Mauvaise qualité des infrastructures: Ces virus qui affectent les chantiers de l’Etat

Samedi dernier à L’harmattan, des experts ont passé en revue les multiples maux qui gangrènent les travaux publics. C’était à l’occasion de la cérémonie de dédicaces de deux livres de l’ingénieur en génie civil, Claude Moïse Dembélé, intitulés : ‘’Comment réussir un chantier de travaux publics’’ et ‘’Etude de prix dans les entreprises de travaux publics’’.

Certains sont prompts à dire : ‘’Le Sénégal dispose de ressources humaines de qualité.’’ Parfois, cette certitude de plusieurs décennies est sérieusement mise à mal par des faits et actes d’entrepreneurs ‘’incompétents’’ ou ‘’véreux’’. Pas plus tard que la semaine dernière, avec les fortes pluies qui se sont abattues sur Dakar, les limites de nos ingénieurs ont été mises à rude épreuve. L’amphithéâtre ‘’flambant neuf’’ de la faculté des Lettres et sciences humaines a été envahi par les eaux, alors même que plus de 1 500 étudiants se penchaient sur leurs copies d’examen. La révélation a été faite, ce samedi, par un professeur d’histoire à l’Ucad, à l’occasion de la cérémonie de dédicaces des deux livres de Claude Moïse Dembélé (responsable à Eiffage) intitulés respectivement ‘’Comment réussir un chantier de travaux publics’’ et Étude de prix dans les entreprises de travaux publics’’. Ce qui pose, une fois de plus, la lancinante question de la qualité des ouvrages publics.

‘’80 % des malfaçons sont dus à une mauvaise maitrise du coût’’

Des ponts qui s’affaissent. Des routes qui se dégradent, alors même qu’elles n’ont pas été réceptionnées. Des bâtiments qui tombent ou qui suintent… Interpellé, Claude Moïse, ingénieur en génie civil, bâtiment et travaux publics, répond sans ambages : ‘’80 % des malfaçons sont dus à une mauvaise maitrise du coût.’’ Avec plus de 45 ans d’expérience, le responsable à Eiffage va plus en profondeur et dissèque les multiples secrets qui se cachent derrière cet état de fait.

A l’en croire, trois éléments peuvent être à l’origine des malfaçons. D’abord, le matériel. ‘’Si l’entreprise choisie ne dispose pas de matériels nécessaires et suffisants pour la réalisation des travaux, elle va essayer de trouver des subterfuges pour exécuter son travail. Et cela peut engendrer des conséquences néfastes’’, analyse l’auteur.

Ensuite, vient la main-d’œuvre. Selon lui, on ne peut faire un travail de qualité sans main-d’œuvre qualifiée. Et c’est justement là un sérieux problème, selon des intervenants qui pensent que nombre d’entreprises se mettent dans le pétrin, tout simplement, parce qu’au lieu de se trouver un personnel compétent, elles privilégient des agents bon marché avec toutes les conséquences qui vont avec. ‘’On n’achète pas une Mercedes avec le prix d’une 2 Chevaux d’occasion. Les bons ouvriers ont un prix. Il faut payer ce prix pour les avoir. Il faut aussi les mettre dans de bonnes conditions’’.

L’ingénieur de déplorer la précarité dans laquelle certaines entreprises installent leurs éléments. ‘’Très souvent, renchérit-il, cette main-d’œuvre n’est pas mise dans une situation d’embauche ou ne bénéficie pas de l’ensemble de leurs droits et avantages, tel que stipulé dans le Code du travail et les conventions collectives. Quand on trouve des ouvriers payés 1 000 F l’heure, des ouvriers qui n’ont ni retraite ni caisse de sécurité sociale, qui n’ont aucun avantage, ce qu’ils vous donnent, vous le prenez tel quel. Ce que l’entreprise néglige, c’est que quand il y a problème, tout lui tombe dessus. Elle est entièrement responsable’’.

Haro sur les mains-d’œuvre bon marché et les matériaux nuls

En sus du matériel et du personnel qui peuvent être la source de désagréments dans la réalisation des travaux publics, il y a un troisième facteur non moins important. La recherche effrénée du gain pousse, parfois, des entreprises à prendre des marchés sous n’importe quelles conditions. L’essentiel étant d’avoir des marchés. D’où le problème du choix des matériaux. L’ingénieur explique : ‘’Il y a des matériaux nobles, des moins nobles et des matériaux que je pourrais qualifier de nul.’’ A ce niveau, se pose également un problème avec certains maitres d’ouvrages. Selon Dembélé, quelquefois, ce sont ces derniers qui permettent à leurs contractants d’user de matériaux inadaptés. Il donne l’exemple de la Vallée ou du Delta où il n’y a pas de matériaux nobles.

