Le Sénégal réceptionne du matériel militaire ramené du Darfour

Les armées sénégalaises ont réceptionné lundi 50 véhicules rénovés après avoir été utilisés par la mission conjointe de l’Union africaine et des Nations unies au Darfour, a constaté l’APS.
Le ministre des Forces armées a reçu les véhicules à Dakar, Sidiki Kaba, en présence du général Birame Diop, le chef d’état-major des armées.
Il s’agit de camions Land Cruiser destinés au transport des troupes, d’une ambulance transformée en corbillard et de camions Mercedes ramenés du Darfour où ils ont été utilisés pendant douze ans.
Selon le colonel Diadji Diop, directeur du matériel des Forces armées, la rénovation du matériel militaire a coûté ‘’près de 296 millions de francs CFA’’.
Les véhicules serviront à ‘’renforcer les capacités opérationnelles’’ des armées, selon Sidiki Kaba, qui a salué le ‘’remarquable travail de remise en état’’ du matériel.
Il a demandé à la Direction du matériel des armées de réformer également le matériel ramené du Mali, où les forces de défense et de sécurité sénégalaises sont présentes, contribuant aux efforts de maintien de la paix, sous l’égide des Nations unies.

Un Partenariat Public-Privé préconisé au Bénéfice de la Santé en Afrique

La Fondation Aliko Dangote, la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) et GBC Health invitent les décideurs africains à nouer des partenariats entre les secteurs public et privé pour améliorer la santé sur le continent africain.

Les trois institutions ont initié le premier Forum dit « Africa Business/health forum (AB/HF) », qui se tient le 12 février prochain en Ethiopie, en marge du 32e Sommet de l’Union africaine (UA).

Dans cette perspective, ils appellent les décideurs africains à « explorer les possibilités d’exploiter la croissance économique du continent pour investir dans le secteur de la santé, par le biais de partenariats commerciaux », rapporte un communiqué parvenu à l’APS.

Cette rencontre réunira des chefs d’Etat, des ministres, des présidents directeurs généraux, des représentants de l’UA et des Nations unies. Elle est jugée d’autant plus opportune qu’’’on parle de plus en plus, en Afrique, de la corrélation entre la santé des employés et la croissance économique, et les entreprises sont aujourd’hui incitées à étudier comment optimiser la valeur pour les actionnaires – un rendement à la fois financier, humain, social et environnemental ».

Le communiqué indique que « les entrepreneurs africains ont pris conscience qu’un personnel en bonne santé contribuait à la pérennité de l’entreprise et qu’investir dans la santé constituait un impératif social et économique ».

Il signale que « des études ont indiqué que, d’ici à 2030, les opportunités dans le secteur de la santé et du bien-être atteindraient 1 800 milliards de dollars, à prix courant ».

« L’investissement dans les systèmes de santé africains permettrait d’accélérer le développement économique et la croissance, de sauver des millions de vies, de prévenir des handicaps à vie, et de contribuer à réaliser les ODD et l’Agenda 2063 de l’Afrique », fait-il valoir.

Le forum AB/HF a été institué par GBCHealth, la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) et la Fondation Aliko Dangote, dans le but d’inciter les entreprises à agir, renforcer les partenariats et faciliter les investissements pour transformer les soins de santé en Afrique.

Le forum conduira au lancement de l’African Business Coalition for Health (ABCHealth), une structure qui mobilisera des champions du secteur privé au moyen d’une plateforme coordonnée, afin de faire progresser les soins de santé et développer les systèmes de santé en Afrique.

ABCHealth jouera le rôle de plateforme régionale pour exploiter les synergies qui permettront de bâtir plus directement une Afrique prospère et en bonne santé, grâce à la collaboration et aux partenariats commerciaux.