Sénégal-présidentielle 2024 : Amadou Ba candidat du camp présidentiel

Le président de la république Macky Sall a procédé samedi dernier à la désignation de l’actuel Premier ministre du Sénégal pour porter l’ambition de son parti.

 

Dans un peu plus de cinq mois, les Sénégalais iront aux urnes pour désigner le prochain président de la République. A mesure que l’échéance approche, les partis politiques et des coalitions se préparent. Dans le camp présidentiel réuni autour de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY), aucune personnalité n’était encore présentée pour succéder au président Macky Sall. Ce dernier, dans un climat politique et social explosif, a déclaré le 03 juillet dernier à ses compatriotes, que sa « décision, longuement et mûrement réfléchie, est de ne pas être candidat à la prochaine élection du 25 février 2024 ».

 

Elu en 2012 et réélu en 2019 il a révisé la constitution du pays en 2016. Cette révision limite la durée au pouvoir du président de la République à deux mandats. Ayant déclaré sa non-candidature, le camp présidentiel ne connaissant aucun dauphin a priori, a fini par présenter Amadou Ba comme son candidat. L’annonce est rendue publique depuis samedi dernier. Elle est du président Macky Sall qui se sachant non partant, appelle ses collaborateurs, militants et sympathisants à soutenir le candidat choisi. C’est lui qui va porter l’ambition de la coalition BBY au scrutin présidentiel du 25 février 2024.

En présentant cette personnalité à l’électorat, le chef de l’Etat a mis l’accent sur ses compétences professionnelles, sa carrière diversifiée et sa capacité à rassembler. Amadou Ba est le Premier ministre du Sénégal depuis le 17 février 2022. Entre avril 2019 et novembre 2020, il a occupé le poste de ministre des affaires étrangères. Avant cela, il a été entre septembre 2013 et avril 2019, ministre de l’Economie et des Finances. A 62 ans, le natif de Dakar la capitale est membre de l’Alliance pour la République (APR-Yaakaar) parti présidentiel, depuis sa création en 2008 par le Premier ministre Macky Sall. C’était alors après son départ du Parti démocratique sénégalais (PDS) créé par Abdoulaye ancien chef de l’Etat de 2000 à 2012.

Sénégal-délit de presse : Macky Sall se contredit

L’arrestation du directeur de publication Pape Alé Niang en pleine rue est venue contredire les engagements du président sénégalais.

Sur une chaîne de télévision française en octobre 2015, Macky Sall, alors président de la République depuis 3 ans et demi, prenait l’engagement solennel suivant : « Vous ne verrez jamais au Sénégal pendant ma gouvernance, un journaliste mis en prison pour délit de presse. Les journalistes n’ont aucun risque au Sénégal. Ça, je le dis très clairement et je ne serai pas démenti. »

A en croire l’éditorialiste Mangoné KA, sept ans plus tard, précisément le 9 novembre 2022, le journaliste Pape Alé Niang, directeur du site d’informations Dakarmatin.com, est raflé puis jeté en prison pour des… délits de presse. Rattrapé par l’histoire, le Président Macky Sall a bel et bien été démenti par ses propres services. En effet, c’est le procureur de la République, le bras judiciaire tout-puissant du pouvoir politique, qui a fixé les réquisitions ayant précipité l’emprisonnement de notre confrère à la prison de Sébikhotane.

On ne se consolera pas de constater que ce n’est pas la première fois que le Président Sall est pris en flagrant délit de violation de ses propres engagements devant le peuple sénégalais et même devant la Communauté internationale. Mais l’agression du 9-novembre contre la presse sénégalaise qui aboutit à priver de liberté un journaliste dans l’exercice de ses fonctions est autrement plus grave. Il s’agit d’une atteinte délibérée et intolérable aux droits sacrés et inaliénables que la Constitution du Sénégal, la Déclaration universelle des droits de l’homme et des Chartes internationales comme celle de Munich reconnaissent expressément à ceux et celles qui exercent le métier de journaliste. C’est clairement inacceptable !

L’arrestation de Pape Alé Niang en pleine rue alors qu’il vaquait à ses occupations – violence symbolique – et la diligence avec laquelle il a été privé de liberté est une opération politique kamikaze. Son but ultime est, au pire, de neutraliser les plumes et voix encore attirées par le réflexe professionnel de fouiner dans les placards à cafards des détenteurs de responsabilités publiques, au minimum de susciter une épidémie d’auto censures et de renoncements dans les rangs de notre profession. C’est inenvisageable !

Cette tentative d’assignation à résidence du journalisme de qualité entre les geôles de la médiocrité et les souterrains pénitenciers de la révérence est un mépris et une insulte à l’endroit de tous ceux qui ont fait le serment d’informer vrai en toutes circonstances. Dans son ouvrage « La valeur de l’information », Edwy Plenel, directeur co-fondateur de Mediapart, identifie « deux éléments décisifs » qui donnent sens au journalisme : « L’obligation envers la vérité et la loyauté vis-à-vis du public. » Au regard de cela, Pape Alé Niang doit-il rester encore en prison ? NON !

Cette affaire-ci est un véritable tournant porteur d’une jurisprudence fondatrice soit d’un musellement légalisé de la presse sénégalaise, soit d’un environnement de travail où les journalistes continuent de s’épanouir sous le contrôle de leurs pairs et des principes de liberté/responsabilité conformes aux fondamentaux de leur métier. Ce qui se joue ici et maintenant est donc d’une gravité exceptionnelle pour l’avenir de la presse, des journalistes, de la liberté d’information, du droit à l’information pour le public.

Avons-nous encore le pouvoir d’informer les Sénégalais en toute liberté ? Avons-nous toujours le pouvoir de choisir, en toute liberté, les orientations d’une mission de service public chevillée à la défense de l’intérêt général ? Avons-nous le pouvoir de refuser les injonctions – aimables ou directrices – qui infiltrent notre profession en la caporalisant au service d’intérêts privés couverts du manteau de la puissance publique ? Les « OUI » à ces questions ne dépendent que de nous, journalistes, et de tous les démembrements du peuple sénégalais attachés aux libertés de presse et d’expression. Les « NON » aussi.

Sénégal-Macky Sall : «Occupez le terrain politique. Resserrez les rangs…»

Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, par ailleurs patron de l’Alliance pour la république (Apr), a procédé ce samedi au lancement de la vente de plus d’un million de cartes.

Au Sénégal, la présidentielle de 2024 est déjà dans tous les esprits.  Ainsi, le président sortant Macky Sall a commencé à mouiller le maillot en faisant la propagande des cartes du parti. L’objectif visé lors de cette campagne est de se déployer sur toute l’étendue du territoire national en vue d’une restructuration et de la remobilisation du parti présidentiel. Il a invité les militants à se mobiliser massivement pour vendre le maximum de carte.

« Aujourd’hui, c’est un jour spécial. C’est en réalité un jour de communion entre militants. Procédez à la vente des cartes et occupez le terrain politique pour mieux organiser le parti. Resserrez les rangs et formez un bloc solide pour occuper l’espace politique » a déc,laré Macky Sall.

Sénégal : Pape Djibril réaffirme son engagement dans l’opposition

Le député Pape Djibril Fall s’est exprimé devant les journalistes et les militants, après avoir critiqué le bilan du régime de Macky Sall.

 

Pape Djibril Fall a réaffirmé, mercredi 17 août, son ancrage dans l’opposition, même s’il ne rejoindra pas l’inter-coalition Yewwi Askan Wi-Wallu Sénégal. Élu le 31 juillet à la tête de la coalition Les Serviteurs/MPR, qui n’avait obtenu qu’un seul siège, l’ancien journaliste faisait partie des trois indépendants qui pouvaient faire basculer l’Assemblée nationale. Alors que Pape Diop a rejoint le camp présidentiel Benno Bokk Yaakaar, donnant à celui-ci la majorité absolue avec 83 sièges, le positionnement du jeune député rétrécit davantage l’écart entre l’opposition et le pouvoir.

