Le Président Béninois confirme l’interdiction de l’embarquement du pétrole Nigérien

Le président béninois, Patrice Talon, a annoncé mercredi 8 mai la décision d’interdire l’embarquement du pétrole nigérien via la plateforme de Sèmè Kpodji. Dans une brève déclaration, il a exprimé ses regrets concernant les relations difficiles entre les deux pays et a souligné son souhait de les voir se normaliser.

Talon a confirmé avoir pris cette décision suite à l’absence de réponse des autorités nigériennes à ses efforts visant à apaiser les tensions et à normaliser les relations bilatérales. Il a rappelé les différentes initiatives entreprises, telles que l’ouverture des frontières du côté béninois et l’envoi de messages diplomatiques, y compris l’envoi de son ministre des Affaires étrangères à Niamey en tant qu’émissaire.

Le président Talon a insisté sur l’importance de mener les échanges entre pays de manière formelle et structurée, critiquant ce qu’il considère comme des pratiques informelles, notamment en référence à l’arrivée d’officiels nigériens au Bénin pour l’inauguration du pipeline, dont il a été informé par des sources chinoises.

Il a également souligné que des quantités importantes de céréales béninoises entrent au Niger de manière informelle, et a déclaré que le Bénin ne peut être perçu comme un ennemi tout en espérant une collaboration et un soutien.

Pour lever l’interdiction, Talon a posé des conditions claires, notamment la collaboration de Niamey, la réouverture des frontières terrestres et le rétablissement des relations bilatérales.

Le président Talon a exprimé sa peine concernant les tensions entre les deux pays et a qualifié de ridicule les allégations selon lesquelles le Bénin aurait massé des troupes étrangères à ses frontières pour attaquer le Niger.

Saisie historique de faux billets par la douane Sénégalaise à Sénoba

La Douane sénégalaise a récemment réussi une saisie spectaculaire de faux billets d’une valeur de trois milliards quatre cent quarante-sept millions de FCFA (3 447 000 000) à Sénoba, sur la transgambienne, dans le département de Bounkiling, région de Sédhiou (sud).

Cette opération remarquable a été menée par la toute nouvelle Brigade commerciale des Douanes de Sénoba, relevant de la Subdivision de Kolda, dans la Région douanière du Sud, selon un communiqué de la Division de la Communication et des Relations publiques de la Douane.

La réussite de cette double opération découle de l’exploitation de renseignements indiquant un projet de transfert et de blanchiment de faux billets par des individus opérant dans le Sud du pays.

Dans la nuit du lundi 06 au mardi 07 mai vers 22h, les agents de ladite unité ont intercepté un premier groupe de trois personnes, dont un individu se prétendant membre des Forces de Défense et de Sécurité. Ces faussaires détenaient des coupures de 500, 200 et 100 euros en billets noirs, équivalant à 02 milliards 292 millions de francs CFA, ainsi que des coupures en dollars, totalisant 913 millions de francs CFA, soit au total 3 milliards 205 millions de francs CFA.

Dans le cadre de cette même opération, un autre individu a été arrêté le mardi 07 mai vers 15h30 avec des coupures de billets noirs d’une valeur de 242 millions de francs CFA.

Cette prouesse des soldats de l’économie a été saluée par la hiérarchie, soulignant les différentes saisies réalisées par cette Brigade depuis son installation. La Subdivision des Douanes de Kolda, à laquelle est rattachée la Brigade commerciale des Douanes de Sénoba, a réalisé, en quelques mois, des saisies de billets noirs d’une valeur totale de plus de 9 milliards 300 millions de francs CFA.

Face à cette menace, l’Administration des Douanes a réaffirmé sa détermination à démanteler les réseaux criminels, notamment ceux liés au faux monnayage, et invite les populations à collaborer avec les unités douanières pour soutenir leurs efforts dans l’exercice de leur mission.

Astrazeneca retire son vaccin Anti-Covid-19 pour des raisons commerciales

Astrazeneca a annoncé ce mercredi qu’il retire de la vente son vaccin contre le Covid-19, le Vaxzevria, invoquant des « raisons commerciales ». La décision intervient alors que la demande pour ce vaccin a connu un déclin, avec l’émergence de multiples vaccins contre le Covid-19 et la diversification des variants du virus. Le groupe a souligné que cette situation a entraîné un surplus de vaccins mis à jour, diminuant ainsi la demande pour le Vaxzevria.

Vaxzevria, l’un des premiers vaccins à être mis sur le marché pendant la pandémie, va donc voir son autorisation de marketing retirée en Europe, selon un communiqué officiel reçu par l’AFP. Astrazeneca a également affirmé qu’il travaillerait avec d’autres régulateurs dans le monde pour retirer les autorisations de commercialisation du Vaxzevria là où la demande future pour le vaccin est absente.

