Sénégal : le trafic du bois tourne au drame en Casamance

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Le bilan de l’accrochage meurtrier qui a opposé, lundi 24 janvier, des militaires sénégalais à des rebelles indépendantistes du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) pouvait faire redouter une rupture de la trêve armée prévalant entre les deux parties. Selon l’état-major des armées, « deux sous-officiers et deux soldats de rang ont été tués et sept [militaires] vivants et bien portants sont retenus en otages par le MFDC. Un rebelle a été tué et deux autres faits prisonniers ».

« C’est clairement l’accrochage le plus sanglant depuis la trêve unilatérale décrétée en 2012 par le MFDC. Tout le monde a été surpris », note un responsable de la communauté catholique de Sant’Egidio, investie depuis des années dans le règlement de la plus vieille rébellion d’Afrique toujours en activité. Mais si « par le passé, le gouvernement et l’armée sénégalais ont souvent répondu par la force à ce genre d’événement, il semble que tout le monde veuille aujourd’hui faire retomber la pression », rassure cette source.


Cette volonté partagée de désescalade est à rattacher aux causes du drame, qui semblent davantage tenir de l’enchaînement malheureux d’événements liés au trafic de bois plutôt qu’à une résurgence du mouvement rebelle en sommeil ou à une offensive militaire sénégalaise.


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Publié le 06.05.2021

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