Diplomatie renforcée : le Vietnam et le Sénégal posent les jalons d’un partenariat stratégique

Le président de l’Assemblée nationale du Vietnam, Trân Thanh Mân, a atterri ce mardi 22 juillet à l’aéroport international Blaise Diagne. À sa descente d’avion, El Malick Ndiaye, président de l’Assemblée nationale du Sénégal, lui a réservé un accueil chaleureux.

Cette visite, la première depuis l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays il y a 56 ans, marque un tournant décisif. Trân Thanh Mân dirige une importante délégation de 140 personnalités : parlementaires, ministres, maires et entrepreneurs. Tous partagent un objectif commun : stimuler la coopération Sénégal Vietnam sur de nouvelles bases.

Des rencontres clés pour accélérer les accords

Durant son séjour, Trân Thanh Mân échangera avec le Premier ministre Ousmane Sonko, puis avec le président Bassirou Diomaye Faye. Ces entretiens viseront à approfondir la collaboration dans des secteurs clés comme l’agriculture, l’économie et la diplomatie parlementaire.

À l’issue des discussions, les deux parties comptent signer plusieurs accords bilatéraux. Ils ambitionnent ainsi de faire de la diplomatie parlementaire un véritable levier de croissance partagée. En d’autres termes, ils misent sur des solutions concrètes et durables pour renforcer leurs liens.

Vers un partenariat Sud-Sud plus ambitieux

Cette visite confirme la volonté commune des deux pays de construire une coopération stratégique gagnant-gagnant. Grâce à la complémentarité de leurs expériences, le Sénégal et le Vietnam veulent créer un cadre d’échanges solides, durables et mutuellement bénéfiques.

La coopération Sénégal Vietnam franchit un nouveau cap, portée par une vision claire : faire de la diplomatie parlementaire un pilier du développement au service des peuples.

Coopération Sénégal-Vietnam : une visite d’État stratégique pour renforcer les liens économiques et diplomatiques

Du 22 au 24 juillet 2025, le Sénégal recevra la visite officielle de Trân Thanh Mân, président de l’Assemblée nationale du Vietnam, accompagné d’une délégation de 140 personnes. À l’invitation de El Malick Ndiaye, président de l’Assemblée nationale du Sénégal, cette rencontre marque un tournant dans la coopération Sénégal Vietnam.

La délégation vietnamienne comprendra des ministres, parlementaires, maires et entrepreneurs. Objectif : renforcer les liens politiques, économiques et culturels entre les deux pays.

Des accords pour booster les échanges économiques

Le président Trân Thanh Mân sera reçu par les plus hautes autorités sénégalaises, dont le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko. Plusieurs accords bilatéraux seront signés dans des secteurs stratégiques :

  • Agriculture,

  • Commerce,

  • Affaires étrangères,

  • Culture.

Selon les autorités, ces engagements reflètent une volonté partagée de stimuler les échanges économiques et de diversifier les partenariats bilatéraux.

Un forum économique pour attirer les investisseurs vietnamiens

En marge des rencontres officielles, l’APIX organisera une table ronde économique avec la participation des deux présidents d’Assemblée, des ministres et d’acteurs du secteur privé. Ce forum d’affaires vise à explorer de nouvelles opportunités de coopération, notamment dans l’agro-industrie, la transformation et le numérique.

Cette initiative s’inscrit dans la stratégie du Sénégal d’élargir ses partenariats internationaux, notamment avec des économies dynamiques d’Asie du Sud-Est. Le Vietnam, reconnu pour son fort développement économique, se positionne ainsi comme un partenaire stratégique pour l’Afrique de l’Ouest.

Souveraineté alimentaire : Diomaye Faye mobilise la CPLP depuis Bissau

Le Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a participé ce mercredi 16 juillet 2025 à la XVᵉ Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté des Pays de Langue Portugaise (CPLP) à Bissau, en qualité d’invité d’honneur. Une présence marquante, sur invitation de son homologue Umaro Sissoco Embaló, Président de la Guinée-Bissau.

Dans une intervention saluée, Diomaye Faye a mis en lumière la profondeur des liens entre le Sénégal et les pays lusophones, tout en saluant l’ouverture de la CPLP à des partenariats élargis. Il a insisté sur l’importance de renforcer la coopération dans les domaines de la culture, de l’éducation, du commerce et surtout de l’agriculture.

Mais c’est sur le thème central de la souveraineté alimentaire que le chef de l’État sénégalais a porté une parole forte. Il a lancé un appel à une mobilisation collective pour transformer durablement le secteur agricole, en misant sur l’innovation, la valorisation des terres, les infrastructures de marché et le soutien aux petits producteurs, notamment les femmes et les jeunes.

Enfin, le Président Faye a partagé les axes stratégiques de la Vision Sénégal 2050, qui place l’agriculture au cœur du développement. Il a réaffirmé la volonté du Sénégal de devenir un acteur clé de la sécurité alimentaire du continent africain et du monde, dans un esprit de solidarité et de responsabilité partagée.

Tensions Sonko Diomaye : le Premier ministre tacle ouvertement le président

Le 10 juillet 2025, Ousmane Sonko a lancé un signal fort. Lors de l’installation du Conseil national de son parti, le Pastef, le Premier ministre sénégalais a violemment critiqué ses adversaires politiques… mais aussi, pour la première fois, le président Bassirou Diomaye Faye.

« Qu’on me laisse gouverner »

Dans un discours sans filtre, Ousmane Sonko a pointé du doigt un « problème d’autorité », voire « une absence d’autorité » au sommet de l’État. Une critique directe visant le président, à qui il reproche de ne pas le soutenir face aux attaques répétées. « On ne peut tolérer qu’un chef d’institution soit traîné dans la boue au nom de la liberté d’expression », a-t-il lancé, visiblement agacé.

Il interpelle ensuite Diomaye Faye : « Qu’il prenne ses responsabilités, ou qu’il me laisse faire ». Sonko regrette un manque de marge de manœuvre pour mener les réformes promises. Il appelle également la justice à accélérer les dossiers liés à la reddition des comptes.

Le tandem Sonko Diomaye fragilisé ?

Ces tensions Sonko Diomaye nourrissent les spéculations. La presse sénégalaise évoque un possible désaccord profond. Le journal L’Enquête parle même de « divorce en live ». Pour le politologue Moussa Diaw, il s’agit de « divergences importantes » qui mettent à l’épreuve la solidité du tandem.

Sonko, évincé de la présidentielle pour des raisons judiciaires, avait pourtant lui-même désigné Diomaye comme candidat du Pastef. Aujourd’hui, le Premier ministre semble frustré par son rôle secondaire, mais affirme ne pas vouloir démissionner malgré les tensions.

La présidence minimise, mais les fissures sont là

Une source proche du palais présidentiel relativise : « Ce discours traduit la frustration d’un chef de gouvernement bridé dans son action ». Mais les mots de Sonko sonnent comme un avertissement clair. Les prochaines semaines pourraient être décisives pour l’avenir de l’alliance Pastef et pour la stabilité institutionnelle.

