Babacar Ndiaye élu à la tête de la Ligue Sénégalaise de Football Professionnel : une nouvelle ère s’ouvre

Le football professionnel sénégalais tourne une page importante. Ce mardi 29 juillet 2025, Babacar Ndiaye, président du Teungueth FC, a remporté l’élection à la présidence de la Ligue Sénégalaise de Football Professionnel (LSFP). Il succède ainsi à Djibril Wade. Le scrutin, organisé au stade Léopold Sédar Senghor, a mobilisé les 80 clubs professionnels du pays.

Au terme du vote, Ndiaye a obtenu 43 voix, devançant Abdoulaye Saydou Sow, président de l’AS Kaffrine, qui en a récolté 37. Ce résultat met fin à une campagne électorale tendue, marquée par de nombreux rebondissements.

Réformes, professionnalisation et compétitivité au programme

Babacar Ndiaye devient le quatrième président de la LSFP, après Saër Seck, Louis Lamotte et Djibril Wade. Son objectif est clair : donner un nouveau souffle au football professionnel sénégalais. Pour cela, il prévoit de :

  • moderniser le format des compétitions,

  • renforcer la professionnalisation des clubs,

  • améliorer la visibilité du championnat,

  • et garantir une meilleure stabilité financière du secteur.

Grâce à son expérience réussie à la tête de Teungueth FC, Ndiaye arrive avec un capital de confiance. Il connaît les rouages du football local et les attentes des clubs. De plus, sa capacité à fédérer les acteurs et à lancer des réformes concrètes pourrait transformer durablement l’environnement sportif sénégalais.

Une nouvelle dynamique attendue par les clubs

Cette élection marque un tournant stratégique. Alors que le championnat souffre encore d’un manque de structuration, l’arrivée de Babacar Ndiaye à la présidence de la LSFP nourrit de nombreux espoirs. Les clubs attendent une gouvernance plus efficace, des infrastructures renforcées et une meilleure exposition médiatique.

Enfin, dans un contexte où le football sénégalais connaît un rayonnement international croissant, la LSFP doit se hisser à la hauteur. Le mandat de Ndiaye représente donc une opportunité décisive pour impulser une nouvelle dynamique, à la fois ambitieuse et durable.

Présidentielle 2025 : Alassane Ouattara officialise sa candidature pour un quatrième mandat

C’est désormais officiel. Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé, ce mardi 29 juillet 2025, sa candidature à l’élection présidentielle prévue pour le 25 octobre prochain. C’est à travers un message télévisé que le chef de l’État a mis fin au suspense : « Après mûres réflexions, et en toute conscience, je vous annonce aujourd’hui que j’ai décidé d’être candidat à l’élection présidentielle du 25 octobre 2025. »

Une décision justifiée par des défis sécuritaires et économiques

Le président sortant justifie sa décision par la gravité des défis que traverse la Côte d’Ivoire : menace terroriste, incertitudes économiques, instabilité monétaire. Il affirme que « la gestion de ces enjeux exige de l’expérience » et que sa santé lui permet d’assumer un nouveau mandat. « Je veux que notre chère Côte d’Ivoire continue de demeurer un pays prospère, en paix et en sécurité », a-t-il martelé, promettant une transition générationnelle après ce mandat.

Ce nouveau cycle serait, selon lui, au service de la stabilité et de l’unité nationale. Il reconnaît toutefois que cette décision va à l’encontre de ses engagements antérieurs : « Le devoir peut parfois transcender la parole donnée de bonne foi. »

Vers un quatrième mandat controversé

Désigné fin juin candidat du RHDP, Alassane Ouattara, élu en 2010, 2015 et 2020, brigue ainsi un quatrième mandat, une décision que l’opposition juge anti-constitutionnelle. Le débat autour de la légalité et de la légitimité de sa candidature risque d’animer une campagne déjà sous haute tension.

À trois mois du scrutin, cette déclaration de candidature relance les spéculations sur la stabilité politique du pays et laisse présager une présidentielle sous haute surveillance nationale et internationale.

Afrobasket féminin 2025 : une 3e journée décisive pour les quarts de finale

La 3e journée de l’Afrobasket féminin 2025 s’annonce décisive ce lundi 28 juillet à Abidjan. Quatre affiches au programme, avec pour enjeu majeur : une place directe en quarts de finale. La tension monte dans cette dernière ligne droite de la phase de groupes.

