Environ 151 000 moutons en vente dans la région de Dakar pour la Tabaski

Quelque 151.000 moutons ont été recensés dans la région de Dakar à une semaine de la fête de Tabaski prévue le 31 juillet, contre 95.000 à la même période de l’année dernière, a indiqué le ministre de l’Elevage, Samba Ndiobène Kâ, jeudi, à Pikine (banlieue de Dakar).

‘’Selon les informations que nous avons reçues de nos services techniques et à la suite de notre visite de terrain à moins de huit jours de la fête de Tabaski, nous en sommes à environ 151.000 moutons’’, a-t-il dit.

Selon M. Kâ, l’an dernier, à huit jours de la fête musulmane, quelque 95.000 moutons étaient en vente dans la région de Dakar.
Il découle de cette comparaison statistique qu’il y a environ 56.000 têtes de plus, cette année, a-t-il laissé entendre lors d’une tournée dans les points de vente de moutons des départements de Rufisque, Guédiawaye et Pikine.
Accompagné de techniciens et experts du ministère de l’Elevage, des autorités administratives, d’élus et de représentants d’associations d’éleveurs de la région de Dakar, Samba Ndiobène Kâ est allé à Rufisque, Malika, Keur Massar et Diamaguène. Il a visité la Société de gestion des abattoirs du Sénégal, à Pikine.
La tournée lui a permis de constater les dispositions prises par les éleveurs, vendeurs de moutons pour la Tabaski. ‘’On ne peut que s’en réjouir’’, a-t-il dit, ajoutant avoir constaté ‘’une bonne organisation’’ du marché au petit bétail.
M. Kâ a par ailleurs invité les éleveurs à redoubler leurs efforts dans la prévention du Covid-19. ‘’Il ne faudrait pas qu’un père de famille vienne en ville vendre ses moutons et reparte chez lui avec le virus’’, a-t-il averti.
‘’Nous invitons les consommateurs à venir acheter très tôt leurs moutons pour éviter de se ruer vers les marchés au dernier moment et de faire des rassemblements favorables à la propagation du coronavirus’’, a poursuivi M. Kâ.
Il a invité les éleveurs au respect des mesures barrières édictées par le ministère de la Santé, contre le Covid-19.
Le ministre de l’Elevage, rentré d’une tournée dans plusieurs régions, visitera les marchés au bétail du département de Dakar, samedi.

Tabaski: A Saint-Louis, les marchés affichent une affluence timide

Les marchés de la commune de Saint-Louis (nord) n’ont pas encore affiché leur affluence habituelle à une semaine de la célébration de la fête musulmane de l’Aïd el-Kébir, communément appelée Tabaski, a constaté l’APS.
Les personnes interrogées par le reporter de l’APS évoquent la pandémie du coronavirus qui, selon eux, a fini d’affecter le « pouvoir d’achat de tous les Sénégalais », particulièrement les bourses faibles.
Daouda Fall, habitant au quartier populaire Pikine, dans la périphérie de Saint-Louis, ne cache pas ses ’’inquiétudes’’, par rapport à cette fête de Tabaski célébrée en pleine pandémie du COVID-19.
Selon lui, les pères de familles ont un grand souci pour le mouton de sacrifice, car les béliers sont rares et les prix ont flambé, à des montants qui varient entre 150.000 francs à 200.000 francs Cfa. Les rares moutons qui coûtent moins de 100.000 francs Cfa et 50.000 francs Cfa, sont considérés comme « de petits ruminants ».
« J’ai déjà sensibilisé ma famille sur les dépenses pour cette fête de tabaski et les enfants pourront se contenter des habits utilisés durant la Korité, où presque personne n’a pu prier ou faire autre chose, car c’était l’état d’urgence et le couvre-feu », ajoute-t-il.
Bineta Faye, une mère de famille, souligne quant à elle la nécessité de s’adapter à toutes les circonstances.
« Mon mari faisait des dépenses pour toute la famille, aujourd’hui situation oblige, je vais essayer de faire moins de dépenses, car si on a le mouton, c’est déjà bon et les accessoires suivront », conseille-t-elle.
Selon elle, plusieurs femmes ont pu épargner avec les tontines ou d’autres astuces en vue d’ »assurer les petites dépenses pour soulager les pères de familles ».

