Une mission de consultation de la BAD et de ses administrateurs à Dakar, à partir de lundi

La Banque africaine de développement (BAD) organise une mission de consultation de ses administrateurs à Dakar, à partir de lundi,…

BAD Dakar

La Banque africaine de développement (BAD) organise une mission de consultation de ses administrateurs à Dakar, à partir de lundi, a-t-on appris de ses services.

« Cette mission vise, d’une part, à renforcer la coopération entre la Banque et le gouvernement du Sénégal et, d’autre part, à évaluer le portefeuille et les engagements de la Banque dans le pays et constater, sur le terrain, l’état d’avancement de différents projets qu’elle finance’’, précisent-ils.

Dans ce cadre, une réunion est prévue avec le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, et son collègue Abdoulaye Daouda Diallo (Finances et du Budget), ainsi que le représentant de la BAD au Sénégal et son adjoint.
Des rencontres sont également prévues avec plusieurs autres ministres (Agriculture et de Equipement rural, Infrastructures terrestres et Désenclavement, Tourisme et Transports aériens, Développement communautaire, Pétrole et Energies), selon un communiqué.
Les administrateurs de la BAD visiteront par ailleurs l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) et les réalisations du projet de renforcement de la résilience au Sahel (P2RS) dans la région de Fatick.
Ils rencontreront aussi les partenaires de la BAD au Sénégal, ainsi que des représentants du secteur privé et de la société civile.
Une conférence de presse est prévue à l’issue de cette mission, indique le communiqué. Il rappelle que « la BAD, partenaire du Sénégal depuis 1972, a financé jusqu’à ce jour, 114 opérations pour un montant cumulé d’environ 3,15 milliards de dollars américains (1 878 milliards de FCFA) ».
Les engagements en cours s’élèvent à environ 2 milliards de dollars (1 187 milliards de FCFA) et sont composés de projets du secteur public, d’opérations du secteur privé et d’une garantie partielle de crédit pour la couverture du risque de change toujours, selon la même source.