Football africain : la CAF renoue avec les bénéfices et augmente massivement les primes

KINSHASA – Le football africain vit un tournant historique. Réunie ce lundi à Kinshasa pour sa 47e Assemblée générale ordinaire, la Confédération africaine de football (CAF) a officialisé son retour à la rentabilité avec un bénéfice net de 9,48 millions de dollars pour l’exercice 2023-2024, permettant une revalorisation substantielle des primes aux clubs et sélections nationales.

Une santé financière rétablie

Sous la présidence de Patrice Motsepe, l’instance dirigeante du football continental a présenté des comptes assainis, marquant la fin d’une période de difficultés financières. Les revenus annuels atteignent désormais 166,42 millions de dollars, grâce à « l’attrait international du football africain » et à l’arrivée de nouveaux partenaires commerciaux, passés à 16 pour la saison 2024-2025.

La nouvelle politique d’investissement de la CAF se caractérise par une répartition ciblée : 81 millions de dollars sont consacrés aux dotations des compétitions, 35 millions au développement du football, 19 millions à l’organisation des tournois et 21 millions aux frais de gouvernance.

Une révolution pour les clubs africains

La conséquence la plus visible de cette santé financière retrouvée est l’augmentation massive des primes. Le vainqueur de la Ligue des Champions de la CAF percevra désormais 4 millions de dollars, soit une hausse de 60 % par rapport au précédent montant. La cagnotte totale de la compétition s’élève maintenant à 17,6 millions de dollars.

Innovation majeure pour la saison 2025-2026 : chaque club participant aux tours préliminaires recevra 100 000 dollars, une mesure destinée à soutenir les structures les plus modestes du continent.

Les sélections nationales également bénéficiaires

Les compétitions entre nations africaines voient également leurs dotations augmenter significativement. La Coupe d’Afrique des Nations 2023 en Côte d’Ivoire a disposé d’un montant record de 32 millions de dollars en dotations, le vainqueur empochent 7 millions de dollars, soit 40 % de plus que lors de l’édition précédente.

Le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) n’est pas en reste, avec une dotation globale portée à 10,5 millions de dollars, dont 3,5 millions pour le champion. Même la Super Coupe de la CAF voit sa prime victorieuse atteindre 500 000 dollars.

Cette embellie financière, annoncée symboliquement lors de la première Assemblée générale organisée en RDC, envoie un message fort à l’ensemble de la famille du football africain. Après des années d’incertitude, la CAF dispose désormais des moyens de ses ambitions pour développer le football sur l’ensemble du continent, des clubs amateurs aux grandes sélections nationales.

Inondations à Bakel : 3 825 sinistrés face à la montée des eaux du fleuve Sénégal

BAKEL – Le fleuve Sénégal est sorti de son lit, semant la désolation dans le département de Bakel. Selon un communiqué officiel publié ce lundi, les crues ont touché 3 825 personnes, contraignant l’État à déployer un important dispositif d’urgence pour venir en aide aux populations affectées.

Une catastrophe annoncée

La montée des eaux, due aux fortes précipitations enregistrées dans le haut bassin du fleuve et aux lâchers d’eau du barrage de Manantali, a provoqué de graves débordements. Le bilan est lourd : habitations, exploitations agricoles, édifices publics et routes submergés.

L’arrondissement de Moudéry est le plus touché, notamment les localités de Ballou, Aroundou, Yaféra, Golmy, Kounghany et Diawara. Selon les premiers recensements, 220 familles sont affectées, dont 178 déplacées. Vingt-sept d’entre elles ont trouvé refuge dans des écoles transformées en abris temporaires.

Une mobilisation rapide de l’État

Dès les premières heures, les autorités se sont mobilisées sous la coordination du gouverneur de Tambacounda et des préfets concernés. L’armée, la gendarmerie et les sapeurs-pompiers ont été dépêchés sur place pour porter assistance.