‘’On nous permet parfois de réaliser des travaux avec des agrégats de latérite. Ce que l’entrepreneur ne sait pas, c’est qu’en le faisant, il engage sa responsabilité. Cet agrégat de latérite n’aura jamais la résistance voulue’’. Eiffage, selon lui, ne l’accepte pas. ‘’Nous faisons abstraction et proposons des matériaux nobles que nous transportons sur 200 ou 300 km et nous incluons le prix. Le client, soit il accepte nos conditions, on travaille ensemble. Soit il ne les accepte pas et il choisit celui qui travaillera avec des matériaux latéritiques. Dans ce cas, l’ouvrage durera une année et parfois même pas’’.

Mais ce n’est pas tout. Le gérant du Bureau d’études Pro Conseils Btp est aussi sur un tas d’autres facteurs qui font que les travaux publics peuvent connaitre souvent des durées de vie très courtes. ‘’Il y a tout un processus. Pour la réalisation d’ouvrages durables, il faut également contrôler quel type de ciment utiliser, quel dosage de ciment utiliser. L’entreprise a-t-elle mis des feuilles d’étanchéité ? Quel type d’étanchéité ? Tout ceci est normé et plus les normes sont sévères, plus les produits vont être chers…’’. Autrement dit, pour faire un travail de qualité, il faut y mettre le prix.

Sit-in de l’opposition : Le Préfet de Dakar ne cède pas

Le Préfet de Dakar n’a pas varié dans sa position. Et a décidé d’interdire la manifestation de l’opposition de ce mardi, devant le ministère de l’Intérieur. Dans un communiqué parvenu à Seneweb, le Front démocratique et social de résistance nationale (Frn), indique qu’il a été « informé d’un arrêté illégal et anticonstitutionnel du Préfet de Dakar interdisant un rassemblement pacifique devant le ministère de l’Intérieur. »

Malgré cet interdit, « Le Frn maintient sa décision d’organiser cette manifestation. Étant donné que les dernières manifestations de l’opposition ayant regroupé au moins une centaine de milliers de citoyens se sont déroulées sans aucun incident, l’opposition tient le gouvernement pour responsable de tout incident qui se sera produit ».

Par conséquent, l’opposition « appelle les Sénégalaises et les Sénégalais à venir nombreux à 15 heures devant le ministère de l’Intérieur et défendre la démocratie et exiger la confirmation des candidatures déjà annoncées de Karim Meissa Wade et de Khalifa Ababacar Sall, la mise en place d’une autorité indépendante pour organiser les élections, l’accès au fichier électoral pour tous, le retrait de la loi sur les parrainages, la distribution des cartes d’électeurs aux ayant droits et la libération des prisonniers politiques. »

Présidentielle 2019: Aissata Tall Sall dans la course

La présidente du mouvement « Osez l’avenir », Aissata Tall Sall va se présenter à la prochaine présidentielle . Elle l’a fait sur Rfm-matin.

« Nous nous préparons pour l’élection présidentielle. Nous attendons le moment venu pour aller à l’assaut des populations », a dit Aissata Tall Sall, avant d’ajouter que « personne n’est encore candidat à la présidentielle et même Macky Sall, car pour l’être, il faut avoir plus de 50.000 signatures ».

Evoquant sa situation au Parti socialiste (Ps), après leur exclusion (elle et d’autres membres), en janvier dernier, le maire de Podor, qui se déclare toujours socialiste, a soutenu qu’ « aucun papier ne prouve qu’ils ont été exclus du Ps».

Selon Aissata Tall Sall, le décret de la révocation de Khalifa Sall de ses fonctions de maire est une exagération. « J’ai entendu un cadre dire hier que ce que le président a fait est légal. J’ai appris le droit tout comme lui, mais ce qu’il (Macky Sall) a fait est illégal », soutient-elle.

A l’en croire, si les avocats de Khalifa Sall font recours à la Cour suprême, le décret de sa révocation « sera annulé, car il n’a aucun fondement. Si le président fait appel à l’article 140, il devait révoquer Khalifa Sall depuis, mais il ne devrait pas attendre jusqu’à ce qu’on en arrive à ce stade », estime l’avocate.

Le Botswanais Joshua Bondo au sifflet de Madagascar-Sénégal

L’arbitre botswanais Joshua Bondo a été désigné pour officier le match Madagascar-Sénégal comptant pour la 2-ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019, annonce le site de la Confédération africaine de football (CAF).