Duel de leaders : Sénégal – Ouganda

Le Sénégal ouvre le bal face à l’Ouganda dans un duel au sommet du groupe C. Après une démonstration contre la Guinée (92-48), les Lionnes veulent confirmer. Mais l’Ouganda, également invaincu, a des arguments à faire valoir. Ce match pourrait désigner le leader du groupe.

Mozambique – Nigeria : choc au sommet

L’affiche la plus attendue du jour opposera le Mozambique au Nigeria. Deux équipes solides, deux victoires chacune. Cette rencontre promet un combat tactique et intense entre deux prétendants sérieux au titre.

Côte d’Ivoire – Angola : la survie en jeu

Battue dimanche par l’Égypte, l’Angola joue son va-tout contre la Côte d’Ivoire. Les Ivoiriennes, portées par leur public à Abidjan, visent une deuxième victoire consécutive pour se rapprocher des quarts.

Cameroun – Mali : objectif première place

Dernier match du jour : Cameroun vs Mali. Les deux équipes veulent éviter les barrages. Une victoire permettrait de prendre la tête du groupe B et d’assurer un meilleur tirage pour la suite.

Matchs du 28 juillet :

  • Sénégal 🆚 Ouganda

  • Mozambique 🆚 Nigeria

  • Angola 🆚 Côte d’Ivoire

  • Cameroun 🆚 Mali

Séjour des étrangers au Sénégal : Dakar dément toute mesure contre les Mauritaniens

Ce lundi 28 juillet 2025, la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, a publié sur le compte X officiel du ministère un communiqué pour mettre fin aux spéculations sur la prétendue expulsion de ressortissants mauritaniens. Dakar réaffirme son attachement à la coopération régionale.

Aucune mesure ciblée contre les Mauritaniens

Contrairement aux rumeurs relayées dans la presse et sur les réseaux sociaux, aucune mesure spécifique n’a été prise contre les citoyens mauritaniens résidant au Sénégal. Le ministère insiste sur le respect du bon voisinage et des relations fraternelles entre les deux pays.

La ministre rappelle que la carte de séjour est une obligation légale pour tout étranger résidant au Sénégal au-delà de trois mois, une règle en vigueur depuis 1971 et applicable à toutes les nationalités sans discrimination.

Une coopération régie par des accords bilatéraux

Le Sénégal et la Mauritanie sont liés par des accords bilatéraux visant à faciliter la circulation et le séjour des ressortissants de part et d’autre. Ces accords s’appuient sur des principes de réciprocité, de dialogue et de respect mutuel.

En conclusion, le ministère réaffirme l’engagement de l’État sénégalais à préserver l’harmonie régionale et à renforcer les liens historiques avec les pays voisins, notamment la Mauritanie.

Plan de relance économique : Sonko lève le voile avant la mission du FMI à Dakar

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a annoncé la présentation d’un plan de relance économique le 1er août 2025, quelques semaines avant une visite déterminante du Fonds monétaire international à Dakar. Cette annonce intervient dans un contexte marqué par la révélation d’une dette cachée de 11,3 milliards de dollars, attribuée à l’ancien régime, et qui bloque actuellement les décaissements du FMI.

Une réponse à la crise budgétaire et aux exigences du FMI

Devant les 1 000 premiers Volontaires agricoles réunis le 25 juillet, Ousmane Sonko a confirmé que son gouvernement finalise un plan global destiné à redresser l’économie nationale, tout en réduisant le train de vie de l’État. Cette feuille de route sera officiellement dévoilée lors d’une allocution publique, comme annoncé également en Conseil des ministres.

Le FMI, pour sa part, attend des garanties claires avant tout nouveau financement. Le 24 juillet, sa porte-parole Julie Kozack a précisé qu’une mission sera dépêchée fin août à Dakar pour évaluer la situation, examiner les « fausses déclarations » de l’ancienne administration et étudier les bases d’un nouveau programme d’appui.

Une transparence exigée sur la dette

Dans le même communiqué, Mme Kozack a confirmé que le FMI a reçu l’inventaire préliminaire réalisé par Forvis Mazars, cabinet mandaté par l’État du Sénégal. Ce rapport sur la dette cachée serait « globalement conforme aux attentes », en attendant validation définitive.

