Le Sénégal devrait disposer de la moitié des dividendes issues du pétrole d’ici 2025-2035 ( Abdoulaye Dia)

Le Sénégal devrait pouvoir disposer d’au moins la moitié des dividendes issues des activités du pétrole et du gaz exploités sur son territoire, selon le directeur de cabinet du ministre des Energies et du Pétrole, Abdoulaye Dia.

L’APS rapporte ces déclarations au lancement d’un think tank sur le pétrole et le gaz. « Nous pensons que d’ici 2025 à 2035, notre pays devra au moins avoir la moitié des dividendes sortis des activités du pétrole et du gaz« . Il estime que la loi sur le pétrole et le gaz permettra aux entreprises sénégalaises de « monter en capacité et de récupérer des ressources qui seraient tirées de ces activités ». Les décrets d’application de cette loi sont attendus d’ici fin avril.

Il soutient néanmoins que l’atteinte de cet objectif nécessite des compétences, à travers le retour de certains Sénégalais de la diaspora. Il a signalé qu’un appel a « été d’ailleurs lancé pour l’édification d’une industrie pétrolière et gazière ».
« Compte tenu de la production de pétrole attendue en 2022 et de la production de gaz prévu pour 2023, dit-il, le gouvernement du Sénégal a entrepris beaucoup de réformes avec notamment la mise en place d’un cadre juridique équilibré permettant d’avoir des contrats bancables qui rassurent les investisseurs. »
Il a souligné que le Sénégal a « compris qu’il fallait d’abord mettre en avant la transparence avec l’adhésion dès 2013 à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives ».
Cheikh Oumar Ba, directeur exécutif de l’ONG Initiative prospective agricole et rurale (IPAR), a souligné la coïncidence entre le lancement de prétexte de la cérémonie de lancement de ce laboratoire d’idées sur le pétrole avec « la célébration de la journée des think tank ».
« Avec la découverte du pétrole et du gaz, il y a un débat passionné au Sénégal. On s’est dit qu’en tant que chercheurs, il faut qu’on essaie pour savoir quelle est notre lecture », a-t-il expliqué.
Le pétrole et le gaz a-t-il indiqué « font l’objet d’une attention de la part des populations. Nous voulons apporter notre contribution à ce débat […] ».
« Nous espérons qu’avec le dialogue qui va suivre avec les entreprises pétrolières et les chercheurs, nous arriverons à créer un cadre pour un dialogue serein », a-t-il ajouté.
La cérémonie de lancement du think Tank « SEN RTT » a été placée sous le thème : « La gouvernance des ressources pétrolières et gazières : état du débat et perspectives ».
Deux panels étaient au menu de cette rencontre, dont l’un axé sur « la répartition des ressources publiques, contenu local et gestion des impacts environnementaux des exploitations pétrolières et gazières ».
Le deuxième panel portait sur « Pétrole et gaz : instaurer un dialogue politique et un plaidoyer francs au nom de l’économicité des choix publics et de la transparence ».
Le think tank sur le gaz et le pétrole a été lancé par des organisations de la société civile dont Enda et l’ONG Initiative prospective agricole et rurale (IPAR).

Le navire sismique « Polar Marquis » prend feu au large du Sénégal

Un incendie s’est déclaré à bord du « Polar Marquis », un navire sismique 3D au large du Sénégal. L’information a été livrée par Gc Rieber Shipping, gestionnaire dudit bâtiment dans un communiqué.
Il y est mentionné que l’incident s’est produit dans la salle des machines.
« Les autorités locales ont été saisies ainsi que les parties prenantes concernées pour prendre soin de tous les employés à bord. Le navire a transféré 30 des membres de l’équipage sur un navire d’assistance sur le site et envisage d’autres transferts. Il est remorqué et le temps est calme dans la région. Une évaluation complète de la situation est en cours pour déterminer l’étendue des dommages« , lit-on dans le communiqué.

Le navire « Polar Marquis » appartient à Shearwater Geo Services. Mais, il est exploité, présentement, par Gc Rieber au large du Sénégal. Il s’agit d’un navire sismique 3D, construit en 2000. Les navires sismiques  servent à étudier les différentes couches terrestres sous la mer, pour faciliter l’extraction des énergies fossiles. L’étude sismique permet en outre, de déterminer la possibilité de construction d’une plateforme pétrolière.