Le Botswanais sera assisté du Mozambicain Arsène Chadrèque Marengula et du Lesothan Souru Phatsoane, à l’occasion de cette rencontre prévue dimanche au stade de Mahamasina (Tananarive).

Ce match s’annonce comme la finale de ce groupe A, les deux adversaires ayant remporté leur premier match respectivement contre le Soudan (3-1) pour Madagascar et la Guinée Equatoriale (3-0) dans le cas du Sénégal.

L’autre match du groupe opposera samedi la Guinée Equatoriale au Soudan à Bata en Guinée Equatoriale.

Un trio arbitral sénégalais sera sur également sur les terrains à l’occasion de cette deuxième journée des éliminatoires, avec Maguette Ndiaye assisté de Djibril Camara et d’El Hadj Malick Samba. Ils vont officier lors du match Egypte-Niger à Alexandrie (groupe J).

Des activités pluvio-orageuses sur le sud et l’est pour les prochaines 72h (anacim)

L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) annonce des activités pluvio-orageuses sur le sud et l’est du Sénégal au cours des prochaines 72 heure à partir de mardi minuit.
« Des activités pluvio-orageuses seront notées sur les régions sud et est du pays avec toutefois des possibilités d’extension sur les localités centre et nord-est dans les prochaines 48H’’, écrit-elle dans ses dernières prévisions.

L’ANACIM ajoute que dans la journée du mercredi, « des systèmes pluvio-orageux vont aborder le pays par les régions est et intéresser par la suite la quasi-totalité du territoire durant la nuit ».

« La chaleur humide sera de mise sur l’ensemble du territoire surtout sur les localités nord-est et centre où le thermomètre affichera les pics de la journée les plus élevés’’, écrivent les prévisionnistes météo.

Dans son bulletin pour les prochaines 24 heures, l’ANACIM annonce qu’à partir de mardi midi, « des manifestations pluvio-orgeuses sont attendues sur les localités est (Bakel, Tambacounda et Goudiry) et sud du pays’’, perturbations qui « pourraient s’étendre sur le reste du pays et occasionner par endroits des orages et pluies d’intensités variables ».

Au cours de cette période, la sensation de chaleur « sera marquée sur la quasi-totalité du pays particulièrement sur la zone nord et centre où les températures maximales oscilleront entre 32 à 36°C ».

« Les visibilités seront généralement bonnes’’ et les vents d’intensités « faibles à modérées seront de secteur nord-ouest à sud-est’’, peut-on lire.

Saint-Louis déjà dans la ferveur de la prière des « deux raaka »

La ville de Saint-Louis (nord) baigne dans une impressionnante ferveur religieuse rythmée par les « khassaides », les récitations de textes inspirés par la confrérie mouride, à 48 heures de la prière annuelle des « Deux raaka ».

La Place Faidherbe de Saint-Louis est envahie par une forte communauté mouride venue préparer cette prière prévue mercredi.

Les rues et ruelles de l’île de Saint-Louis sont ornées de banderoles et de posters à l’effigie de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), le fondateur de la confrérie musulmane des mourides.

Le comité d’organisation de la 43e édition de la prière des « Deux raaka » et les « dahira » (associations de fidèles) s’attèlent à l’accueil des milliers de pèlerins venant de plusieurs régions du Sénégal et de l’étranger.

Selon la communauté mouride, la prière des « Deux raaka » commémore un acte de foi accompli par Cheikh Ahmadou Bamba, le 5 septembre 1895, au palais du gouverneur de l’Afrique-Occidentale française, à Saint-Louis.

Serigne Sidy Mbacké « Borom Khass », l’un des organisateurs de l’évènement, a rencontré lundi les jeunes mourides de la Langue de Barbarie, un quartier saint-louisien. Il leur a conseillé « la discipline et la solidarité », « valeurs » incarnées selon lui par son grand-père Cheikh Ahmadou Bamba.

Il a déconseillé « les aventures périlleuses en mer » aux jeunes, une allusion à l’émigration clandestine par voie maritime, vers l’Europe.

« Cultivez les principes fondamentaux du mouridisme, c’est-à-dire l’amour de son prochain, le travail, la discipline, l’éducation religieuse, l’entraide, ainsi que l’harmonie de toutes les confréries du Sénégal », a-t-il lancé aux jeunes mourides, s’exprimant en langue nationale wolof.

Il a ensuite effectué « une marche de la paix » en compagnie de ses disciples, en direction de la prison de Saint-Louis, pour offrir des repas aux détenus.