Depuis l’arrivée au pouvoir du président Bassirou Diomaye Faye en mars 2024, aucun fonds n’a encore été débloqué, mais le FMI maintient sa volonté de coopération. Le 9 juillet à Washington, sa numéro deux, Gita Gopinath, a renouvelé ce soutien lors d’une rencontre avec le président sénégalais.

Le Sénégal signe les Accords Artemis et entre dans la conquête spatiale mondiale

Ce jeudi, le Sénégal a officiellement rejoint les Accords Artemis, devenant ainsi le 56ᵉ pays signataire de ce cadre mondial pour une exploration pacifique et responsable de l’espace extra-atmosphérique. La signature s’est déroulée au siège de la NASA, à Washington, en présence de hauts responsables américains, dont Jonathan Pratt du Département d’État et Brian Hughes, chef de cabinet de l’agence spatiale.

Représentant le gouvernement sénégalais, Maram Kaïré, directeur général de l’Agence sénégalaise d’études spatiales (ASES), a apposé sa signature sur cet accord qui renforce la coopération entre Dakar et Washington dans le domaine de l’innovation et des technologies spatiales.

Un pas stratégique vers l’espace pour le Sénégal

Les Accords Artemis, pilotés par la NASA et le Département d’État, définissent un ensemble de principes non contraignants pour encadrer l’exploration civile de la Lune, de Mars, des astéroïdes et des comètes. Ils reposent sur le Traité de 1967 sur l’espace extra-atmosphérique, avec un accent mis sur la transparence, le partage des données scientifiques et l’usage pacifique de l’espace.

En rejoignant ce programme international, le Sénégal affirme sa volonté de se positionner comme un acteur émergent de la diplomatie spatiale et du développement technologique en Afrique. Le pays rejoint ainsi d’autres signataires africains comme le Nigeria, l’Angola ou le Rwanda.

Une ambition spatiale assumée

Cette signature intervient dans un contexte de montée en puissance de la politique spatiale sénégalaise, symbolisée par la création de l’ASES. Elle marque un tournant dans la stratégie de souveraineté technologique du Sénégal, qui voit dans l’espace une opportunité pour le développement économique, l’éducation scientifique et la coopération internationale.

Déminage en Casamance : un bulldozer japonais high-tech pour accélérer la paix et la relance

Ce 24 juillet 2025, le Sénégal a franchi une étape majeure dans la sécurisation de la Casamance. Le Centre National d’Action Antimines (CNAMS) a officiellement reçu un bulldozer de déminage ultra-performant, offert par le Japon. Conçu par le géant Komatsu, cet engin révolutionnaire traite les zones minées 25 fois plus vite que le déminage manuel, tout en rendant les terres immédiatement exploitables pour l’agriculture.

La cérémonie, hautement symbolique, s’est déroulée en présence du Premier Ministre Ousmane Sonko, accompagné de plusieurs membres du gouvernement et de l’ambassadeur du Japon, Takeshi Akamatsu. Ce dernier a rappelé que le Japon, lui-même reconstruit après-guerre grâce au déminage, connaît l’importance stratégique de cette étape pour la paix et la prospérité.

Une réponse concrète pour la paix et le développement

Ce don japonais, d’une valeur de 460 millions de yens (près de 2 milliards FCFA), s’inscrit dans la dynamique du Plan « Diomaye pour la Casamance ». Le Premier Ministre a annoncé que l’État sénégalais allait acquérir d’autres équipements similaires pour accélérer le déminage en Casamance et relancer durablement l’économie locale.

« Il ne s’agit pas seulement de sauver des vies, mais de libérer tout le potentiel économique de la région », a souligné Ousmane Sonko, exprimant la gratitude du gouvernement envers le Japon.

Un modèle pour l’Afrique de l’Ouest

Le Japon souhaite faire du Sénégal un futur centre d’excellence du déminage en Afrique de l’Ouest, à l’image du Cambodge. L’objectif est double : renforcer les capacités nationales et permettre au pays d’exporter son expertise.

Entre solidarité internationale, transfert de compétences et renforcement de la résilience locale, ce partenariat symbolise une avancée concrète vers une Casamance sans mines, sûre et prospère.