Diomaye Faye renforce les partenariats stratégiques du Sénégal à Washington

Washington, juillet 2025 — En marge de sa visite officielle à la Maison Blanche, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a enchaîné plusieurs rencontres stratégiques avec de hauts responsables américains et internationaux, dans le cadre du renforcement des partenariats stratégiques Sénégal États-Unis.

Parmi les temps forts, une audience avec Michael Schnabel, vice-président exécutif de Boeing, a permis de discuter du renforcement de la coopération avec Air Sénégal. L’objectif : moderniser la flotte avec des avions plus performants, tout en développant les capacités locales et en créant des emplois qualifiés dans l’aéronautique sénégalais.

Le président Diomaye Faye a également échangé avec les responsables du Millennium Challenge Corporation (MCC) sur les projets économiques structurants en cours au Sénégal. Il a plaidé pour une intensification de cette coopération, notamment dans les infrastructures et l’énergie.

Enfin, le chef de l’État a rencontré plusieurs cadres sénégalais de haut niveau évoluant au Fonds Monétaire International et à la Banque mondiale. Ces échanges ont porté sur les perspectives économiques du Sénégal et les leviers de croissance durable à activer dans les prochaines années.

Ces rencontres illustrent la volonté du président Diomaye Faye de positionner le Sénégal comme un partenaire stratégique fiable, attractif et résolument tourné vers l’innovation et la souveraineté économique.

Trump relance la coopération économique États-Unis-Afrique avec cinq présidents

Washington, 9 juillet 2025 — Le président américain Donald Trump a réuni à la Maison-Blanche cinq dirigeants africains pour poser les bases d’un nouveau partenariat économique entre les États-Unis et le continent. Parmi eux : Bassirou Diomaye Diakhar Faye (Sénégal), Brice Clotaire Oligui Nguema (Gabon), Joseph Nyuma Boakai Sr. (Libéria), Umaro Sissoco Embaló (Guinée-Bissau) et Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani (Mauritanie).

Lors de ce déjeuner de travail inédit, Donald Trump a affiché sa volonté de passer d’une logique d’aide à une approche basée sur l’investissement et le commerce. « L’Afrique a un potentiel économique exceptionnel, avec des ressources naturelles abondantes et des peuples formidables », a-t-il déclaré. Il a insisté sur une coopération économique États-Unis Afrique fondée sur des partenariats gagnant-gagnant.

Une vision stratégique face à la Chine

Le président Trump a aussi rappelé que la paix restait essentielle pour tout développement. Il a cité les récents efforts de médiation américaine dans les crises en RDC, au Rwanda, au Soudan et en Libye. « Il y avait beaucoup de colère sur votre continent. Nous avons déjà résolu une partie de ces conflits, et nous irons plus loin », a-t-il assuré.

Avec une posture pragmatique et transactionnelle, Trump a présenté son pays comme une alternative sérieuse à l’influence croissante de la Chine. Chaque pays africain, selon lui, doit identifier ce qu’il peut apporter à un partenariat équilibré.

Le président sénégalais Diomaye Faye, pour sa part, a proposé une collaboration avec l’US Geological Survey pour évaluer les ressources minières du Sénégal. Il a aussi mis en avant deux projets phares : une zone numérique de 40 hectares à Dakar, destinée à devenir un hub technologique, et la création d’un parcours de golf de classe mondiale sur la Petite-Côte, à seulement six heures de vol des États-Unis ou de l’Europe.

Cette rencontre marque un tournant dans la coopération économique États-Unis Afrique. Elle ouvre la voie à des partenariats plus stratégiques, équilibrés et porteurs d’opportunités concrètes pour les deux continents.

Le Pastef prépare son premier congrès national : une nouvelle ère en marche

Pastef s’organise pour l’avenir. Invité de la matinale Sénégal, ce mercredi, le Secrétaire d’État au Développement des PME/PMI, Ibrahima Thiam, a levé le voile sur les profondes mutations internes en cours au sein du parti Pastef-Les Patriotes. Au cœur de cette dynamique : la tenue très attendue du premier congrès national de Pastef, prévue d’ici la fin de l’année 2025.

Un parti en pleine réorganisation

« Le parti se porte bien », affirme Ibrahima Thiam avec assurance. Selon lui, cela fait plus de six mois que le bureau politique est en pleine restructuration, en étroite concertation avec le président du parti, Ousmane Sonko. La mise en place du Conseil national, organe chargé de valider les décisions stratégiques, est imminente. Elle pourrait même intervenir avant la fin de la semaine.

Dans cette phase de relance, plusieurs chantiers sont à l’ordre du jour : réactivation des secrétariats nationaux, nouvelles nominations et retour des activités politiques sur le terrain.

Le congrès national de Pastef comme tournant politique

Point culminant de cette réorganisation, le congrès national de Pastef cristallise toutes les attentes. « Ce congrès, nous le préparons depuis quatre ans », confie Ibrahima Thiam. Son organisation représente bien plus qu’un simple événement : c’est un moment de clarification idéologique et de consolidation structurelle pour un parti désormais acteur central de la vie politique et gouvernementale.

Quant à Ousmane Sonko, il reste discret sur ses prochains déplacements, mais son entourage confirme qu’un agenda politique chargé est en cours d’exécution.

Mini-sommet Washington-Afrique : Trump relance le jeu

Ce mercredi 9 juillet 2025, Donald Trump accueille à la Maison Blanche cinq chefs d’État africains pour le mini-sommet Washington Afrique. Y participent : Bassirou Diomaye Faye (Sénégal), Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani (Mauritanie), Joseph Nyumah Boakai (Libéria), Brice Clotaire Oligui Nguema (Gabon) et Umaro Sissoco Embaló (Guinée-Bissau).

Ce mini-sommet s’inscrit dans la continuité du Forum États-Unis–Afrique des affaires tenu à Luanda. Il vise à renforcer la coopération économique et sécuritaire dans une région stratégique de l’Atlantique.

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Enjeux géopolitiques du mini-sommet Washington Afrique

Les discussions portent sur des sujets clés : investissements, sécurité maritime, minerais critiques et lutte contre le crime organisé. Mais en toile de fond, une tension plane : quatre pays représentés figurent sur une liste de 25 États africains visés par d’éventuelles restrictions migratoires américaines.

Ces contradictions fragilisent le discours d’un partenariat équitable. Les États-Unis veulent sécuriser leurs intérêts dans le golfe de Guinée, face à la concurrence russe et chinoise.

Selon Dr Alioune Aboutalib Lô, chercheur à Istanbul, les bases russes et les flux d’armes dans la région inquiètent Washington, qui tente de préserver son influence.

Le Sénégal au cœur du mini-sommet Washington Afrique

Le Sénégal, sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye, adopte une posture d’indépendance. L’annulation d’un déplacement par Ousmane Sonko après un refus de visa et la visite prioritaire à Pékin illustrent cette nouvelle diplomatie.