Le groupe a exprimé son désir de « conclure ce chapitre » tout en soulignant le rôle majeur joué par le Vaxzevria dans la lutte contre la pandémie. Malgré les revers rencontrés, incluant des problèmes de livraison en Europe et des préoccupations concernant les effets secondaires rares tels que les thromboses, Astrazeneca insiste sur le fait que les bénéfices de la vaccination avec le Vaxzevria surpassent largement les risques associés.

En dépit du succès financier d’Astrazeneca au premier trimestre, principalement grâce aux ventes en oncologie, les ventes des médicaments liés au Covid-19 ont continué de diminuer, une tendance également observée chez son rival GSK.

Communiqué conjoint après la visite de travail de Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE

À l’invitation de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a effectué une visite officielle en République de Côte d’Ivoire le 7 mai 2024, accompagné d’une délégation de haut niveau.

Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens d’amitié, de fraternité et de coopération entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Le Président Alassane OUATTARA a félicité Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE pour son élection à la Présidence du Sénégal.

Au cours de cette visite, les deux Chefs d’État ont eu des entretiens fructueux, tant en tête-à-tête qu’en séance de travail élargie aux délégations respectives. Ils ont abordé diverses questions bilatérales, sous-régionales, africaines et internationales, dans une atmosphère empreinte de cordialité et de compréhension.

Sur le plan bilatéral, les Présidents ont exprimé leur satisfaction quant aux liens fraternels entre leurs deux pays et ont réaffirmé leur volonté de renforcer la coopération politique, sécuritaire et économique. Ils ont convenu de hisser cette coopération à un niveau stratégique et ont instruit leurs ministres des Affaires Étrangères de collaborer étroitement pour renforcer l’axe Abidjan-Dakar.

Dans cet élan, les deux Chefs d’État ont convenu de privilégier la coopération dans des domaines prioritaires tels que la pêche, l’agriculture, la culture, le tourisme, le commerce, la défense, la sécurité, la santé, l’éducation et le sport.

Ils ont également souligné l’importance de la stabilité intérieure et sous-régionale pour le développement et ont convenu de renforcer leur coopération dans la lutte contre le terrorisme et les activités criminelles.

Sur le plan sous-régional, les Présidents ont exprimé leur préoccupation face à la situation sécuritaire au Sahel et ont réaffirmé leur solidarité envers les pays touchés par le terrorisme, s’engageant à soutenir les efforts en faveur de la paix et de la sécurité.

Enfin, ils ont réitéré leur engagement en faveur de l’intégration sous-régionale et africaine pour promouvoir le développement économique.

À la fin de sa visite, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a exprimé ses vifs remerciements à Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA pour l’accueil chaleureux et fraternel qui lui a été réservé, ainsi qu’à la délégation ivoirienne qui l’a accompagné.

Fait à Abidjan le 7 mai 2024

Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye entame sa première visite officielle en Côte d’Ivoire

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a entamé sa première visite officielle en Côte d’Ivoire depuis son élection le 24 mars 2024. L’avion transportant le chef de l’État sénégalais a atterri à 11h10 (GMT, heure locale) ce mardi 7 mai 2024 à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, où il a été chaleureusement accueilli par le vice-président Tiémoko Meyliet et une foule en liesse.

Vêtu d’un costume sombre, le président sénégalais est arrivé à 12h23 au palais présidentiel où il a été accueilli par son homologue ivoirien, Alassane Ouattara, après des honneurs militaires. Cette visite revêt une importance particulière, soulignant les excellentes relations entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal, deux nations de l’Afrique de l’Ouest.

L’événement intervient après des déplacements réussis en Mauritanie, en Gambie et en Guinée-Bissau, marquant ainsi l’engagement du président Faye à renforcer les liens avec les pays voisins. De plus, cette visite est également en réponse à l’accréditation du nouvel ambassadeur ivoirien au Sénégal, M. Mamadou Haïdara, reçu le 2 mai 2024 par Bassirou Diomaye Faye au palais présidentiel, témoignant ainsi de l’importance accordée à la diplomatie et à la coopération régionale dans la politique étrangère sénégalaise.

Cette rencontre entre les deux chefs d’État est un pas significatif vers le renforcement des relations bilatérales et de la coopération économique, sociale et culturelle entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal.

transparence dans la gestion des ressources maritimes : le Sénégal publie la liste des navires autorisés à pêcher

Le gouvernement sénégalais a récemment pris une mesure cruciale en matière de transparence dans la gestion des ressources maritimes du pays. Hier, lundi 6 mai, la ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, Dr Fatou Diouf, a rendu publique la liste des navires autorisés à exercer la pêche dans les eaux sous juridiction sénégalaise.

