Malawi : découverte d’un charnier au Nord de la capitale

Une fosse commune, contenant 25 corps pouvant être des migrants éthiopiens, a été déterrée par un agriculteur à environ 250 kilomètres de Lilongwe.C’est une découverte macabre ! Des corps en décomposition d’hommes, âgés entre 25 et 40 ans, ont été exhumés d’un charnier, hier mercredi, dans la forêt de Mzimba, au Nord de la capitale malawite. Un cultivateur, qui récoltait du miel sauvage, a accidentellement entrevu la fosse commune.

« Nous soupçonnons que les 25 personnes décédées soient des migrants éthiopiens illégaux en transit vers l’Afrique du Sud », a déclaré Peter Kalaya, le porte-parole de la police. Ce dernier a aussi indiqué que les cadavres ont été transportés dans une morgue pour effectuer des autopsies.

Le Malawi est une route de transit pour les migrants illégaux d’Afrique de l’Est qui entrent clandestinement en Afrique du Sud. Selon M. Kalaya, 221 migrants illégaux dont 186 Éthiopiens ont été interceptés par les autorités malawites au cours des neuf premiers mois de cette année.

Le Mozambique dans l’urgence humanitaire (Ocha)

Au moins 1,5 million de personnes ont besoin d’une aide alimentaire « vitale » dans le Nord du pays, a alerté le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (Ocha, sigle anglais).La province de Cabo Delgado souffre de l’impact continu de la violence jihadiste. Dans un communiqué diffusé ce vendredi, le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (Ocha) informe que l’insécurité alimentaire et la malnutrition se sont accentuées dans cette région en proie aux assauts répétés des Shebab.

A en croire l’agence spécialisée, une série d’attaques dans les districts d’Ancuabe et de Chiure depuis le début du mois de juin a entraîné le déplacement de 92.000 personnes à Cabo Delgado et Nampula. « Les attaques ont eu lieu dans des zones où aucun incident de sécurité n’avait été signalé au cours des deux dernières années », a indiqué l’Ocha.

Plus de la moitié des individus confrontés à cette situation « sont des enfants et plus de 60 % des adultes sont des femmes ayant fui d’horribles brutalités », a précisé l’agence onusienne dans son dernier rapport de situation sur ce pays d’Afrique australe. Selon les Nations Unies, des familles ont été parfois contraintes d’abandonner leurs maisons et leurs champs. Les pluies irrégulières ont également aggravé les pertes de récoltes, a souligné l’Ocha.

Le Bureau de coordination des affaires humanitaires affirme que plus de 1,1 million de personnes risquent de souffrir de malnutrition aiguë. Poursuivant, il note que de nombreuses communautés touchées par le conflit luttent déjà contre les conséquences d’autres chocs tels que « le changement climatique et la hausse de l’inflation, ou encore les crises alimentaires et énergétiques ».

Le Mozambique est, d’après les Nations Unies, l’un des trois pays du continent noir les plus exposés aux phénomènes climatiques extrêmes. Durant les trois dernières années, la partie nord du pays a été frappée par deux cyclones, trois tempêtes tropicales et des inondations.

Face à cette situation, a rappelé l’Ocha, plus d’un million de personnes ont été assistées entre janvier et mai 2022 dans la zone touchée. L’Onu soutient que des mesures ont été prises pour surmonter les restrictions d’accès et assurer la poursuite des opérations humanitaires. Des vols supplémentaires ont ainsi été organisés après l’ouverture de nouvelles pistes d’atterrissage. Les partenariats avec les organisations nationales sur le terrain ont aussi été renforcés pour assurer une plus grande portée des interventions.

En ce qui concerne le financement, l’Ocha a souligné que l’appel de fonds pour le Mozambique n’a généré que 72 millions de dollars, soit 18 % des besoins estimés à 388 millions de dollars.

Tanzanie : les quéléas ravagent les cultures

Ces oiseaux voraces, surnommés les « criquets à plumes », détruisent les champs de riz, sorgho, mil et blé dans notamment les hauts plateaux du Sud et du Centre de la Tanzanie.21 millions, c’est le nombre de travailleurs à bec rouge, autre nom du quéléa, recensés en Tanzanie par l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO, sigle anglais). Sans une assistance rapide, l’invasion d’oiseaux pourrait aggraver l’insécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages vulnérables déjà touchés par d’autres crises comme la Covid-19 et la guerre en Ukraine, a averti la FAO.

« Nous sommes dépassés par la population dévastatrice de quéléas. L’intervention opportune de la FAO, dans cette situation sans précédent, va considérablement améliorer nos chances de sauver les récoltes », a déclaré Musa Chidinda, Coordonnateur des opérations de lutte contre le quéléa au ministère tanzanien de l’Agriculture.

L’organisation onusienne a indiqué avoir débloqué un demi-million de dollars pour soutenir les efforts du gouvernement tanzanien en matière de pulvérisations terrestre et aérienne, de surveillance et de renforcement des capacités sur les méthodes alternatives de lutte contre le quéléa.

En s’appuyant sur les outils numériques de la FAO, le mouvement des oiseaux sera suivi pour guider les opérations de pulvérisation. « L’objectif immédiat est de réduire de manière significative les quéléas afin qu’ils ne causent pas plus de dégâts. Les ressources sont nécessaires pour mettre en place des systèmes d’alerte précoce efficaces ainsi que des approches communautaires de lutte intégrée », a expliqué Tipo Nyabenyi Tito, représentant de la FAO en Tanzanie.

Pour sa part, Lewis Hove, chef de l’équipe Résilience du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique australe, a souligné que « les capacités du personnel de vulgarisation et des communautés seront développées pour une gestion intégrée de ces oiseaux dévastateurs et pour améliorer la sécurité alimentaire et les moyens d’existence ».

