Financement du développement : Diomaye Faye défend la souveraineté budgétaire à Séville

Ce lundi 30 juin 2025, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a assisté à l’ouverture de la 4ᵉ Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4), à Séville, Espagne. L’événement, organisé par l’ONU, rassemble des dirigeants mondiaux et les principaux acteurs financiers internationaux : ONU, Banque mondiale, FMI, OMC, et ECOSOC.

Une mobilisation des ressources internes au cœur des débats

Lors de la séance plénière prévue cet après-midi, le président Faye prendra la parole pour défendre un enjeu crucial : la mobilisation et l’alignement des ressources publiques domestiques. Il présente cet axe comme un levier essentiel pour un développement souverain, équitable et durable .

En réduisant la dépendance aux financements extérieurs, le Sénégal ambitionne de renforcer ses capacités fiscales nationales, celles des pays africains, pour mieux répondre à leurs priorités de développement.

Un positionnement moteur pour le continent africain

L’intervention de Bassirou Diomaye Faye marque l’engagement du Sénégal en faveur d’une refonte du financement mondial du développement. Il plaide pour plus de justice fiscale, de transparence et de soutien aux efforts de mobilisation interne.

Cette position s’inscrit dans une dynamique internationale plus large, en réponse à l’écart entre les besoins pour les Objectifs de développement durable (SDG) — évalué à 4 000 milliards de dollars par an — et les ressources mobilisées .

Suppléance des députés nommés Ministres : vers une loi organique dédiée

La Commission des Lois de l’Assemblée nationale a recommandé, ce vendredi, l’adoption d’une loi organique spécifique pour régir la suppléance des députés appelés à intégrer le Gouvernement. Cette recommandation est issue des travaux sur la proposition de loi organique n°10/2025 portant règlement intérieur de l’Assemblée.

Selon la Commission, le remplacement des parlementaires promus ministres ne peut être régi uniquement par des dispositions internes. Il s’agit d’une question institutionnelle majeure qui, selon la Constitution, relève d’un texte législatif dédié.

Garantir la continuité sans violer la séparation des pouvoirs

Le rapport souligne un impératif : assurer la continuité de la représentation nationale sans empiéter sur la séparation des pouvoirs. L’absence actuelle d’une loi spécifique sur la suppléance des députés crée un vide juridique pouvant entraîner des interprétations contradictoires.

Ainsi, la Commission recommande de ne pas improviser. Elle insiste sur la nécessité de prévoir des dispositions transitoires claires dans le nouveau Règlement intérieur, en attendant l’initiative législative appropriée.

Une démarche pour sécuriser la vie parlementaire

Pour les membres de la Commission, cette future loi organique devra clarifier les modalités de remplacement temporaire ou définitif des députés devenus ministres. L’objectif est double : protéger la stabilité institutionnelle et renforcer la crédibilité du Parlement.

En conclusion, la suppléance des députés ne peut plus rester une zone grise. La Commission invite donc les législateurs à combler ce vide, en respectant à la lettre les exigences constitutionnelles.

Partenariat Chine-Sénégal : Xi Jinping reçoit Ousmane Sonko à Pékin

Le président chinois Xi Jinping a reçu, ce vendredi 27 juin 2025, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko au Grand Palais du Peuple à Pékin. Cette audience s’est tenue en marge du Forum d’été de Davos. Elle s’inscrit dans la continuité du partenariat Chine-Sénégal, consolidé lors du dernier sommet du FOCAC.

Cette rencontre de haut niveau a permis de réaffirmer la volonté commune de renforcer la coopération bilatérale, dans une logique de solidarité Sud-Sud. Xi Jinping a salué les relations anciennes et stables entre les deux pays, affirmant : « La Chine et le Sénégal sont des frères dans la voie du développement. »

Une coopération Chine-Sénégal fondée sur le respect mutuel

Ousmane Sonko a transmis les salutations du président Bassirou Diomaye Faye à son homologue chinois. Il a insisté sur le respect du principe d’une seule Chine et a salué une coopération fondée sur l’égalité et le respect des valeurs locales.

