Sénégal-législatives : les résultats en attente

Alors que le pouvoir comme l’opposition continuent de revendiquer la victoire, le score semble très serré pour déterminer quelle coalition aura la majorité à l’Assemblée nationale.

 

Nouvelle joute verbale à la veille de la proclamation des résultats officiels des élections législatives de dimanche dernier, qui est prévue ce jeudi après-midi à 17h (TU) au palais de justice de Dakar. Alors que le pouvoir comme l’opposition continuent de revendiquer la victoire, le score semble très serré pour déterminer quelle coalition aura la majorité à l’Assemblée nationale.

La suspension de la publication des résultats, prévue dans l’après-midi, c’est ce qu’a demandé Déthié Fall, l’un des leaders de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi. De quoi lui donner le temps pour examiner ses plaintes à la suite d’irrégularités et de fraudes qu’il a notées.

« Nous n’allons pas accepter une confiscation de la victoire », a ensuite déclaré Ousmane Sonko, autre figure de cette coalition qui a fait alliance avec Wallu Sénégal dirigée par l’ancien président Abdoulaye Wade.

Une heure plus tard, au tour de la coalition au pouvoir -Benno Bokk Yakaar- de réagir. Amadou Sall, leur représentant à la Commission nationale de recensement des votes, a parlé de « manipulation », estimant que le processus électoral s’est déroulé jusque-là sans contestation majeure.

« La performance de l’opposition ne fait pas d’elle un groupe majoritaire à l’Assemblée nationale. Nous avons la majorité, même si elle est réduite », a-t-il reconnu, alors que Benno Bokk Yakaar avait obtenu 125 sièges sur 165 lors des précédentes élections législatives de 2017.

Sénégal : fin de la session ordinaire à l’Assemblée nationale

A l’issue de cette 13e législature, Moustapha Niasse, président de l’Assemblée depuis 2012 et allié du chef de l’Etat Macky Sall, quittera le perchoir.

 

La session parlementaire ordinaire s’est clôturée jeudi, avant les élections législatives du 31 juillet. A l’issue de cette 13e législature, Moustapha Niasse, président de l’Assemblée depuis 2012 et allié du chef de l’Etat Macky Sall, quittera le perchoir. Au cœur de la vie politique depuis soixante ans, il a présidé la cérémonie en présence d’Adama Bictogo, son homologue de Côte d’Ivoire.

Ce ne sont pas encore des adieux, puisque Moustapha Niasse reste président de l’Assemblée jusqu’à l’installation des futurs députés et la passation de pouvoir, en septembre prochain. Mais la clôture de la session ordinaire a été l’occasion d’un premier bilan pour celui qui a cheminé avec tous les présidents du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall.

« Quels que soient les enjeux et les circonstances, je me suis toujours employé à garder à l’esprit les priorités liées à l’intérêt général », a affirmé Moustapha Niasse, en remerciant chacun des députés, au-delà « des barrières politiques. »

Invité à la cérémonie, le président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire Adama Bictogo, a insisté sur « l’axe Dakar-Abidjan », « le socle de l’unité » du continent, et une « locomotive » qui doit-être, selon lui, un moteur de l’intégration économique régionale.

Pour Moustapha Niasse, 82 ans, cette fin de législature est une page qui se tourne. Le président de l’AFP – l’Alliance des forces du progrès – a déjà dit qu’il céderait les rennes de son parti au prochain congrès. Mais il a affirmé jeudi avoir commencé la rédaction d’un livre consacré à sa « vision de l’Afrique ».