Devant une foule de journalistes et de militants, petit drapeau sénégalais à la main, Pape Djibril Fall a réaffirmé son ancrage dans l’opposition, après avoir critiqué le bilan du régime de Macky Sall :

« Nous sommes dans l’opposition et nous allons travailler justement avec opposition. Nous allons respecter la volonté des populations. Ceux qui ont voté pour nous n’ont pas voté pour Yewwi Askan Wi, ni pour Benno Bokk Yaakaar. Et aujourd’hui, les Sénégalais ont montré une voix qui veut défendre l’intérêt général et les populations, en n’étant pas dans des jeux politiques ou d’appareils. »

Le jeune député a listé ses priorités : lutter contre la cherté de la vie, le chômage des jeunes et les inégalités sociales. Pape Djibril Fall a aussi rappelé l’importance de la souveraineté alimentaire, en soutenant les agriculteurs, les pêcheurs et les éleveurs :

« Aujourd’hui, les populations veulent que l’action du gouvernement soit contrôlée au niveau de l’AN. Je pense que l’AN est importante. C’est là-bas que tout se passe : le budget, la politique… Elle mérite d’être renvoyée à sa vocation première, celle qu’elle n’aurait jamais dû quitter : contrôler l’action de l’exécutif et évaluer les politiques publiques, en étant bien entendu une force de propositions de loi. »

Le troisième député indépendant, Thierno Alassane Sall, de la coalition Alternative pour une assemblée de rupture (AAR), s’était aussi placé dans l’opposition, tout en se présentant comme une troisième voie face aux deux blocs qui divisent l’Assemblée nationale.

Le Sénégal invité au sommet du G7

Le président sénégalais, Macky Sall prendra part aux discussions sur comment établir un partenariat pour une transition énergétique juste.

 

Le président du Sénégal, Macky Sall est invité au sommet du G7. Il prendra part aux discussions sur « comment établir un partenariat pour une transition énergétique juste ». Le JETP s’inspire du cadre sud-africain annoncé lors de la COP26 à Glasgow et toujours en cours de négociation.

Contrairement à l’Afrique du Sud et plusieurs des pays ciblés par le G7 pour un éventuel JETP, tels que l’Indonésie ou l’Inde, le Sénégal n’est ni un gros producteur ou consommateur de charbon, encore moins un gros pollueur. Mais si Dakar intéresse, c’est aussi parce qu’il s’agit d’un futur pays gazier, dont la production jouera un rôle important, aussi bien au niveau domestique qu’à l’exportation. Et alors que l’Europe tente d’abandonner le gaz russe, elle prépare dans le même temps ses nouveaux fournisseurs.

Sénégal : Nicolas Sarkozy reçu par Macky Sall

L’ancien président français Nicolas Sarkozy a été reçu, mardi, par le président sénégalais Macky Sall à quelques de s’envoler pour la Russie où, en tant que président de l’UA, il doit rencontrer Vladimir Poutine.

 

Nicolas Sarkozy et Macky Sall qui entretiennent des liens depuis très longtemps ont évoqué au cours de leur entretien des questions liées. D’ailleurs l’ex président français a salué la démarche du président sénégalais, président en exercice de l’UA de se rendre à Moscou.

« Je connais très bien le président Macky Sall pour qui j’ai beaucoup d’admiration. Nous sommes amis depuis que nous étions ministre de l’Intérieur. Je vois le travail qui est fait ici. Par ailleurs, le président Macky Sall est président de l’Union africaine, je lui ai dit combien nous avions d’espérance pour son voyage à Moscou », a déclaré Nicolas Sarkozy à sa sortie d’audience.

Le président sénégalais, en compagnie du président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, doit rencontrer vendredi le président Vladimir Poutine à Sotchi pour « porter la voix de l’Afrique ».

« Il est très important qu’il y ait des hommes de paix. L’initiative de la rencontre entre le président Macky Sall et le président Poutine est importante aussi parce que si les chefs d’État parlent pas, il y a un risque de guerre. Et le président Macky Sall est un homme de paix il met son expérience au service de la paix, il a raison », a dit Nicolas Sarkozy au sujet de ce déplacement.

 

 

Union africaine: Macky Sall annonce un déplacement en Ukraine et en Russie

À l’occasion de la tournée africaine du chancelier allemand, Olaf Sholz, le président sénégalais, également président en exercice de l’Union africaine, a annoncé qu’il se rendrait prochainement en Russie et en Ukraine.

Macky Sall a une nouvelle fois plaidé pour « le dialogue » dans le conflit qui impacte -aussi- le continent africain. Un continent divisé : lors du vote de la résolution de l’ONU début mars pour condamner la Russie, de nombreux pays -dont le Sénégal- s’étaient abstenus.

Le président de l’UA se pose en médiateur dans cette crise, pour « porter la voix de l’Afrique ». Des visites annoncées sur le terrain, après des appels téléphoniques avec ses homologues russe Vladimir Poutine, et ukrainien Volodymyr Zelensky. Un déplacement à Moscou du président Macky Sall au nom de l’Union africaine était initialement prévu la semaine dernière, le 18 mai. Finalement, il n’a pas pu avoir lieu « pour des raisons de calendrier », selon le chef de l’État sénégalais, qui indique avoir « proposé de nouvelles dates ».

Macky Sall annonce aussi un voyage à Kiev, sans précision sur un calendrier. Lors d’un entretien téléphonique avec Volodymyr Zelensky le mois dernier, le président ukrainien avait fait une « demande » pour « communiquer avec les chefs d’État africains », selon Dakar. « Cela sera fait dans les semaines à venir », assure le président en exercice de l’UA.

Depuis le début de la crise, le Sénégal défend une position prudente de non-alignement, malgré des appels du pied de plusieurs partenaires. « Même si nous condamnons l’invasion », a dit Macky Sall dans des termes plus explicites que précédemment, « nous voulons la paix », « nous travaillons pour qu’il y ait une désescalade, (…) un cessez-le-feu ». « C’est ça la position africaine », a insisté le président sénégalais, « ce n’est pas être pour ou contre celui-ci ou celui-là ». Et de conclure : « Nous assumons totalement nos positions. »

Le Sénégal prêt à fournir l’Europe en gaz dès 2023

Le Sénégal se dit prêt à fournir du gaz à l’Europe qui en cherche abondamment depuis la crise russo-ukrainienne. En visite à Dakar dimanche, le chancelier allemand, Olaf Scholz, s’est dit prêt à mener des discussion « intensives » avec le Sénégal autour de ses projets gaziers. Le président sénégalais a annoncé que la production de gaz liquéfié pourrait débuter en décembre 2023, à raison de 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an dans un premier temps, et 10 millions en 2030

C’est l’un des plus grands champs gazier d’Afrique. Le GTA découvert à 60 kilomètres des côtes sénégalo-mauritaniennes recèle 1400 milliards de mètres cubes de gaz. Le projet qui devrait entrer en production dès décembre 2023 fera entrer le Sénégal et la Mauritanie dans le cercle des puissances gazières mondiales et garantira aux deux pays qui s’en partageront les revenus de confortables recettes. Si le Sénégal entend en profiter pour produire davantage d’électricité afin de servir sa population, une partie sera exportée, notamment vers l’Europe.

D’ailleurs, dès décembre 2023 le Sénégal sera en mesure de vendre à l’étranger du Gaz naturel liquéfié à raison de 2,5 millions de tonnes. L’Allemagne et plus largement l’Europe qui cherchent à réduire leur dépendance au gaz russe sont intéressées. Et Berlin pourrait accompagner Dakar dans sa production de GNL et l’installation de turbines électriques au gaz. Les discussions vont s’intensifier selon les propos du chancelier allemand Olaf Scholz. Elles devraient aussi concerner les conditions de financement. Macky Salla a rappelé dimanche à son homologue allemand son opposition à l’arrêt des financements de l’exploitation des énergies fossiles par certains pays soucieux de lutter contre le réchauffement climatique.