Plusieurs mesures d’urgence ont été prises :

  • ouverture d’un entrepôt à ciel ouvert pour faciliter les dons ;

  • relogement des familles dans des écoles non inondées ;

  • distribution de 1 000 sacs de sable pour renforcer les digues ;

  • installation de huit tentes à Diawara et Aroundou ;

  • mise à disposition de pirogues et gilets de sauvetage pour sécuriser les déplacements.

Un convoi de secours en route et des projets à relancer

Un second convoi de secours est actuellement en direction de Bakel. Il transporte 1 000 matelas, 12 tentes, 200 moustiquaires, 20 motopompes, ainsi que des vivres : 10 tonnes de riz, 2 tonnes de sucre, 2 000 litres d’huile et 500 kg de lait.

Le gouvernement promet que d’autres mesures suivront, notamment pour les localités de la vallée du fleuve Sénégal également touchées : Matam, Kanel et Podor.

Enfin, cette catastrophe rappelle l’urgence de réaliser les projets structurants annoncés en août dernier par le ministre de l’Hydraulique. Parmi eux, la construction de la digue de Yaféra et la réhabilitation des mares et marigots de Bakel. Des ouvrages qui, s’ils avaient été achevés, auraient sans doute réduit l’ampleur des dégâts.

Rajoelina accuse un coup d’État en pleine contestation

Le 25 septembre, Madagascar a tremblé sous les pas d’une jeunesse mobilisée dans les rues pour dénoncer les coupures d’eau et d’électricité. Le 3 octobre 2025, le président Andry Rajoelina a pris la parole sur son compte Facebook officiel. Il a transformé ce tumulte populaire en affaire d’État. Selon lui, le mouvement dépasse un simple ras-le-bol citoyen et constitue une tentative de coup d’État orchestrée par des acteurs politiques et étrangers.

Dans son allocution, Rajoelina a affirmé que la Gen Z, au cœur de la mobilisation, était manipulée. « Des pays et agences ont payé ce mouvement pour m’évincer du pouvoir, pas par des élections, mais pour leur profit », a-t-il lancé. Il a également accusé certains politiciens malgaches d’avoir récupéré le soulèvement pour servir leurs intérêts et « détruire le pays », sans nommer ses supposés instigateurs.

Une capitale en tension et des villes touchées

Pendant que le président parlait, Antananarivo vibrait encore au rythme des grenades lacrymogènes et des sirènes. Les forces de l’ordre avaient bouclé le centre-ville dès l’aube et isolé la grande avenue de l’Indépendance. Commerces et institutions restaient fermés. Les manifestations se sont étendues au-delà de la capitale : Mahajanga, Toliara et Fianarantsoa ont connu des rassemblements massifs et parfois violents.

Le bilan est lourd. L’ONU a signalé au moins 22 morts et des centaines de blessés, dus non seulement à la répression mais aussi à des pillages commis par des individus non liés directement aux manifestants.

La contestation, menée par le collectif de la jeunesse, des syndicats et d’autres acteurs civils, a répondu à l’allocution présidentielle. Les manifestants exigent d’être consultés pour la nomination d’un futur Premier ministre et réclament l’ouverture d’une enquête internationale sur les abus des forces de l’ordre.

Une confrontation générationnelle et sociale

Cette crise révèle les tensions entre un gouvernement déterminé à rester au pouvoir et une jeunesse qui revendique justice, services publics fiables et transparence. Pour Rajoelina, ancien maire d’Antananarivo et magnat des médias, l’histoire se répète : déjà porté au pouvoir en 2009 par un soulèvement populaire, il se retrouve face à une jeunesse qui, cette fois, refuse d’être ignorée.

Alors que Madagascar lutte pour son développement et que près de 75 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, cette confrontation symbolise plus qu’une crise politique. Elle illustre le choc entre générations, frustrations sociales et enjeux de pouvoir dans une île qui cherche encore sa stabilité.