Le quéléa mange en moyenne 10 grammes de céréales par jour. De ce fait, une colonie de deux millions d’oiseaux peut dévorer jusqu’à 20 tonnes de céréales en une seule journée. Les « criquets à plumes » ont également été signalés au Botswana et au Zimbabwe.

Maroc: Immense incendie ravage plusieurs hectares de forêts dans le nord du pays

Quatre incendies se sont déclarés depuis mercredi dans la région de Larache, Ouezzane et Tétouan, au nord du Maroc ravageant plusieurs hectares de forêts, selon les autorités locales.Les forces de la protection civile et les habitants conjuguent leurs efforts pour contenir le feu qui ne faiblit pas à cause notamment des vents chauds.

Selon des médias locaux, l’un des incendies a été maitrisé. Aucune perte humaine n’est à déplorer pour le moment, mais les feux ont ravagé plusieurs hectares de forêts.

Les équipes d’intervention poursuivent leurs efforts pour maîtriser les incendies de forêt qui se sont déclarés dans quatre localités relevant des provinces de Larache, d’Ouezzane et de Tétouan.

Selon le chef du Centre national de gestion des risques climatiques forestiers, Fouad Assali, les équipes d’intervention relevant des Eaux et forêts, de la protection civile, des forces armées royales, de la Gendarmerie royale et des forces auxiliaires, ainsi que les autorités locales poursuivent leurs efforts pour venir à bout des 4 incendies de forêt, qui se sont déclarés dans les provinces de Larache (2), d’Ouezzane et de Tétouan, ainsi qu’un autre incendie au niveau de la province de Taza.

Il a précisé que des centaines d’éléments et un nombre important d’engins et de camions-citernes ont été mobilisés pour maîtriser ces incendies, appuyés par quatre avions « Canadair » des Forces Royales Air et quatre avions Turbo trush de la Gendarmerie royale, notant que les températures élevées et les vents forts, notamment dans les provinces de Larache et d’Ouezzane, ont compliqué la tâche des équipes d’intervention.

« Les efforts se poursuivent dans l’espoir de maitriser ces incendies dans les prochaines heures », a-t-il relevé, précisant que l’incendie déclaré dans une localité située entre les communes de Souk L’qolla et de Boujediane (province de Larache) a ravagé, jusqu’à présent, environ 800 hectares de massifs forestiers, tandis que 80 ha sont partis en fumée dans l’incendie de Sahel El Menzla (province de Larache) et 190 ha dans l’incendie déclaré dans une localité située entre les communes de Mokrisset et de Zoumi (province d’Ouezzane).

Afrique du Sud : se reconstruire après le déluge

Le gouvernement sud-africain a débloqué environ 70 millions de dollars pour secourir en urgence les victimes des inondations historiques dans la province du KwaZulu-Natal.De mémoire d’homme, jamais l’Afrique du Sud n’avait subi un tel cataclysme. Pendant quatre jours consécutifs, la pluie est tombée dru dans la côte est du pays. Ces intempéries ont causé près de 400 morts et détruit les habitations de plus de 40.000 personnes.

À Durban, le décor est apocalyptique : routes coupées, arbres et poteaux électriques déracinés, véhicules renversés, etc. La ville est privée d’eau courante et d’électricité. Dans le port, ouvert sur l’océan Indien, les conteneurs sont sens dessus dessous.

Face au chaos, « il faut vite agir » d’où la mobilisation d’environ 70 millions de dollars, a déclaré ce vendredi Enoch Godongwana, le ministre sud-africain des Finances. Des bénévoles ont déjà commencé à dégager les rues et nettoyer la plage.

Le président Cyril Ramaphosa, qui s’est rendu dans l’épicentre des inondations, est convaincu que le changement climatique en est à l’origine. Kristalina Georgieva, la Directrice Générale du Fonds Monétaire International (FMI), a indiqué pour sa part que la nation arc-en-ciel a « besoin de temps pour mettre en place des politiques (d’atténuation et d’adaptation) et obtenir des résultats ».

Mozambique : le cyclone Gombe fait au moins 12 morts

Les provinces de Nampula (Nord) et de Zambézie (Centre) ont été balayées ce week-end par des bourrasques de vent.À un mois de la fin de la saison des cyclones en Afrique australe, Gombe a touché plus de 30.000 personnes au Mozambique. Outre les pertes en vies humaines, ce cyclone a causé la blessure de quarante individus et la destruction de plus de 3000 maisons.

L’Institut national de la gestion des risques liés aux catastrophes (INGD), dans un communiqué publié dimanche, a précisé que « les décès sont dus à l’effondrement de maisons et la chute d’arbres ». En 2019, le cyclone Idai avait dévasté le Mozambique, le Malawi et le Zimbabwe avec environ mille morts.

Sécheresse en Somalie : les besoins chiffrés à 1,5 milliard de dollars (Onu)

L’Organisation des Nations Unies (Onu) estime que 5,5 millions de personnes ont besoin d’une assistance humanitaire d’urgence dans ce pays aride.La sécheresse est l’une des conséquences du réchauffement de la planète. En Somalie, les précipitations enregistrées durant les trois dernières saisons des pluies sont dérisoires. Ce pays de la Corne de l’Afrique n’avait pas vécu pareille situation pendant les trente années précédentes.

Dans ce contexte, « près d’une personne sur quatre risque de souffrir gravement de la faim » en Somalie, a averti l’Organisation des Nations Unies (Onu). « Pour sauver des vies et éviter une autre catastrophe, nous devons débloquer des fonds maintenant afin que les gens puissent se protéger de la faim », a indiqué dans un communiqué Martin Griffiths, le Secrétaire général adjoint de l’Onu aux affaires humanitaires.

M. Griffiths compte sur l’élan de solidarité des donateurs pour aider la Somalie. Un pays qui sort de décennies de guerre civile et régulièrement éprouvé par de chocs climatiques ou des maladies.