Préservation des forêts : l’engagement de Macky Sall salué

Le chef de l’Etat sénégalais a promis de tout mettre en œuvre pour arrêter la déforestation de la Casamance.

L’ONG Greenpeace se félicite de l’instruction donnée par le président de la République du Sénégal, Macky Sall, de préserver les forêts notamment celles de la Casamance, dans le sud du pays.

« La déforestation a un impact notable sur le climat. Les écosystèmes forestiers sont aujourd’hui ceux qui captent le plus de carbone derrière les océans. Les détruire accélère le réchauffement climatique », soutient Dr Aliou Ba, responsable de Campagne de Greenpeace Afrique.

Ce faisant l’organisation demande aux exportateurs de bois d’adopter des engagements forts contre la déforestation, en mettant en place des chaînes d’approvisionnement transparentes et traçables de bout en bout et en excluant de celles-ci les producteurs qui ravagent les forêts.

Greenpeace Afrique rappelle le caractère vital de nos ressources forestières qui ne sont pas des ressources illimitées et invite les populations à s’engager dans la protection des forêts.

Dans son discours, hier lundi 4 avril, au terme de la prise d’armes marque le 62e anniversaire de la fête de l’indépendance du Sénégal, le président Macky Sall a affirmé que « nous ne pouvons plus accepter qu’un seul arbre soit abattu en Casamance pour être exporté hors de nos frontières ».

Sénégal : Macky Sall accueille le président allemand Frank Walter Steinmeier

Le président allemand Frank-Walter Steinmeier, réélu il y a une semaine, effectue un voyage officiel de trois jours au Sénégal.

 Le Président de la république d’Allemagne, Frank-Walter Steinmeier, est arrivé dimanche à Dakar dans le cadre d’une visite officielle de trois jours. Accompagné d’une forte délégation, le Président Steinmeier a été accueilli à l’aéroport militaire Leopold Senghor de Dakar par le Président Macky Sall.

Réélu le 13 février 2022, le Président allemand est reçu ce lundi par son homologue sénégalais au palais de la république. Les deux hommes prendront, par la suite, part à une table ronde avec des entrepreneurs allemands et sénégalais, a annoncé le Goethe Institute (institut culturel de la république fédérale d’Allemagne). C’est la deuxième fois qu’un chef de l’Etat allemand, qui assure avant tout un rôle honorifique et de représentation à l’étranger, se rend dans le pays.

Des rencontres, lundi, avec le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, et des députés des différents groupes parlementaires sont aussi inscrites à l’agenda du Président Steinmeier, ainsi que la pose de la première pierre du siège du Goethe Institute dans la capitale sénégalaise. Mardi, le Président allemand se rendra à Diamniadio, sur le site du projet Madiba de l’Institut Pasteur, pour s’informer de l’état d’avancement de la production de vaccins au Sénégal.

La visite sera d’ailleurs clôturée par une rencontre avec une quinzaine de diplômés de la toute première formation en génie biomédical lancée fin 2018, en coopération avec l’agence allemande de développement GIZ. Enfin, mercredi, une dernière visite du Dakar Design Hub est prévue, avant de remonter dans l’avion, direction Berlin.

Sénégal : le nouveau stade portera le nom de l’ancien président Abdoulaye Wade

Le nouveau stade du Sénégal qui sera inauguré mardi 22 février 2022 portera le nom de l’ancien chef de l’État sénégalais Abdoulaye Wade.

Le chef de l’État Macky Sall a adressé un courrier à l’ancien président pour lui annoncer la nouvelle selon laquelle le stade va porter son nom. Une nouvelle que Wade a accueillie avec joie.

« A la suite de la lettre adressée la semaine dernière par le Président de la République, Macky Sall au Président Abdoulaye Wade l’informant de sa décision de donner son nom au nouveau grand stade national construit à Diamniadio, ce dernier tient tout d’abord à féliciter le Président Macky Sall pour cette réalisation et à dire combien il est honoré par ce geste et cette marque de reconnaissance qu’il accepte », indique un communiqué du Parti démocratique sénégalais.

Le président Macky Sall va inauguer le stade du Sénégal mardi en présence notamment des chefs d’État dont Recep Tayip Erdogan, président de la Turquie, de Paul Kagamé du Rwanda ou encore de Frank-Walter Steinmeier, président de l’Allemagne.

Ce stade qui réunira les légendes du football africain a couté 155 milliards FCFA et sa construction a duré deux ans.

Macky Sall: « la CEDEAO n’est pas un syndicat de chefs d’Etat »

Le président sénégalais a clairement souligné que la CEDEAO joue sa partition dans le maintien de la paix et la stabilité politique et économique en Afrique de l’ouest.

« Vous savez, chacun doit agir selon ses responsabilités. La société civile, les populations, elles sont dans leur rôle, n’est-ce pas ? Les Etats sont dans leur rôle. Maintenant, la Cédéao c’est l’Organisation des Etats de l’Afrique de l’Ouest, ce sont les Etats qui ont harmonisé et qui ont partagé un destin commun en voyant déjà tous ces problèmes qui existaient avant. Les coups d’Etat existaient avant», a indiqué Sall lors d’un entretien avec le média allemand DW.

« Regardez le cas du Burkina Faso, le président a été réélu, il n’y a pas eu de contestation, son opposition était à la cérémonie d’investiture. Moins d’une année après, il a été mis hors état d’exercer. Et vous dites à la CEDEAO de ne rien faire ? Quand elle prend les textes qui sont prévus justement dans ce cadre, on dit : c’est une réunion des chefs d’Etat, c’est un syndicat des chefs d’Etat. Ce n’est pas un syndicat », a souligné Macky Sall.

« C’est pour apporter des solutions à ces crises et à ces interruptions du pouvoir politique légitimement acquis que nous avons eu une charte pour la gouvernance démocratique qui bannit les coups d’Etat et qui fixe des règles lorsqu’on enfreint un processus démocratique acquis », a expliqué le président en exercice de l’Union africaine tentant de défendre la pertinence de l’organisation.

Macky Sall: « nous comprenons cette décision »

Le président français Emmanuel Macron a annoncé jeudi, que les forces militaires françaises quitteront le Mali de façon définitive.

Le président français Emmanuel Macron a annoncé la fin de l’opération française au Mali comme on pouvait s’y attendre au vu des tensions entre les deux pays. Le président français a souligné qu’il sera question d’un redéploiement des militaires français dans la région avec le Niger pour point d’encrage.

Le président en exercice de l’Union africaine Macky Sall a indiqué que les pays africains prennent acte et comprennent la décision de la France de quitter le Mali. «  Les Etats africains comprennent le retrait de la France et ses alliés du Mali », a indiqué Macky Sall. Il va dire que les pays africain n’ont opposé aucune résistance à cette décision de la France de quitter le Mali.

L’intervention de Macron a eu lieu lors d’une conférence de presse conjointe avec le président du Sénégal Macky Sall, le ghanéen Nana Akufo-Addo et le président de la Commission de l’Union européenne Charles Michel.

 

UA-UE : Macky Sall annonce les deux principes fondateurs

« Notre sommet reposera sur deux principes fondateurs : le respect et les valeurs», a déclaré Macky Sall en prélude au 6e sommet UE-UA qui aura lieu à Bruxelles.

Les 17 et 18 février prochains, les chefs d’État ou de gouvernement de l’Union africaine et de l’Union européenne se réuniront en sommet à Bruxelles. Le dernier sommet UA-UE s’est tenu il y a plus de quatre ans, en novembre 2017, à Abidjan.

D’après l’actuel président de l’Union Africaine, la croissance, la prospérité partagée et la stabilité sont les objectifs du partenariat entre l’Europe et l’Afrique. « Notre sommet reposera sur deux principes fondateurs : le respect et les valeurs», indique Macky Sall.

