Eliminatoires Can 2019 : le gardien sénégalais face à Madagascar pourrait changer

Le sélectionneur national Aliou Cissé pourrait opérer une grosse révolution dans les buts contre Madagascar, le 9 septembre prochain. Selon le quotidien Stades, Alfred Gomis est pressenti pour prendre la place de Khadim Ndiaye, écarté du groupe de Horaya depuis 15 jours, et Abdoulaye Diallo, blessé à la hanche.

L’heure de la révolution au poste de gardien de but dans la Tanière a semble-t-il, sonné. En direction du match contre Madagascar, le 9 septembre prochain à Antananarivo, comptant pour la deuxième journée des qualifications à la Can 2019, le sélectionneur national, Aliou Cissé, devrait apporter une rupture dans ses cages. Alfred Gomis est pressenti pour prendre les commandes au détriment de Khadim Ndiaye et Abdoulaye Diallo.

Tabaski : ce n’est pas encore la bousculade dans les marchés sénégalais

Le stade léopold sédar senghor qui est le point de vente des moutons principal à Dakar enregistre les clients en compte goutte à quelques jours de la fête du mouton.

 

L’arrivée au compte-gouttes des clients au point de vente sis au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar n’augure rien de bon chez les vendeurs de mouton qui, tout en espérant une « grande affluence » à trois jours de la fête de l’Aid el-Adha, pointent néanmoins du doigt « la cherté de l’aliment de bétail ».

« Nous n’avons pas de problème de sécurité et d’eau pour le bétail sur ce site parce que comme vous l’avez vu trois bornes fontaines y sont installées et les éléments de la police viennent d’arriver » a dit à l’APS le président du comité de gestion du point de vente ouvert au stade Léopold Sédar Senghor.

Serigne Cissé indique que « les vendeurs de moutons n’attendent maintenant que les clients pour écouler leurs bêtes », ajoutant que le seul hic est « la cherté de l’aliment de bétail ». Il laisse entendre également que « l’insécurité fait beaucoup de personnes préfèrent attendre la veille de la Tabaski pour acheter leur mouton ».

Pour lui, « c’est compréhensible que les clients attendent le dernier moment pour venir car cela leur épargne des dépenses supplémentaires liées à l’achat d’aliment de bétail ».

« L’aliment de bétail subventionné par l’Etat n’est pas encore arrivé. Le sac de foin s’échange entre 8000 à 8500 FCFA et le sac de fourrage des graines céréalières coûtent 10500 FCFA » a soutenu Serigne Cissé.

La même réflexion sur la cherté de l’aliment est faite par Youssou Coulibaly, le président des vendeurs de moutons au marché HLM 5 qui soutient que « le sac de foin qui coûte actuellement 10.000 FCFA n’arrange pas les choses ».

Youssou Coulibaly qui salue la mise à disposition de l’électricité et de l’eau par la mairie sur le point de vente informe que ses bêtes cédées à des prix compris entre 75.000 et 1.000.000 FCFA trouvent preneurs

Trouvé à l’intérieur de l’enclos de ses moutons, Samba Ba, un autre vendeur, embouche la même trompette, soulignant que « les clients arrivent petit à petit mais il n’y a pas encore une grande affluence ».

Toutefois Ba se dit optimiste et espère que « les clients viendront en masse pour acheter leurs moutons ». Il est par contre dubitatif quant à un quelconque « surplus de moutons sur le marché parce que les éleveurs des pays voisins, informés de la cherté de l’aliment de bétail, vont hésiter à rallier le Sénégal ».

Parce que, selon Samba Ba, « la cherté de l’aliment de bétail peut bel et bien influer sur le prix des moutons et l’approvisionnement du marché en moutons ».

« Nous ne sommes pas rassurés pour le moment parce qu’avec toutes les dépenses qu’on a effectuées pour venir à Dakar si nous ne parvenons pas à vendre nos moutons ce serait une énorme perte » a, de son côté, indiqué ce vendeur en provenance de Dahra qui espère toutefois qu’une telle situation « change avant la Tabaski ! ».