Outre le manque d’eau, les criquets ravageurs ont également détruit une bonne partie des cultures vivrières. En 2022, d’après l’Onu, 7,7 millions d’individus devront être assistés humanitairement en Somalie.

Dans la Corne de l’Afrique, le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (Unocha, sigle en anglais) a annoncé, hier lundi, le déblocage de 17 millions de dollars. Ce montant, qui provient du Fonds central pour les interventions d’urgence, vise à répondre aux besoins immédiats des communautés.

Tornades aux USA: Message de condoléances du Roi Mohammed VI au Président Joe Biden

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances et de compassion au président américain, Joe Biden, suite aux tornades qui ont frappé plusieurs Etats américains.Dans ce message, le Souverain dit avoir été profondément attristé par la nouvelle des tornades meurtrières qui ont durement frappé l’État du Kentucky et d’autres États du pays, causant de nombreuses pertes humaines et d’importants dégâts matériels.

Le Souverain a également fait part à M. Biden, aux familles éprouvées et au peuple américain de Ses sincères condoléances et de Sa profonde sympathie et compassion.

« Nos pensées et nos prières sont avec vous et avec les personnes endeuillées », a souligné le Roi Mohammed VI.

La faim gagne du terrain en Afrique (rapport)

En 2020, 281,6 millions d’Africains étaient sous-alimentés à cause des conflits, du changement climatique et des ralentissements économiques dus notamment à la Covid-19, selon la Commission de l’Union africaine, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture.« Le pire, ce n’est pas d’avoir faim. C’est de ne pas savoir quand on va pouvoir manger ». Cette citation de l’auteur québécois Roger Fournier est quotidiennement vécue en Afrique. Sur le continent noir, la misère semble irréductible.  

Toutefois, « les niveaux et les tendances en matière de faim varient considérablement d’une sous-région à une autre », souligne un communiqué conjoint de la Commission de l’Union africaine (CUA), de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) publié ce mardi.

D’après leur dernier rapport sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition en Afrique, environ 44 % des personnes sous-alimentées sur le continent vivent en Afrique de l’Est, 27 % en Afrique de l’Ouest, 20 % en Afrique centrale, 6,2 % en Afrique du Nord et 2,4 % en Afrique australe.

La CUA, la CEA et la FAO remarquent que « la faim s’est considérablement aggravée depuis 2013 », mais « la plus grande partie de cette détérioration s’est produite entre 2019 et 2020 ». Jusqu’à ce jour, ces trois organismes considèrent que les principaux facteurs de cette triste situation « ne se sont pas estompés ».

L’étude, intitulée « Afrique – Vue d’ensemble régionale de la sécurité alimentaire et de la nutrition 2021 : Statistiques et tendances », préconise aux pays africains d’œuvrer davantage à la transformation des systèmes agroalimentaires.

Dans ce sens, estiment les producteurs du rapport, « une vision commune, une forte mobilisation politique et une collaboration intersectorielle efficace, y compris avec le secteur privé » sont nécessaires.

À court terme, la Commission de l’Union africaine, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture affirment que les Etats doivent apporter une assistance humanitaire et adopter des mesures de protection sociale efficaces.

Sur le long terme, ils devront investir dans l’agriculture et les secteurs connexes, ainsi que dans les services liés à l’eau, à la santé et à l’éducation, conclut le rapport.

Afrique : un partenariat pour la résilience climatique

Le Groupe de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC) et le Centre mondial pour l’adaptation (GCA) ont signé, à Rotterdam (Pays-Bas), un protocole d’accord visant à aider le secteur agricole africain à faire face aux effets du changement climatique.Avec cette entente matérialisée le lundi 6 septembre, les deux entités veulent faciliter « l’accès aux investissements dans le domaine de la gestion des risques ». Dans un communiqué conjoint, reçu mardi à APA, l’Union africaine (UA), la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC) et le Centre mondial pour l’adaptation (GCA) ont promis de s’engager dans « un plaidoyer de haut niveau et la facilitation de dialogues et d’échanges ».

Objectif,  « garantir un accès aux meilleures pratiques et instruments de financement des risques de catastrophe dans le cadre de leurs stratégies globales d’adaptation aux changements climatiques ».

De plus, précise la source, cette initiative sera soutenue par une évaluation conjointe du paysage aux fins du développement d’instruments de transfert de risques et d’autres instruments innovants permettant d’améliorer la participation des pays africains aux groupes d’assurance de l’ARC contre les risques de catastrophe.

Au cours de la cérémonie de signature du protocole d’accord, Patrick Verkooijen, le Président Directeur Général du GCA, a expliqué la nécessité d’un tel partenariat : « Il existe un écart de cinq à dix fois entre les ressources financières actuellement consacrées à l’adaptation aux changements climatiques et les besoins d’adaptation dans les pays en développement. Davantage d’investissements de la part du secteur privé et de nouveaux instruments financiers sont nécessaires pour aider les communautés vulnérables à résister à l’accélération des incidences du changement climatique ».

Pour sa part, Ibrahima Cheikh Diong, Sous-Secrétaire général des Nations Unies et Directeur Général du Groupe ARC, a souligné que la réalisation de la résilience climatique en Afrique « exige des partenariats intelligents et un alignement ciblé entre les agences mues par la même vision ».

Le protocole d’accord vise également la collaboration dans les activités ayant une influence sur les politiques afin d’aligner le secteur financier africain sur les engagements pris aux niveaux national et mondial en matière de changement climatique.

Dans ce sens, il est prévu la dissémination de l’intégration de la résilience aux changements climatiques auprès des régulateurs financiers de l’assurance en Afrique ainsi que la production et la diffusion de connaissances pour renforcer les initiatives d’atténuation des risques de catastrophe.