Le second principe fondateur, ce sont les droits et les valeurs que sont la dignité, la liberté et la solidarité, exercés dans le cadre de l’état de droit et de la bonne gouvernance, a-t-il dit. « Sur ce terrain commun, nous pouvons chaque jour apprendre les uns des autres ».

«Notre projet repose sur des intérêts communs. Une Afrique prospère, stable, sûre et durable, en pleine possession de ses moyens pour affronter tous les défis de l’avenir en est le cœur », conclut Macky Sall le président sénégalais.

Au cours du 6e Sommet ordinaire Union Africaine – Union Européenne, plusieurs tables rondes thématiques portant sur le financement de la croissance, le système de santé et de production de vaccins, l’agriculture et le développement durable, l’éducation, la culture et la formation professionnelle, la migration et la mobilité, l’appui au secteur privé et à l’intégration économique, la paix, la sécurité et la gouvernance, le changement climatique et la transition énergétique, numérique et en matière de transports, seront organisées.

Dans la perspective du sommet, durant toute la semaine, du 14 au 18 février se déroule une série d’événements destinés à rassembler les parties prenantes des deux continents et renforcer les partenariats.

Sénégal : les champions d’Afrique ont reçu leurs récompenses

Après avoir remporté le trophée de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), les Lions de la Téranga ont reçu les honneurs de l’Etat sénégalais.

Pour la première fois  dans l’histoire du football sénégalais, les Lions de la Téranga ont remporté la coupe d’Afrique des nations. Confronté à l’Egypte, le Sénégal s’en est sorti, aux tirs au but.

Une fois de retour au pays, les Lions de la Téranga ont eu droit à un accueil chaleureux. Les joueurs de l’équipe nationale du Sénégal ont été reçus, mardi 8 févier, par le Président Macky Sall, lors d’une cérémonie de remise de prix.

Au cours de cette cérémonie, les champions d’Afrique ont été élevés au rang de l’Ordre national des Lions, l’une des plus grandes distinctions du Sénégal. Outre cette distinction honorifique, les récipiendaires ont reçu, chacun, un pactole de 50 millions FCFA et 2 parcelles de terrain, dans les villes de Dakar et Diamniadio.

Prenant la parole, Macky Sall a salué l’exploit, réalisé par les poulains d’Aliou Cissé, leur assurant de la reconnaissance de tout le Sénégal. « Nous avons rêvé de la coupe, vous avez construit ce rêve et vous l’avez réalisé. Enfin, voici, parmi nous, la coupe d’Afrique des nations de football. Vous nous avez rendus fiers, en faisant résonner le nom du Sénégal aux quatre coins de la planète. Vous avez honoré la nation, en retour, la nation, dont vous êtes si fiers, vous doit des honneurs. » a déclaré le président sénégalais.

Prenant la parole au nom des siens, Kalidou Koulibaly, le capitaine des Lions, a fait la déclaration suivante : « Désormais, à la place du cœur, nous avons tous une carte du Sénégal estampillée, un peuple, un but, une foi et bien sûr, une étoile trônant au-dessus de celle de champions d’Afrique. On nous tue, mais on ne nous déshonore pas, ceci était notre slogan tout au long de la compétition.»

Sénégal : 50 millions de Fcfa et deux terrains pour chaque Lion

Vainqueurs de la CAN 2022, les Lions de la Téranga ont été triplement récompensés par le président Macky Sall à leur retour au Sénégal. Le chef de l’Etat a promis de gros lots aux joueurs.

Hôte des coéquipiers de Kalidou Koulibaly au palais de Dakar, le chef de l’Etat offfre à chacun des joueurs 50 millions de FCFA et des terrains à Dakar et à Diamniadio. C’est en effet la promesse du président Macky Sall aux nouveaux champions d’Afrique.

 Le Sénégal est sur le toit de l’Afrique. Les Lions de la Téranga ont effet remporté la CAN 2022 après leur victoire face à l’Egypte (0-0, 4-2) en finale, dimanche 06 février dernier. Une belle récompense pour la bande à Sadio Mané qui décroche le sacre pour la première fois de leur histoire, après avoir notamment échoué en 2019, battue en finale par l’Algérie (0-1).

De retour à Dakar avec ce trophée tant attendu par tout un peuple, les Lions de la Téranga ont été accueillis avec faste. Une journée entière a même été fériée pour permettre à la population de célébrer avec ses ambassadeurs ce premier titre continental du Sénégal. Et ce n’est pas tout puisque chaque joueur verra également son compte en banque se remplir.

De belles récompenses qui inciteront certainement les Lions sénégalais à récidiver l’exploit à la Coupe du monde Qatar 2022. Les poulains d’Aliou Cissé se sont qualifiés pour les barrages et affronteront l’Egypte en mars avec comme objectif de valider leur ticket pour la phase finale.

Union africaine : Macky Sall détaille ses ambitions pour l’Afrique

Lors d’une visite en Égypte en fin de semaine dernière, le président sénégalais qui prend la tête de l’Union africaine, à partir de début février, a détaillé ses ambitions pour l’Afrique dans un entretien au plus influent quotidien d’Égypte et du monde arabe.

Le président sénégalais Macky Sall a déclaré que l’accession de son pays à la présidence tournante de l’Union africaine (UA), qui prend effet à partir de mardi 1er février, intervient dans des circonstances très particulières, marquées par de nombreuses difficultés dont les défis sécuritaires, épidémiologiques et économiques. Le président sénégalais nourrit, cependant, un grand espoir sur les capacités des pays africains à faire face à ces enjeux.

Selon le chef de l’Etat sénégalais, qui s’exprimait dans un entretien accordé au rédacteur en chef du célèbre quotidien égyptien Al-Ahram, Alaa Thabet, à l’occasion de sa récente visite dans le pays des Pharaons, les pays africains disposent d’une grande capacité d’adaptation. Et ils ont déjà surmonté de nombreuses crises, a ajouté le chef de l’Etat sénégalais.

Pour le nouveau président de l’Union africaine, le Sénégal est fier de ses relations politiques et diplomatiques avec l’Égypte avec laquelle il partage les mêmes visions sur les questions internationales et régionales. Macky Sall se félicite du grand soutien apporté par le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, en sa qualité d’ancien président de l’UA, en vue d’affronter les crises du continent. Il a espéré que le président égyptien puisse soutenir le Sénégal durant sa présidence de l’Union.

Le président Sall a aussi souligné que que la prochaine conférence sur le climat qui aura lieu en Égypte représente une opportunité historique que l’Afrique doit saisir pour exposer ses problèmes environnementaux au monde, insistant sur la nécessité pour le continent de « parler d’une seule voix et de véhiculer un discours unifié, car il n’est pas acceptable que nous restions toujours dans la position de ceux qui paient le prix de la pollution causée par les autres, une pollution qui a causé beaucoup de dégâts à notre continent ».

« Tout le monde sait que l’Afrique n’est pas un continent industriel et par conséquent le réchauffement climatique n’est pas de sa faute. Ce que le continent africain émet dans son ensemble de dioxyde de carbone ne dépasse pas 4% des émissions totales émises par les pays du monde entier », a-t-il fait observer, estimant qu’il est inacceptable de ne pas être aux côtés du continent africain pour réaliser son développement économique, notamment en ce qui concerne l’accès des peuples africains à l’électricité.

Au sujet de la crise autour du barrage éthiopien, le président sénégalais a estimé qu’une solution à ce différend passe par le dialogue, afin de parvenir à un accord de partage transparent et équitable avec tous, et que le Forum mondial de l’eau, qui se tiendra le 22 mars prochain au Sénégal, sera une occasion idoine pour partager les expériences positives à travers le monde dans le domaine de la gestion de l’eau.

Pour le chef de l’Etat sénégalais, la meilleure façon de relever ces défis et de résoudre ces crises est de ne pas ignorer, en premier lieu, les défis économiques, « car il faut redonner l’espoir d’un avenir meilleur à la jeunesse  et aux peuples africains, lequel doit s’accompagner de la construction des économies souples et solides capables de créer des opportunités d’emploi au profit des diplômés universitaires ou ceux issus du monde rural. « Les économies des pays africains doivent pouvoir créer une valeur ajoutée », a lancé le chef de l’Etat sénégalais.

