Sénégal : fin de la session ordinaire à l’Assemblée nationale

A l’issue de cette 13e législature, Moustapha Niasse, président de l’Assemblée depuis 2012 et allié du chef de l’Etat Macky Sall, quittera le perchoir.

 

La session parlementaire ordinaire s’est clôturée jeudi, avant les élections législatives du 31 juillet. A l’issue de cette 13e législature, Moustapha Niasse, président de l’Assemblée depuis 2012 et allié du chef de l’Etat Macky Sall, quittera le perchoir. Au cœur de la vie politique depuis soixante ans, il a présidé la cérémonie en présence d’Adama Bictogo, son homologue de Côte d’Ivoire.

Ce ne sont pas encore des adieux, puisque Moustapha Niasse reste président de l’Assemblée jusqu’à l’installation des futurs députés et la passation de pouvoir, en septembre prochain. Mais la clôture de la session ordinaire a été l’occasion d’un premier bilan pour celui qui a cheminé avec tous les présidents du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall.

« Quels que soient les enjeux et les circonstances, je me suis toujours employé à garder à l’esprit les priorités liées à l’intérêt général », a affirmé Moustapha Niasse, en remerciant chacun des députés, au-delà « des barrières politiques. »

Invité à la cérémonie, le président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire Adama Bictogo, a insisté sur « l’axe Dakar-Abidjan », « le socle de l’unité » du continent, et une « locomotive » qui doit-être, selon lui, un moteur de l’intégration économique régionale.

Pour Moustapha Niasse, 82 ans, cette fin de législature est une page qui se tourne. Le président de l’AFP – l’Alliance des forces du progrès – a déjà dit qu’il céderait les rennes de son parti au prochain congrès. Mais il a affirmé jeudi avoir commencé la rédaction d’un livre consacré à sa « vision de l’Afrique ».