Cependant, les relations économiques restent solides. En 2024, les échanges entre Dakar et Washington ont atteint 586 millions de dollars. Le traité bilatéral d’investissement de 1983 continue de produire ses effets. Le « New Deal technologique » lancé par Faye aux États-Unis montre une volonté d’innovation et d’ouverture.

Le mini-sommet Washington Afrique prépare aussi une grande réunion prévue en marge de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre. Pour les cinq présidents présents, c’est une opportunité d’avancer leurs priorités sans céder sur leur souveraineté.

Alliance parlementaire Afrique : le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal et la Gambie s’unissent

Une nouvelle alliance parlementaire Afrique est en train de prendre forme. Le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal et la Gambie ont officiellement lancé cette initiative lors de la clôture de la session ordinaire de l’Assemblée nationale du Sénégal, à Dakar. Elle vise à renforcer l’intégration régionale, promouvoir la paix et stimuler la coopération interparlementaire dans un espace marqué par des défis sécuritaires et économiques communs.

Diplomatie parlementaire : vers une réponse commune aux crises régionales

Selon une source diplomatique à Nouakchott, cette alliance parlementaire Afrique illustre une volonté claire : faire du parlement un acteur majeur de la diplomatie régionale. Elle permettra de mieux coordonner les réponses face aux crises de plus en plus interconnectées dans la région.

Le Maroc était représenté par Abdelmadjid El Fassi-Fihri (Parti de l’Istiqlal), tandis que la Mauritanie a délégué son président de parlement, Mohamed Bamba Meguett. Le Sénégal et la Gambie, pays hôtes, ont réaffirmé leur attachement à la stabilité régionale et au développement durable.

L’absence remarquée de l’Algérie, malgré la récente visite de Brahim Boughali à Nouakchott, alimente les spéculations sur les équilibres diplomatiques en mutation.

Une extension du Partenariat pour l’Atlantique ?

Cette initiative pourrait s’inscrire dans la continuité du Partenariat pour l’Atlantique, lancé en 2023 à Washington avec le soutien des États-Unis. Ce cadre multilatéral, qui réunit 43 pays, promeut la coopération transcontinentale, notamment sur la sécurité maritime et l’économie bleue.

Le positionnement des membres de la nouvelle alliance parlementaire Afrique sur le dossier du Sahara occidental n’est pas anodin : le Sénégal et la Gambie soutiennent la souveraineté marocaine, tandis que la Mauritanie conserve une posture neutre, en dépit de ses relations anciennes avec la RASD.

Une recomposition géopolitique en marche

Avec cette alliance parlementaire Afrique, une nouvelle architecture régionale semble émerger, redessinant les rapports entre l’Afrique de l’Ouest et du Nord dans un contexte de réalignements stratégiques rapides. Elle incarne une diplomatie parlementaire proactive, complémentaire à l’action étatique classique.

Mini-sommet Trump-Afrique : coopération ou contradictions ?

Du 9 au 11 juillet 2025, Washington accueillera un mini-sommet Trump-Afrique, rassemblant cinq chefs d’État africains triés sur le volet. L’objectif : renforcer les liens économiques et sécuritaires entre les États-Unis et une poignée de pays africains considérés comme « stratégiques ».

Les présidents Joseph Boakai (Libéria), Bassirou Diomaye Faye (Sénégal), Mohamed Ould Cheikh el Ghazouani (Mauritanie), Brice Clotaire Oligui Nguema (Gabon) et Umaro Sissoco Embaló (Guinée-Bissau) seront reçus à la Maison Blanche par Donald Trump, dans un format restreint et ciblé. Une initiative inédite, qui fait écho au récent Sommet États-Unis–Afrique des affaires à Luanda, où 2,5 milliards de dollars d’accords ont été signés.

Une coopération économique en pleine contradiction

Officiellement, le mini-sommet Trump-Afrique vise à développer des partenariats fondés sur la réciprocité, l’investissement privé et la sécurité régionale, notamment dans les secteurs des minéraux critiques, de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée et de la lutte contre le crime transnational.

Mais en toile de fond, des tensions apparaissent : selon des révélations de Reuters et du Washington Post, 25 pays africains sont menacés d’interdiction d’entrée aux États-Unis, y compris le Sénégal, la Mauritanie, le Gabon et le Libéria, pourtant représentés au sommet.

Washington invoque des motifs de fraudes administratives, de doutes sur les documents d’identité, ou de dépassements de visas. Une première vague de sanctions migratoires a d’ailleurs été mise en œuvre en juin, visant notamment le Tchad et la République du Congo.

Mini-sommet Trump-Afrique : un dialogue sous haute tension

Ce paradoxe soulève de nombreuses questions : comment concilier coopération économique et restrictions migratoires ? Pourquoi recevoir des dirigeants de pays menacés d’exclusion alors que des mesures de sécurité sont activées en coulisse ?

Pour Donald Trump, ce mini-sommet vise à resserrer les liens avec les alliés africains « fiables », dans un contexte de compétition mondiale accrue, notamment face à la Chine et à la Russie.

Mais l’ambiguïté de la politique africaine des États-Unis pourrait ternir l’image de cette rencontre. Le mini-sommet Trump-Afrique pourrait bien révéler plus de contradictions que d’avancées concrètes.

Ousmane Sonko dévoile son plan de redressement pour un Sénégal en crise

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a annoncé mardi 1er juillet, via sa page Facebook, qu’un plan de redressement du Sénégal sera présenté dans les prochains jours. Ce plan vise à relancer une économie jugée en grande difficulté et à remettre le pays sur les rails du développement.

« Dans les prochains jours, je présenterai le plan de redressement aux Sénégalais. On dira aux Sénégalais comment faire pour redresser ce pays », a déclaré Ousmane Sonko.

Un pays hérité « malade »

Le chef du gouvernement ne mâche pas ses mots. Il accuse le régime précédent d’avoir laissé un pays hypothéqué, aux finances déséquilibrées. Selon lui, cette mauvaise gestion a conduit à la suspension de plusieurs programmes, notamment ceux menés avec le FMI.

Il cite aussi l’arrêt des travaux de l’autoroute Mbour-Kaolack, bloqués à 90 %, et la suspension des programmes de forages, faute de confiance des partenaires financiers, notamment chinois.

« Ils ont hypothéqué le pays et les générations à venir », dénonce-t-il.

Justice, corruption et relance économique

Ousmane Sonko a réaffirmé son respect pour la justice, tout en pointant du doigt une magistrature partiellement instrumentalisée.

« Une justice faible, c’est une République fragile », avertit-il.

Il revient également sur ses prises de position passées contre la corruption et la mal gouvernance, rappelant ses interventions à l’Assemblée nationale dès 2018.

Malgré ce constat sévère, le Premier ministre reste optimiste. Il souligne l’intérêt que suscite le pays à l’international, mentionnant notamment la volonté du constructeur Mercedes-Benz d’implanter une usine au Sénégal.

« Nous allons réussir, au point où tout le monde sera étonné de voir les résultats », promet-il.