Sénégal : Dakar et Ziguinchor entre les mains de l’opposition

A l’issue des élections municipales et départementales du 23 janvier 2022 au Sénégal, les premières estimations des résultats donnent la victoire à Ousmane Sonko à Ziguinchor. Barthélémy Dias est convaincu de sa victoire à Dakar et la coalition BBY confirme sa défaite dans ces deux villes.

Au lendemain de des élections locales du 23 janvier 2022, l’on sait un peu plus sur les premières tendances des résultats. Dans les mairies les plus convoitées comme Dakar et Ziguinchor, l’opposition serait victorieuse. Un communiqué de la cellule de communication de la coalition réunie autour du président Macky Sall reconnait la défaite de Benno Bokk Yaakaar dans ces deux villes.

Les responsables de BBY reconnaissent leur « coalition largement gagnante dans plusieurs capitales régionales et départementales d’autant plus qu’en dehors des listes Benno Bokk Yaakaar, beaucoup de nos responsables sont allés à ces élections sous d’autres bannières. L’analyse exhaustive des résultats permettra d’en faire le point. Toutefois notre volonté de conquérir Dakar et Ziguinchor, en particulier, n’a pas été concluante. Ainsi va le jeu démocratique », déplore le communiqué.

En effet, le 23 janvier au soir, les premiers résultats auraient annoncé la victoire d’Ousmane Sonko à la mairie de Ziguinchor dans la Casamance. Le candidat aurait vaincu le maire sortant Abdoulaye Baldé, ainsi que et Benoit Sambou, désigné par la coalition BBY.

Dans la foulée, Baldé a reconnu sa défaite « la démocratie s’est manifestée. Je voudrais très sincèrement féliciter notre frère Sonko qui a manifestemen gagné les élections ». Cette victoire a été célébrée par des scènes de liesse populaire cette nuit.

A Dakar, Barthélémy Dias, le candidat de l’opposition Yewwi Askan Wi, a appelé les siens à se mobiliser pour célébrer « une écrasante victoire (…) qui ne laisse pas place au doute ». L’homme politique a d’ailleurs lancé une caravane en musique dans les rues de Dakar.

Sénégal : plus de 6,7 millions d’électeurs appelés aux urnes le 23 janvier 2022

Les Sénégalais de plus de 18 ans remplissant les conditions légales sont attendus dans les bureaux de vote ce dimanche 23 janvier 2022. Les électeurs vont choisir leurs représentants municipaux et départementaux après une période de campagne émaillée de violences.

La campagne électorale en vue des élections locales s’achève ce vendredi 21 janvier 2022. Après deux semaines de séduction des potentiels électeurs dans les villes et des campagnes, les candidats et leurs mouvements récolteront bientôt le fruit de leur mobilisation.

En effet, les élections municipales et départementales permettront de renouveler les dirigeants au niveau local, en l’occurrence les maires. Plusieurs circonscriptions sont concernées par ces élections. Et à chaque localité, des coalitions se disputent des sièges à pourvoir.

Foyers de la bataille électorale au Sénégal

La mairie de Dakar figure parmi les sièges les plus convoités. Du côté de la majorité, c’est Abdoulaye Diour Sarr, (ADS) qui tente de remporter la victoire. Le ministre de la Santé a pour mission d’arracher le contrôle de la capitale des mains de l’opposition.

Son challenge est de renverser ses opposants afin de redonner à la coalition présidentielle Benno Bokk Yakar le pouvoir de diriger Dakar. Mais il devra avant tout vaincre la maire sortante Soham el-Wardini et les cinq  autres candidats dont Barthélémy Dias de Yewwi Askan Wi.

Dans les autres villes du pays, les élections s’annoncent disputée. Ziguinchor en Casamance, Saint-Louis au Nord, Kaolack ou Thiès sont d’autres foyers qui attirent les convoitises. Ousmane Sonko troisième meilleur perdant à l’élection présidentielle de 2019, est en lice pour la mairie de Ziguinkor. Il est face à Abdoulaye Baldé qui est à la tête de la mairie depuis 2009.

Nouveau mode de scrutin

Ces élections vont se dérouler dans le contexte d’une nouvelle loi électorale. En effet, les dispositions de cette réforme indiquent que le « maire est élu au suffrage universel direct ». Ce sont les populations qui choisissent le maire et non plus les conseillers municipaux.

Tout comme les maires, les conseillers départementaux sont élus au suffrage universel direct. Le mode de scrutin est à 45%  de liste majoritaire à un tour et à 55% proportionnel avec application du quotient communal pour la mairie ; et départemental sur des  listes complètes.

Ces élections sont les toutes premières du Sénégal après la réélection de Macky Sall en 2019. Elles seront suivies en juin par les législatives et la présidentielle de 2024.

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Sénégal : Macky Sall « peiné » par le décès d’IBK

Le chef de l’Etat du Sénégal s’est exprimé suite au décès d’Ibrahim Boubacar Keïta, ancien président du Mali.

L’ancien président du Mali est décédé dimanche 16 janvier 2022 à Bamako à l’âge de 76 ans. Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a été à la tête du pays de 2013 à 2020. Il décède moins de deux ans après son départ du pouvoir, départ auquel il a été poussé par la force.

Suite à son décès, le président de la République du Sénégal Macky Sall exprime son émotion. « Je suis peiné d’apprendre le décès de M. Ibrahim Boubacar Keïta, ancien président de la République du Mali. Mes condoléances émues à sa famille et au peuple malien ami et frère. Paix à son âme », déclare le président sénégalais.

Son homologue du Bénin a aussi publié sa réaction à propos. « C’est avec consternation que j’ai appris le rappel à Allah du président Ibrahim Boubacar Keïta, IBK comme on l’appelle. A la République du Mali, au peuple malien et à sa famille biologique qui perdent un grand fils, je voudrais exprimer ma profonde compassion et celle du peuple béninois », réagit le chef de l’Etat à travers Twitter et Facebook.

Pour rappel, IBK a été Premier ministre de 1994 à 2000 puis président de l’Assemblée nationale de 2002 à 2007 avant d’accéder à la magistrature suprême en 2013. Sa disparition intervient dans un contexte de grave crise sécuritaire et politique pour le Mali depuis le déclenchement d’insurrections indépendantiste et djihadiste en 2012.

Le pays est aussi frappé depuis une semaine  par les lourdes sanctions des pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) pour non-respect du chronogramme de la transition.

Sénégal : Macky Sall inaugure le stade olympique le 22 février 2022

L’annonce a été faite le 12 janvier 2022 par le chef de l’Etat sénégalais à l’issue du Conseil des ministres. Sur un coût de 156 milliards, le stade olympique du Sénégal a été construit par Summa.

A l’occasion de la traditionnelle réunion hebdomadaire du gouvernement, le président de la République et les ministres prennent des décisions les plus importantes. Ce 12 janvier 2022, le président Macky Sall informe le Conseil qu’il procédera à l’inauguration du stade du Sénégal le 22 février 2022. Ce sera en présence d’invités d’honneur et de tous les représentants de la jeunesse du pays des Lions de la Téranga.

En effet, le chef de l’Etat a engagé la construction de ce complexe sportif dans la nouvelle ville de Diamniadio. L’ouvrage comprend un stade de 50 000 places, et deux autres stades omnisports d’appoint répondant aux normes olympiques. Construit par la société turque Summa, il a coûté 156 milliards de francs Cfa sur investissement de Standard Charted Bank.

L’édifice occupe une superficie de 13,5 hectares et est dotée d’une station d’épuration, d’une centrale solaire de de 2MW. La pelouse est recouverte d’un gazon hybride. L’infrastructure va accueillir en principe les compétitions sportives. Cependant, suivant les nécessités, elle pourra abriter les événements culturels d’envergure.