Cette initiative vise à garantir une gestion transparente des ressources naturelles, considérées comme un patrimoine national. Le document officiel émanant du ministère des Pêches révèle que 132 navires nationaux et 19 navires étrangers ont reçu l’autorisation de pratiquer la pêche dans les eaux sénégalaises. Il est toutefois noté que les dossiers en cours de renouvellement n’ont pas été inclus dans cette liste.

Par ailleurs, des données récentes indiquent qu’au 31 décembre 2023, un total de 17 449 pirogues, nationales et étrangères, ont été recensées, avec l’attribution de 7 493 permis. Sur ce nombre, 18 permis ont été délivrés à des étrangers, représentant ainsi 43% du total des permis. De plus, pour la période allant du 1er janvier au 30 avril de cette année, l’effectif piroguier national est estimé à 17 449 pirogues, avec la délivrance de 4 754 permis, équivalant à un taux de 27,25%.

Dans le cadre de l’amélioration des conditions de travail des acteurs de la pêche artisanale, la direction de la pêche continentale a pris la décision d’installer des comités locaux de pêche artisanale. Ces comités auront pour mission de prendre en charge les préoccupations des professionnels de la pêche, notamment l’accès aux financements et aux équipements nécessaires. Cette décision vise à faciliter l’accès des acteurs de la pêche à ces ressources, tout en les accompagnant dans leurs activités maritimes.

La mise en place de ces comités régionaux s’inscrit dans une démarche plus large visant à soutenir et à promouvoir les activités économiques liées à la pêche, notamment dans des régions comme Louga, où les zones côtières telles que Potou et Lompoul sur mer sont des centres d’activités maritimes majeurs. Cette mesure devrait contribuer à la relance des activités économiques dans ces zones.

En annonçant la publication de cette liste, le gouvernement sénégalais réaffirme son engagement envers la transparence dans la gestion des ressources maritimes, un pas significatif vers une exploitation plus durable et équitable de ces précieuses ressources nationales.

Rapport de la Cour des Comptes : Gestion controversée des marchés publics à Saint-Louis

Dans son dernier rapport de 2023, la Cour des Comptes a divulgué les résultats du contrôle de la gestion de la commune de Saint-Louis pour la période 2017-2020. L’un des aspects scrutés de près par l’instance de contrôle a été la gestion des marchés publics, notamment ceux relatifs à la requalification de la place Faidherbe et au réaménagement de l’avenue Jean Mermoz.

Le rapport révèle que la commune de Saint-Louis a bénéficié d’un financement de l’Agence française de Développement (AFD) pour ces travaux, attribués à l’entreprise Société Centrale des Travaux (SOCETRA) pour un montant de 1 511 637 766 FCFA. Cependant, des irrégularités ont été relevées dans le processus d’attribution de ce marché. Malgré les recommandations du maître d’œuvre technique en faveur du groupement CERCIS/MAVER, la commission des marchés de la commune a préféré SOCETRA, entraînant un différend avec l’AFD sur sa capacité technique.

La Cour des Comptes souligne que les travaux prévus n’ont pas été entièrement réalisés malgré les fonds mobilisés. Des dysfonctionnements au sein de l’entreprise attributaire ont été signalés, incluant des retards importants et des lacunes dans l’exécution des travaux, aggravés par la crise sanitaire liée à la COVID-19. Face à cette situation, l’Agence pour la Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX) a résilié le marché avec SOCETRA et a lancé des études complémentaires en vue de choisir une nouvelle entreprise pour achever les travaux.

Malgré un montant exécuté de 1 082 495 647 FCFA et des décaissements atteignant 995 785 924 FCFA, les travaux demeurent inachevés, soulevant des inquiétudes concernant la gestion des fonds publics et la qualité de l’exécution des marchés.

Les recommandations de la Cour des Comptes exhortent à une plus grande rigueur dans la sélection des entreprises attributaires de marchés publics. Elle demande au maire Mansour Faye et à l’APIX de veiller à ce que les entreprises retenues remplissent les conditions de qualification requises et assument les conséquences financières en cas de défaillance.

Le réseau Repsfeco encourage la participation des filles  dans les Forces Armées de l’espace CEDEAO 

Le Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes de l’Espace CEDEAO (Repsfeco) exprime son soutien à l’intégration des filles au sein des forces armées. Dans cette perspective, la présidente régionale et nationale du réseau, accompagnée d’une délégation de femmes gradées de l’Armée et de la Gendarmerie, s’est rendue au lycée Djignabo à Ziguinchor (sud) pour sensibiliser les élèves sur les opportunités offertes par les forces de défense et de sécurité.