« Les prix du mouton ne sont pas fixes tout dépend du choix du client et de ses moyens financiers parce que les vendeurs de moutons veulent aussi faire des bénéfices », a-t-il souligné.

En compagnie de sa femme, Boubacar Sèye juge le « prix des moutons abordables ».

A l’en croire, « chacun peut trouver ici le bélier de son choix parce que les vendeurs de moutons ont compris que cela ne sert à rien d’augmenter les prix au point de faire fuir les clients ».

« Moi, J’ai la chance de tomber sur celui qui m’a vendu l’année dernière mon mouton de Tabaski c’est pourquoi ça été beaucoup plus facile pour moi. Il m’a vendu ce bélier à un bon prix », a-t-il ajouté, refusant de révéler le prix.

 

Sénégal : Cheikh Ndoye de retour à Angers

Le joueur Sénégalais avait déjà été prêté au club français par le club de deuxième division anglaise Birmingham.

 

Le milieu de terrain sénégalais Cheikh Ndoye est revenu à Angers où il a été prêté pour une saison par Birmingham (D2 anglaise), annonce le site Internet de L’Equipe.

« Le SCO a officialisé jeudi l’arrivée en prêt du milieu de terrain de Birmingham City pour une saison », écrit-t-il le site d’informations sportives.

Le milieu de terrain, ancien capitaine d’Angers (2015 à 2017), avait quitté cette équipe angevine avec laquelle il a évolué pour la première fois dans l’élite. Il était retourné en D2 anglaise, où les rémunérations sont plus intéressantes.

Annoncé déjà lors du dernier marché hivernal, l’athlétique milieu de terrain, âgé de 32 ans, avait du mal à s’intégrer dans sa nouvelle équipe. Il a finalement attendu ce début de saison pour rejoindre Angers.

L’Equipe rappelle que Ndoye, promu capitaine de l’effectif angevin, avait inscrit la bagatelle de 14 buts en deux saisons de Ligue 1, faisant ainsi partie des joueurs qui comptaient dans l’élite française. Il a joué la CAN 2017 et la Coupe du monde 2018 avec le Sénégal.

 

Can U17 : les lionceaux gagnent la Mauritanie, 3-0

Ce match s’inscrit dans e cadre de la préparation des éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations des moins de 17 ans.

 

L’équipe du Sénégal des moins de 17 ans a battu celle de la Mauritanie, 3-0, lors d’un match amical de préparation du tournoi qualificatif à la CAN de la catégorie, mercredi, a appris l’APS auprès de source digne de foi.

Les buts ont été marqués par Oumar Diouf (4e minute), Aliou Badara Baldé (43e) et Ousmane Diallo (76e), selon la même source.

Interrogé par l’APS, l’entraîneur de l’équipe du Sénégal, Malick Daff, a parlé d’un « bon match de préparation contre une belle équipe mauritanienne qui tient bien le ballon ».

« C’était une belle partie dominée par notre équipe. Mais en dépit du score, l’équipe mauritanienne a donné du fil à retordre », a analysé le technicien sénégalais, soulignant qu’il apporté beaucoup de correctifs à la fin de la première période pour maintenir la domination.

« Il faut toujours rester derrière les jeunes et les pousser. Nous sommes dans la dernière phase de préparation du tournoi de qualification. C’est pourquoi la tenue de cette rencontre était très importante », a ajouté l’ancien attaquant international, champion du Sénégal avec le Jaraaf de Dakar.

Vingt-six joueurs ont été sélectionnés pour le tournoi, a-t-il indiqué, soulignant qu’ils ont passé avec succès les examens d’IRM (imagerie à résonance magnétique). L’IRM permet de déterminer l’âge des joueurs ayant moins de 17 ans.

Les nombreuses suspicions sur l’âgé des joueurs, soulevées lors des compétitions des petites catégories, notamment les moins de 17 ans, ont poussé la Confédération africaine de football à faire passer des tests obligatoires aux footballeurs avant le démarrage des tournois qualificatifs.

