Rewmi: Badara Gadiaga démissionne.

Encore une nouvelle démission au parti Rewmi d’Idrissa Seck. Après le départ d’Abdourahmane Diouf et l’épisode Déthié Fall qui a pris ses distances, un autre responsable et pas des moindres quitte le navire qui a fini de s’amarrer dans la mouvance présidentielle. En effet, l’ex-membre du Secrétariat national et de la Cellule de communication du Parti Rewmi, Badara Gadiaga vient d’officialiser sa démission. Voici sa déclaration:

Chers amis, frères, sœurs et compatriotes,

Après 16 ans de compagnonnage empreint de joie, de peine , de succès, d’échecs, de hauts et de bas, je vous informe par ce présent communiqué de ma décision de démissionner du parti Rewmi et donc de me décharger de toutes les responsabilités y afférentes.

Cette décision quoique difficile et probablement inattendue pour certains, est le fruit d’une mûre et sérieuse réflexion.

J’exprime toute ma gratitude et toute ma reconnaissance au président Idrissa SECK ainsi qu’aux militants et sympathisants du Rewmi avec qui j’ai partagé cet idéal pour notre cher SENEGAL ????????.

Je ne saurais terminer sans remercier mais aussi rendre un vibrant hommage à ceux-là qui m’ont accompagné et soutenu depuis le début du projet, qu’ALLAH vous le rétribue en bien et en bienfaits.

Badara GADIAGA

Ex membre du Secrétariat National et de la Cellule de communication du Parti Rewmi

Conseiller municipal à la mairie de Grand Dakar

Conseiller à la ville de DAKAR

Président de la commission Communication et NTIC de la ville de DAKAR

Sénégal: le colonel Kébé libéré mais sous surveillance judiciaire

Le secrétaire national chargé de la défense du parti Rewmi,  reprécisé l’idée derrière le post Facebook qui a conduit à son arrestation.

Il a été libéré hier mais placé sous contrôle judiciaire. Devant les enquêteurs de la Section de Recherches, rapporte Libération, le Secrétaire national chargé de la Défense du parti Rewmi reprécise sa pensée après son post sur Facebook, appelant à la révolte, qui lui a valu d’être interpellé, dimanche dernier, chez lui à Saint-Louis.

«Il faut le prendre au sens littéraire du terme. À ce titre, la riposte populaire peut-être perçue comme un appel à une réaction démocratique énergique pour que les votants se mobilisent massivement en faisant de leurs cartes d’électeur une arme. Au lieu de parler de fusil ou d’actes de violence, il s’agit du bon usage de la carte d’électeur», a-t-il dit aux enquêteurs.

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L’ancien patron de la Dirpa, a également confié aux limiers n’avoir jamais cautionné un quelconque appel à la révolte et à la violence. Bien au contraire, le colonel Abdourahim Kébé a précisé qu’il est profondément républicain et respectueux de la stabilité des institutions de la République.