Incendies en Algérie : Rabat exprime sa disponibilité à aider Alger

Le Roi Mohammed VI a donné ses instructions aux ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères, afin d’exprimer à leurs homologues algériens, « la disponibilité du Maroc à aider l’Algérie à combattre les incendies de forêts qui ravagent plusieurs régions du pays », indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.Ainsi, « deux canadairs ont été mobilisés afin de participer à cette opération, dès accord des autorités algériennes », souligne la même source.

Des incendies ravagent le nord de l’Algérie faisant plusieurs morts. Plus de 65 personnes ont péri dans ces incendies qui se sont déclenchés lundi dans plusieurs wilayas du pays. La plupart des victimes ont été déplorées dans la wilaya de Tizi-Ouzou.

Parmi les personnes décédées figurent 37 civils et 28 militaires. Le bilan risque de s’alourdir davantage, puisque 13 autres soldats blessés dans ces incendies sont dans un état grave. Des civils aussi ont subi des brûlures au troisième degrés sont entre la vie et la mort dans les hôpitaux.

Suite à cette catastrophe, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune a décrété un deuil national de trois jours à partir de jeudi, indique mercredi un communiqué de la présidence algérienne.

Incendies en Algérie : Deuil national de 3 jours

Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune a décrété un deuil national de trois jours à partir de jeudi, après le décès d’un nombre de citoyens parmi les civils et militaires, suite aux incendies ayant plusieurs régions du pays, indique mercredi un communiqué de la présidence algérienne. »Après le décès d’un nombre de citoyens parmi les civils et militaires, suite aux incendies ayant ravagé quelques wilayas du pays, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a décrété un deuil national de trois jours à partir de jeudi 12 août 2021 avec une suspension provisoire des activités gouvernementales et locales, à l’exception des actions de solidarité », précise le communiqué, cité par l’agence de presse algérienne APS.

Plus de 65 personnes ont péri dans les incendies qui se sont déclenchés lundi dans plusieurs wilayas du pays. La plupart des victimes ont été déplorées dans la wilaya de Tizi-Ouzou.

Parmi les personnes décédées figurent 37 civils et 28 militaires. Le bilan risque de s’alourdir davantage, puisque 13 autres soldats blessés dans ces incendies sont dans un état grave. Des civils aussi ont subi des brûlures au troisième degrés sont entre la vie et la mort dans les hôpitaux.

Le feu ravage plus de 2.500 dattiers dans le sud du Maroc

Des incendies ont ravagé, mardi, plusieurs hectares de palmiers de dattiers dans les communes de Taliouine et Toughza tagrsift dans la région de Zagoura au Sud du Maroc.«La canicule ambiante, les vents forts ainsi que l’état très sec des palmiers ont favorisé la propagation du feu en un temps record», confient des sources locales citées par la chaine de télévision marocaine 2M.ma.

L’incendie a détruit plus de 2.500 des palmiers de la région, ajoute-t-on. Outre la forte vitesse du vent et la présence d’arbres et de palmiers secs qui ont contribué à la propagation rapide de l’incendie, les éléments de la protection civile ont été confrontés à des difficultés dans le processus d’intervention en raison de l’absence de routes qui mènent aux champs incendiés. 

Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances et les causes de l’incendie. Une équipe spéciale a également été dépêchée sur place au cas où un nouvel incendie se déclencherait.

La province de Zagora est connue pour la qualité et la diversité de sa production de dattes. Selon les chiffres de l’Office régional de mise en valeur agricole (ORMVA) de Ouarzazate, la production de dattes pour la saison agricole 2019-2020 dans la province de Zagora est estimée à plus de 63 000 tonnes.

Le nombre de palmiers que compte la province est estimé à 600 000, dont 200.000 palmiers dattiers, répartis sur plusieurs oasis, notamment Agdez, Mezguita, Tanzouline, Mhamid, bassin de Maider, Fezouta et Ternata.

Algérie : Au moins 25 soldats tués dans les incendies de forêts

Les incendies qui se sont déclarés lundi dans plusieurs régions algériennes, notamment à Tizi-Ouzou, ont fait de nombreuses victimes civiles et militaires et des dégâts matériels importants, notamment dans la Haute-Kabylie.Selon un message du président algérien, Abdelmadjid Tebboune, publié sur les réseaux sociaux, « 25 soldats ont péri dans ces incendies après qu’ils ont sauvé plus de 100 citoyens dans les montagnes de Béjaia et Tizi-Ouzou ».

La situation est catastrophique dans la wilaya de Tizi-Ouzou, épicentre des incendies qui ravagent les forêts de plusieurs régions d’Algérie. En tout, 19 feux de forêts, dont 66 foyers d’incendies, ont été recensés dans la seule région de Tizi-Ouzou durant les dernières 24 heures et ont touché 13 communes de la wilaya, selon le responsable de la communication de la Protection civile.

Du côté des civils, plus d’une dizaine de morts ont été recensés dans ces incendies qui ont particulièrement touchés de vastes régions de Béjaïa et Tizi-Ouzou. Outre les pertes en vies humaines, les dégâts matériels sont aussi très importants. Plusieurs villages ont en effet été détruits par le feu.

Ces incendies, d’origine criminelle selon les autorités algériennes, se sont déclarés lundi en début d’après-midi et ont été attisés par les hautes températures, atteignant les 45°C, et des rafales de vents, qui ont rapidement poussé les flammes vers les villages, à la surprise générale des habitants, dont certains n’ont pas eu le temps de s’échapper.

RDC : l’OMS au chevet des sinistrés du Nyiragongo

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et ses partenaires assistent les populations impactées par l’éruption du volcan Nyiragongo localisé à Goma, à l’Est de la République démocratique du Congo.Il y a trois jours, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a indiqué que « quelque 350.000 personnes ont un besoin urgent d’aide humanitaire ».