Du 9 au 19 septembre 2018, le Sénégal va accueillir, pour la zone ouest A de la CAF, un tournoi qualificatif de l’édition 2019 de la CAN des moins de 17 ans prévue en Tanzanie.

Les deux finalistes du tournoi prévu aux stades Alassane-Djigo (Pikine) et Galandou-Diouf (Rufisque) seront qualifiés à la phase finale de la CAN.

A l’issue du tirage au sort, le Sénégal, la Guinée-Bissau et la Sierra Leone se sont retrouvés dans la poule A, le Mali, la Gambie et le Liberia constituant la poule B, tandis que la poule C comprend la Guinée, le Cap-Vert et la Mauritanie.

Les trois premiers de chaque poule et le meilleur deuxième des trois poules seront en demi-finales du tournoi.

Le Sénégal n’a pris part qu’à une seule phase finale de CAN des moins de 17 ans, celle organisée en 2011 au Rwanda.

 

Sénégal : Petronas obtient 30% du bloc Rufisque Offshore Profond de Total

C’est un contrat d’amodiation que la société publique malaisienne du pétrole vient de signer la société française.

 

De plus en plus de compagnies internationales sont intéressées par le marché de l’exploration des hydrocarbures au Sénégal. C’est dans ce cadre que la société publique malaisienne du pétrole, Petronas a signé lundi, un accord d’amodiation avec Total pour acquérir 30% des parts du bloc Rufisque Offshore Profond.

Cette opération marque son entrée au Sénégal et traduit sa volonté d’étendre son portefeuillle d’exploration sur le continent africain, notamment en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale.

Si l’accord est approuvé, Total maintiendra 60% des parts sur le périmètre et la société publique sénégalaise des hydrocarbures, le reste.

Petronas est déjà présent dans les prolifiques eaux de la Gambie voisine où en février dernier, il a notamment signé un accord d’amodiation avec l’Australien Far pour obtenir 40% de participations dans les prometteurs blocs offshore A2 et A5. Plus loin au Gabon, Petronas a découvert le 5 mars dernier, un gisement de pétrole et de gaz sur le bloc en eaux profondes F14 et cherche activement à fouiller davantage la région.

Il faut toutefois rappeler que le bloc Rufisque Offshore Profond fait actuellement l’objet d’un différend entre Africa Petroleum et le gouvernement sénégalais. Le 25 juin 2018, la société Africa Petroleum a déposé un recours en arbitrage auprès du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), basé à Washington pour retrouver la possession de 90% de participations sur le périmètre. En mai 2017, Dakar lui a retiré les droits sur le bloc, expliquant qu’il ne veut désormais attirer dans ses eaux que les grandes compagnies du secteur.

En Août 2017 en Gambie, Africa Petroleum avait aussi perdu ses droits d’exploration dans l’offshore car n’ayant pas respecté ses engagements de travail.

Sénégal : la Guinée explique le rappel de son Ambassade

Il y a trois jours, le gouvernement guinéen a décidé de rappeler son Ambassadeur au Sénégal sans donner d’explication.

 

La Guinée a rappelé son Ambassadeur du Sénégal. Depuis trois jours, la presse sénégalaise a lancé le débat pour avoir des réponses. Enfin, le gouvernement d’Alpha Condé vient de réagir pour donner des explications.

Le gouvernement d’Alpha Condé précise qu’il n’y a aucune tension entre le Sénégal et la Guinée Conakry comme le pensent certains médias.

Il s’agit juste, explique-t-il,  d’un changement de poste qui concerne d’ailleurs plusieurs autres diplomates envoyés dans divers pays comme le Brésil, la Malaisie et la Sierra Léone.

Tous les représentants de la Guinée dans ces pays cités ont été remplacés, précisent les autorités guinéennes. En tout cas, l’on en saura plus dans les tout prochains jours. Est-ce la réalité? Qui vivra verra!