La force de l’histoire africaine a fait se rencontrer Randy Weston et Cheikh Anta Diop

Le jazzman Randy Weston, décédé samedi à Brooklyn à l’âge de 92 ans, est l’auteur de la musique du film « Kemtiyu Seex Anta » du cinéaste sénégalais Ousmane William Mbaye, un témoignage parmi d’autres des efforts tenaces accomplis toute sa vie par le musicien américain pour maintenir vivaces les liens entre l’Afrique et sa diaspora américaine.

Ce documentaire réalisé en 2016 et primé plusieurs fois retrace le parcours de l’historien et homme politique sénégalais Cheikh Anta Diop, qui s’est évertué pendant plusieurs décennies à montrer l’apport de l’Afrique à la culture et à la civilisation mondiale.

« L’Afrique est notre mère à tous, magique et mystérieuse », avait coutume de dire Weston, qui considérait qu’un musicien, plus qu’un simple professionnel, est un homme au service de son peuple, à la manière d’un guérisseur, d’un enseignant ou d’un conteur.

« Kemtiyu Seex Anta » se présentait donc comme la promesse d’une rencontre naturellement attendue entre deux consciences historiques dont toute la vie était dédiée à l’Afrique et au témoignage de sa grandeur.

Dans le film d’Ousmane William Mbaye, Randy Weston n’a d’ailleurs pas manqué de témoigner de son amour pour l’Afrique et Cheikh Anta Diop, lui dont l’engagement va consister, à partir des années 1960, à maintenir vivace le lien entre l’Afrique et la diaspora américaine.

Pour ce faire, il se rend au Nigeria, pèlerinage qui lui permettra de valider son intuition artistique faisant de l’Afrique la terre d’un peuple unique, ce qui permettra à son jazz de s’ouvrir au continent et à ses musiciens.

« Highlife », son album paru en 1963, témoigne de son intérêt pour le genre musical hybride faisant fureur au Nigeria à cette époque, et qui était présenté comme le croisement du jazz et des traditions ouest-africaines.

De 1967 à 1972, le pianiste s’installe à Tanger pour ouvrir son propre club et faire jouer tous les musiciens qui le souhaitent. Il est influencé par les Gnawas marocains, ce qui transparait dans son album « Blue Moses ».

Une perspective qui rejoint là aussi celle pour laquelle Cheikh Anta Diop a mené le combat de toute une vie, à savoir l’unité culturelle de l’Afrique, au-delà de ses thèses sur les Etats-Unis d’Afrique et le primat de la civilisation noire sur toutes les autres.

Randy Weston et Cheikh Anta Diop ont vécu en visionnaires dont la volonté était de contribuer à faire en sorte que le peuple noir prenne conscience de la force de son histoire pour se réinventer sans cesse et rester en harmonie avec les autres.

Citation d’un administrateur des greffes devant le Tgi de Thiès : le Syjust annonce un arrêt de travail mardi

Le Syndicat des travailleurs de la Justice (SYJUST) appelle ses membres à un arrêt du travail mardi, de 9 à 13 heures « sur toute l’étendue du territoire national », en vue de « protester vigoureusement » contre la citation d’un administrateur des greffes devant le Tribunal de grande instance (TGI) de Thiès statuant en matière correctionnelle.

Le syndicat compte ainsi exiger « le respect du droit au privilège de juridiction que la loi a accordé aux greffiers, greffiers en chefs et administrateurs des greffes lorsqu’ils seraient poursuivis pour des délits ou crimes qu’ils auraient commis dans l’exercice de leurs fonctions », peut-on lire dans un communiqué.

Selon le SYTJUST, « ce nouveau droit, acquis après une longue et âpre lutte », a été introduit dans le code de procédure pénale « en son article 663 bis par la loi n° 2016 – 30 du 08 novembre 2016 pour la protection de la dignité des fonctions judiciaires des agents concernés ».

« Il découle de cette loi que, lorsqu’ils sont poursuivis pour des délits ou crimes qu’ils auraient commis dans l’exercice de leurs fonctions, les greffiers, greffiers en chef et administrateurs des greffes ne pourront être justiciables que de la première chambre correctionnelle ou de la chambre d’accusation de la Cour d’Appel du ressort de leurs lieux de travail », affirme le SYJUST.

D’après le syndicat, la citation de l’administrateur des greffes en question devant le TGI de Thiès a pour conséquence de « remettre en cause un droit acquis des travailleurs de la Justice ».

Aussi le syndicat dit-il dénoncer « sans réserve cette tentative de fouler aux pieds cet acquis majeur de ses membres et exige du gouvernement et plus particulièrement du ministre de la Justice la garantie du respect et de la préservation des droits des travailleurs de la Justice ».