Condamnation d’Ousmane Sonko confirmée, mais son éligibilité reste intacte

Ce mardi 1er juillet, la Cour suprême du Sénégal a tranché. Elle a rejeté la requête déposée par les avocats d’Ousmane Sonko, qui contestaient la régularité de sa condamnation pour diffamation envers l’ancien ministre Mame Mbaye Niang. Les défenseurs du chef du gouvernement espéraient obtenir un renvoi du dossier devant le Conseil constitutionnel, invoquant l’inconstitutionnalité d’un article du Code pénal.

Mais la Cour suprême a estimé la procédure conforme et confirmé la condamnation d’Ousmane Sonko, le contraignant à verser 200 millions de francs CFA à la partie civile.

Une condamnation sans impact sur son éligibilité politique

Si cette affaire avait, en 2024, privé Sonko de la possibilité de se présenter à l’élection présidentielle, elle n’entrave aujourd’hui en rien son avenir politique. Grâce à la loi d’amnistie adoptée en mars 2024 — et renforcée en avril 2025 par la nouvelle majorité — Ousmane Sonko reste éligible. Cette loi couvre en effet toutes les infractions politiques ou liées à des manifestations, commises entre février 2021 et février 2024.

Résultat : bien que la condamnation d’Ousmane Sonko soit désormais définitive sur le plan judiciaire, ses droits civiques restent intacts. Il conserve donc la possibilité de se présenter aux futures élections et d’exercer ses fonctions politiques.

Sonko réclame un nouveau procès

S’exprimant sur ses réseaux sociaux, le Premier ministre a dénoncé une justice instrumentalisée. « Il y a des magistrats vertueux, mais aussi des magistrats corrompus, à la solde des politiciens », a-t-il lancé. Il demande la révision de son procès pour diffamation, estimant que la vérité n’a pas été dite.

Ses avocats comptent saisir officiellement le ministère de la Justice. Leur stratégie repose sur un élément nouveau : un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) qui mettrait en lumière des irrégularités financières imputables à Mame Mbaye Niang, renforçant ainsi les accusations initiales formulées par Sonko.

Un combat judiciaire loin d’être clos

La condamnation d’Ousmane Sonko cristallise à nouveau l’attention politique et médiatique au Sénégal. Si la justice a clos un chapitre, le leader du Pastef entend bien en rouvrir un autre. Une chose est sûre : le duel judiciaire entre Ousmane Sonko et Mame Mbaye Niang est loin d’avoir livré son dernier acte.

Partenariat franco-sénégalais : Faye et Macron affichent une nouvelle dynamique à Séville

En marge de la Conférence de l’ONU sur le financement du développement, les présidents Bassirou Diomaye Faye et Emmanuel Macron se sont retrouvés à Séville.
Ils ont exprimé leur volonté de renforcer le partenariat franco-sénégalais, notamment sur les plans économique, sécuritaire et culturel.

« Nos échanges ont porté sur la coopération entre le Sénégal et la France. Nous avons aussi discuté des enjeux régionaux et internationaux », a déclaré le président Faye.
De son côté, Emmanuel Macron a salué une dynamique nouvelle. Il souhaite un partenariat « au service de nos peuples et de notre souveraineté ».

Une coopération en transition

Cette rencontre prolonge le dialogue engagé à Paris en juin 2024, lors du Forum mondial pour la souveraineté vaccinale.
Les deux chefs d’État avaient alors affirmé leur volonté de bâtir un partenariat renouvelé, fondé sur le respect mutuel et les valeurs démocratiques.

Le contexte évolue. Depuis mars 2025, le retrait progressif des Éléments français au Sénégal (EFS) est en cours.
Ce départ s’effectue selon un calendrier validé par une commission conjointe. Il marque une étape importante dans la redéfinition des relations bilatérales.

Un pilier économique solide

Sur le plan commercial, la France reste un acteur clé pour l’économie sénégalaise.
En avril 2025, elle représentait 10,2 % des importations du Sénégal, selon l’Agence nationale de la statistique (ANSD).
Les échanges concernent principalement le pétrole raffiné, les machines, le riz et les métaux.

Le déficit commercial s’est creusé à -56,4 milliards FCFA en avril.
Mais les exportations sénégalaises vers la France ont progressé de 14,2 %, atteignant 469,9 milliards FCFA.
Ce dynamisme repose sur trois produits : le pétrole brut, le ciment et le poisson.

Séville 2025 : Bassirou Diomaye Faye plaide pour une réforme du financement du développement

Le président Bassirou Diomaye Faye participe à la 4ᵉ Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4), à Séville en Espagne, aux côtés de nombreux chefs d’État et dirigeants des institutions mondiales telles que l’ONU, le FMI, la Banque mondiale et l’OMC. L’objectif de ce sommet : tracer une nouvelle voie pour un financement du développement plus juste et plus humain, à cinq ans de l’échéance des Objectifs de Développement Durable.

Une vision sénégalaise pour réformer la finance mondiale

Dans son intervention, le chef de l’État sénégalais a appelé à une réforme de la gouvernance financière mondiale autour de quatre axes :

  • Une gestion plus équitable de la dette des pays en développement ;

  • Une justice fiscale internationale pour lutter contre l’évasion et l’optimisation abusives ;

  • Un accès élargi aux financements pour les États africains ;

  • Et surtout, la priorité à l’humain, au cœur de toute stratégie de développement durable.

Ce plaidoyer place le Sénégal parmi les voix africaines majeures qui œuvrent pour une refonte du système économique international.

L’engagement de Séville, une opportunité à saisir

Pour le président Faye, les engagements pris à Séville doivent désormais être traduits en actes. « L’engagement de Séville trace la voie. À nous de l’appliquer », a-t-il déclaré, en conclusion de son intervention.

Alors que les déséquilibres économiques mondiaux persistent, cette conférence pourrait marquer un tournant stratégique pour le financement du développement, en recentrant les priorités sur l’équité, la solidarité et la souveraineté économique des pays du Sud.

Clôture solennelle à l’Assemblée nationale : le Sénégal salué pour son exemplarité démocratique

La session ordinaire de la 15e législature de l’Assemblée nationale du Sénégal s’est clôturée ce lundi 30 juin dans une atmosphère de reconnaissance et de fierté, illustrant la vitalité de la démocratie sénégalaise. Deux discours marquants ont résonné sous la coupole du Parlement, prononcés par des représentants du Maroc et de la Mauritanie, venus saluer le renouveau institutionnel en cours.

Un hommage marocain au dynamisme institutionnel du Sénégal

Représentant le président de la Chambre des représentants du Royaume du Maroc, M. Abdel Fassi-Fihri a rendu un hommage appuyé à la stabilité démocratique sénégalaise, qu’il a qualifiée de « pilier en Afrique de l’Ouest ». Il a mis en lumière la sagesse politique des autorités sénégalaises, soulignant que le pays traverse les échéances politiques avec maturité, porté par une population engagée dans la participation citoyenne, le dialogue et l’alternance.

Fassi-Fihri a également salué la conduite des dernières élections législatives, symbole d’un ancrage démocratique renforcé, et a loué le président El Malick Ndiaye pour sa « sagesse et son sens de la responsabilité ».