Malgré les efforts déployés par les autorités pour encourager la participation des femmes dans ces domaines, leur représentation demeure faible, ne dépassant que 5% de l’effectif total. Mme Ndiago Ndiaye, présidente du Repsfeco, souligne ainsi la nécessité de sensibiliser davantage les filles afin qu’elles envisagent de rejoindre ces corps.

Le choix du lycée Djignabo n’est pas fortuit, car il se distingue par son ancienneté, ses résultats scolaires et surtout par sa population féminine importante. Selon Mme Ndiaye, les femmes au sein des forces armées apportent une sensibilité et une écoute précieuses, agissant en tant que médiatrices dans divers domaines.

La rencontre a permis aux élèves de découvrir les enjeux et les opportunités offerts par ces corps, notamment la gratuité des formations. Le proviseur du lycée Djignabo, M. Henri Kantoussan, espère que cette sensibilisation encouragera les élèves à envisager de nouvelles perspectives.

Rokhyatou Kandé, élève en classe de Terminale, témoigne de l’impact positif de cette rencontre : « J’ai déposé trois fois dans l’Armée et j’ai raté le coche, mais là, grâce à cette sensibilisation, je vais encore essayer, et je sais que cette fois-ci je vais réussir ». Cette déclaration illustre l’espoir et la détermination suscités chez les jeunes filles présentes par cette initiative.

Appel des observatoires territoriaux pour une gestion transparente des ressources extractives au Sénégal

Lors d’un point presse tenu dimanche dernier, les membres des Observatoires Territoriaux sur le Secteur Extractif (OTSE) des Communes de Darou Khoudoss, Mboro et Taiba Ndiaye ont lancé un appel urgent au gouvernement sénégalais pour une meilleure gestion des ressources extractives dans la région.

Ils ont mis en lumière les défis rencontrés dans leurs communautés, tels que le transport de produits dangereux sur les routes locales, les fuites de gaz nuisibles aux cultures et arbres fruitiers, ainsi que le non-respect des obligations environnementales et des dispositions sur le contenu local par les entreprises extractives.

Dans un communiqué adressé à PressAfrik, ils ont exhorté les entreprises à respecter leurs obligations légales et contractuelles, à garantir la sécurité des installations, et à être transparentes dans leur gestion des revenus sociaux et environnementaux. De même, ils ont appelé les autorités locales à renforcer l’intercommunalité pour une meilleure prise en charge des problèmes liés au secteur extractif, et à assurer la redevabilité dans l’utilisation des fonds destinés au développement local.

Les membres des OTSE ont également encouragé les communautés locales à rester vigilantes et à surveiller de près les engagements pris par les entreprises et les autorités. Ils ont exprimé leur soutien à l’État sénégalais dans sa volonté de réviser les contrats miniers et ont appelé à des mesures concrètes pour répondre aux conclusions de la Cour des comptes.

Ces observatoires jouent un rôle crucial dans la défense des droits des communautés locales en favorisant le dialogue et la concertation entre les différentes parties prenantes du secteur extractif. Leur mission comprend notamment la facilitation du dialogue entre les entreprises et les populations locales, la collecte et l’analyse des données sur l’exploitation minière et pétro-gazière, ainsi que la sensibilisation sur les revenus générés par ces activités.

Leur appel survient dans un contexte marqué par la récente publication d’un rapport de la Cour des comptes sur le contrôle des recettes issues du secteur minier, ainsi que par la volonté affirmée des nouvelles autorités de revoir les contrats miniers pour mieux protéger les intérêts nationaux.

Le Premier ministre Ousmane Sonko démissionne de son poste de maire, conformément à une directive présidentielle

Le Premier ministre Ousmane Sonko a officiellement présenté sa démission de son poste de maire de la commune de Ziguinchor, dans le sud du pays, qu’il occupait depuis les élections municipales et départementales de janvier 2022, selon une source officielle rapportée par l’APS ce lundi.

La nouvelle a été confirmée par le gouverneur de la région de Ziguinchor, Mor Talla Tine, qui a déclaré avoir reçu une lettre du ministre des Collectivités Territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, notifiant la démission du désormais ex-maire de la ville.

La décision de M. Sonko de démissionner de son mandat électif fait suite à une directive du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, demandant à tout membre du nouveau gouvernement, installé le 5 avril dernier, et cumulant des mandats électifs (dans les collectivités territoriales ou à l’Assemblée nationale), de se démettre de ses fonctions dans un délai d’un mois.

Dans le même contexte, le ministre du Travail et des Relations avec les institutions, Yankhoba Diémé, a également démissionné de son poste de président du Conseil départemental de Bignona, dans le sud du pays, comme rapporté par l’APS auprès de cette collectivité territoriale.