 

Sénégal : les ressortissants de Laobés rencontrent le Premier ministre

Il était question durant cet échange de parle des différentes possibilités  liées à la promotion des membres de la Fédération.

 

Le Premier Ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne et le Président Bara Sow de la Fédération des Laobés du Sénégal et de la Diaspora (FLSD) ont arrondi les angles ce mardi 14 août 2018 après des discussions franches et sincères qui auront duré 2 heures de temps. Alors qu’ils se disaient humiliés par Macky Sall parce qu’ils ne faisaient pas partie des nouveaux membres du Cese, les principaux ténors et responsables de la Fédération FLSD étaient venus de plusieurs départements du pays.

Bara Sow et ses amis qui ont été depuis 2009 à l’avant-garde du combat pour l’accession du Président Macky Sall à la tête du Sénégal, avaient besoin d’une reconnaissance morale de l’excellent travail de mobilisation qu’ils ont toujours mené pour l’appropriation par les populations des réalisations du Président Macky Sall.

C’est chose faite après ces échanges avec Mahammed Boun Abdallah Dionne qui a salué au nom du Président Macky Sall, le compagnonnage loyal et fidèle de la Fédération des Laobés du Sénégal et de la Diaspora avec le Chef de l’Etat, sans aucune exigence de contrepartie. Les différentes questions liées à la promotion des membres de la Fédération, le financement de leurs activités professionnelles et le concours attendu de l’Etat dans le cadre du support apporté au secteur de l’artisanat tant au niveau de la production que de la promotion des exportations ont été évoquées et Mahammed Dionne s’est engagé à leur apporter les solutions idoines dans les meilleurs délais.

Il a également promis de transmettre les principales doléances de la FLSD au Président Macky Sall qui recevra prochainement les responsables de la Fédération pour leur exprimer de vive voix sa reconnaissance pour leur engagement politique à ses côtés depuis la naissance de l’APR. Le Président Bara Sow et les responsables de la Fédération vont dès à présent engager une tournée nationale de mobilisation de leurs membres dans les différents départements du pays, pour une victoire éclatante du Président Macky Sall dès le premier tour de l’élection majeure du 24 février 2019.

Classement Fifa : Le Sénégal et la Tunisie les meilleurs d’Afrique

 

La Fédération internationale de football association (FIFA) a publié ce jeudi le classement mensuel des meilleures nations de football du mois d’Août, dominé en Afrique par le Sénégal et la Tunisie.

Les Lions du Sénégal occupent désormais le 24ème rang mondial, avec un bon de trois places et premier en Afrique ex æquo avec la Tunisie qui perd elle 3 points.

La République Démocratique du Congo, 37ème + 1, occupe la troisième place en Afrique. Elle est suivie du Ghana (45ème + 2), du Maroc (45ème – 5) et du Cameroun (46ème + 2).

Sénégal : Amnesty note une stagnation de la justice sénégalaise

Dans son dernier rapport publié il y a quelques jours, l’ONG internationale jette un critique sur la justice sénégalaise.

 

L’examen périodique universel des Nations unies produit par Amnesty International jette un coup de projecteur sur la justice sénégalaise.

Dans l’ensemble la situation « des droits humains stagne malgré les promesses qui ont été faites par les autorités sénégalaises » affirme Francois Patuel, chercheur à Amnesty.

Le rapport de l’ONG souligne qu’un certain nombre de procès au Sénégal n’ont pas été équitables faisant planer de forts doutes sur l’indépendance de la justice sénégalaise.

L’organisation de défense des droits de l’homme cite entre autre les affaires des présumés jihadistes, le dossier Karim Wade sans oublier le procès Khalifa Sall, candidat à la présidentielle de 2019.

Les procès n’ont pas respecté « les normes internationales » et « les gens se posent des questions sur la politisation des affaires traitées par la justice et notamment quand il s’agit de militants de l’opposition » indique Francois Patuel, chercheur à Amnesty.

Dans le procès des présumés jihadistes, l’ONG évoque « une longue détention préventive et sans assistance » des prévenus par leurs avocats ».