Eliminatoires Can 2019 : Idrissa Gana Guèye incertain

Le milieu de terrain international sénégalais Idrissa Gana Gueye (Everton), blessé à un genou, est incertain pour la rencontre internationale devant opposer le Sénégal à Madagascar, dimanche à Tananarive, a annoncé le sélectionneur des Lions Aliou Cissé.

« Gana est incertain, il a un bobo au genou, on fera le point avec le médecin mais il est incertain pour la rencontre », a-t-il déclaré dans des propos rapportés par le site Internet de la Fédération sénégalaise de football (FSF).

Gana Guèye, cadre de la sélection nationale, n’a pas pris part à la rencontre de championnat d’Angleterre ayant opposé samedi son club Everton à Huddersfield (1-1).

Outre Idrissa Gana Guèye, Aliou Cissé a également évoqué la situation de l’attaquant du FC Metz (ligue 2 française) Opa NGuette, qui ’’a une petite gêne’’, sans en dire davantage, affirmant attendre l’avis médical.

Nguette avait cédé sa place à Emmanuel Rivière à la 67-ème minute de la rencontre opposant le RC Lens (2-0) au FC Metz.

Interrogé sur le match que le Sénégal va jouer ce dimanche contre Madagascar à Tananarive, il a indiqué que ce sera différent de celui joué en novembre 2015 contre le même adversaire lors de la manche aller du deuxième tour des éliminatoires du Mondial 2018.Toutefois, Cissé admet que les Lions seront très attendus.

Le Sénégal saura « faire face », d’autant que « cette rencontre ne ressemblera pas à la première où nous avons attendu une heure de temps avant d’entrer dans la partie », a-t-il assuré.

Selon le sélectionneur des Lions, l’objectif est de faire « un bon résultat » à Tananarive sur la route de la CAN 2019 prévue au Cameroun.

« On s’attend à un match difficile, à une atmosphère électrique », a-t-il dit, avant de souligner que le Sénégal peut compter sur son talent, sa qualité et expérience pour faire face.

« Nous ne devons craindre personne et il faut oublier la Coupe du monde parce que le Sénégal revient à son quotidien, le football africain », ce qui veut dire que les Lions doivent se motiver face à une équipe qui sera selon lui agressive.

Plus de la moitié des mondialistes sénégalais a changé de club

Au moins la moitié des joueurs constituant la sélection nationale lors de la phase finale de la coupe du monde 2018, a changé de club lors du marché estival des transferts, clôturé vendredi dernier dans la plupart des championnats européens.

Si du côté des défenseurs, le transfert à Barcelone de l’ancien arrière droit du KAS Eupen Moussa Wagué a été abondamment commenté, Lamine Gassama, autre arrière droit des Lions, a aussi bougé.

L’international sénégalais formé à Lyon (France) reste en Turquie mais a quitté Alanyaspor pour Goztepe.

Kara Mbodj a été prêté par Anderlecht au FC Nantes (France), de même, Salif Sané avait déjà choisi d’aller à Shalke 04 en provenance de Hanovre avant le coup d’envoi de Russie 2018.

Concernant les joueurs du milieu de terrain, Pape Alioune Ndiaye, dont l’apport n’a pas empêché la relégation de Stoke City en deuxième division anglaise, a rejoint la Turquie et son ancien club, Galatasaray.

Itinéraire similaire pour Cheikh Ndoye qui est retourné à la case départ à Angers en provenance de Birmingham (Angleterre).

Le capitaine Cheikhou Kouyaté n’a pas changé de pays mais a quitté West Ham pour Crystal Palace où il tarde encore à s’imposer en Premier League anglaise.

Alfred Ndiaye, prêté par son club Villareal à Wolverhampton qu’il a aidé à faire monter en Premier League, est allé signer à Malaga, un club de Ligue 2 espagnole.

S’agissant des attaquants, Moussa Sow est retourné à Al Ahly des Emirats Arabes Unis en provenance de Bursaspor où il avait été prêté la saison dernière, club turc en faveur duquel Diafra Sakho a signé dans les dernières heures du mercato.

Il a d’ailleurs déjà marqué en Ligue turque pour son premier match alors qu’il était voué aux gémonies par une partie du public rennais.

Un Lion parti, un autre a pris sa place à Rennes où Mbaye Niang est arrivé en prêt et a même joué ses premières minutes dimanche lors de la victoire (2-0) de son nouveau club contre Bordeaux, en Ligue 1 française.