Sénégal: 1028 milliards FCFA de dépenses budgétaires au 1er trimestre

Les dépenses budgétaires de l’Etat du Sénégal ont été exécutées à hauteur de 1027,5 milliards FCFA (environ 1,644 milliard de dollars) au terme du premier trimestre 2020, selon les responsables de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Par rapport à leur niveau de la même période de 2019 où elles s’élevaient à 1014,8 milliards FCFA, ces dépenses ont connu une progression de 1,3%. « Cette augmentation reflète la progression des dépenses courantes, notamment la masse salariale et les charges de fonctionnement, atténuée, toutefois, par la baisse des intérêts sur la dette et la contraction des dépenses d’investissements », souligne la DPEE.

Les charges de fonctionnement (312,8 milliards) et la masse salariale (204 milliards) ont progressé respectivement de 6,5% et 11,7%. Cette hausse est atténuée, d’une part, par la contraction des intérêts sur la dette qui se sont repliés de 2,1 milliards FCFA pour s’établir à 113,9 milliards FCFA et d’autre part, par la réduction des dépenses d’investissements lesquelles ont baissé globalement de 6,1%, passant ainsi de 422,4 milliards FCFA à 396,8 milliards FCFA sur la période.

Selon la DPEE, ce repli est imputable, aussi bien, aux investissements financés sur ressources internes évalués à 208,8 milliards FCFA qu’aux investissements financés sur ressources extérieures de 188 milliards FCFA.

Consolidation des gains de compétitivité de l’économie sénégalaise

L’économie sénégalaise, au terme du mois d’octobre 2019, a consolidé à hauteur de 2,1% ses gains de compétitivité qui étaient de 0,1% en septembre, révèle une note de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) reçue samedi à APA.« Cette situation résulte des effets combinés de la dépréciation de 2,3% du franc CFA (monnaie ayant cours légal au Sénégal) par rapport aux monnaies des principaux partenaires commerciaux et du différentiel d’inflation défavorable (+0,2%) », explique la DPEE.

Vis-à-vis des pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine(UEMOA), des gains de compétitivité de 0,6% sont notés en octobre 2019, en liaison avec un différentiel d’inflation favorable.

En revanche, face aux pays partenaires membres de la zone euro, des pertes de compétitivité de 0,1% sont observées, du fait d’un différentiel d’inflation défavorable.

En glissement annuel, la DPEE signale que l’évolution du taux de change effectif réel fait ressortir des gains de compétitivité de 4,8%, en octobre 2019, en rapport avec la dépréciation du franc CFA par rapport aux monnaies des pays partenaires (-4,8%) et le différentiel d’inflation favorable (-1,3%).

La compétitivité de l’économie sénégalaise s’est également améliorée de 3,9% en moyenne sur les dix premiers mois de l’année 2019 comparés à la même période de l’année précédente, à la fois, portée par la dépréciation du franc CFA (-1,5%) par rapport aux monnaies des principaux partenaires commerciaux et le différentiel d’inflation favorable (-2,4%).

Forte croissance de l’activité économique (hors agriculture) en Juillet au Sénégal (DPEE)