« Le Sénégal et la Chine partagent une vision commune. Ce que nous apprécions le plus, c’est une collaboration sans domination, où chacun reste maître de ses choix », a déclaré le chef du gouvernement.

Ce positionnement s’inscrit dans la ligne diplomatique du Sénégal actuel : défendre une souveraineté politique, culturelle et économique, tout en diversifiant ses partenariats internationaux.

Le partenariat Chine-Sénégal s’étend aux domaines clés

La rencontre a débouché sur plusieurs axes de coopération :

  • Infrastructures : poursuite des chantiers structurants

  • Énergie et numérique : investissements attendus dans les nouvelles technologies

  • Agriculture et industrie : développement de projets conjoints

  • Formation : transfert de compétences et échanges universitaires

D’après les chiffres de l’ANSD (avril 2025), la Chine est devenue le premier fournisseur du Sénégal (13,6 % des importations). Elle figure aussi parmi les principaux clients du pays. Toutefois, la balance commerciale reste déséquilibrée, avec un déficit de 34,2 milliards FCFA.

Ousmane Sonko à Pékin : une visite symbolique au mausolée de Mao

La visite d’Ousmane Sonko en Chine a pris un tournant symbolique ce jeudi 26 juin 2025, avec un moment de recueillement au mausolée de Mao Zedong, sur la célèbre place Tian’anmen à Pékin.

Accueilli selon le protocole d’État chinois, le Premier ministre du Sénégal a déposé une gerbe de fleurs et s’est incliné devant la dépouille du père fondateur de la République populaire de Chine.

Mao comme source d’inspiration pour le Sénégal

Devant la presse, Ousmane Sonko a salué « l’histoire de luttes et de sacrifices » de Mao Zedong, soulignant qu’elle constitue un exemple pour tous ceux qui cherchent à transformer leur pays.

« Le combat ne fait que commencer », a-t-il déclaré, évoquant sa propre mission à la tête du gouvernement sénégalais.

Cette étape de sa visite officielle en Chine s’inscrit dans une démarche stratégique : s’inspirer de l’expérience chinoise pour impulser un modèle de développement efficace et adapté au contexte sénégalais.

Une mémoire diplomatique partagée

Après la cérémonie, Ousmane Sonko a visité un musée retraçant la vie de Mao, où il a visionné un documentaire sur la fondation de la République populaire de Chine. L’un des moments forts fut la découverte d’une photo historique de 1974, montrant la poignée de main entre Mao Zedong et Léopold Sédar Senghor, marquant un jalon de la coopération sino-sénégalaise.

Une visite tournée vers l’avenir

Cette visite d’Ousmane Sonko en Chine témoigne de la volonté du Sénégal d’explorer de nouveaux partenariats pour accélérer sa transformation socio-économique. Pékin apparaît ainsi comme un partenaire stratégique, capable d’inspirer et de soutenir une dynamique de changement.

Trafic de drogue en Afrique : L’alerte choc du rapport 2025 de l’ONU

Le trafic de drogue en Afrique atteint un niveau critique. C’est l’un des principaux constats du rapport mondial 2025 de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), rendu public le 26 juin.

Ce document souligne une hausse marquée de la consommation, la diversification des substances, ainsi qu’un rôle croissant de l’Afrique dans les circuits de production, de transit et de distribution de drogues illicites.

Cannabis, cocaïne, opioïdes : des chiffres alarmants

En Afrique de l’Ouest et du Centre, un adulte sur dix consomme du cannabis, soit plus du double de la moyenne mondiale. Cette plante reste la drogue la plus traitée dans les centres spécialisés, touchant surtout les jeunes de moins de 35 ans.

L’Afrique a représenté 44 % des saisies mondiales de cannabis en 2023. L’Afrique du Nord reste un axe majeur d’exportation vers l’Europe, notamment pour la résine.