D’autres faits et situations reviennent dans le rapport notamment la répression violente des manifestations estudiantines à Saint Louis avec la mort par balle d’un étudiant et un décret interdisant rassemblements et manifestations dans certains quartiers de Dakar.

A l’approche des élections présidentielles au Sénégal, Amnesty International s’inquiète de la situation dans le pays sur les points relatifs aux libertés politiques.

Les autorités sénégalaises doivent prendre toutes les dispositions pour que les différents acteurs puissent avoir la liberté d’exprimer leurs opinions préconise l’ONG.

Sénégal : Bientôt un code éthique et déontologique des marchés publics

Celui-ci se met sur pied sur la directive de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) avec le partenariat de l’ARMP.

 

L’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) s’attelle à la mise en place d’un code éthique et déontologique des marchés publics au Sénégal avec la directive de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) qui vise à « réguler les comportements de l’ensemble des intervenants autour d’un contrat de marché public ».

« La directive communautaire sur l’éthique et la déontologie résulte de la volonté des Etats membres et de la préoccupation de la commission de l’UEMOA consistant à se doter d’un nouvel instrument pouvant guider la morale individuelle et les règles individuelles qui sous-tendent le comportement du système de passation des marchés et des missions de régulations des marchés publics », a soutenu Oumar Sakho, président du conseil de régulation de l’ARMP.

Il s’exprimait à l’atelier de présentation du projet de loi portant Code éthique et déontologique des marchés publics et délégations aux membres de la commission des finances et de la commission des lois de l’Assemblée nationale.

Pour disposer d’un cadre normatif efficace, a-t-il souligné, « il faut l’endosser à une sorte de valeurs solides comprises et assimilées dans la pratique par tous les intervenants de la commande publique. C’est la base de la confiance de l’exécution du système des marchés publics ».

« Pour asseoir ses valeurs, nous devons rassembler nos énergies pour soutenir l’effet d’internalisation de la directive qui ordonne les orientations nécessaires d’un code national d’éthique et déontologique dans les marchés publics », a-t-il ajouté face aux députés.

Cette rencontre, a-t-il indiqué, « s’inscrit dans la démarche du régulateur de privilégier les échanges et la concertation entre les pouvoirs publics et les acteurs de la commande publique afin de créer les conditions les meilleures pour la transposition de ladite directive ».

Cette dernière est, selon M. Sakho, « une série d’actions concernant les agents et les services qui interviennent directement dans le cadre des procédures de passation, d’exécution, de contrôle et de la législation des marchés publics. Si elles sont transposées dans le code positif, le respect de ces règles garantit la crédibilité et la transparence de la commande publique ».

Pour le président du conseil de l’ARMP, « il reste à traduire en actes concrets l’appropriation de la norme communautaire par les acteurs nationaux.

« Il faut rappeler l’importance des règles de comportements, car celles-ci sont les éléments essentiels d’un dispositif visant à réduire les acteurs néfastes pouvant résulter d’une insuffisance de la réglementation des marchés publics ou des pratiques déloyales parmi lesquelles les tentatives de dissimulation d’erreurs, la fraude et leurs conséquences », a t-il dit.

Le député Aly Lô, au nom de la commission des lois de l’Assemblée nationale, souligne que « cette rencontre permet à nous qui sommes chargés de voter les lois de mieux partager ces textes et de les porter une fois à l’assemblée ».

« Nous avons tous intérêt à s’approprier ces textes pour notre bien et le bien de nos mandants », a-t-il ajouté.

L’avocate Habibatou Touré, consultante, a souligné que « ce projet de code est une continuité de la construction communautaire en matière de gouvernance économique, et une jonction avec les logiques internes de droit sénégalais en matière d’éthique et de transparence ».

« Ce code va définir les relations entre les agents et leurs hiérarchies, les agents, les soumissionnaires candidats et les ordonnateurs et va viser l’ensemble des intervenants autour d’un contrat de marché » a-t-elle ajouté.