Au-delà de l’hémicycle, il a rappelé la profondeur des relations sénégalo-marocaines, nourries par une histoire commune et consolidées par la vision conjointe du Président Diomaye Faye et du Roi Mohammed VI.

Une reconnaissance mauritanienne pleine de fraternité

Dans un discours empreint d’émotion, M. Mohamed Bamba Ould Meguett, président de l’Assemblée nationale de la Mauritanie, a qualifié cette cérémonie de « célébration de la démocratie sénégalaise ». Il a salué l’authenticité des débats parlementaires et la manière dont les députés ont incarné la voix du peuple sénégalais profond.

Il a rendu hommage à l’engagement patriotique des élus, tout en réaffirmant les liens de fraternité entre la Mauritanie et le Sénégal, deux pays voisins unis par une histoire et des aspirations communes. « La Mauritanie, notre sœur de toujours, vous regarde avec admiration. Vos victoires sont aussi les nôtres », a-t-il conclu.

Clôture historique à l’Assemblée nationale : Cap sur des réformes parlementaires au Sénégal

Ce lundi 30 juin 2025, l’Assemblée nationale du Sénégal clôt sa session ordinaire unique, mettant un terme à sept mois d’activités intenses marquées par des réformes parlementaires ambitieuses. Cette cérémonie solennelle, à forte portée symbolique, se déroule en présence de plusieurs hôtes de marque : les présidents des parlements de la Gambie et de la Mauritanie, ainsi qu’un représentant de la Chambre des représentants du Maroc.

Des réformes parlementaires structurantes et inédites

Depuis sa prise de fonction, il y a seulement sept mois, la présidence actuelle de l’Assemblée nationale a engagé une transformation en profondeur du fonctionnement législatif. Objectif : renforcer l’efficacité, la transparence et l’impact du travail des députés.

Trois documents clés présentés lors de cette clôture illustrent cette dynamique :

  • Le Guide méthodologique d’évaluation des politiques publiques, un outil destiné à améliorer le contrôle parlementaire et la qualité des décisions politiques.

  • Le Plan de travail annuel (PTA), qui introduit une planification rigoureuse du calendrier parlementaire, pour plus de cohérence et de productivité dans les activités législatives.

  • Un ouvrage de synthèse des réformes opérées depuis le début de la législature, servant à documenter et pérenniser cette dynamique de transformation.

Une Assemblée nationale résolument tournée vers l’avenir

Ces réformes parlementaires au Sénégal s’inscrivent dans une stratégie globale de modernisation. L’Assemblée ambitionne de devenir un modèle de gouvernance législative en Afrique de l’Ouest, en misant sur la qualité des travaux, la transparence des processus et une meilleure interaction avec l’exécutif.

La séance de clôture marque ainsi bien plus qu’une fin de session : elle incarne le début d’un nouveau cycle institutionnel, ancré dans l’innovation et la rigueur.

Financement du développement : Diomaye Faye défend la souveraineté budgétaire à Séville

Ce lundi 30 juin 2025, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a assisté à l’ouverture de la 4ᵉ Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4), à Séville, Espagne. L’événement, organisé par l’ONU, rassemble des dirigeants mondiaux et les principaux acteurs financiers internationaux : ONU, Banque mondiale, FMI, OMC, et ECOSOC.

Une mobilisation des ressources internes au cœur des débats

Lors de la séance plénière prévue cet après-midi, le président Faye prendra la parole pour défendre un enjeu crucial : la mobilisation et l’alignement des ressources publiques domestiques. Il présente cet axe comme un levier essentiel pour un développement souverain, équitable et durable .

En réduisant la dépendance aux financements extérieurs, le Sénégal ambitionne de renforcer ses capacités fiscales nationales, celles des pays africains, pour mieux répondre à leurs priorités de développement.

Un positionnement moteur pour le continent africain

L’intervention de Bassirou Diomaye Faye marque l’engagement du Sénégal en faveur d’une refonte du financement mondial du développement. Il plaide pour plus de justice fiscale, de transparence et de soutien aux efforts de mobilisation interne.

Cette position s’inscrit dans une dynamique internationale plus large, en réponse à l’écart entre les besoins pour les Objectifs de développement durable (SDG) — évalué à 4 000 milliards de dollars par an — et les ressources mobilisées .

Suppléance des députés nommés Ministres : vers une loi organique dédiée

La Commission des Lois de l’Assemblée nationale a recommandé, ce vendredi, l’adoption d’une loi organique spécifique pour régir la suppléance des députés appelés à intégrer le Gouvernement. Cette recommandation est issue des travaux sur la proposition de loi organique n°10/2025 portant règlement intérieur de l’Assemblée.

Selon la Commission, le remplacement des parlementaires promus ministres ne peut être régi uniquement par des dispositions internes. Il s’agit d’une question institutionnelle majeure qui, selon la Constitution, relève d’un texte législatif dédié.

Garantir la continuité sans violer la séparation des pouvoirs

Le rapport souligne un impératif : assurer la continuité de la représentation nationale sans empiéter sur la séparation des pouvoirs. L’absence actuelle d’une loi spécifique sur la suppléance des députés crée un vide juridique pouvant entraîner des interprétations contradictoires.

Ainsi, la Commission recommande de ne pas improviser. Elle insiste sur la nécessité de prévoir des dispositions transitoires claires dans le nouveau Règlement intérieur, en attendant l’initiative législative appropriée.

Une démarche pour sécuriser la vie parlementaire

Pour les membres de la Commission, cette future loi organique devra clarifier les modalités de remplacement temporaire ou définitif des députés devenus ministres. L’objectif est double : protéger la stabilité institutionnelle et renforcer la crédibilité du Parlement.

En conclusion, la suppléance des députés ne peut plus rester une zone grise. La Commission invite donc les législateurs à combler ce vide, en respectant à la lettre les exigences constitutionnelles.

Partenariat Chine-Sénégal : Xi Jinping reçoit Ousmane Sonko à Pékin

Le président chinois Xi Jinping a reçu, ce vendredi 27 juin 2025, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko au Grand Palais du Peuple à Pékin. Cette audience s’est tenue en marge du Forum d’été de Davos. Elle s’inscrit dans la continuité du partenariat Chine-Sénégal, consolidé lors du dernier sommet du FOCAC.

Cette rencontre de haut niveau a permis de réaffirmer la volonté commune de renforcer la coopération bilatérale, dans une logique de solidarité Sud-Sud. Xi Jinping a salué les relations anciennes et stables entre les deux pays, affirmant : « La Chine et le Sénégal sont des frères dans la voie du développement. »

Une coopération Chine-Sénégal fondée sur le respect mutuel

Ousmane Sonko a transmis les salutations du président Bassirou Diomaye Faye à son homologue chinois. Il a insisté sur le respect du principe d’une seule Chine et a salué une coopération fondée sur l’égalité et le respect des valeurs locales.

