Alioune Ndoye souhaite l’approvisionnement du marché local en poissons

Le ministre des Pêches et de l’Economie maritime, Alioune Ndoye, veut que l’approvisionnement du marché local en poissons soit privilégié par les acteurs du secteur, dans un contexte de rareté de cette ressource halieutique.
M. Ndoye a échangé jeudi à ce sujet avec plusieurs acteurs du secteur dont des armateurs, des mareyeurs et des responsables de marchés, pour voir avec eux une stratégie à adopter pour amoindrir la rareté du poisson sur le marché local dans ce contexte de pandémie à Covid19.
« Nous avons échangé avec des armateurs, des mareyeurs et des responsables de marché pour voir ensemble comment agir en vue d’amoindrir la rareté du poisson comme nous l’avons senti au niveau des marchés locaux », a-t-il indiqué à la fin de cette réunion avec des acteurs du secteur de la pèche, tenue dans les locaux de son département à Diamniadio.
M. Ndoye a dit avoir demandé aux acteurs de trouver les moyens de privilégier le marché local, certaines espèces prisées ne pouvant se trouver que dans des zones de plus en plus éloignées auxquelles seules certaines catégories d’armateurs peuvent accéder.
« Nous avons échangé avec eux pour voir avec eux quelles sont les contraintes qui pourraient rendre cette option difficile », a expliqué le ministre des Pêches et de l’Economie maritime.
Il a indiqué que certains armateurs ont pris des engagements qui le « rassure parce que certainement, ils n’ont pas autant de contraintes ».
« D’autres nous ont exposé les contraintes liées à leur statut qui leur fait obligation d’exporter au moins 80% de leurs captures ». Concernant ces derniers, a poursuivi Alioune Ndoye, « nous allons regarder avec nos collègues des Finances, s’il y a une possibilité de tenir compte de la particularité de cette période de pandémie ou justement, d’abord, il y a des difficultés pour exporter mais aussi il y a un besoin local qu’il faudrait en tout cas satisfaire ».
S’agissant des autres acteurs du secteur, « nous prenons avec satisfaction leur engagement de fournir aux différents acteurs la production qu’ils ont aujourd’hui et dont une partie est stocké », a souligné le ministre des Pêches et de l’Economie maritime.

Aucun contrat n’a été signé avec DP World pour le port de Ndayane (Alioune Ndoye)

Le ministre des Pêches et de l’Économie maritime, Alioune Ndoye, a démenti jeudi la signature d’un contrat entre DP World et l’État du Sénégal, concernant le futur port de Ndayane, dans la commune de Mbour (ouest).
‘’On fait état d’une signature entre l’État du Sénégal et Dubai Ports World, à propos du futur port de Ndayane, qui sera bâti dans le département de Mbour. Ce qui a été dit récemment dans la presse n’est pas vrai. Il n’y a aucune signature de contrat concernant ce port’’, a soutenu M. Ndoye.
Il a nié l’existence d’un contrat signé entre le Sénégal et la société portuaire de Dubaï, lors d’une réunion sur la pêche à Mbour.
Les personnes désignées par DP World pour négocier le contrat en question avec les autorités sénégalaises vont arriver vendredi de Dubaï, selon Alioune Ndoye.
Mais les deux parties ont déjà entamé des discussions, a-t-il dit.
‘’Je pense qu’il n’y a aucun souci à se faire de ce point de vue’’, a assuré le ministre de la Pêche et de l’Économie maritime.
Il a visité le quai de pêche de Mbour où un incendie a ravagé des pirogues et des magasins, la semaine dernière.
‘’Cela renforce notre volonté de moderniser ce lieu de travail’’, a dit M. Ndoye, promettant aux sinistrés le soutien de l’État.

Alioune Ndoye aux pêcheurs de Saint-Louis : « L’Etat a respecté tous ses engagements »

Le gouvernement sénégalais a respecté ses engagements vis-à-vis des acteurs de la pêche de Saint-Louis, qui doivent de leur côté respecter les « règles du jeu », dans le cadre des accords signés avec la Mauritanie, a déclaré, vendredi, le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Alioune Ndoye.

Selon lui, la totalité des autorisations de pêche sollicités par le Sénégal au bénéficie des pêcheurs de Saint-Louis, à savoir 400 licences, étaient disponibles dès décembre dernier, auprès d’une commission présidée par le gouverneur de la région.

Les autorités mauritaniennes s’étaient déplacées en janvier dernier, « pour délivrer les 400 licences de pêche, mais la remise était conditionnée au payement des amendes dues par les pêcheurs, qui s’élevaient à la somme de 330 millions de francs CFA’’, a souligné Alioune Ndoye.

Il s’exprimant à l’issue d’une rencontre avec les responsables des embarcations des pécheurs de Guet-Ndar, en présence du maire de Saint-Louis, Mansour Faye, et du gouverneur de région, Alioune Aidara Niang et de notables.

Le gouvernement sénégalais a donc décidé « d’intervenir auprès des autorités mauritaniennes, pour leur demander d’alléger ces amendes, afin de soulager ces acteurs qui avaient même reconnu leurs torts’’, a-t-il ajouté.