L’activité économique interne (hors agriculture et sylviculture) s’est consolidée de 5,3% en rythme mensuel, en juillet, principalement portée par le secteur secondaire (+13,6%), a appris l’APS de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).
Dans son Point mensuel de conjoncture de septembre, la DPEE souligne que « le secteur tertiaire (+2,7%) et l’administration publique (+3,4%) se sont également bien comportés sur la même période ».
Le document publié au plus tard 30 jours après la fin du mois note que « sur une base annuelle, la croissance de l’activité économique hors agriculture et sylviculture est ressortie à 9,6% en juillet 2019, tirée par l’administration publique (+35,9%), le tertiaire (+4,5%) et le primaire (+19,2%) ».
Au mois de juillet 2019, le secteur secondaire a crû de 13,6%, en variation mensuelle, souligne la DPEE.
« Cette évolution est, essentiellement, attribuable aux performances notées dans la fabrication de produits agroalimentaires (+10,5%), le +travail du cuir et fabrication d’articles de voyage et de chaussures+ et la construction (+7,7%) », explique-t-elle.
Par contre, fait remarquer le Point mensuel, « le +raffinage du pétrole et cokéfaction+ (-9,6%) et la production de l’égrenage du coton (-21,2%) ont enregistré de faibles résultats sur la période ».
Le document signale qu’en rythme annuel, « une croissance de 2,2% est enregistrée dans le secteur secondaire, au mois de juillet 2019, en liaison avec, principalement, la fabrication de produits agroalimentaires (+6,2%), la construction (+14,8%) et le +travail du cuir et fabrication d’articles de voyage et de chaussures+ (+149,5%)’’.
Toutefois, la croissance a été « particulièrement atténuée par les faibles résultats observés au niveau de la branche +filature, tissage et ennoblissement textile+ (-39,1%), des activités extractives (-11,3%) et de la production de +métallurgie-fonderie et fabrication d’ouvrages en métaux+ (-16%) ».
En juillet 2019, le secteur primaire (hors agriculture et sylviculture) s’est replié de 3,2%, en variation mensuelle.
« Cette situation traduit une contreperformance de la pêche (-18,5%), en juillet 2018, l’élevage s’étant consolidé de 4,9% sur la période », explique la DPEE, soulignant que « sur un an, le secteur primaire hors agriculture et sylviculture s’est également raffermi de 19,2% en juillet 2019, en liaison avec les bons résultats simultanés des sous-secteurs de l’élevage (+19,3%) et de la pêche (+19,0%) ».
Quant au secteur tertiaire, il « s’est raffermi de 2,7%, entre les mois de juin et juillet 2019, à la faveur, essentiellement, des performances du commerce (+4,8%), des transports (+9,3%), des +activités, spécialisées, scientifiques et techniques+ (+8,6%) et des +activités financières et d’assurance+ (+4,5%) ».
La DPEE relève que « l’activité d’+information et communication+ s’est particulièrement contractée (-11,1%) sur la période ».
Le document souligne que « sur une base annuelle, une croissance de 4,5% du tertiaire est notée en juillet 2019, soutenue par le commerce (+5,9%), les transports (+15,7%), les activités immobilières (+5,4%) et les activités financières et d’assurance+ (+6,8%) »

Ressources minières : baisse de 228 kg de la production d’or au premier trimestre

Ce sont les données recueillies par la Direction de la prévision et des études économique (DPEE) auprès des sociétés aurifères.

La production d’or du Sénégal a connu une baisse de 228 kg au terme du premier trimestre 2018 comparée au quatrième trimestre 2017, selon les données recueillies par la Direction de la prévision et des études économique (DPEE) auprès des sociétés aurifères. Cette production s’est établie à 2 968 kg durant la période sous revue contre 3 196 kg au quatrième trimestre2017, soit un repli de 7% en valeur relative. « Ce faible résultat traduit une baisse de 4,9% de la teneur en or du minerai extrait, notamment au niveau de la fosse de Gora (Sud-est du Sénégal) », explique la DPEE.

S’agissant du phosphate, l’extraction s’est accrue de 1,9%, en variation trimestrielle, passant de 420 000 tonnes  au quatrième trimestre 2017 à 428 000 tonnes durant la période sous revue, favorisée par l’accélération du rythme de transfert du minerai, du fait de la mise en place d’un nouveau convoyeur.

Concernant la production d’attapulgite, elle a progressé de 21,3%, à 57 953 tonnes au premier trimestre 2018 contre 47 788 tonnes un trimestre plus tôt, après les difficultés de transport et de distribution (congestion au niveau du port autonome de Dakar) rencontrées en 2017.