La Tabaski sera célébrée le vendredi 31 juillet

L’Aïd el Kébir ou Tabaski sera célébrée le vendredi 31 juillet au Sénégal, a annoncé la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (officielle) dirigée par Mourchid Iyane Thiam.
Cette commission qui s’est réunie mardi soir a annoncé que le croissant lunaire a été aperçu dans plusieurs endroits du pays.
L’Aïd el-Kébir ou Aïd al-Adha, une des deux grandes fêtes musulmanes, est célébrée le dixième jour de Dhul-Hijjah, le dernier mois du calendrier hégirien.
Elle est marquée par le sacrifie d’un mouton pour commémorer la soumission du Prophète Ibrahim à Dieu.
Selon la tradition musulmane, Ibrahim, avait reçu dans ses rêves l’ordre divin de sacrifier son fils Ismaël. Mais au moment d’immoler l’enfant, l’Ange Djibril le remplaça par un bélier.
L’attitude de Ibrahim en fut un modèle à suivre pour les croyants.

28 000 moutons recensés à Kaolack pour la Tabaski

Quelque 28 000 têtes de moutons sont déjà disponibles sur les différents marchés et points de vente de la région de Kaolack dont les besoins pour la fête de la Tabaski sont de l’ordre de 50 000, a relevé le ministre de l’Elevage et des Productions animales.
A une dizaine de jours de la Tabaski, la région de Kaolack a enregistré 28.000 têtes de moutons sur un besoin estimé à 50.000, a notamment assuré lundi Samba Ndiobène Kane en marge d’une visite de suivi dans cette localité.
Il s’est félicité du niveau d’approvisionnement dans la mesure où 18 000 têtes avaient été recensées à la même période l’année dernière, soit une hausse de 10 000 moutons.
« Il ne s’agit pas d’une satisfaction totale et entière mais ces chiffres sont encourageants. Ce sont des tendances importantes que nous souhaiterions se poursuivre afin que chaque sénégalais qui le désire puisse acheter un mouton », a indiqué le ministre de l’Elevage et des Productions animales.
Il a toutefois réitéré son appel aux sénégalais de prendre des dispositions idoines pour acheter à temps les moutons afin d’éviter les rassemblements sur les points de vente dans un contexte de crise sanitaire liée au coronavirus.

La région de Thiès a enregistré 120 000 têtes à 11 jours de la Tabaski (Ministre)

La région de Thiès comptabilise 120 000 moutons, à 11 jours de la Tabaski, soit un surplus de 67 000 têtes par rapport à l’année dernière, a indiqué, lundi, le ministre de l’Elevage et des Productions animales.

’’ L’année dernière, on était à j-11 aux alentours de 53 000 têtes. Par contre, cette année à la même période, on est à plus de 120 000 têtes donc un surplus de 67 mille têtes. Ce qui est un record’’, a-t-il dit.

En tournée nationale, Samba Ndiobène Kâ s’exprimait à Séwékhaye, dans la commune de Ngoundiane, après avoir visité le foirail, qui affiche une disponibilité de 17 000 têtes de plus que l’année dernière.

Parlant d’une ’’satisfaction totale’’ au terme de cette visite, il a invité les opérateurs et éleveurs à ’’ inonder’’ le marché sénégalais pour que tous les consommateurs puissent avoir leur mouton.

En cette période de crise du coronavirus, Samba Ndiobène Kâ a notamment déconseillé les consommateurs d’acheter leur animal à 48h de la fête.

’’Je voudrais en profiter pour inviter les consommateurs qui peuvent le faire sur le plan financier et organisationnel à acheter le plus rapidement possible’’, a-t-il dit.

Ce sera une façon, pour le ministre, de limiter les rassemblements dans les foirails et de réduire les risques de propagation de la pandémie. Ce faisant, ils permettront aux opérateurs de renforcer le marché à temps, au cas où il y aurait pénurie.

’’ Cela est possible à une semaine de l’événement mais à deux jours, ce serait impossible pour un éleveur ou opérateur privé qui ne prendrait pas le risque d’aller dans la sous-région pour augmenter son cheptel ’’, a-t-il soutenu.

Rappelant les mesures d’exonération des taxes en vigueur, il a invité les opérateurs à faire preuve de souplesse à l’endroit des consommateurs, dans la fixation des prix des moutons, en cette période de pandémie.