Bats-les tous avec MelBet : aperçu des événements de la semaine du 03.10 au 08.10

Octobre s’annonce brûlant : au programme, les matchs phares de football des meilleures ligues européennes, les duels décisifs des qualifications pour la Coupe du Monde 2026, le prestigieux tournoi de tennis ATP 1000 Rolex Shanghai Masters et une soirée explosive de combats à l’UFC 320.

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Chelsea vs Liverpool, 4 octobre

Chelsea traverse une véritable crise d’effectif : Cole Palmer sera absent pour ce match contre Liverpool et, parmi les défenseurs centraux, seul Benoît Badiashile est disponible. Dans le même temps, les recrues coûteuses de Liverpool cherchent encore leurs repères, et l’équipe reste sur deux défaites consécutives.

Liverpool et Chelsea font partie des équipes les plus prolifiques de cette saison de la Premier League. Le plus de 2,5 buts à 1,57 semble particulièrement alléchant, tu ne trouves pas ?

Real Madrid vs Villarreal, 4 octobre


L’équipe de Xabi Alonso veut se racheter sur la scène nationale après une lourde défaite dans le derby madrilène. Mais Villarreal est actuellement dans le top 3 et compte défier le géant. La saison dernière, El Submarino Amarillo était la deuxième meilleure équipe de Liga à l’extérieur. On ne dit rien, mais le handicap +1,5 sur Nicolas Pépé et compagnie est coté à 1,715.

 

Borussia Dortmund vs RB Leipzig, 4 octobre

Lors de la 6ᵉ journée de Bundesliga, on aura droit à une vraie bataille pour le titre de meilleure équipe d’Allemagne après le Bayern. Après 5 matchs, Dortmund devance les hommes d’Ole Werner d’un point et reste invaincu. Leipzig, de son côté, a commencé par une claque 0-6 contre le Bayern, mais a enchaîné ensuite uniquement des victoires. Les confrontations directes sont en faveur des Die Roten Bullen : 4 victoires lors des 5 derniers jeux. Tu crois que la tendance va continuer ? Tu peux aussi choisir l’option plus sûre – X2 à 2,186 !

 

Juventus vs Milan, 5 octobre

Les deux équipes restent sur 5 matchs sans défaite, mais la Juve a fait 4 nuls, tandis que Milan a tout gagné. Les Rossoneri sont leaders de la Serie A, mais une défaite pourrait les faire sortir de la zone de la Ligue des champions.

V1 – 2,656, X – 3,195, V2 – 2,752. Alors, tu as déjà choisi ton favori ?

 

Sierra Leone vs Burkina Faso, 8 octobre

La Sierra Leone occupe la 3ᵉ place avec 12 points, tandis que le Burkina Faso est 2ᵉ avec 15 points. Les deux équipes espèrent décrocher un billet pour la Coupe du monde en terminant parmi les meilleurs deuxièmes.


Les Étalons ont manqué une victoire au premier tour, après avoir mené de deux buts et ne veulent pas refaire la même erreur. La cote pour une victoire du Burkina Faso est de 1,37. Alors, tu joues ?

 

ATP 1000. Rolex Shanghai Masters – un tournoi unique en Chine


Le Rolex Shanghai Masters est le seul tournoi de la série ATP Masters 1000 qui se dispute hors d’Europe et d’Amérique du Nord. L’an dernier, Jannik Sinner avait battu Novak Djokovic en finale et tentera de défendre son titre. La finale aura lieu le 12 octobre, mais les choses les plus intéressantes peuvent se produire en cours de route.

 

UFC 320 : Magomed Ankalaev vs Alex Pereira, 4 octobre

En mars, Magomed Ankalaev a battu Alex Pereira par décision unanime et est devenu champion des poids mi-lourds. Le Brésilien veut prendre sa revanche, mais il part clairement en outsider. La cote pour sa victoire est de 3,525, celle d’Ankalaev 1,31. Tu crois à la surprise ? Parie !

