Sport: la licence de lutte trois fois plus chère

Les promoteurs de cette discipline sportive devraient désormais débourser 900 000 Fcfa au lieu de 300 000 comme par le passé pour avoir ce titre.

Le prix de la licence de lutte pour les promoteurs est passé du simple au triple. Selon le journal Sunu Lamb, les organisateurs de combat devront désormais débourser 900 mille Fcfa pour être reconnus par le Comité national de gestion de la lutte (Cng). L’époque où il fallait verser 300 mille pour avoir le statut de promoteur est révolue.

La lutte est un sport traditionnel très populaire au Sénégal, tout particulièrement dans les régions du Sine-Saloum et de la Casamance.

Education: l’Ussein ouvre ses portes en octobre

La 5ème université publique du Sénégal, l’Université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima-Niasse (Ussein) ouvrira ses portes à la rentrée prochaine.

La direction de l’Université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima-Niasse (Ussein) est formelle : le cinquième établissement d’enseignement supérieur du pays ouvrira bel et bien ses portes à la rentrée prochaine, dans un climat récemment marqué par des manifestations étudiantes sur l’ensemble du pays. « Les infrastructures sont disponibles pour la première année qui souvent, est constituée de troncs communs. Pour ce qui concerne les hébergements, des dispositions sont prises pour loger au moins 30 % des étudiants, ce qui est une première pour une université au Sénégal », révèle Mouhamadou Moustapha Goudiaby, chargé de la communication de l’université.

Pour cette première année, 2 000 étudiants seront accueillis à l’Ussein. À terme, ils seront 30 000, d’après les prévisions. Instituée par décret en janvier 2013, l’Ussein, multicampus, est implantée sur cinq sites répartis entre les quatre régions centrales du pays que sont Kaolack, Fatick, Kaffrine et Diourbel. Des services de l’État ont mis à disposition des locaux neufs pour un démarrage dans les villes de Fatick, Kaolack et Kaffrine.

Éclatement des sites

La stratégie d’éclatement des sites s’inscrit également dans le sillage d’une volonté d’un meilleur équilibre dans la répartition spatiale des établissements et des effectifs universitaires du pays. Jusqu’ici, hormis celle de Bambey, dans la région de Diourbel (centre), les trois grandes universités publiques sénégalaises sont installées sur la façade atlantique : à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor. Cette localisation entre plusieurs régions « permet en outre au gouvernement du Sénégal d’apporter une réponse appropriée aux besoins de développement de quatre régions nourricières du Centre par la valorisation de leurs ressources et de leurs atouts. Grenier du Sénégal, le bassin arachidier pourra enfin disposer d’une université à vocation agricole et métiers connexes », analyse Mouhamadou Moustapha Goudiaby.

Y seront enseignées les filières liées à l’agriculture et l’élevage, y seront enseignées telles que l’agronomie, la nutrition, l’agro-alimentaire, la gestion des ressources halieutiques, la pêche, l’aquaculture, etc. Les métiers liés au tourisme, à l’hôtellerie, la gastronomie, l’hydraulique, les énergies renouvelables, l’environnement, la biodiversité, au développement durable… figureront également, selon les autorités, en bonne place dans les programmes de la nouvelle université. À ce titre, le choix de la région de Fatick semble judicieux tant elle offre d’importantes potentialités écotouristiques, dans le département de Toubacouta, en particulier.

Une centaine d’enseignants-chercheurs
Des enseignements touchant aux sciences fondamentales et appliquées (maths, physique, chimie, informatique, etc.), sociales (communication, sociologie, histoire, etc.), juridiques, économiques, de gestion y seront aussi dispensés. Au total, pas moins de trente-quatre licences professionnalisantes seront proposées en six semestres au sein des onze unités de formation et de recherche (UFR). « L’Ussein entend ainsi répondre à l’adéquation formation-emploi et à la demande de l’employabilité des jeunes diplômés, tout en développant leur esprit d’entreprise », explique M. Goudiaby.

Pour la première année, une centaine d’enseignants-chercheurs viendront du Sénégal et de l’étranger (Afrique, Amérique du Nord, Asie, Europe), contre environ 1 200 lorsque l’institution aura atteint sa vitesse de croisière. Le processus de recrutement est en cours et plus de 800 candidatures issues du pays et de sa diaspora seraient déjà enregistrées.

Les travaux des infrastructures pédagogiques, administratives et sociales devront coûter, au total, 132 milliards de francs CFA.