Deuxième acte de la procédure de levée de l’immunité parlementaire de Sonko

La Commission des Lois de l’Assemblée nationale a posé, lundi, le deuxième acte de la procédure de levée de l’immunité parlementaire de Ousmane Sonko avec la constitution d’une Commission ad hoc.
Le Groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY, majorité) sera représenté dans cette commission par Demba Babéyel Sall, Mame Bounama Sall, Pape Birame Touré, Adji Mergane Kanouté, Mously Diakhaté, Mamadou Woury Baïlo Diallo, Dieh Mandiaye Ba et Aymérou Gning.
Selon des sources médiatiques, la député Fatou Ndiaye (Rewmi) a été désigné par les Non-inscrits.
Le groupe parlementaire Liberté et Démocratie n’a pas encore rendu publics les noms de ses représentants.
La commission ad hoc est composée de 11 membres dont 8 de la majorité présidentielle. La liste sera ratifiée, mercredi, lors d’une séance plénière.
Le bureau de l’Assemblée nationale et la conférence des présidents ont déclenché, jeudi, la procédure de levée de l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko cité dans une affaire de viol présumé.
L’Assemblée nationale a été saisie par le juge d’instruction du huitième cabinet du tribunal Hors Classe de Dakar, à l’initiative du procureur de la République.
Le bureau et la conférence des présidents se sont réunis jeudi à l’Assemblée nationale, sous haute surveillance policière.
L’étape suivante de la procédure était la mise en place, lundi 15 février, d’une commission ad hoc qui étudiera le fond de cette requête en entendant le mis en cause, Ousmane Sonko.
Elle produira ensuite un rapport à présenter lors d’une séance plénière consacrée à la levée de l’immunité parlementaire du député.
Adji Sarr, une employée d’un salon de beauté et de massage situé à Dakar, a déposé auprès de la section judiciaire de la Gendarmerie une plainte contre le parlementaire et leader des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef).
La jeune femme déclare avoir été victime de ‘’viols répétés’’ et de ‘’menaces de mort’’ dont le député, candidat à l’élection présidentielle de 2019, serait l’auteur.
Ousmane Sonko est un fonctionnaire des impôts et domaines radié de la fonction publique par Macky Sall, en 2016, pour ’’manquement à l’obligation de discrétion professionnelle ».
Le leader du Pastef est arrivé troisième à l’élection présidentielle de 2019.

Assemblée Nationale : l’affaire Sonko à l’ordre du jour.

Le bureau de l’Assemblée nationale et la conférence des présidents ont déclenché ce jeudi, la procédure de levée de l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko.
Le juge d’instruction a saisi l’Assemblée nationale à l’initiative du procureur de la République.  En effet, l’étape suivante de la procédure est la mise en place, lundi 15 février, d’une commission ad hoc. Cette commission étudiera le fond de cette requête en entendant le mis en cause, Ousmane Sonko.
Ensuite, Elle devra produire un rapport à présenter, le 17 février, lors d’une séance plénière consacrée à la levée de l’immunité parlementaire du député.
Adji Sarr, une employée d’un salon de beauté et de massage situé à Dakar, a déposé auprès de la section judiciaire de la Gendarmerie une plainte contre le parlementaire et leader Pastef.

La jeune femme déclare avoir été victime de « viols répétés » et de « menaces de mort » dont le député serait l’auteur. Ousmane Sonko est un fonctionnaire des impôts et domaines radié de la fonction publique par Macky Sall, en 2016.

L’affaire Ousmane Sonko a été le point-phare de la réunion du bureau de l’Assemblée nationale. Mais il y avait d’autres sujets au menu. Il s’agit de trois projets de loi : un sur le partenariat-public-privé,  un autre sur l’architecture et la profession d’architecte et enfin le dernier sur les actes administratifs.

« On ne s’était pas réuni que pour ça, on faisait notre travail comme prévu par notre calendrier », déclare Aymérou Gningue.

L’Assemblée Nationale pose le premier acte pour la suppression du statut des villes

La suppression annoncée des villes prend forme. L’Assemblée nationale vient de poser le premier acte de décès.
Selon Vox Populi, les députés ont examiné, hier, en inter-commission, le projet de loi portant Loi d’orientation pour l’aménagement et le développement des territoires qui signe la fin des villes communes dont Dakar.
En effet, ils prévoient la création de dix métropoles d’équilibre (Saint-Louis, Thiès, Touba, Mbour, Ziguinchor, Kaolack, Kolda, Tambacounda, Kédougou et Matam) qui seront établis sur les centres des villes communes.
Selon le ministre Oumar Guèye, la ville n’a plus, aujourd’hui, sa raison d’être et que ces métropoles seront créées pour décongestionner Dakar qui occupe 0,3% de la superficie et reçoit presque 25% de la population.
Ces 10 métropoles seront dotées d’infrastructures nécessaires, telles que des universités, des hôpitaux de niveau 3 et Agropole pour les activités économiques.
Cependant, cette nouvelle ne réjouit pas le cœur des Sénégalais qui ont pour la plupart exprimé leur mécontentement. De plus, ils voient cette entreprise comme un moyen pour le gouvernement en place de se maintenir au pouvoir  par tous les moyens.
À lire aussi: Sénégal: Suppression des villes

L’âge de la retraite à 65 ans pour des professions spécifiques

L’Assemblée nationale a voté, jeudi, le projet de loi portant à 65 ans l’âge d’admission à la retraite pour les travailleurs relevant de professions ou emplois dont les conditions d’accès et d’exercice sont spécifiques.