 

UFC 320 : Merab Dvalishvili vs Cory Sandhagen, 4 octobre

Le combat co-principal de l’UFC 320 opposera deux combattants élites dans la division des poids coqs. Dvalishvili enchaîne 13 victoires consécutives, mais Sandhagen tentera de surprendre avec son style atypique. Cotes : V1 – 1,23, X – 41, V2 – 4,305.

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Trionda : le ballon high-tech qui fera vibrer le Mondial 2026

NEW YORK – La magie du football mondial a désormais un nouveau gardien. La FIFA a officiellement présenté jeudi « Trionda », le ballon qui roulera lors de la Coupe du monde 2026. Conçu par Adidas, ce bijou technologique incarne l’esprit de la première édition organisée à trois. Le Canada, les États-Unis et le Mexique partagent en effet l’honneur d’accueillir le plus grand Mondial de l’histoire.

Un design qui unit trois nations

Trionda, librement traduit de l’espagnol par « trois vagues », symbolise l’ADN de cette compétition historique. Son design audacieux combine le rouge, le vert et le bleu dans des panneaux ondulés formant un triangle central. Les symboles nationaux y apparaissent discrètement : la feuille d’érable canadienne, l’aigle mexicain et les étoiles américaines. Le tout est rehaussé de dorures qui rappellent le prestigieux trophée.

Une révolution technologique pour le jeu

Au-delà de l’esthétique, Trionda incarne un bond technologique. Équipé d’un capteur de mouvement 500 Hz, il transmet en temps réel des données sur sa position et sa trajectoire. Relié directement au système d’assistance vidéo (VAR), il promet de transformer les décisions liées aux hors-jeu et aux actions litigieuses.

« Je suis fier et heureux de vous présenter Trionda », a déclaré Gianni Infantino, président de la FIFA. « Cette nouvelle création d’Adidas symbolise l’unité et la passion des trois pays hôtes. »

Les innovations ne s’arrêtent pas là. Des coutures profondes assurent une meilleure stabilité en vol. En outre, des icônes en relief renforcent l’adhérence par temps humide. Ces détails devraient offrir aux stars mondiales des performances optimales du 11 juin au 19 juillet 2026.

Alors que seules 18 nations sur 48 sont déjà qualifiées, le tirage au sort final prévu le 5 décembre à Washington suscite l’impatience. Avec la présentation de Trionda, la fièvre mondiale monte déjà : un ballon, trois nations et l’espoir de millions de fans.

Sénégal-FMI : le dossier de la dette cachée de 7 milliards sur la table du Conseil d’administration

L’épineux dossier de la dette sénégalaise arrive devant le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI). Ce vendredi 3 octobre, l’instance suprême examine le cas du « misreporting » : près de 7 milliards de dollars de dette non déclarée, hérités par l’administration du président Bassirou Diomaye Faye.

Des signaux d’apaisement malgré la gravité des faits

Lors du point de presse hebdomadaire, la porte-parole Julie Kozack a choisi un ton conciliant. Elle a affirmé que « les autorités sénégalaises et les équipes du FMI travaillent ensemble pour résoudre de manière constructive le dossier de la fausse déclaration de dette ». Ce langage diplomatique contraste avec la gravité du problème : le nouveau gouvernement a révélé une dette colossale laissée par l’ancien régime de Macky Sall.

Vers un nouveau programme avec le FMI

Malgré cette crise, l’horizon s’éclaircit pour Dakar. Julie Kozack a annoncé l’ouverture prochaine de discussions pour un nouveau programme. Celui-ci pourrait être lancé dès les Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale prévues en octobre à Washington.

Cette annonce a aussitôt rassuré les marchés. Jeudi, les obligations souveraines sénégalaises arrivant à échéance en 2033 ont bondi parmi les titres de dette les plus performants des pays émergents.

