Le Sénégal réceptionne du matériel militaire ramené du Darfour

Les armées sénégalaises ont réceptionné lundi 50 véhicules rénovés après avoir été utilisés par la mission conjointe de l’Union africaine et des Nations unies au Darfour, a constaté l’APS.
Le ministre des Forces armées a reçu les véhicules à Dakar, Sidiki Kaba, en présence du général Birame Diop, le chef d’état-major des armées.
Il s’agit de camions Land Cruiser destinés au transport des troupes, d’une ambulance transformée en corbillard et de camions Mercedes ramenés du Darfour où ils ont été utilisés pendant douze ans.
Selon le colonel Diadji Diop, directeur du matériel des Forces armées, la rénovation du matériel militaire a coûté ‘’près de 296 millions de francs CFA’’.
Les véhicules serviront à ‘’renforcer les capacités opérationnelles’’ des armées, selon Sidiki Kaba, qui a salué le ‘’remarquable travail de remise en état’’ du matériel.
Il a demandé à la Direction du matériel des armées de réformer également le matériel ramené du Mali, où les forces de défense et de sécurité sénégalaises sont présentes, contribuant aux efforts de maintien de la paix, sous l’égide des Nations unies.

Coopération bilatérale : Dakar et Abuja veulent redynamiser leurs relations

Le Sénégal et le Nigeria ont décidé vendredi de redynamiser leur coopération bilatérale, avec la tenue avant décembre 2019, de la grande commission mixte entre les deux pays, a annoncé vendredi le ministre des Affaires étrangères, Sidiki Kaba.

« Je voudrais me féliciter de la décision que mon homologue et moi-même avons pris à l’issue de notre entretien de ce matin de tenir au plus tard en décembre 2019, la troisième grande commission mixte sénégalo-nigérian, qui sera couplée au forum des affaires », a-t-il déclaré, à l’issue d’une séance de travail avec son homologue de la République Fédérale du Nigeria, Geoffrey Onyeama.

Selon le ministre sénégalais des Affaires étrangères, la convergence de vues au plan diplomatique entre les deux pays tarde à « se refléter dans les relations bilatérales, notamment dans les relations commerciales »

Il a rappelé que la grande commission mixte entre les deux pays ne s’est réunie jusque-là qu’à deux reprises, en 1995 à Lagos et 1999 à Dakar.

Sidiki Kaba a relevé « l’insuffisance et l’obsolescence » du cadre juridique de la coopération entre Dakar et Abuja, qui ne compte que cinq accords. « Je suis convaincu que nos deux pays doivent et peuvent faire plus (…) Il nous faut dès maintenant travailler à inverser cette tendance », a exhorté Sidiki Kaba.

Il a demandé l’implication des secteurs privés des deux pays en vue de ‘’hisser’’ l’axe Dakar-Abuja à un niveau de coopération stratégique.

Son homologue nigérian Geoffrey Onyeama a indiqué que sa visite à Dakar vise à élaborer une ‘’ feuille de route et une stratégie’’ pour renforcer la coopération entre les pays membres de l’espace CEDEAO.

Il a expliqué que la léthargie notée dans la tenue de la commission mixte était due à un manque de volonté politique. Il a souhaité qu’elle commission mixte soit ‘’ institutionnalisée’’ et se tienne régulièrement.

 

Le 5ème Forum international de Dakar s’ouvre lundi prochain

Près de 600 participants sont attendus à cette réunion sur la paix et la sécurité en Afrique qui se tiendra le 5 et 6 Novembre au Centre international de conférences de Diamniadio (CICAD)

« Enjeux de stabilité et de développement durable » tel est le thème du 5ème Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique qui s’ouvre lundi prochain. Cette rencontre se tiendra sur deux jours 5 et 6 Novembre au Centre international de conférences de Diamniadio (CICAD), dans le département de Rufisque, annonce  Sidiki Kaba, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur.

Environs 600 participants sont attendus à ce forum selon Me Kaba lors d’une interview accordée à des médias du service public.