Autre produit en nette progression : la cocaïne. Sa fabrication mondiale a explosé, et l’Afrique de l’Ouest s’impose comme un hub de transit stratégique vers l’Europe. Des milliers de personnes y sont déjà prises en charge pour des troubles liés à cette substance.

Explosion des opioïdes et drogues synthétiques

Le tramadol, un opioïde bon marché, inonde l’Afrique de l’Ouest, du Nord et du Centre. Entre 2019 et 2023, le continent a concentré 57 % des saisies mondiales de ces médicaments détournés. Le rapport signale aussi une hausse inquiétante des saisies d’héroïne en Afrique de l’Est.

Parallèlement, les nouvelles substances psychoactives (NSP) telles que le « kush », un mélange dangereux contenant des opioïdes synthétiques, circulent de plus en plus, notamment en Afrique de l’Ouest et australe.

Santé publique et accès aux soins : une urgence

Plus de 1,3 million de personnes s’injectent des drogues en Afrique, dont 204 000 vivent avec le VIH. L’Afrique australe détient le taux de VIH le plus élevé chez les injecteurs (43 %). Pourtant, l’accès aux médicaments antidouleur reste dramatiquement faible. L’Afrique de l’Ouest et du Centre ne compte que sept doses standard par million d’habitants par jour.

Les femmes restent largement sous-représentées parmi les consommateurs identifiés, avec un ratio d’une femme pour neuf hommes dans l’usage de cannabis. Cette donnée masque probablement une réalité sous-évaluée et moins traitée dans les systèmes de soin.

L’Afrique face à un défi global

Le trafic de drogue en Afrique est désormais une problématique mondiale. À la fois productrice, consommatrice et zone de transit, l’Afrique doit affronter un système criminel transnational complexe.

L’ONUDC appelle à renforcer les politiques de prévention, de traitement et de coopération régionale pour endiguer une menace qui ne cesse de croître.

Conseil des ministres au Sénégal : Diomaye Faye trace la voie d’une gouvernance éducative et inclusive

Lors du Conseil des ministres du Sénégal du mercredi 25 juin 2025, le Président Bassirou Diomaye Faye a appelé son gouvernement à garantir une organisation rigoureuse des examens scolaires sur tout le territoire. Il a salué l’engagement des acteurs de l’éducation et a confirmé sa présence à la cérémonie de remise des prix du Concours général, prévue le 31 juillet.

Le chef de l’État a également insisté sur la nécessité de stabiliser l’enseignement supérieur public. Il a demandé au gouvernement de veiller au respect du calendrier académique, à la modernisation des infrastructures universitaires, à l’amélioration de la gouvernance financière et à la professionnalisation de l’offre privée. L’objectif : transformer durablement le système éducatif et valoriser le capital humain.

Inclusion, accessibilité et solidarité : l’État au service des personnes handicapées

Toujours lors du Conseil des ministres, le Président Faye a rappelé l’urgence de renforcer la protection des personnes vivant avec un handicap. Il a exigé une évaluation complète de la loi d’orientation sociale de 2010, et des dispositifs liés à la carte d’égalité des chances.

Il a invité les ministères concernés à faciliter leur accès aux formations, financements, services publics et infrastructures, notamment en matière de transport et d’urbanisme. Des concertations nationales sur leur bien-être seront organisées avant fin 2025.

Gouvernance, diplomatie et nominations stratégiques

Le Conseil des ministres du Sénégal a également porté sur la gestion du patrimoine bâti de l’État. Le chef de l’État a demandé un inventaire exhaustif des bâtiments administratifs, ainsi qu’une politique claire d’occupation et de réhabilitation. Il a insisté sur la réduction des dépenses locatives et l’achèvement des chantiers en cours.

Sur le plan international, Bassirou Diomaye Faye représentera le Sénégal à la 4e Conférence sur le financement du développement à Séville, puis à la célébration des 50 ans d’indépendance du Cabo Verde.