Restaurer la confiance financière internationale

Le scandale de la dette cachée avait poussé le FMI à suspendre la mise en œuvre du prêt de 1,8 milliard de dollars déjà accordé. Désormais, la tenue de cette réunion du Conseil d’administration et la perspective d’un futur programme montrent la volonté des deux parties de restaurer la confiance.

En attendant le communiqué officiel, les regards restent tournés vers Washington. Le traitement de ce dossier tracera la voie des futures relations financières entre le Sénégal et ses partenaires internationaux. Dans un contexte mondial où la transparence budgétaire est devenue incontournable, le pays joue sa crédibilité.

Rentrée scolaire sous tension : Faye impose son agenda pour une école sénégalaise rénovée

Le compte à rebours est lancé. À moins d’une semaine de la rentrée, le président Bassirou Diomaye Faye place l’éducation au cœur des priorités du gouvernement. Lors du Conseil des ministres de mercredi, il a exposé sa vision pour une école sénégalaise « excellente » et donné ses instructions pour un démarrage effectif et serein des cours.

Une rentrée encadrée et une école modernisée

Le message est clair : les dates du 6 octobre pour les enseignants et du 8 octobre pour les élèves ne changeront pas. Le président exige que toutes les dispositions soient prises afin de respecter le calendrier scolaire sur l’ensemble du territoire. Il rappelle à l’administration la nécessité d’éviter tout retard, surtout dans les zones enclavées.

Parmi les priorités, figure la fin des abris provisoires. Bassirou Diomaye Faye ordonne d’accélérer leur suppression et de privilégier la construction d’écoles modernes et équipées. Il veut aussi adapter en continu les curricula, renforcer l’informatique, le numérique, les sciences et technologies. Les langues nationales et étrangères gardent une place essentielle, pour ancrer l’école dans son identité et l’ouvrir au monde.

Le président demande une régulation des frais de scolarité en collaboration avec les acteurs publics et privés. Il charge aussi ses ministres d’approfondir la réflexion sur les cantines scolaires, en cohérence avec la politique de solidarité nationale.

Enfin, il insiste sur le suivi régulier des accords avec les syndicats afin d’apaiser le climat social. Il appelle à un dialogue constant avec les enseignants et à une réforme des modalités d’organisation des examens et concours.

En fixant ce cap, Bassirou Diomaye Faye envoie un signal fort : l’éducation devient le premier chantier de son quinquennat, avec une exigence de résultats concrets pour les millions d’élèves sénégalais.

Pape Thiaw mise sur l’expérience face au Soudan du Sud et à la Mauritanie

À l’approche de deux rencontres décisives pour la qualification au Mondial 2026, le sélectionneur des Lions du Sénégal, Pape Thiaw, a joué la carte de la continuité. La liste des convoqués pour affronter le Soudan du Sud, le 10 octobre à Juba, puis la Mauritanie, le 14 octobre à Diamniadio, réserve peu de surprises mais confirme une stratégie : s’appuyer sur un socle éprouvé pour franchir un cap crucial.

Le retour d’un pilier

La principale nouveauté réside dans le retour de Nampalys Mendy. Le milieu de terrain de Watford, absent du groupe depuis octobre 2024, retrouve le maillot national après une relance convaincante en Championship anglais. Son expérience et sa robustesse défensive offrent une option précieuse à Pape Thiaw dans un secteur clé, d’autant plus que des absences se font sentir. Lamine Camara (FC Metz) et Habib Diarra, tous deux blessés, ne font pas partie du voyage, tout comme Assane Diao, non retenu.

Pour compenser, le technicien a également rappelé Mamadou Lamine Camara (RS Berkane) et Ilay Camara (RSC Anderlecht). Ils viennent épauler les incontournables de l’entrejeu : Idrissa Gana Gueye, Pape Matar Sarr, Pape Gueye, Pathé Ciss et Dion Lopy.