« Le Sénégal et la Chine partagent une vision commune. Ce que nous apprécions le plus, c’est une collaboration sans domination, où chacun reste maître de ses choix », a déclaré le chef du gouvernement.

Ce positionnement s’inscrit dans la ligne diplomatique du Sénégal actuel : défendre une souveraineté politique, culturelle et économique, tout en diversifiant ses partenariats internationaux.

Le partenariat Chine-Sénégal s’étend aux domaines clés

La rencontre a débouché sur plusieurs axes de coopération :

  • Infrastructures : poursuite des chantiers structurants

  • Énergie et numérique : investissements attendus dans les nouvelles technologies

  • Agriculture et industrie : développement de projets conjoints

  • Formation : transfert de compétences et échanges universitaires

D’après les chiffres de l’ANSD (avril 2025), la Chine est devenue le premier fournisseur du Sénégal (13,6 % des importations). Elle figure aussi parmi les principaux clients du pays. Toutefois, la balance commerciale reste déséquilibrée, avec un déficit de 34,2 milliards FCFA.

Ousmane Sonko à Pékin : une visite symbolique au mausolée de Mao

La visite d’Ousmane Sonko en Chine a pris un tournant symbolique ce jeudi 26 juin 2025, avec un moment de recueillement au mausolée de Mao Zedong, sur la célèbre place Tian’anmen à Pékin.

Accueilli selon le protocole d’État chinois, le Premier ministre du Sénégal a déposé une gerbe de fleurs et s’est incliné devant la dépouille du père fondateur de la République populaire de Chine.

Mao comme source d’inspiration pour le Sénégal

Devant la presse, Ousmane Sonko a salué « l’histoire de luttes et de sacrifices » de Mao Zedong, soulignant qu’elle constitue un exemple pour tous ceux qui cherchent à transformer leur pays.

« Le combat ne fait que commencer », a-t-il déclaré, évoquant sa propre mission à la tête du gouvernement sénégalais.

Cette étape de sa visite officielle en Chine s’inscrit dans une démarche stratégique : s’inspirer de l’expérience chinoise pour impulser un modèle de développement efficace et adapté au contexte sénégalais.

Une mémoire diplomatique partagée

Après la cérémonie, Ousmane Sonko a visité un musée retraçant la vie de Mao, où il a visionné un documentaire sur la fondation de la République populaire de Chine. L’un des moments forts fut la découverte d’une photo historique de 1974, montrant la poignée de main entre Mao Zedong et Léopold Sédar Senghor, marquant un jalon de la coopération sino-sénégalaise.

Une visite tournée vers l’avenir

Cette visite d’Ousmane Sonko en Chine témoigne de la volonté du Sénégal d’explorer de nouveaux partenariats pour accélérer sa transformation socio-économique. Pékin apparaît ainsi comme un partenaire stratégique, capable d’inspirer et de soutenir une dynamique de changement.

Conseil des ministres au Sénégal : Diomaye Faye trace la voie d’une gouvernance éducative et inclusive

Lors du Conseil des ministres du Sénégal du mercredi 25 juin 2025, le Président Bassirou Diomaye Faye a appelé son gouvernement à garantir une organisation rigoureuse des examens scolaires sur tout le territoire. Il a salué l’engagement des acteurs de l’éducation et a confirmé sa présence à la cérémonie de remise des prix du Concours général, prévue le 31 juillet.

Le chef de l’État a également insisté sur la nécessité de stabiliser l’enseignement supérieur public. Il a demandé au gouvernement de veiller au respect du calendrier académique, à la modernisation des infrastructures universitaires, à l’amélioration de la gouvernance financière et à la professionnalisation de l’offre privée. L’objectif : transformer durablement le système éducatif et valoriser le capital humain.

Inclusion, accessibilité et solidarité : l’État au service des personnes handicapées

Toujours lors du Conseil des ministres, le Président Faye a rappelé l’urgence de renforcer la protection des personnes vivant avec un handicap. Il a exigé une évaluation complète de la loi d’orientation sociale de 2010, et des dispositifs liés à la carte d’égalité des chances.

Il a invité les ministères concernés à faciliter leur accès aux formations, financements, services publics et infrastructures, notamment en matière de transport et d’urbanisme. Des concertations nationales sur leur bien-être seront organisées avant fin 2025.

Gouvernance, diplomatie et nominations stratégiques

Le Conseil des ministres du Sénégal a également porté sur la gestion du patrimoine bâti de l’État. Le chef de l’État a demandé un inventaire exhaustif des bâtiments administratifs, ainsi qu’une politique claire d’occupation et de réhabilitation. Il a insisté sur la réduction des dépenses locatives et l’achèvement des chantiers en cours.

Sur le plan international, Bassirou Diomaye Faye représentera le Sénégal à la 4e Conférence sur le financement du développement à Séville, puis à la célébration des 50 ans d’indépendance du Cabo Verde.

Enfin, le Conseil a validé un projet de loi sur un accord de coopération militaire avec le Congo, et plusieurs nominations ont été effectuées dans les domaines de la justice, de la santé, de l’agriculture et de l’administration.

Ousmane Sonko appelle à miser sur l’Afrique pour l’investissement mondial

Depuis Tianjin, en Chine, où se tient le Forum économique mondial d’été, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a lancé un appel clair aux investisseurs internationaux : il est temps de regarder vers l’Afrique. Selon lui, le continent représente aujourd’hui l’un des derniers grands espaces de croissance, aussi bien dans l’économie numérique que dans l’économie classique.

« Le monde a besoin d’expérimenter d’autres espaces de croissance, qu’il ne peut trouver que sur le continent africain », a affirmé Sonko, insistant sur le rôle que l’Afrique peut jouer dans le redéploiement économique mondial. Ce discours résonne comme une affirmation forte du potentiel d’investissement en Afrique, dans un contexte où les équilibres géopolitiques sont en pleine recomposition.

Le Sénégal, porte d’entrée pour un investissement sécurisé en Afrique

Positionnant le Sénégal comme hub régional fiable, Ousmane Sonko a vanté les atouts du pays en matière de sécurité des investissements. Il a rappelé que tous les pays africains ne sont pas encore prêts, mais que le Sénégal offre déjà les garanties nécessaires pour accueillir les capitaux étrangers.

En parallèle, le Premier ministre a annoncé l’organisation d’un forum dédié à l’investissement à Dakar, où les opportunités du pays seront présentées plus en détail aux acteurs économiques internationaux.

Une gouvernance nouvelle pour un développement rapide et durable

Sonko a tenu à souligner l’engagement du président Bassirou Diomaye Faye en faveur de la bonne gouvernance et de la transparence, deux piliers indispensables pour bâtir un environnement économique sain. Il a aussi évoqué un futur programme de financement en discussion avec le FMI, preuve que le pays reste en mouvement, malgré les réformes.

En s’inspirant des pays asiatiques, le Sénégal veut accélérer son développement en renforçant le suivi et l’évaluation des projets, afin de passer enfin du stade des plans à celui de l’exécution concrète.