Pour le rendez-vous du 22 février, le président de la République donne des directives dans un communiqué. Il instruit le « ministre des Sports de prendre, en relation avec les ministères impliqués, le Comité national Olympique et Sportif Sénégalais (CNOSS), le Conseil national de la Jeunesse, et les mouvements associatifs (ONCAV…), toutes les dispositions appropriées, pour une mobilisation représentative et effective des jeunes et sportifs de tous les départements du Sénégal, lors de la cérémonie d’inauguration ». Le premier Sénégalais veut marquer cet événement d’un cachet populaire et historique.

Sénégal-Covid19 : plus de 6 600 nouveaux cas enregistrés en un mois

Du 14 décembre 2021 au 12 janvier 2022, le nombre de personnes atteintes du Covid-19 au Sénégal passe de deux à 604 cas par jour. Entre le 12 décembre et le 12 janvier, le compteur sanitaire marque une hausse de 6 672 nouveaux cas.

Covid-19 au Sénégal, 604 nouveaux cas testés positifs. C’est le chiffre issu du décompte rendu public ce 12 décembre 2022 par le ministère de la Santé et de l’Action sociale du pays de Macky Sall. Le 11 janvier, les autorités ont annoncé 388 nouveaux cas, et 476 la veille. Le 06 janvier dernier, les statistiques ont affiché 663 nouveaux cas, contre 520 le 05 janvier.  Cette tendance concerne aussi le nombre de décès par  jour qui est passé de 00 à près de 02 en moyenne. Les chiffres qui confirment que la situation est préoccupante.

Pourtant il y a un mois, les chiffres étaient largement en deçà du niveau atteint. Le 11 décembre 2021 par exemple, le Sénégal compte 11 nouveaux cas, 00 décès. Le 14 décembre, les chiffres chutent affichant deux nouveaux cas et 00 décès. La tendance se poursuit jusqu’au 20 décembre. Puis, les compteurs recommencent à marquer une augmentation. De 27 nouveaux cas le 27 décembre, les autorités indiquent 156 cas le 29 décembre, 282 le 1er et 334 le 03 janvier 2022.

Sur le plan général, le Sénégal compte 80 758 cas déclarés positifs le 12 janvier 2022 dont 74 513 guéris, 1901 décès et 4343 patients sous traitement. Le 12 décembre 2021, le pays enregistre 74 086 cas positifs dont 72 086 guéris, 1886 décès et 45 patients  sous traitement. L’on note ainsi une augmentation de 6672 nouveaux cas en un mois.

Cette situation s’explique d’abord par l’entrée sur le territoire sénégalais du variant Omicron depuis début décembre 2021. Le virus est réputé plus contagieux que Delta déjà présent au Sénégal avant. De plus, la période décembre janvier est une période réservée aux fêtes de fin d’année. Durant ces célébrations, certaines personnes s’oublient dans des débordements et l’insouciance. Cependant, les autorités sanitaires ne cessent d’appeler à la vaccination et au respect des gestes barrières.

Sénégal : les Lions s’engagent à ramener le trophée de la Can 2021 à Macky Sall

Devant le président Macky Sall, les Lions du Sénégal ont pris l’engagement de remporter la finale de la Can 2021. C’était mardi 04 décembre au Palais présidentiel.

A cinq jours du début de la Coupe d’Afrique des Nation au Cameroun, les Lions du Sénégal prennent un engagement devant Macky Sall. « Nous sommes honorés de recevoir l’étendard de notre nation pour le hisser le plus haut possible au sommet du football africain. Nous allons au Cameroun avec beaucoup d’ambition et d’envie. Nous y allons avec la gagne ». Ainsi a révélé le capitaine Kalidou Koulibaly lorsquu’il recevait le drapeau national des mains du chef de l’Etat.

La cérémonie a eu lieu au Palais présidentiel en présence des anciens Lions dont El Adji Diouf. Le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF) en a profité pour dévoiler l’objectif du Sénégal à la Can 2021. « Aujourd’hui nous sommes à une étape qui est cruciale dans ce que nous appelons tous cette quête permanente du football sénégalais, cette quête de trophée. Monsieur le président, nous nous engageons à faire tout ce qui est à notre possibilité pour vous ramener le trophée vous et le peuple sénégalais », a déclaré Augustin Senghor.

Au cours de cette traditionnelle cérémonie de remise de l’étendard, le président de la République a rappelé aux Lions « les valeurs guerrières qui ont toujours soutenu la défense de la nation sénégalaise ». Il les a priés de ramener la coupe aux 16 millions de Sénégalais le soir du 06 février 2022.

Macky Sall a remis l’étendard aux Lions du Sénégal mardi 04 décembre.
Les Lions de la Téranga avec le président de la République du Sénégal Macky Sall-DR

Les Lions s’envolent bientôt pour le Cameroun. Ils vont résider à l’Hôtel Tadjidor à 20 km du centre de Bafoussam, ville hôte du groupe B où évolue le Sénégal. Les poulains d’Aliou Cissé vont croiser leur premier adversaire le 10 janvier au stade de Kouekong.

Sénégal : « Une élection ne doit pas être source de violence » (Macky Sall)

C’est un appel du président de la République du Sénégal à l’endroit des Sénégalais à trois semaines de Locales 2022. Macky Sall l’a exprimé lors de son message à la Nation le 31 décembre 2021.

Vendredi, dernier jour du mois de décembre et de l’an 2021, la chef de l’Etat du Sénégal s’est adressé à la Nation. C’était une occasion de présenter de nouvel an aux citoyens et aux habitants du pays. Mais cela, le Macky Sall a dressé le bilan sanitaire, économique, infrastructurel et éducatif du Sénégal. Dans la même mouvance, il a s’est penché sur les perspectives pour l’année nouvelle.

A ce sujet, le message de Macky Sall aborde  les élections locales du 23 janvier et législatives de juin 2022. Comme un père, le président de la République rappelle les valeurs de la démocratie en insistant sur la paix. « En démocratie, une élection ne doit pas être source de violence, mais un éloge à la paix et un hymne à la liberté », déclare-t-il.

« Nos convictions et nos choix peuvent être différents. Mais pour l’histoire et le destin qui nous unissent, nous sommes tenus de préserver la paix, la sécurité, l’unité et la stabilité de notre pays. Alors, allons aux élections dans le calme et la sérénité, et continuons ensuite ce vivre ensemble qui fait la force et la cohésion de la nation sénégalaise », exhorte le président. Cet appel, rappelons-le, vient à la suite des violences observées ces derniers mois à Cotonou.

Après la convocation de Barthélémy Dias devant la Cour, l’opposition sénégalaise a appelé à des manifestations. Les leaders arguent que le régime veut empêcher le candidat à la mairie de Dakar de participer aux élections. Des tensions qui ont entrainé l’arrestation et la libération à deux reprises de l’intéressé par les forces de l’ordre.

Sénégal : « le transport aérien est exigeant, la concurrence y est rude » (Macky sall à Ibrahima Kane)

Le président Macky Sall a rappelé au directeur de la compagnie nationale Ibrahima Kane la complexité de la tâche qui lui revient.  C’était à l’occasion de la réception du nouvel Airbus A220-300 de Air Sénégal le 29 décembre 2021.

La compagnie nationale de transport aérien Air Sénégal vient de réceptionner un Airbus A220-300. L’appareil a pour nom de baptême local « Niokolo-Koba » en référence au parc emblématique du même nom « site du patrimoine mondial et réserve de la biosphère  internationale ». C’est l’un des 08 nouveaux appareils attendus au Sénégal d’ici 2026 pour renforcer la flotte.

La cérémonie de réception de ce nouvel appareil a eu lieu mercredi le 29 novembre 2021 à l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar. L’événement a connu la présence des autorités étatiques et aéroportuaires. En première, le président de la République Macky Sall, le ministre du Tourisme et des Transports aériens Alioune Sarr, le directeur général de Air Sénégal Ibrahima Kane.