Répondant à cet appel au secours, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a offert « des fournitures médicales et des médicaments » aux personnes déplacées à Rutshuru et Minova, deux territoires de la province du Nord et du Sud Kivu.

Les coulées de lave du volcan Nyiragongo auraient provoqué le déplacement de près de 450.000 individus. Depuis une semaine, le HCR s’emploie à installer « des abris collectifs pour décongestionner les écoles et les églises » et à distribuer « des articles de première nécessité tels que des bâches, des couvertures et des kits d’hygiène ». Le Programme alimentaire mondial (Pam) y partage également des rations alimentaires.

Récemment, Félix Tshisekedi, le président congolais, a reconnu, sur la base des informations fournies par la mission gouvernementale de retour de Goma, que la situation humanitaire est grave mais sous contrôle.

La dernière éruption du Nyiragongo, classé parmi les volcans les plus dangereux en Afrique, remonte à 2002. Des centaines de personnes y avaient perdu la vie. Cet impressionnant cratère volcanique est entré en éruption le 22 mai dernier en faisant officiellement au moins une trentaine de morts. Suivant les conseils de volcanologues, les autorités congolaises avaient, auparavant, ordonné l’évacuation au plus vite d’une bonne partie de la ville de Goma.

Af’Sud : l’unique centrale nucléaire épargnée par le séisme (Officiel)

L’unique centrale nucléaire d’Afrique du Sud n’a pas été touchée par le tremblement de terre de magnitude 6,2 du week-end, dont l’épicentre se trouvait dans le nord de l’Antarctique, a confirmé lundi un responsable local.Le ministre provincial de l’Environnement du Cap Occidental, Anton Bredell, a assuré que la centrale nucléaire de Koeberg avait été construite pour résister à l’activité sismique et qu’elle n’était pas affectée par les secousses.

On craignait que la centrale ne soit endommagée à la suite du tremblement de terre qui s’est produit en mer à près de 2.000 km au sud-est de l’Afrique du Sud dans l’océan.

Les responsables de la centrale nucléaire, construite à l’extérieur de la ville du Cap sur la côte atlantique, avaient auparavant assuré les habitants qu’ils n’avaient pas besoin de quitter les lieux. 

Au moins 13 morts enregistrés après l’éboulement de plusieurs maisons au Nord d’Abidjan

Plusieurs habitations se sont effondrées avec leurs occupants jeudi à Anyama dans le Nord d’Abidjan suite à une forte pluie faisant au moins 13 morts, a appris APA de sources sécuritaires.« Suite aux fortes pluies de ce jeudi 18 juin 2020, un éboulement de terre s’est produit au quartier RAN d’Anyama sur des habitations. Les sapeurs pompiers, la police et la gendarmerie sont sur les lieux. 

On dénombre pour l’heure 13 cas de décès »,  annoncent ces sources. Selon la Direction générale de la police nationale ivoirienne (DGPN) « les recherches se poursuivent difficilement à cause des intempéries. 

Depuis quelques jours, le district d’Abidjan est arrosé par de fortes précipitations. Mardi, des pompiers civils ont repêché dans une fosse septique le corps de deux enfants après des pluies diluviennes à Divo dans le sud-ouest ivoirien. 

A Abidjan, ces fortes précipitations ont fait 1 mort la semaine dernière, plusieurs blessés et de nombreux dégâts matériels. En 2018, de fortes pluies ont causé la mort de 20 personnes en Côte d’Ivoire dont 18 à Abidjan.

Covid-19: le cumul des crises risque de dévaster le Sahel (ONU)

Les agences humanitaires des Nations unies alertent sur le cumul des crises avec l’arrivée de la pandémie de Covid-19 qui risque de dévaster la région du Sahel.« Les agences humanitaires des Nations unies (…) alertent au sujet de la détérioration rapide de la crise du Sahel, entrainant des besoins humanitaires à travers la région à des niveaux sans précédent, la plupart résultant de l’intensification des conflits, de l’insécurité alimentaire croissante, des inégalités structurelles et des conséquences directes et indirectes de la pandémie Covid-19 (…) », rapporte un communiqué reçu vendredi à APA.

En 2020, rappellent les agences humanitaires de l’ONU, 24 millions de Sahéliens, dont la moitié sont des enfants, ont besoin d’une assistance et d’une protection vitales, le nombre le plus élevé jamais enregistré.

En raison de la violence généralisée et des catastrophes naturelles, 6,9 millions de personnes sont confrontées aux conséquences désastreuses des déplacements forcés. Plus de 4,5 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur de leur pays ou réfugiées, soit un million de plus qu’en 2019, et 2,5 millions de retournés luttent pour reconstruire leur vie.

« Le temps presse alors que nous faisons face à une crise sans précédent en matière de déplacement et de protection dans la région. Des centaines de milliers de personnes ont déjà été contraintes de fuir et doivent maintenant faire face à l’incertitude supplémentaire apportée par le coronavirus », a déclaré Millicent Mutuli, Directrice du Bureau régional du HCR pour l’Afrique de l’ouest et centrale, citée par le communiqué.

A son avis, « les communautés locales à travers la région ont fait preuve d’une générosité remarquable en les accueillant, mais ne peuvent plus faire face sans un soutien urgent car, les capacités nationales sont dépassées. La situation au Sahel était déjà en train de devenir rapidement intenable, avec une crise humanitaire à plusieurs niveaux. Nous devons agir rapidement pour éviter une catastrophe humanitaire ».

« Les conflits, les déplacements, la violence et maintenant, la pandémie Covid-19, ont des effets dévastateurs sur les enfants, leur santé, leur état nutritionnel, leur éducation et leurs droits à la protection. Quelque 9,7 millions d’enfants sont menacés de malnutrition aiguë, dont 3 millions de malnutrition aiguë sévère. Il est crucial que des mesures soient mises en place pour freiner et arrêter la propagation de la pandémie pour répondre aux besoins immédiats et à plus long terme des enfants », a affirmé Marie-Pierre Poirier, Directrice régionale de l’UNICEF.