Brelotte Bâ nommé nouveau DG de Sonatel : un retour au sommet pour l’enfant de Saint-Louis

Le conseil d’administration d’Orange a officiellement nommé ce 24 juillet 2025 Brelotte Bâ au poste de Directeur Général de Sonatel, en remplacement de Sékou Dramé, en poste depuis 2018.

Âgé de 49 ans et originaire de Saint-Louis du Sénégal, Brelotte Bâ est un ingénieur de formation (Polytechnique Paris, Ponts et Chaussées) et un pilier historique du groupe Orange, qu’il a intégré en 2001. Il a dirigé avec brio plusieurs filiales africaines, notamment Orange Mali, où son leadership lui a valu le Prix du Meilleur Directeur Général d’Afrique lors des AfricaCom Awards 2021.

Avant sa nomination, il supervisait 18 filiales du groupe en tant que Directeur Général Adjoint d’Orange Moyen-Orient et Afrique, couvrant un portefeuille de 163 millions de clients.

Un tournant stratégique pour le leader sénégalais

Son arrivée à la tête de Sonatel, leader des télécoms au Sénégal, symbolise une nouvelle orientation stratégique. Fort de ses réussites en matière de 4G, fibre optique, Orange Money et énergies renouvelables, Brelotte Bâ incarne une vision technologique ambitieuse pour l’avenir de l’opérateur.

Le capital de Sonatel est détenu à 42,3 % par Orange, 27,2 % par l’État sénégalais, 7,3 % par les employés et 23,2 % par des investisseurs publics et institutionnels. Ce nouveau leadership s’annonce déterminant pour accélérer la transformation digitale du Sénégal et de la sous-région.

Variole simienne : le Sénégal reste en alerte rouge malgré 125 cas suspects négatifs

Le Sénégal maintient son alerte rouge contre la variole simienne (mpox), même si les 125 cas suspects recensés dans presque toutes les régions, notamment à Dakar et Thiès, se sont révélés tous négatifs après analyse.

Selon le ministère de la Santé, ce chiffre élevé témoigne de l’efficacité du système de surveillance et de la réactivité des professionnels de santé. Le directeur de la Prévention a salué une alerte précoce rendue possible grâce à un dispositif bien rodé.

Une propagation inquiétante dans la région

Cette stratégie préventive s’explique par la hausse alarmante des cas dans certains pays voisins. En Sierra Leone, la situation est critique : plus de 4 000 cas confirmés et 25 décès enregistrés au 17 juin 2025.

Face à ce contexte régional préoccupant, le Sénégal renforce sa veille épidémiologique pour anticiper tout risque de propagation.

Afrique du Sud : le parti MK lance une motion de censure explosive contre Ramaphosa

Le parti sud-africain uMkhonto weSizwe (MK) a déposé une motion de censure contre le président Cyril Ramaphosa, l’accusant de négligence dans l’affaire impliquant le ministre de la Police, Senzo Mchunu.

Au cœur de la crise : la décision présidentielle de suspendre Mchunu, soupçonné d’ingérence politique dans le maintien de l’ordre, et de nommer Firoz Cachalia, un non-membre du cabinet, ministre de la Police par intérim. Le parti MK juge cette nomination inconstitutionnelle, estimant que Ramaphosa a ignoré la date limite du 22 juillet imposée par la juge en chef Mandisa Maya pour saisir la Cour constitutionnelle.

« Il s’agit d’un mépris flagrant des directives judiciaires », a dénoncé Nhlamulo Ndhlela, porte-parole du MK, soulignant que le silence du président érode la confiance publique à un moment où des accusations graves secouent la police, notamment au KwaZulu-Natal.

Vers un vote décisif au Parlement ?

La motion de censure Ramaphosa, transmise à la présidente de l’Assemblée nationale Thoko Didiza, appelle à un débat urgent suivi d’un vote dans les deux semaines. Le parti MK, bien qu’opposition officielle, aura besoin du soutien des autres formations du gouvernement d’unité nationale pour espérer faire tomber le chef de l’État.

Ce nouvel affrontement politique s’inscrit dans un climat de fortes tensions institutionnelles en Afrique du Sud, où la séparation des pouvoirs et le respect des décisions judiciaires deviennent des enjeux cruciaux.