Dans son propos de circonstance, le chef de l’Etat a rappelé à l’ordre le directeur de la compagnie aérienne. « Le transport aérien est exigeant, la concurrence y est rude et ne laisse aucune marge d’erreur ou de négligence. Le sort de la compagnie est entre vos mains », a rappelé Macky Sall à Ibrahima Sarr.

Réception de l'Airbus A220-300 au Sénégal
Intérieur du nouvel appareil Airbus A220-300 de la compagnie Air Sénégal-DR

Niokolo-Koba est un « avion de dernière génération équipé d’une technologie de pointe avec confort, sécurité et des cabines spacieuses », explique la présidence de la République. « Ce nouveau joyau réduit de 25% la consommation du carburant par siège et d’émission de C02 », a ajouté Fly Air Sénégal sur Twitter.

Sénégal : Macky Sall lance l’exploitation commerciale du Train Express Régional ce 27 décembre

Ce lundi 27 décembre 2021 jour de lancement de l’exploitation commerciale du Train Express Régional (TER) au Sénégal. Financé à hauteur de 780 milliards de francs CFA par au moins 06 institutions, le projet TER reçoit l’onction du président Macky Sall.

Le Train Express Régional (TER) quitte la gare ce lundi 27 décembre 2021.  Le chef de l’Etat Macky Sall procède au lancement de son exploitation ce jour. Projet essentiel du Plan Sénégal Emergent (PSE), le TER est un système de transport de masse développé pour venir à bout des embouteillages dans des grandes villes du Sénégal.

D’une vitesse de 160km/h, le TER fonctionne en bi-mode électrique et thermique. Sa circulation se fait sur deux voies standards et une voie métrique de 36km chacune, soit un total de 108 km. Son itinéraire provisoire Dakar Diamniadio 45 minutes comporte 14 gares. Pour la première phase bouclée, le TER transportera 115 000 passagers par jour. Les tarifs vont de 500 à 2500 francs CFA. La 2è phase longue de 19km va rallier Diamniadio à l’aéroport AIBD d’ici fin 2023.

La construction du TER a coûté 780 milliards de francs CFA. 76 milliards ont servi à la libération des emprises et 10 milliards à l’accompagnement des projets sociaux. Plusieurs institutions ont participé au financement du projet.  Il s’agit de la Banque islamique de développement (BID) 197 milliards ; la Banque africaine de développement (BAD) 120 milliards ; FRANCE TOTAL  196,6 milliards ; Agence française de développement (AFD) ; Trésor public 53,6 milliards ; appui budgétaire 65 milliards ;  Banque publique d’investissement (Bpifrance) 13 milliards ; l’Etat du Sénégal pour la fourniture du complément, précise Financial Afrique.

Sénégal : le Japon offre 270 réfrigérateurs pour les vaccins anti-covid19

Le gouvernement du Sénégal a réceptionné 270 réfrigérateurs pour la conservation des vaccins anti-covid19 mercredi 22 décembre 2021.

Après le don des vaccins et l’appui financier des pays amis, le Sénégal réceptionne 270 réfrigérateurs. C’est un don du Japon destiné à la lutte contre le Covid-19. Ces appareils vont servir à la conservation des vaccins anti-Covid19 au Sénégal. Cette commande de l’Unicef parvient au pays de Macky Sall « au moment où des lots de vaccins continuent d’arriver et que le pays intensifie ses efforts de vaccination », précise un communiqué des autorités locales.

Au 23 décembre 2021, le pays enregistre 33 nouveaux cas positifs au Covid-19 pointés en l’espace de 24 heures. 104 personnes atteintes du coronavirus sont sous traitements aussi bien dans des formations sanitaires qu’à domicile.  Depuis l’entrée de la pandémie au Sénégal, les autorités déclarent 77.256 cas confirmés, 72.261 personnes guéries et 1890 décès. Plus de 940 mille personnes ont reçu les doses complètes de vaccins, soit 7,6% de la population.

Sénégal : un projet de loi fixe les modalités de gestion des recettes issues du pétrole

Le document suggère une répartition de recettes entre le budget général de l’Etat avec un maximum de 90% des recettes projetées chaque année et un minimum de 10% pour abonder le Fonds intergénérationnel.

Le surplus de recettes constaté à la fin de chaque trimestre, résultant de la différence entre les recettes projetées et les recettes effectivement encaissées, pour constituer un Fonds de stabilisation.

Le Sénégal veut à tout prix se prémunir contre la malédiction du pétrole. Depuis la découverte de cette ressource aux larges de ses côtes, une série de lois a été adoptée pour garantir une gestion transparente de l’or noir. Le projet de loi relatif à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures en est le dernier. Ses grandes orientations ont été présentées ce mardi à l’occasion d’un Conseil présidentiel tenu à Diamniadio à une trentaine de kilomètres, à l’est de la capitale, Dakar.

Ce document, composé de 5 chapitres et 23 articles, est articulé autour de quatre principes majeurs : l’interdiction de toute cession anticipée des ressources d’hydrocarbures (La loi exclut toute hypothèque sur ces ressources) ; la budgétisation intégrale des recettes fiscales et non-fiscales tirées de l’exploitation des hydrocarbures ; la transparence dans la gestion des recettes d’hydrocarbures ; et la reddition des comptes sur tous les actes posés dans la gestion de ces recettes.

Par ailleurs, afin d’assurer la bonne gestion et la transparence des recettes d’hydrocarbures, la programmation et le suivi des dépenses qui sont financées par ces ressources sont retracés. Cela se passera d’abord dans les projets annuels de performance des programmes budgétaires. Ceux-ci identifient les dépenses sur des investissements ciblés par les recettes d’hydrocarbures. Ce même travail sera ensuite effectué dans les rapports trimestriels d’exécution budgétaire destinés aux députés et au public.

Enfin, pour doter l’Assemblée nationale des moyens de contrôle de ses autorisations, la loi de règlement comprendra, désormais, une annexe qui présente l’exécution des recettes d’hydrocarbures, ainsi que des dépenses associées pour le budget général de l’Etat, le Fonds intergénérationnel et le Fonds de stabilisation.

Afin de doter le Fonds de stabilisation de suffisamment de ressources durant les six premières années de production, à partir de 2023, un Comité d’experts proposera un pourcentage des recettes qui sera utilisé pour l’abonder.

A ce niveau, les recettes comprennent, notamment : l’impôt sur les sociétés versé par les sociétés exploitant des hydrocarbures ; la part de l’Etat dans le profit pétrolier ; les dividendes que la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen) devra verser à l’Etat ; les impôts retenus sur les dividendes payés par les sociétés internationales et tous autres droits et taxes issus de l’exploitation des hydrocarbures.

Pour les 90 % versés dans le budget général, le projet de loi propose l’utilisation prioritaire de ces ressources à la couverture de dépenses d’investissement au bénéfice exclusif des populations, générations actuelles comme futures, partout au Sénégal.

Ils seront centrés sur le renforcement et la valorisation de notre capital humain dont les conditions de vie seront davantage améliorées ; la transformation structurelle de notre économie et le renforcement de la sécurité, de la stabilité et de la gouvernance.

Le Fonds intergénérationnel est destiné à tenir disponible une épargne pour les générations futures. Il permet à ces générations de disposer de ressources suffisantes pour assurer leur développement après la fin de l’exploitation des ressources. Il investira ainsi dans des projets pouvant produire des rendements à long terme.

Le Fonds de stabilisation vise à prémunir le Sénégal des risques de volatilité des recettes d’hydrocarbures, notamment provenant des marchés internationaux sur lesquels le pays n’exerce aucun contrôle. Ses ressources peuvent être mobilisées au profit du budget général en cas de fluctuation défavorable des prix des hydrocarbures.

Ses investissements porteront sur des produits financiers à faible risque et suffisamment liquides pour assurer une disponibilité immédiate de la trésorerie en cas de besoin pour maintenir l’équilibre des finances publiques.