Ces professions ou emplois seront déterminés par décret, selon l’exposé des motifs du projet de loi consulté par l’APS.

Dans ce document, le gouvernement rappelle que ‘’l’allongement de la retraite au-delà de la limite légale de 60 ans demeure une préoccupation constante pour les travailleurs relevant de professions dont les conditions d’accès et d’exercice sont spécifiques’’.
Il ajoute que ‘’l’accès tardif à certains emplois ou professions dû à la durée des études impacte considérablement sur la durée de carrière et par conséquent sur le niveau de de retraite’’.
Selon l’exposé des motifs, ‘’la technicité de certains emplois ou profession ainsi que leur importance économique et sociale justifient la nécessité pour les parties au contrat de travail de prolonger des services’’.
Le document ajoute qu’’’il s’avère dès lors opportun de prévoir pour ces emplois et professions la possibilité de poursuivre les relations de travail en modifiant les dispositions de l’article L. 69 du Code du travail pour accorder aux parties la faculté de prolonger les liens contractuels de travail au-delà de 60 ans sans dépasser la limite de 65 ans’’.

Les six députés sénégalais au parlement de la CEDEAO connus

L’Assemblée nationale du Sénégal a élu ses représentants au Parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a constaté l’APS.

Cinq députés du groupe parlementaire « Benno Bok Yaakaar » et un de « Liberté et démocratie », font partie de ces représentants.

Voici donc les six élus représentants le Sénégal

  •  Aimé Assine,
  • Souleymane Ndoye,
  • Adama Sylla,
  • Abdoulaye Wilane,
  • Oulimata Guiro
  • Woré Sarr du groupe parlementaire Liberté et Démocratie

Les postes de suppléants échoient à Moussa Sané, Sana Kande, Fatou Séne Numéro 2, Fatim Sall, Aissatou Cissokho et Rokhaya Ndiouf. Quant au président sortant du parlement de la CEDEAO, Moustapha Cissé Lô, il n’a pas été reconduit par ses collègues.

Les élections locales reportées une fois de plus

Source : RFI _Un projet de loi a été adopté en ce sens en conseil des ministres mercredi 16 octobre et la décision rendue publique ce jeudi. Le scrutin, qui permet de renouveler les conseils municipaux et départementaux, était prévu en juin puis en décembre 2019. Ce sera donc en 2020. Le texte prévoit aussi la prolongation du mandats des élus. Le temps du report, l’opposition et le pouvoir vont devoir se mettre d’accord à propos des modalités du scrutin.

Soulager les inquiétudes des élus et des maires sur le terrain. Leurs mandats sont bien prorogés. La décision du gouvernement n’est pas une surprise. Le report des élections locales a fait consensus entre le pouvoir et l’opposition lors des sessions du dialogue politique en juillet. Ce qui bloque, c’est la mise en place de conditions plus restrictives en vue de pouvoir présenter une liste. Le gouvernement veut éviter la multiplication des candidatures… En 2014, lors des dernières locales, près de 3000 listes s’étaient présentées devant les électeurs.

La solution, une caution fixée à 10 millions de francs CFA, 15 000 euros. Et le retour du système des parrainages, il faudra réunir les signatures d’environ 1% du corps électoral. Or c’est ce système qui avait fait tant polémique lors du scrutin présidentiel de février.

Les pourparlers ne sont donc pas terminés entre le pouvoir et l’opposition pour trouver d’autres conditions. Le projet de loi qui officialise le report des locales n’a pas encore été rendu public : il devra passer par l’Assemblée nationale dans les prochains jours. Un vote qui devrait être une formalité, l’hémicycle étant largement acquis à la majorité présidentielle.

Le nouveau bureau de l’Assemblée Nationale est désormais connu

Journaldusenegal avec APS_ L’Assemblée nationale a élu un nouveau bureau, conformément aux dispositions de l’article 15 alinéa 1 de son règlement intérieur, mardi, à l’ouverture de la première séance de sa session ordinaire unique 2019-2020.
L’hémicycle a tout d’abord procédé au renouvellement des postes de vice-présidents. L’élection de ces derniers a été approuvée par 125 députés.