Un plaidoyer optimiste pour l’investissement en Afrique

En conclusion, Ousmane Sonko a résumé sa vision d’une Afrique ambitieuse, tournée vers l’avenir :

« Ce qui a réussi en Asie peut réussir en Afrique. Nous n’avons pas besoin de réinventer la roue. »

Ce discours s’inscrit dans la stratégie globale des nouvelles autorités sénégalaises, désireuses de repositionner le pays sur l’échiquier économique mondial et d’incarner un modèle d’investissement en Afrique, sûr, transparent et porteur de croissance.

Conseil des Ministres : cap sur les réformes

Le conseil des ministres  présidé par le Chef de l’État Bassirou Diomaye Faye, s’est tenu au Palais de la République. À cette occasion, le Président est revenu sur sa tournée économique dans le nord du pays et a réaffirmé les priorités de son gouvernement.

Souveraineté alimentaire et développement agricole

Le Président a remercié les populations de Saint-Louis, Dagana et Podor pour leur mobilisation. Il a félicité les ministres et les services de l’État pour leurs efforts dans la mise en œuvre d’une politique agricole ambitieuse. Il a insisté sur la transformation de la vallée du fleuve Sénégal en pôle agricole national prioritaire.

Pour cela, il a appelé à renforcer les filières riz, tomate, oignon, pomme de terre, sucre et biocarburants. Il a aussi souligné la nécessité de mieux accompagner les producteurs, d’optimiser l’utilisation de l’eau, et d’encourager la mécanisation.

Réforme foncière et gouvernance territoriale

Au cœur de ce conseil des ministres , figurait également la réforme foncière. Le Chef de l’État a demandé l’accélération des concertations pour garantir l’accès sécurisé à la terre, aussi bien pour les exploitations familiales que pour l’agrobusiness. Il a exigé un meilleur suivi de la gestion foncière par l’État et la création d’un plan de communication national.

Modernisation de l’État et digitalisation

Le Président a aussi insisté sur la réforme de la fonction publique, l’évaluation des performances et la digitalisation des services publics. Il a rappelé l’importance de la gouvernance dans le secteur parapublic et a demandé des comptes sur la représentation des administrations dans les organes de décision.

Crise Iran-Israël : Le Sénégal prêt à évacuer ses ressortissants en cas de danger

Alors que le climat s’envenime au Moyen-Orient depuis vendredi avec la montée en flèche des tensions entre l’Iran et Israël, le Sénégal n’a pas tardé à réagir. Conscient des risques potentiels pour ses ressortissants, le gouvernement sénégalais a mis en place un dispositif de sécurité renforcé dans les deux pays concernés.

Ce mardi à Dakar, Amadou Chérif Diouf, secrétaire d’État chargé des Sénégalais de l’extérieur, a assuré que toutes les dispositions étaient prises pour permettre aux citoyens sénégalais de quitter ces zones en cas de nécessité. Il a cependant souligné la discrétion diplomatique requise quant aux modalités d’évacuation.

À ce stade, aucun Sénégalais n’a été blessé ni tué en Iran ou en Israël, précise le gouvernement, qui reste en alerte maximale grâce à ses ambassades actives sur place.

« Nous avons la chance d’avoir des représentations diplomatiques actives sur le terrain », a insisté Amadou Chérif Diouf, évoquant un suivi permanent de la situation.

Prévention face aux tensions migratoires aux États-Unis

Interpellé sur une éventuelle inclusion du Sénégal dans un “travel ban” américain ciblant plusieurs pays africains, le secrétaire d’État s’est voulu rassurant. Il affirme que le ministère des Affaires étrangères est mobilisé, en coordination avec ses partenaires diplomatiques, les associations de la diaspora et les personnes ressources, pour protéger les droits et la liberté de mouvement des Sénégalais à l’étranger.

Le gouvernement appelle par ailleurs ses ressortissants, notamment ceux vivant aux États-Unis, à respecter scrupuleusement les lois et règlements en vigueur, alors que le climat migratoire tend à se durcir.

Sénégal–Congo : Un nouveau souffle pour une alliance stratégique oubliée depuis 2018

Dakar, 13 juin 2025 — Le Sénégal et la République du Congo relancent leur partenariat bilatéral après sept ans de pause. Les Premiers ministres Ousmane Sonko et Anatole Collinet Makosso l’ont annoncé lors d’une conférence de presse à Dakar. Cette rencontre marque le troisième jour de la visite du chef du gouvernement congolais, arrivé le 10 juin avec une large délégation.

Les deux dirigeants ont décidé de réactiver la commission mixte paritaire, inactive depuis 2018. Ils ont également créé un comité ad hoc. Ce dernier explorera de nouvelles pistes de collaboration dans des secteurs clés : énergie, forêt, agriculture et assainissement.

« Nous sortons très satisfaits de cette réunion. Elle ouvre une nouvelle page dans nos relations », a affirmé Ousmane Sonko.

Anatole Collinet Makosso a rappelé que seulement 16 % du commerce africain est intra-continental, contre plus de 50 % avec d’autres régions du monde. Pour lui, le développement du continent passe par des échanges entre pays africains. Il a aussi insisté sur le rôle stratégique des PME dans la transformation économique.

Défense, enseignement et mémoire partagée

Les deux pays souhaitent renforcer leurs liens dans l’enseignement supérieur. De nombreux étudiants congolais poursuivent déjà leurs études dans les universités sénégalaises. Sur le plan sécuritaire, les Premiers ministres ont salué l’accord militaire signé en 2018, ratifié en 2020 par Brazzaville.

Makosso a aussi souligné les liens historiques entre le Congo et le Sénégal, tissés dès le XVe siècle. À cette époque, Loango et Dakar formaient des plaques tournantes du commerce transatlantique. Aujourd’hui, les deux gouvernements veulent raviver cette mémoire commune à travers une diplomatie centrée sur l’Afrique.

Cette visite reflète la vision panafricaine de Dakar : renforcer les liens entre États africains avant de se tourner vers des partenaires extérieurs.

Sénégal-Congo : Une Visite Historique pour Booster la Coopération Sud-Sud !

Le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso, s’apprête à effectuer une visite officielle au Sénégal du 10 au 13 juin 2025, sur invitation de son homologue sénégalais, Ousmane Sonko. Ce déplacement s’inscrit dans une volonté commune de renforcer les liens économiques et politiques entre les deux nations, marquant ainsi une nouvelle étape dans la diplomatie sud-sud.

Un Agenda Chargé et Stratégique

Au cours de son séjour, le chef du gouvernement congolais sera reçu par le président Bassirou Diomaye Faye, avant d’engager des travaux bilatéraux approfondis avec le Premier ministre Sonko. Les discussions porteront sur :
L’énergie (solutions durables, pétrole, électricité)
Les infrastructures (transports, routes, ports)
L’agriculture et la sécurité alimentaire
La formation professionnelle et l’emploi des jeunes
Les investissements privés et les partenariats économiques

L’objectif ? Élaborer un cadre de coopération renforcée pour dynamiser les échanges commerciaux et créer des opportunités concrètes pour les deux pays.