Israël offre 62 moutons à des familles sénégalaises pour la Tabaski

L’ambassadeur d’Israël au Sénégal, Roï Rosenblit, a offert lundi 62 moutons à des familles dakaroises pour les aider à fêter la Tabaski, la fête de l’Aïd al-Adha, a constaté l’APS.
L’ambassade d’Israël au Sénégal rappelle que chaque année, depuis douze ans, elle offre des moutons à des familles sénégalaises à l’occasion de la Tabaski.
Cette année, souligne-t-elle, elle vient en aide aux bénéficiaires du don dans un contexte de pandémie de coronavirus et à l’occasion du 62e anniversaire de la coopération sénégalo-israélienne.
‘’Nous sommes très heureux d’aider cette année 62 familles sénégalaises à célébrer dignement la fête de l’Aïd al-Adha ou Aïd el-Kébir, malgré la pandémie’’, a dit Roï Rosenblit.
Selon lui, ce geste de ‘’solidarité’’ et de ‘’fraternité’’ vient non seulement célébrer le dialogue judéo-musulman, mais aussi commémorer la foi d’Abraham.
Ce don vient s’ajouter à l’aide fournie au Sénégal dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, a-t-il dit, rappelant que son pays a offert des masques et des kits sanitaires au ministère sénégalais de la Santé.
‘’L’ambassadeur n’a aménagé aucun effort pour perpétuer ce rendez-vous avec les musulmans, bien que le Covid-19 pouvait servir de prétexte pour le différer’’, a affirmé le secrétaire général de l’Association des imams et oulémas du Sénégal, Omar Diène.
Serigne Ndiaye, s’exprimant au nom du khalife de Bambilor (ouest) lors de la distribution des moutons aux bénéficiaires s’est réjoui de cette œuvre de charité.
Ce sont des ‘’personnes qui n’ont plus de force, dont la santé est fragile’’ qui en bénéficient, selon M. Ndiaye.
Cette initiative, que perpétue Israël depuis douze ans, renforce la coopération sénégalo-israélienne, a-t-il ajouté.

Tabaski 2020: Toutes les dispositions seront prises pour approvisionner le Sénégal en moutons

L’Etat a pris ‘’toutes les dispositions’’ nécessaires pour un bon approvisionnement du pays en moutons, pour la prochaine fête de Tabaski (Aïd el-Kébir), malgré la crise sanitaire causée par le nouveau coronavirus, a assuré mardi le ministre de l’Elevage et des Productions animales.

‘’Toutes les dispositions sont prises pour faciliter l’approvisionnement en moutons dans ce contexte de crise sanitaire, avec la pandémie de Covid-19, pour un accès facile aux foirails du pays’’, a déclaré Samba Ndiobène Kâ à la fin d’une réunion préparatoire de la Tabaski prévue fin juillet.

En raison de la distanciation sociale, l’une des mesures barrières à respecter pour éviter la maladie à coronavirus, une autre réunion aura lieu jeudi au ministère de l’Elevage et des Productions animales, en présence d’autres acteurs concernés par l’approvisionnement du pays en moutons.

‘’C’est une activité économique sociale et religieuse qui doit mobiliser toutes les énergies, malgré le contexte sanitaire de propagation de la Covid-19, pour faciliter l’achat du mouton à tous les ménages’’, a souligné M. Kâ.

Des représentants d’associations d’éleveurs, des opérateurs économiques, des transporteurs, de représentants d’associations de consommateurs et des ministères concernés par les préparatifs de la Tabaski ont assisté à la réunion.

En vertu d’une circulaire du chef de l’Etat, des mesures seront prises pour non seulement aider les opérateurs économiques actifs dans le domaine de l’élevage, mais aussi faciliter la fête du sacrifice aux fidèles musulmans.

Ces mesures portent sur l’assouplissement du contrôle des camions transportant des moutons d’autres vers le Sénégal, la réduction du contrôle au strict minimum, l’exonération des droits et taxes sur les moutons de Tabaski et l’autorisation de la présence à bord de chaque camion de trois bergers chargés de la surveillance du bétail.

Samba Ndiobène Kâ a rappelé que le rôle de l’Etat est de faciliter l’approvisionnement du pays en moutons.

Il a invité tous les éleveurs à redoubler d’efforts pour approvisionner correctement le pays. ‘’Ce n’est pas une opération facile ni évidente, mais c’est possible si chacun y contribue’’, a-t-il dit.

Il assure que des dispositions seront prises pour permettre aux éleveurs de la Mauritanie, du Mali et du Burkina Faso de faire venir des moutons au Sénégal, s’ils le souhaitent.

Selon M. Kâ, les éleveurs mauritaniens ont promis de faire venir au Sénégal beaucoup plus de moutons, cette année.
Malgré l’offre extérieure disponible, le ministre de l’Elevage et des Productions animales estime que les éleveurs locaux doivent satisfaire l’offre.
Des assurances ont été données par le président de l’Union nationale des éleveurs du Sénégal, Harona Gallo Kâ, concernant la satisfaction de la demande. Au nom des éleveurs, il s’est engagé à ‘’tout faire pour qu’il y ait des moutons en nombre suffisant et à des prix abordables pour les consommateurs’’.

Pour ce faire, M. Kâ a promis d’effectuer une tournée nationale dans les prochains jours, pour mobiliser les éleveurs.