Les postes sont revenus à la mouvance présidentielle, avec Moustapha Cissé Lô (1er vice-président, Yétta Sow (2ème vice-présidente), Cheikh Tidiane Gadio (3ème vice-président), Aissatou Sow Diawara (4ème vice présidente), Adoulaye Makhtar Diop (5ème vice-président), Ndeye Lucie Cissé (6ème vice-présidente), Alé Lo (7ème vice-président) et Yaye Ndiaye Albis (8ème vice-présidente).

Les postes de secrétaires élus échoient à ‘’Nicolas Ndiaye, Siré Ndiaye, Mamadou Diaw, Aminata Guèye, Mohamed Khoureychi Niass et Ndèye Fatou Diouf. Ces derniers, tous membres du groupe parlementaire ‘’Benno Bokk Yaakaar’’, ont obtenu les voix de 113 des 126 votants, a précisé le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse.  ‘’Nos collègues ayant obtenu 110 voix, sont élus respectivement 1er questeur Daouda Dia, 2eme questeur Awa Niang ‘’, a déclaré M. Niasse.
Le président de l’Assemblée a rappelé avoir reçu ‘’les lettres d’apparentement des députés Cheikh Tidiane Gadio, Sokhna Dieng Mbacké et Abdoulaye Baldé au groupe ‘’Benno Bokk Yaakaar’’.  Il a ajouté que les députés ‘’Aliou Souraré’’ et’’Demba Diop’’ lui ‘’ont transmis leur lettre d’adhésion au groupe ‘’Benno Bokk Yaakaar’’.
Il a par ailleurs rappelé ‘’les dispositions de l’article 14 alinéa 2 du règlement intérieur du parlement’’, qui dit que ‘’les vice-présidents, les secrétaires élus et les questeurs sont élus au scrutin de liste pour chaque fonction’’.
‘’Chaque groupe de l’Assemblée peut présenter une liste par fonction respectant la parité homme-femme conformément aux dispositions de la loi numéro 2010-11 du 28 mai 2010’’, a-t-il poursuivi.
‘’Les mandats des membres du bureau de l’Assemblée nationale, excepté celui du président de l’Assemblée, sont renouvelés à la première séance de la session ordinaire’’, a-t-il ajouté.

Suppression du Premier ministre: le projet de loi validé par les députés

La Commission des lois de l’Assemblée nationale a voté ce 30 avril en faveur du projet de loi visant la suppression du poste de Premier ministre.

L’exigence des candidats malheureux à la Présidentielle du 24 février dernier n’aura pas porté de fruit.

Selon la Rfm qui donne information, la loi potant suppression du poste de Premier ministre est passé. Désormais, le projet de loi est attendu en séance plénière ce samedi 04 mai.

Suppression du poste de PM : le projet de loi en cours de traitement à l’Assemblée nationale

Le document a été a été déposé sur la table des députés vendredi 19 avril. La Commission des lois va se pencher sur ce dossier la semaine prochaine.

Le projet de loi portant suppression du poste de Premier ministre a été soumis à l’Assemblée nationale. Après son examen et son adoption en Conseil des ministres tenu mercredi dernier, 17 avril, l’Assemblée nationale a été saisie le vendredi 19 avril dernier

Le journal Le Soleil rapporte que le projet de loi devrait passer cette semaine. La semaine prochaine, ce sera au tour de la Commission des Lois d’examiner ce dossier. Le vote en plénière suivra alors.

Sénégal: le projet de loi sur la suppression du poste de Premier ministre sur la table des députés jeudi

Le projet de loi portant suppression du poste de Premier ministre devrait être adopté aujourd’hui en Conseil des ministres.

Une formalité. C’est ce à quoi s’apparente l’adoption ce 17 avril par le Conseil des ministres du projet de loi portant suppression du poste de Premier ministre. Les observateurs préfèrent d’ores et déjà scruter la suite à accorder à ce projet.

Le document sera soumis aux députés, dès jeudi, 18 avril. Une fois le vote de l’Assemblée nationale passée, s’il est adopté, le document sera examiné en procédure d’urgence. Afin que d’ici à la fin du mois, la suppression du poste de Premier ministre soit effective.

L’annonce de la suppression de ce poste a été faite par le Président Macky Sall le 7 avril, jour de la formation du nouveau gouvernement qui prend part ce jour à son deuxième Conseil des ministres.