De son côté, la FAO dit être préoccupée par la succession et la superposition des crises vécues au Sahel, de l’insécurité alimentaire, à la pandémie Covid-19 et à l’invasion potentielle de criquets pèlerins qui pourraient dévaster les moyens d’existence et la production alimentaire et affaiblir la résilience du Sahel.

Pour Gouantoueu Robert Guei, Coordonnateur sous-régional de la FAO, « les communautés pastorales, déjà durement touchées par les effets du changement climatique et de l’insécurité, sont également affectées par la fermeture des frontières, ce qui risque d’accroître les conflits entre éleveurs et agriculteurs ».

Ethiopie : Un éboulement fait une dizaine de morts

Au moins douze personnes ont péri dans un glissement de terrain suite à des pluies torrentielles qui se sont abattues ces derniers jours à Ale, une localité située dans le sud-ouest du pays.L’administrateur d’Ale dans la Région des nations, nationalités et peuples du Sud (RNNPS) a indiqué que des recherches étaient en cours pour retrouver les corps de cinq personnes ensevelis dans les décombres.

Le glissement de terrain est survenu ce weekend suite à de fortes pluies qui ont balayé au moins six maisons et déplacé des centaines de familles.

L’absence de précision de la topographie a rendu difficiles les opérations de recherche, a expliqué l’autorité en chef de la Région des nations, Ristu Yirdaw

Il a précisé que le gouvernement régional avait aménagé des sites de recasement pour les sinistrés avec toutes les commodités de base.

Des opérations de secours sont en cours pour extraire d’autres corps qui seraient encore piégés dans la boue.

De fortes pluies se sont abattues sans cesse dans la région ces derniers jours. Une situation qui expose la zone à des éboulements mortels. Le dernier glissement de terrain est survenu en mi-octobre avec une vingtaine de morts.

Pluies au Congo : trois départements en état de catastrophe naturelle

Les trois départements du Congo de la Likouala, la Cuvette et des Plateaux ont été déclarés en état de catastrophe naturelle et d’urgence humanitaire suite à des pluies diluviennes ayant fait dans ces localités « plusieurs pertes en vies humaines et près de 50.000 personnes en détresse », rapporte le communiqué du Conseil des ministres dont APA a reçu copie jeudi.Lors de la réunion du gouvernement tenu mercredi à Brazzavile, le Premier ministre, Clément Mouamba a, souligne le communiqué, informé que « le pays connaît depuis quelques semaines des pluies diluviennes (qui) ont entraîné des inondations, notamment dans les localités situées le long du fleuve Congo ».

« Ces inondations ont occasionné des pertes en vies humaines ainsi que des dégâts matériels importants, notamment la destruction d’habitations, l’inondation et l’effondrement de certaines infrastructures publiques (écoles, centres de santé, etc.), d’énormes pertes de moyens de subsistance des populations (plantations, bétail, volailles, réserves alimentaires) et, enfin, la recrudescence de certaines maladies hydriques », a déploré M. Mouamba cité par  communiqué.

Compte tenu de l’ampleur de la situation, précise le gouvernement, les éléments techniques laissent craindre encore la poursuite des inondations dans les prochaines semaines même si « le ministère en charge de l’action humanitaire suit cette situation en temps réel ».

Le Premier ministre a indiqué également avoir alerté, par une correspondance datée du 19 novembre 2019, la coordinatrice du système des Nations unies au Congo.

Selon les données collectées par le gouvernement, «environ cinquante mille personnes, qui se trouvent dans les localités les plus impactées, à savoir celles situées le long du fleuve Congo, sont en état de détresse ».

Toutefois, « le Conseil des ministres prend note avec émotion de cette situation, marque sa compassion pour les familles éprouvées et en détresse », invitant « les différents services de l’Etat à poursuivre leur mission d’aide et d’assistance aux populations concernées ».

Egypte : Incendie d’un pipeline de pétrole fait 7 morts

Sept personnes ont été tuées dans un gigantesque incendie qui s’est déclaré mercredi, suite d’une fuite d’oléoduc à Ezbet El-Masoud, dans le gouvernorat d’Al Buhayra, une province côtière située dans la partie nord de l’Egypte, dans le delta du Nil, indique un communiqué du ministère de la Santé.Par Mohamed Fayed

Selon le président de la Petroleum Pipelines Company, Abdel-Moneim Hafed, la fuite du pétrole a eu lieu suite à un trou creusé par des voleurs pour s’emparer du pétrole, assurant que le trou a été fermé et l’incendie maitrisé par une  équipe de techniciens de la compagnie.

L’Egypte dispose de réserves prouvées de 3,3 milliards de barils de pétrole en 2017, les 6ème d’Afrique derrière la Libye, le Nigéria, l’Algérie, l’Angola et le Soudan du Sud, soit 0,2% des réserves mondiales et moins de 14 années de réserve au rythme de consommation actuel.

Le marché de Lagos ravagé par deux incendies

Au lendemain des deux incendies distincts qui ont ravagé mardi de nombreuses entreprises au marché de Lagos, la capitale économique du Nigeria, les commerçants font le point de leurs pertes estimées à plusieurs centaines de millions de nairas.Actuellement, les sites ne sont pas facilement accessibles. De la fumée s’échappait encore des décombres d’un immeuble de cinq étages, situé à la périphérie du marché de l’île de Lagos, et qui a été complètement dévasté par l’un des incendies de mardi matin.

Il a fallu plusieurs heures à la Brigade des sapeurs pompiers de Lagos pour maîtriser les flammes.