Ousmane Sonko, Acteur Clé de l’Intégration Africaine

Depuis son arrivée au pouvoir en avril 2024, Ousmane Sonko a multiplié les déplacements diplomatiques (Mauritanie, Mali, Côte d’Ivoire, Guinée…) pour promouvoir une Afrique solidaire et économiquement autonome. Cette rencontre avec le Congo s’inscrit dans cette vision panafricaine, visant à réduire la dépendance extérieure et à stimuler les échanges intracontinentaux.

Le Sénégal, Hub Diplomatique et Économique de l’Afrique de l’Ouest

Avec cette visite, le Sénégal confirme son rôle de leader régional, ouvert au dialogue et aux partenariats gagnant-gagnant. Une alliance Sénégal-Congo plus forte pourrait inspirer d’autres pays africains et accélérer l’intégration économique du continent.

« Scandale des 193 millions : l’ex-ministre Sophie Gladima face à la justice – Révélations explosives attendues

Dakar, 10 juin 2025 – La Haute Cour de justice convoque ce mercredi Sophie Gladima, l’ancienne ministre des Mines. Accusée d’avoir détourné 193 millions de francs CFA sur les fonds Covid-19, elle sortira de prison pour cette deuxième audition cruciale.

Un scandale qui éclabousse Macky Sall
Première ex-ministre emprisonnée sous cette présidence, Gladima affronte cinq graves accusations. La justice l’accuse d’avoir organisé un système de malversations. Les enquêteurs pointent notamment des irrégularités dans la construction du centre de gravimétrie de Kédougou.

Le témoin qui change tout
L’ancienne ministre clame son innocence. Mais la fuite de son directeur administratif, Alassane Diallo, complique sa défense. Son témoignage écrit pèse lourd dans le dossier.

Que va révéler ce procès ?
Les observateurs attendent des révélations explosives. Ce procès pourrait :

  • Exposer d’autres responsables

  • Révéler comment disparaissent les fonds publics

  • Ébranler toute la classe politique

Une affaire à suivre heure par heure…

Ousmane Sonko signe des accords stratégiques avec la Sierra Leone : cap sur une nouvelle ère de coopération régionale

En déplacement à Freetown Le mardi 3 juin 2025, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a conclu plusieurs accords de coopération bilatérale avec les autorités sierra-léonaises. Cette signature marque une avancée majeure dans le rapprochement entre les deux pays.

La cérémonie s’est tenue après une séance de travail de haut niveau entre les deux délégations, en présence de Bakary Sega Bathily (DG de l’APIX) et du ministre sénégalais de l’Économie, Abdourahmane Sarr.

Les protocoles d’accord portent sur des domaines stratégiques :

  • Énergie

  • Valorisation des ressources naturelles

  • Promotion des investissements entre les deux pays

L’objectif : booster la coopération régionale et accélérer l’intégration économique en Afrique de l’Ouest.

Une vision panafricaine du développement

Pour Ousmane Sonko, ces accords incarnent « un partenariat tourné vers l’avenir », fondé sur la solidarité, l’efficacité et le développement partagé. Il a insisté sur l’importance d’une coopération régionale forte pour faire face aux défis économiques et énergétiques communs.

Les autorités sierra-léonaises ont salué l’initiative et affiché leur engagement pour une mise en œuvre rapide des accords.

Cette étape s’inscrit dans le cadre d’une tournée régionale du Premier ministre, qui entend redéfinir la diplomatie sénégalaise autour d’une approche panafricaine, pragmatique et ambitieuse.

Ousmane Sonko en Sierra Leone : une diplomatie panafricaine en marche pour une coopération renouvelée

Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko effectue une visite officielle de 24 heures en Sierra Leone. Il a rencontré le président Julius Maada Bio dès son arrivée à Freetown. Cette étape s’inscrit dans une tournée régionale lancée à la mi-mai. Elle vise à renforcer la coopération africaine et les liens bilatéraux.

Mardi 3 juin, Julius Maada Bio a salué « une rencontre fructueuse » avec son hôte. Les deux hommes ont discuté de plusieurs sujets. Ils ont mis l’accent sur le commerce, la coopération régionale et une vision commune pour leurs peuples. Le président sierra-léonais l’a annoncé sur ses réseaux officiels.

Ousmane Sonko est arrivé lundi dans la capitale. Le Vice-Président Mouhamed Jouldé Jallow l’a accueilli à l’aéroport. Un dîner officiel a marqué le début de sa visite. Ce moment symbolique a confirmé la volonté des deux pays de relancer leurs relations.

Avant la Sierra Leone, Ousmane Sonko s’est rendu en République de Guinée. Il y a rencontré son homologue Amadou Oury Bah. Ensemble, ils ont animé un point de presse à l’issue d’une séance de travail. Le Premier ministre sénégalais a insisté sur la force des liens entre les deux peuples.

Dans cette dynamique, il a annoncé la création d’un comité technique. Ce groupe définira de nouvelles pistes de coopération entre la Guinée et le Sénégal. Il visera aussi à accélérer les projets communs pour un développement harmonieux.

Depuis la mi-mai, Ousmane Sonko a visité le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, et maintenant la Sierra Leone. Cette tournée illustre sa volonté de relancer les partenariats africains sur des bases solides. Elle repose sur la souveraineté, la solidarité et le respect mutuel.

Le Sénégal cherche ainsi à jouer un rôle moteur en Afrique de l’Ouest. Le gouvernement mise sur la diplomatie économique et le dialogue pour consolider son leadership régional.

Ousmane Sonko et Amadou Oury Bah renforcent l’axe Dakar-Conakry

En visite officielle en Guinée ce lundi 2 juin 2025, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a entamé une séance de travail de haut niveau avec son homologue guinéen Amadou Oury Bah. La rencontre s’est tenue au Palais de la Colombe, siège du gouvernement guinéen, en présence de plusieurs ministres des deux pays.

Vers un renforcement stratégique des liens Dakar-Conakry

Cet échange marque une étape clé dans la tournée régionale du chef du gouvernement sénégalais. Objectif : consolider les relations historiques entre le Sénégal et la Guinée, et explorer de nouveaux axes de coopération. Les discussions ont porté sur l’économie, le commerce et les infrastructures maritimes.

La délégation sénégalaise comprenait notamment le ministre de l’Économie Abdourahmane Sarr, le ministre du Commerce Serigne Guèye Diop, et la ministre de la Pêche Fatou Diouf. Ensemble, ils ont engagé des échanges élargis avec leurs homologues guinéens dans une atmosphère de fraternité.

Une coopération renforcée et un message à la diaspora

Une déclaration conjointe est attendue pour formaliser les engagements pris. M. Sonko a également rencontré la communauté sénégalaise de Conakry, à qui il a adressé un message fort : unité, engagement citoyen et fidélité aux valeurs panafricaines.

Dans l’après-midi, il sera reçu par le président guinéen Mamadi Doumbouya. Il poursuivra ensuite sa tournée diplomatique à Freetown, après des étapes marquantes à Abidjan et Conakry.