S’agissant de leur gestion, il est proposé que le Fonds intergénérationnel et le Fonds de stabilisation soient dotés, chacun, de son propre Comité d’investissement dont la composition et les modalités de fonctionnement seront fixés par décret.

Le Comité d’orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (COS- PETROGAZ) présidé par le Président de la République valide la stratégie d’investissement de chaque fonds.

Le contrôle et l’audit des comptes étant des exigences fortes des populations, la loi prévoit également un dispositif transparent de suivi et de contrôle de la gestion des recettes d’hydrocarbures.

Les deux fonds seront soumis aux corps et organes de contrôle de l’Etat, notamment la Cour des Comptes et l’Inspection générale d’Etat (IGE). Les comptes de chaque fonds feront l’objet d’un audit annuel.

« Ce projet de loi, examiné de façon participative et inclusive, nous permettra d’avoir une bonne visibilité de la gestion des recettes provenant de l’exploitation de nos hydrocarbures ; ce qui nous aidera à déterminer comment elles seront mises à profit pour améliorer les conditions de vie des générations actuelles et faire des provisions pour les générations futures », a déclaré le président Macky Sall à l’issue de la rencontre.

« Toutefois, a relativisé le chef de l’Etat, l’efficacité globale de cette législation inédite dans l’histoire de notre pays dépendra également de notre capacité de veiller à ce que les recettes tirées de ces ressources soient bien comptabilisées. »

Partant de là, il a souligné la nécessité pour l’Etat du Sénégal de s’assurer du recouvrement de chaque recette dûe, non seulement pour alimenter le Trésor public, mais aussi pour contribuer au financement de divers secteurs de l’économie.

Sénégal : voici le tarif du transport par TER

A une semaine de la mise en service du Train express régional (TER) au Sénégal, les services en charge de l’exploitation dévoilent les tarifs. ceux-vont de 500 à 2500 francs CFA.

Pour voyager par TER les passagers débourseront entre  500 et 2500 francs CFA. La mise en service du TER a lieu le 27 décembre prochain. A mesure cette date approche, les autorités dévoilent de plus en plus les informations sur les modalités pratiques.

En effet, le train va rallier la capitale Dakar à la nouvelle ville de Diamniadio sur une distance de 36 km. Un passager qui l’emprunte d’une gare à une autre débourse 500 francs. Au de-là de cette distance, le voyageur paie 1000 francs. De Dakar à Diamniadio ou vice versa, le voyage coûte 1500 francs. Le voyage en première classe quant à lui revient à 2500 francs CFA.

Par ailleurs, le train transporte 115 000 personnes par jour. Le service est en non-stop. De 05h30 à 20h, un train arrive toutes les 10 minutes et toutes les 20 minutes A partir de 20h jusqu’à 22h. 260 gendarmes assurent la sécurité, informe senenews. Initialement prévu le 24 décembre 2021, le président Macky Sall a prescrit le report de ce lancement en raison de la fête de Noël que les chrétiens célèbrent le 25 décembre.

Le 18 décembre dernier, la Banque islamique de développement (BID) décide de débloquer 65,5 milliards de FCFA. C’est en guise de contribution pour la construction de la phase II du TER. La contribution de l’institution financière au titre de la première  phase s’élève 196 milliards de francs CFA.

Sénégal : tensions entre employeur et salariés à l’usine chinoise Twiford Ceramics

Des Sénégalais employés Twiford Ceramics, usine chinoise de fabrication des carreaux de Sindia dénoncent des mauvaises conditions de travail auxquelles ils sont soumis.

Les travailleurs de l’usine chinoise de fabrication des carreaux Twiford Ceramics sont en colère contre leur employeur au Sénégal. Un reportage deTV5Monde dévoile les maux qui minent la relation entre les Chinois et les Sénégalais au sein de cette entreprise inaugurée en 2020 par le président Macky Sall. Traitements proches de l’esclavage, contrats précaires, insécurité des travailleurs, licenciements abusifs sont quelques problèmes cités. Des épreuves qui ne coïncident pas avec l’objectif de départ. L’usine située dans la localité de Thiès devrait réduire le chômage en créant 1500 emplois directs.

En effet, Alioune Ndiaye, un ancien opérateur de l’usine témoigne que les employés ont 12h de travail sans pause. Les contrats à durée déterminée n’excèdent pas 6 mois. Ajouté à cela, ils consomment de l’eau non potable tandis que leurs supérieurs chinois boivent de l’eau minérale. En outre, des employés n’ont aucun équipement de protection contre les accidents. Pas de chaussure de sécurité, ni de gants, de casques, encore moins de lunette de protection. Fallou Mbaye, un autre ancien employé affirme avoir été licencié pour faute lourde. L’employeur lui a servi une lettre de licenciement 8 jours après qu’il a riposté aux attaques d’un Chinois.

Toutes choses qui ont amené les travailleurs à se constituer en syndicats. Après la saisine de l’inspecteur du travail, ils ont engagé des manifestations. Des négociations que s’en suivent n’aboutissent pas au consensus. 18 délégués des salariés écopent plutôt d’un licenciement, apprend la même source.

Sénégal : Lamine Diack a rendu l’âme

Lamine Diack, ancien patron de l’athlétisme mondial condamné l’an dernier pour corruption, est mort vendredi 3 décembre à son domicile au Sénégal, a déclaré son fils. Lamine Diack a dirigé la Fédération internationale d’athlétisme entre 1999 et 2015.

Diack était retourné au Sénégal en mai, pour la première fois depuis sa mise en examen en 2015. Il avait été retenu en France pendant des années en raison d’une affaire de corruption présumée autour du dopage en Russie.

Condamné en septembre 2020

Il avait été condamné le 16 septembre 2020 à Paris, notamment pour avoir caché des cas de dopage en Russie ou retardé des sanctions contre des athlètes russes dopés en échange de financements et pour favoriser des négociations de sponsoring et de diffusion avec la Russie. Son fils Papa Massata, ex-conseiller marketing de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (ou IAAF, pour International Association of Athletics Federations, en anglais), a lui aussi été jugé à Paris pour corruption et blanchiment en bande organisée dans cette affaire.

Le clan Diack était accusé d’avoir retardé des sanctions disciplinaires contre des athlètes russes soupçonnés de dopage en échange du renouvellement des contrats de sponsoring et de diffusion télévisuelle en vue des Mondiaux 2013 à Moscou et de fonds du pouvoir russe pour financer l’opposition au sortant Abdoulaye Wade lors de la présidentielle 2012 au Sénégal, remportée par Macky Sall.

JO de Rio, de Tokyo et des Mondiaux d’athlétisme 2017

Sa mise en examen dans une autre affaire, encore non jugée, l’avait empêché de rentrer au Sénégal. Il s’était vu confisquer son passeport dans le cadre du contrôle judiciaire imposé par les juges.

Dans ce second dossier, M. Diack avait été mis en examen le 27 mars 2019, toujours pour corruption, dans le cadre des attributions des JO 2016 à Rio et 2020 à Tokyo, mais aussi dans les processus d’attribution des Mondiaux d’athlétisme de Pékin en 2015, puis des Mondiaux 2017 et 2019, pour lesquels le Qatar était candidat.

La juge chargée des investigations avait, avant son retour au Sénégal en mai, levé son interdiction de quitter le territoire français contre le versement d’une caution de 500 000 euros correspondant à l’amende encourue, et à condition qu’il continue de répondre aux convocations judiciaires.

Un club de football sénégalais réputé, le Jaraaf de Dakar (1re Division), a vendu une partie de son patrimoine foncier pour payer la caution. M. Diack a été à deux reprises président du Jaraaf, dans les années 1970 et 2000.

Sauteur en longueur sous le maillot de l’équipe de France, puis joueur de football – sa passion – et directeur technique national de l’équipe du Sénégal après l’indépendance, en 1960 (entre 1964 et 1968), Lamine Diack a été maire de Dakar de 1978 à 1980 et député à l’Assemblée nationale du Sénégal de 1978 à 1993.