Dakar accueille le Premier Symposium Africain Francophone sur l’État Civil : Nekkal, au cœur de la modernisation »

Le ministre des Collectivités territoriales, de l'Aménagement et du Développement des territoires, Modou Diagne Fada, a inauguré lundi 11 décembre…

Le ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, Modou Diagne Fada, a inauguré lundi 11 décembre 2023 , les travaux de la première édition du Symposium international des pays de l’Afrique francophone sur l’état civil, un événement inscrit dans le cadre du Projet d’appui au renforcement du système d’information de l’état civil et à la consolidation d’un fichier national d’identité biométrique au Sénégal (PARSIEC), baptisé « Nekkal ».

Ce symposium vise à créer une plateforme de partage d’expériences, de connaissances et de bonnes pratiques dans le domaine de l’état civil en Afrique francophone. Modou Diagne Fada souligne trois grandes thématiques abordées au cours de ces trois jours : le financement de l’état civil, de la base aux instances centrales ; la centralisation et la protection des données personnelles ; et enfin, l’universalité et l’offre de services aux populations.

Le ministre assure que des « actes concrets » sont posés par l’État du Sénégal pour améliorer le système d’état civil, avec l’appui des partenaires, ayant formé plus de 2000 agents d’état civil, 600 officiers, 600 archivistes et 800 auxiliaires. Cependant, il souligne que la sensibilisation sur l’importance de l’état civil doit être renforcée malgré ces résultats positifs.

Harmonie Koutsivitis, représentante de l’ambassadeur de l’Union européenne à Dakar, affirme qu’un système d’état civil efficace est l’un des piliers du développement d’un pays, permettant à chaque citoyen de jouir pleinement de ses droits civiques, politiques et sociaux. Elle souligne également que l’amélioration du système d’état civil facilitera la réalisation de statistiques fiables et la formulation de politiques de développement pertinentes.

Citée un rapport de l’UNICEF de 2022, elle rappelle que l’Afrique doit encore redoubler d’efforts, car 91 millions d’enfants ne sont pas enregistrés à l’état civil. Le symposium apparaît ainsi comme une étape cruciale pour renforcer la collaboration entre les pays francophones africains et accélérer la modernisation des systèmes d’état civil sur le continent.

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