la rigueur.