Enfin, le Conseil a validé un projet de loi sur un accord de coopération militaire avec le Congo, et plusieurs nominations ont été effectuées dans les domaines de la justice, de la santé, de l’agriculture et de l’administration.

66 sites d’orpaillage illégal démantelés dans l’Est

En visite à Saraya, le 24 juin 2025, le ministre de l’Intérieur Jean-Baptiste Tine a exprimé son inquiétude. Il dénonce les dégâts causés par l’orpaillage illégal au Sénégal, notamment le long de la Falémé.

Selon le ministère, 66 sites clandestins ont été fermés en un an. Cette opération s’inscrit dans l’application du décret n°2024-1402, qui interdit l’activité minière à moins de 500 mètres du fleuve. Les Forces de défense et de sécurité ont coordonné cette surveillance renforcée.

Opération Orientale : résultats et saisies

En mai, l’Opération Orientale 1 a permis de fermer 43 sites supplémentaires à Bougouda, Bantanko, Saraya et Fagoudou.

Bilan :

  • 47 personnes interpellées

  • 77 motopompes, motos et groupes électrogènes saisis

  • Le matériel remis à la Gendarmerie nationale

Cette action vise à stopper la contrebande d’or, un marché parallèle en pleine expansion.

Orpaillage illégal au Sénégal : un danger pour l’environnement

L’or représente 65 % des revenus miniers au Sénégal. Mais l’extraction illégale pollue les sols et les eaux. Le ministre Tine a alerté sur la présence de cyanure, plomb et zinc dans la nature.

Il appelle à :

  • Étendre les zones interdites

  • Doter les forces de surveillance de moyens technologiques

  • Activer la section aérienne de la gendarmerie de Kédougou

L’orpaillage illégal devient un enjeu national

Selon l’ITIE, le secteur minier a généré 236,59 milliards FCFA au premier semestre 2024. Pourtant, l’ONG SWISSAID estime que 41 tonnes d’or ont quitté illégalement le Sénégal entre 2013 et 2022.

La lutte contre l’orpaillage illégal au Sénégal devient donc une priorité nationale, au croisement des défis économiques, environnementaux et sécuritaires.

La Banque mondiale accorde 115 millions $ au Sénégal pour des réformes budgétaires

Le Sénégal bénéficiera d’un financement de 115 millions de dollars de la part de la Banque mondiale, dans le cadre de son partenariat avec l’Association internationale de développement (IDA). L’annonce a été faite le 24 juin depuis Washington.

Ce financement vise à soutenir les réformes budgétaires engagées par le gouvernement sénégalais. Il accompagnera la mise en œuvre du programme SEN-FINTRAC 2025-2029, aligné sur la Vision 2050 du pays.

Objectifs : transparence, efficacité et innovation

Le soutien comprend 105 millions de dollars pour les résultats liés aux réformes et 10 millions dédiés à l’assistance technique. Ce volet couvrira la transformation numérique, le renforcement des capacités institutionnelles, et la modernisation du système de gestion financière.

Le programme prévoit aussi la mise en place d’un système unifié d’enregistrement de la dette, l’amélioration de la commande publique, et la promotion de la facturation électronique.

« Ce financement Banque mondiale Sénégal témoigne de la confiance placée dans les réformes en cours », a souligné Keiko Miwa, directrice de division pour le Sénégal à la Banque mondiale.

Un partenariat pour une gouvernance budgétaire durable

Ce nouveau soutien de la Banque mondiale réaffirme sa volonté d’appuyer le Sénégal dans ses efforts de bonne gouvernance financière. Il s’agit d’un levier essentiel pour renforcer la viabilité de la dette, améliorer la mobilisation des ressources, et accroître la transparence dans la gestion des finances publiques.

 

CHAN 2024 : l’Afrique de l’Est prête pour une édition historique

Le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2024 se tiendra du 2 au 30 août. Cette année, l’événement prend une dimension nouvelle : le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda s’unissent pour l’organiser ensemble.