Le journal The Nation a rapporté mercredi qu’un propriétaire de magasin s’était effondré après qu’un des incendies a ravagé une série de magasins à Brasas Plaza, au niveau du célèbre marché Balogun de l’île de Lagos.

En attendant, il est confirmé que quatre personnes ont été blessées à des degrés différents par les incendies, dont la cause reste encore à déterminer.

Drame de Bafoussam : le bilan passe à 42 morts dont 26 enfants (gouvernement)

Au moins 42 corps dont ceux de 26 d’enfants avaient déjà été extraits mardi soir des décombres à la suite de l’éboulement de terrain survenu la nuit d’avant dans la ville camerounaise de Bafoussam (Ouest) située à quelque 300 kilomètres de la capitale, Yaoundé, selon le bilan dressé par le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji.Au total, au moment où les secours interrompaient les recherches vers 20h (heure locale) au quartier Gouache 4, quarante-deux morts, dont trente-six formellement identifiés parmi lesquels quatre femmes enceintes, avaient déjà été retirés des décombres des 11 maisons effondrées à la fois à flanc de montagne et dans la vallée située en contrebas.

 Dépêchés sur les lieux du sinistre, Paul atanga Nji et sa collègue du Développement urbain et de l’Habitat, Célestine Ketcha Courtès, devraient mercredi tenir une réunion avec les riverains et les autorités locales. L’objectif de la rencontre est non seulement d’arrêter les mesures d’urgence à prendre pour l’aménagement de la zone sinistrée, mais également d’examiner les voies et moyens de faire respecter les prescriptions d’urbanisme et les règles de construction dans cette zone.

 Selon des sources proches du dossier, des déguerpissements forcés et des relogements devraient intervenir dans les prochains jours, afin selon le gouvernement «d’éviter que de telles catastrophes se reproduisent dans le futur». 

D’ores et déjà, un périmètre de sécurité est en cours de délimitation à Gouache 4 où le risque d’un nouvel éboulement est redouté, les pluies continuant de tomber en abondance dans la zone.

Mardi soir, le président Paul Biya a fait part de sa vive émotion à travers un message de condoléances adressé aux familles des victimes, au moment où le gouvernement annonçait par ailleurs le déblocage d’une enveloppe de 25 millions FCfa en faveur des victimes.

 Des sources locales, jointes au téléphone mercredi matin par APA, ont précisé que les secours venaient de reprendre du service sur le site, mais avec désormais très peu d’espoir d’y retrouver des survivants.

Une explosion d’un camion-citerne fait au moins cinq morts à Bamako

L’explosion d’un camion-citerne rempli d’essence a fait au moins cinq morts et une vingtaine de blessés, mardi sur l’avenue de l’OUA sise dans la commune V du district de Bamako.« Le camion s’est renversé sur la chaussée. Il a peu à peu pris feu avant d’exploser, laissant échapper un gros nuage noir », a expliqué à APA Sékou Kouyaté, un témoin du drame.

Selon lui,  les victimes sont en majorité des piétons.

L’explosion a eu lieu à environ 500 mètres de l’ambassade d’Algérie.

Maroc : Le gouvernement institue une taxe de solidarité contre les catastrophes

Le gouvernement marocain a institué une taxe parafiscale de solidarité contre les catastrophes pour indemniser les victimes non couverts par une assurance, a indiqué le porte-parole du gouvernement.Présenté par le ministre de l’Economie et des finances, ce texte vise à instaurer une taxe parafiscale de 1% sur le montant des primes et des cotisations des contrats d’assurance soumis à la taxe sur les contrats d’assurance, à l’exception des contrats d’assurance-vie, a-t-il précisé.

Ce projet prévoit également que cette taxe sera déduite selon les mêmes délais et conditions applicables à la perception de la taxe sur les contrats d’assurance prévus par le Code général des impôts, à l’exception des contrats d’assurance-vie, ainsi que sur le paiement des sommes extraites sur le compte bancaire dudit fonds.

L’adoption de ce texte intervient dans un contexte marqué par les récentes crues et inondations ayant frappé des régions montagneuses et causé la mort de dizaines de personnes.

Inondations au Sud du Maroc : 17 morts

Le renversement d’un autocar reliant Casablanca et Rissani, dimanche, au niveau du pont « Oued Damchan » (commune d’El Khank) dans la province d’Errachidia au sud du Maroc, a fait 17 morts, selon un premier bilan provisoire annoncé par les autorités locales.Le drame a eu lieu suite aux crues causées par les pluies diluviennes qu’a connues la région. 30 personnes ont été sauvées parmi les passagers d’un autocar.

Suite à cet accident, tous les services concernés et compétents se sont rendus sur place et les rescapés, dont certains souffrent de blessures de différents degrés de gravité, ont été transportés à l’hôpital régional Moulay Ali Charif pour recevoir les soins nécessaires, ajoutent les mêmes sources.

Une délégation de haut niveau s’est rendue sur les lieux pour s’enquérir de la situation sur le terrain. Formée du ministre de l’Intérieur, Abdelaoufi Lafitit, du ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, Abdelkader Amara et du Général de Corps d’armée Mohamed Haramou, commandant la Gendarmerie Royale, cette délégation s’est ainsi déplacée sur le lieu où sont recherchées les personnes portées disparues et a supervisé les mesures prises sur le terrain dans ce cadre par les services compétents.

La délégation s’est également rendue au chevet des personnes blessées dans cet accident qui reçoivent les soins nécessaires à l’hôpital régional.

Dans une déclaration à la presse à cette occasion, le ministre de l’Equipement a souligné que l’ensemble des autorités de la région de Drâa Tafilalet et des services de la Gendarmerie Royale, de la Protection civile, des Forces Armées Royales (FAR) sont mobilisés pour retrouver les personnes qui sont toujours portées disparues, ajoutant que cette visite au lieu de cet accident s’inscrit dans le cadre des orientations et des instructions du Roi Mohammed VI pour prêter aide et assistance aux citoyens.