« Il n’y aura pas moins de 600 participants venant d’un peu partout à travers le monde » a-t-il déclaré.

Pour le ministre Sidiki Kaba cette rencontre n’est « ni une conférence intergouvernementale ni une rencontre ou sommet de chefs d’Etat. Il s’agit tout simplement d’un évènement qui va regrouper à la fois des éléments institutionnels, des officiels et non officiels, des militaires, des enseignants des membres de la société civile, des universitaires et tous les secteurs représentatifs de la société » a-t-il précisé.

Sidiki Kaba fait aussi savoir que la sécurité est un facteur important pour la construction des Etats sur des bases solides. Plus encore la sécurité est un garant pour la prospérité des peuples africains.

« Ces acteurs viendront à Dakar pour livrer leur réflexion devant nous permettre de nous prémunir des dangers et autres menaces sécuritaires pesant sur la stabilité de nos Etats », a-t-il fait valoir.

La cinquième édition du Forum de Dakar constitue donc pour lui, une étape importante pour le développement de l’Afrique. Le ministre précise que cet évènement fait désormais partie de l’agenda diplomatique international.

Pour preuve quelques 150 journalistes seront à Dakar pour la couverture de cet évènement qui aura un retentissement national et international.

Genèse du Forum

Le lancement du Forum international de Dakar a eu pour point de départ le sommet France-Afrique de 2014 lors duquel l’organisation d’une telle manifestation avait était décidée.

« Il s’agissait pour l’Union africaine, les Etats africains et leurs partenaires de faire une réflexion à la fois africaine et internationale sur les enjeux globaux qui concernent notre monde », a rappelé Sidiki Kaba.

« Ces enjeux ont trait aux défis sécuritaires du terrorisme, de l’extrémisme violent, des changements climatiques, de la cybercriminalité et des crimes transfrontaliers qui, aujourd’hui, constituent de véritables menaces pour la stabilité de nos Etats, exigeant de notre part une mobilisation permanente afin d’y faire face », a détaillé le ministre sénégalais des Affaires étrangères.

Infrastructures : Tamba Socé aura bientôt sa mosquée

Le lancement des travaux de construction de cet édifice a eu lieu le 10 Juin 2018 par le ministre des affaires étrangères.

Le ministre des Affaires étrangères, Sidiki Kaba, a lancé dimanche les travaux de construction de la mosquée du quartier Tamba Socé, situé dans la commune de Tambacounda (est), l’édifice religieux devant être livré dans six mois au plus tard.

‘’La construction et la réhabilitation des mosquées sont des doléances fortes des populations, qui souhaitent toujours avoir des édifices religieux pour pratiquer librement leur religion’’, a souligné M. Kaba lors de la cérémonie de pose de la première pierre de l’ouvrage.

‘’Pour concrétiser cette vision du président de la République, nous essayons de réaliser des édifices religieux à Tambacounda en choisissant les quartiers qui en ont le plus besoin. C’est le cas des quartiers Tamba Socé, Kothiary Nding et Pont’’, a-t-il expliqué en présence de l’imam de Tambacounda, Thierno Souleymane Agne, d’un représentant du khalife de Médina Gounasse et de plusieurs notables.

Selon Sidiki Kaba, Tamba Socé et Kothiary Nding concentrent environ 30.000 habitants obligés de parcourir trois à quatre kilomètres pour se rendre à la mosquée la plus proche de leur quartier.

Les travaux de la mosquée ont été confiés à l’entrepreneur Abdoulaye Sarr, le président de la chambre des métiers de Tambacounda, qui s’est engagé à livrer l’ouvrage dans cinq ou six mois.

Les notables ont salué l’engagement de Sidiki Kaba à construire des édifices dans la commune. ‘’Nous parcourons des kilomètres pour aller à la prière du vendredi. C’est difficile quand il fait chaud. C’est difficile également pendant l’hivernage. Avec cette mosquée, c’est la joie dans nos cœurs », a réagi l’imam Thierno Oumar Bâ.