C’est la première fois que trois pays co-organisent le tournoi. Cette formule inédite apporte une dynamique régionale forte et promet une ambiance unique.

Dix-neuf sélections nationales participeront à la compétition. Parmi elles, des équipes bien préparées et des supporters enthousiastes attendent de vivre un mois intense de football africain. Les infrastructures modernes et une logistique bien rodée garantiront un spectacle de haut niveau.

Le Sénégal défend son titre avec ambition

Le Sénégal, champion en titre depuis sa victoire en Algérie en 2022, revient avec un objectif clair : conserver sa couronne.

L’équipe compte sur un groupe jeune, talentueux et motivé. Dès la phase de groupes, les Lions de la Teranga veulent imposer leur rythme et montrer leur supériorité.

Grâce à ses récents succès dans toutes les catégories, le Sénégal confirme son statut de puissance du football africain. Le CHAN 2024 en Afrique de l’Est devient ainsi une étape stratégique pour asseoir cette domination.

Une compétition qui dépasse le cadre sportif

Le CHAN 2024 en Afrique de l’Est n’est pas qu’un tournoi. C’est une plateforme de valorisation du football local et un vecteur de cohésion régionale.

Des milliers de supporters viendront vivre cette fête du sport dans les trois pays hôtes. Cette édition représente aussi une vitrine pour la jeunesse africaine, en quête de modèles positifs.

En réunissant passion, excellence et unité, le CHAN 2024 ouvre une nouvelle ère pour le football sur le continent.

Ousmane Sonko appelle à miser sur l’Afrique pour l’investissement mondial

Depuis Tianjin, en Chine, où se tient le Forum économique mondial d’été, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a lancé un appel clair aux investisseurs internationaux : il est temps de regarder vers l’Afrique. Selon lui, le continent représente aujourd’hui l’un des derniers grands espaces de croissance, aussi bien dans l’économie numérique que dans l’économie classique.

« Le monde a besoin d’expérimenter d’autres espaces de croissance, qu’il ne peut trouver que sur le continent africain », a affirmé Sonko, insistant sur le rôle que l’Afrique peut jouer dans le redéploiement économique mondial. Ce discours résonne comme une affirmation forte du potentiel d’investissement en Afrique, dans un contexte où les équilibres géopolitiques sont en pleine recomposition.

Le Sénégal, porte d’entrée pour un investissement sécurisé en Afrique

Positionnant le Sénégal comme hub régional fiable, Ousmane Sonko a vanté les atouts du pays en matière de sécurité des investissements. Il a rappelé que tous les pays africains ne sont pas encore prêts, mais que le Sénégal offre déjà les garanties nécessaires pour accueillir les capitaux étrangers.

En parallèle, le Premier ministre a annoncé l’organisation d’un forum dédié à l’investissement à Dakar, où les opportunités du pays seront présentées plus en détail aux acteurs économiques internationaux.

Une gouvernance nouvelle pour un développement rapide et durable

Sonko a tenu à souligner l’engagement du président Bassirou Diomaye Faye en faveur de la bonne gouvernance et de la transparence, deux piliers indispensables pour bâtir un environnement économique sain. Il a aussi évoqué un futur programme de financement en discussion avec le FMI, preuve que le pays reste en mouvement, malgré les réformes.

En s’inspirant des pays asiatiques, le Sénégal veut accélérer son développement en renforçant le suivi et l’évaluation des projets, afin de passer enfin du stade des plans à celui de l’exécution concrète.

Un plaidoyer optimiste pour l’investissement en Afrique

En conclusion, Ousmane Sonko a résumé sa vision d’une Afrique ambitieuse, tournée vers l’avenir :

« Ce qui a réussi en Asie peut réussir en Afrique. Nous n’avons pas besoin de réinventer la roue. »

Ce discours s’inscrit dans la stratégie globale des nouvelles autorités sénégalaises, désireuses de repositionner le pays sur l’échiquier économique mondial et d’incarner un modèle d’investissement en Afrique, sûr, transparent et porteur de croissance.