A en croire le ministre de la Pêche, le président Macky Sall est alors intervenu à ce propos auprès de son homologue mauritanien, qui « avait finalement décidé d’annuler ces amendes dues par les pêcheurs sénégalais à l’Etat mauritanien ».

Au total, « 668 millions de francs CFA d’amendes (…) ont été effacées et qui dit amende, dit irrégularités et mauvais comportements’’, relativement au « non-respect des règles par rapport aux accords signés », a indiqué Alioune Ndoye, avant d’ajouter : « Il faut aujourd’hui que les acteurs de la pêche de Saint-Louis sachent qu’ils ont l’obligation de respecter les règles du jeu, afin que de pareilles situations ne se répètent pas à l’avenir ».

Il a laissé entendre que le retard noté dans la délivrance de ces licences s’explique par le fait que « 75 pour cent des amendes » concernant la catégorie des pêches interdites, n’étaient pas encore annulées.

Alioune Diop, disant ’’rétablir la vérité des faits’’, assure qu’il « n’y a pas eu de déficit de communication entre l’Etat et les acteurs de la pêche », car le gouvernement a « toujours eu une démarche participative, qui inclut tous les acteurs à Saint-Louis, et rien n’a été signé sans eux ».

Aussi juge-t-il ’’inacceptables et intolérables’’, les scènes de violences ayant marqué une manifestation organisée mardi par les pêcheurs de Saint-Louis pour réclamer des licences de pêche.

Une situation qui « ne saurait être répétée, car force restera toujours à la loi, parce que le gouvernement a beaucoup fait pour les pêcheurs de la Langue de Barbarie », a-t-il dit.

Les familles des 6 pêcheurs disparus recoivent 2 millions du ministre de la pêche

L’espoir faiblit jour après jour, il ne semble plus permis pour les trois pêcheurs de Thiaroye sur mer, et les malheureux trois autres de la délégation de l’expédition de recherche disparus en mer depuis près de 10 jours maintenant. Les tentatives de recherche de leurs compagnons, ainsi que celles de la marine et de l’armée française n’ont rien donné jusqu’à présent.

On imagine qu’après plus de 9 jours en mer sans nourriture ni eau, ainsi que les houles dangereuses annoncées par la météo, l’espoir de retrouver vivants ces pêcheurs demeurent très mince.
Le nouveau ministre de la pêche et de l‘économie maritime, Alioune Ndoye, qui avait envoyé son Secrétaire Général la semaine dernière au quai de Thiaroye s’enquérir de la situation, a hier lui-même fait le déplacement. Il a expliqué aux familles les efforts faits par le Gouvernement pour retrouver d’éventuels survivants. Il a offert la somme de deux millions, avant de prendre congé de ses hôtes.

Pêche : Greenpeace alerte Alioune Ndoye sur les difficultés du secteur

Greenpeace Afrique attire l’attention du nouveau ministre de la pêche et de l’économie maritime sur les difficultés liées au secteur de la pêche.

C’est par le biais d’un communiqué, que l’ONG a tenu à attirer l’attention d’Alioune Ndoye sur les grosses préoccupations de ce secteur qui joue un rôle majeur dans la sécurité alimentaire des sénégalais. La pêche représente en effet, environ 3,2% du Produit Intérieur Brut (PIB) avec au moins 600 000 emplois directs ou indirects.

« Malgré ce rôle socio-économique majeur, le secteur de la pêche est confronté à plusieurs problèmes. Les plus récurrents sont les choix inappropriés des politiques menées et la non-application des textes réglementaires et documents stratégiques, notamment la lettre de politique sectorielle des pêches « , indique Greenpeace Afrique dans son communiqué.

Ces manquements, d’après l’ONG, «impactent négativement, les communautés de pêcheurs et constituent une menace supplémentaire pour les stocks de poissons déjà surexploités selon les conclusions de la dernière campagne menée par le Centre de recherche océanographique Dakar-Thiaroye». Greenpeace souligne également les «disparitions récurrentes de pêcheurs en mer et les tensions sociales entre les communautés». Cette situation est due selon l’organisation, «à la raréfaction de la ressource et la pêche illicite non déclarée et non réglementée (Inn)». Et ce, en plus de «la non- implication des acteurs dans les prises de décisions majeures qui impactent leurs activités et le manque de transparence dans un contexte de changement climatique associé à la croissance démographique».

Greenpeace demande donc au ministre de la pêche, de promouvoir une gestion sous régionale des stocks de poissons partagés en renforçant les prérogatives de la Commission Sous-Régionale des Pêches (CSRP) et d’impliquer davantage les acteurs de la pêche dans l’attribution des licences de pêche.

Elle suggère l’amélioration des embarcations traditionnelles et la mise à disposition d’un système de géolocalisation et d’alerte précoce en temps réel pour éviter les nombreuses disparitions en mer. L’ONG recommande en outre « la publication de l’état d’avancement du processus de re-jaugeage des navires de pêche industrielle au Sénégal et l’arrêt de l’attribution d’autorisations aux unités de production de farine de poisson qui constituent une réelle menace pour la sécurité alimentaire et l’emploi de milliers de personnes… »