Le ministre a rappelé que cette période de l’année est marquée par des fortes chutes de pluies, ajoutant que la Direction de la météorologie nationale publie de manière régulière des bulletins météorologiques qui doivent être pris en considération et que les citoyens doivent être attentifs aux mises en garde lancées dans ce sens par les responsables provinciaux et locaux.

Les questions liées aux conditions météorologiques ne doivent pas être traitées avec imprudence, surtout que certains oueds n’ont pas enregistré de telles crues depuis des années, a-t-il poursuivi, notant que les bulletins météorologiques de la Direction de la météorologie nationale visent à alerter les conducteurs des changements climatiques pouvant survenir.

D’après les autorités locales, les opérations de recherche pour retrouver d’éventuels portés disparus se poursuivent au moment où toutes les ressources humaines et logistiques nécessaires ont été mobilisées à cet effet.

Bénin : le chavirement d’une barque motorisée fait 12 morts

12 morts sur 17 passagers, dont 8 femmes et 4 hommes. Tel est le bilan du chavirement d’une barque motorisée survenue lundi 5 août dernier sur le Lac Ahémé dans la nuit du lundi au mardi.Selon le point fait par Constant Badet, Directeur Départemental Adjoint de la Police Républicaine, « sur les 12 morts, 07 corps ont été déjà identifiés et remis aux familles des défunts pour l’inhumation. Les 5 restants ne sont pas encore identifiés et avec l’autorisation du Directeur Départemental de la santé, leurs corps seront envoyés à la morgue en attendant de retrouver leurs parents ».

Parmi les 5 rescapés, on dénombre 1 bébé de trois mois dont la mère est décédée noyée. Le bébé, d’après les explications du médecin urgentiste aurait ingéré beaucoup d’eau, mais « grâce à l’équipe de la pédiatrie, son état est stable ».

Selon les témoignages, tout serait partie d’une surcharge de la barque motorisée qui a quitté la rive de Bopa centre (Commune de Mono)  pour rallier Ahouangbo dans la commune de Kpomasse (Commune de Ouidah), des localités situés dans le centre du Bénin.

Quelques autorités ministérielles, dont le ministre de la santé,  Benjamin Hounkpatin,  se sont rendus sur les lieux du drame, ce mardi pour rendre hommage aux disparus et s’enquérir de l’état de santé des survivants.

Le « cas de force majeure » déclaré à la Sonara, suite à un incendie (officiel)

Le directeur général de la Société nationale de raffinage (Sonara) du Cameroun, Jean-Paul Simo Njonou a indiqué dans un communiqué l’état de « cas de force majeure » à la suite «d’une explosion suivie d’un incendie grave», survenus dans la nuit de vendredi à samedi au sein de l’unité de production à Limbe (Sud-Ouest).Évoquant « des dégâts » et un arrêt de production de toutes les unités pour une période à déterminer, il a dans la foulée annoncé la suspension provisoire des engagements contractuels de la société, en attendant l’évaluation définitive des dégâts.

 Se gardant d’évoquer les origines du sinistre, il promet par contre à ses partenaires de les informer, en temps utile, de la cessation de ce cas de force majeure, tout en assurant de tous les efforts en vue de la reprise des activités « dans les meilleurs délais ».

L’alerte Jean-Paul Simo Njonou confirme la gravité du sinistre à la Sonara, telle que recueillie au téléphone par APA auprès de plusieurs témoins du sinistre qui se serait déclaré au niveau du four principal de l’unité de production, qui reçoit le brut avant la tour de distillation.

 Le feu a finalement été maîtrisé au milieu de la nuit par les unités de secours (police, gendarmerie, sapeurs-pompiers) mobilisés. Un drame qui n’empêche pas les sécessionnistes anglophones, dont la cité balnéaire de Limbe est devenue l’un des épicentres d’action de se signalier. « Nous sommes en train de gagner, les gars !» disent-ils et de se féliciter des « conséquences directes du bon travail à Sonara».

Sur les réseaux sociaux, Tapang Ivo, qui se présente comme le « porte-parole » des séparatistes, indique ainsi que les Ambazoniens sont prêts à fermer leurs frontières avec le Cameroun voisin. « Les compagnies pétrolières vont maintenant annuler leurs contrats avec le Cameroun, craignant un autre sabotage par les rebelles d’Ambazonie. Attendez-vous à ce que les oléoducs soient maintenant exposés au sabotage. L’insécurité dans notre République va chasser les entrepreneurs potentiels du pétrole.»

 

 

 

Guinée : des pluies diluviennes font 5 morts à Conakry

Des pluies diluviennes ont causé la mort de 5 personnes issues d’une même famille à Conakry, précisément dans la commune de Matam, a appris APA samedi de sources médiatiques.Les autorités de la commune de Matam ont confirmé ce samedi le décès de 5 personnes (N’na Ciré, Abdoulaye Sylla, M’ma Adama, Amadou Soumah et Mawa Sylla, tous membres d’une même famille) et d’importants dégâts matériels à Mackia Touré dans le quartier Dabondy 2, à la suite de pluies torrentielles qui se sont abattues hier nuit à Conakry.

La mairie de Matam souligne que les constructions anarchiques sur les canalisations, où les caniveaux sont bouchés par les ordures, sont les causes de ce drame.

Niger : l’explosion d’un camion-citerne fait au moins 55 morts

Au moins 55 personnes ont perdu la vie dans l’explosion d’un camion-citerne survenue au quartier de l’aéroport de Niamey, capitale du Niger, dans la nuit de dimanche à lundi, a appris APA de source médiatique.Les victimes tentaient de siphonner de l’essence à partir du camion-citerne lorsque ce dernier a explosé, selon Radio France internationale  qui fait également état d’une trentaine de blessés hospitalisés.