Une défense et une attaque immuables

À l’arrière, la charnière habituelle se reforme avec Kalidou Koulibaly, Moussa Niakhaté, Abdoulaye Seck et Krépin Diatta. Le jeune Mamadou Sarr, pourtant annoncé par certaines rumeurs, n’a pas été convoqué. Dans les buts, le trio de confiance est reconduit : Édouard Mendy, Mory Diaw et Yehvann Diouf.

En attaque, la puissance offensive reste incarnée par le capitaine Sadio Mané, flanqué de Boulaye Dia, Nicolas Jackson et Iliman Ndiaye. Le retour d’Ismaila Sarr, absent lors du dernier rassemblement, ajoute de la vitesse et de la variété aux options offensives, aux côtés de Cheikh Tidiane Sabaly et Chérif Ndiaye.

Objectif : un grand pas vers le Mondial

Avec cette liste, Pape Thiaw envoie un message clair : face à l’enjeu, la confiance va aux hommes qui ont déjà fait leurs preuses sous le maillon jaune et vert. En s’appuyant sur un collectif rodé et des cadres expérimentés, les Lions de la Teranga visent six points décisifs pour se rapprocher de la Coupe du monde 2026, et affirmer, une fois de plus, leur statut de favori dans leur groupe de qualification.

École, agriculture et grands travaux : les priorités de l’exécutif sénégalais pour la rentrée

Le président Bassirou Diomaye Faye a présidé ce mercredi un Conseil des ministres décisif. Les discussions ont porté sur l’éducation, l’agriculture et la relance des investissements, dans un contexte de mise en œuvre accélérée du programme présidentiel.

Une rentrée scolaire sous le signe de la modernisation

Le chef de l’État a fixé des directives claires pour la rentrée des classes : le 6 octobre pour les enseignants et le 8 octobre pour les élèves. Il a exigé le respect strict du calendrier scolaire. De plus, il a demandé d’accélérer la résorption des abris provisoires et la construction d’écoles modernes.

La qualité de l’enseignement demeure une priorité. Le président a insisté sur l’adaptation continue des curricula, avec une place accrue pour le numérique, les sciences et les langues. En outre, il a ordonné la régulation des frais de scolarité et le renforcement des cantines scolaires.

Souveraineté alimentaire et dynamisation des investissements

Le gouvernement doit appliquer sans délai la nouvelle politique agricole. Le président a salué les préparatifs de la campagne 2025, tout en appelant à accélérer la reconstitution du capital semencier grâce aux recherches de l’ISRA.

Il a également mis l’accent sur la relance des coopératives agricoles et du PRODAC. La prochaine édition du « Mois du Consommer local » devra, selon lui, valoriser davantage les productions sénégalaises.

Par ailleurs, le Premier ministre a présenté une nouvelle méthode de gouvernance, fondée sur une « démarche de rupture ». Parmi les projets prioritaires figurent le Grand Transfert d’eau, l’électrification rurale, la ligne ferroviaire Dakar-Tambacounda et le programme national de coopératives agricoles.

Le financement reposera d’abord sur les ressources internes. Toutefois, le gouvernement mobilisera aussi des partenariats public-privé et les instruments de financement islamique. Pour assurer un suivi efficace, une plateforme numérique unique de pilotage est en cours de finalisation à la Primature.

Urgences sanitaires et diplomatie active

Le Conseil a examiné la situation sanitaire. Les ministres ont reçu des instructions pour renforcer la surveillance épidémiologique de la fièvre de la vallée du Rift. De plus, le gouvernement prépare activement la campagne « Octobre rose », consacrée à la lutte contre le cancer du sein.

Enfin, le président a partagé les résultats de sa participation à la 80ᵉ Assemblée générale des Nations unies. Il y a réaffirmé les positions du Sénégal sur les grandes questions mondiales, confirmant ainsi le retour du pays sur la scène diplomatique.

Avec l’ouverture imminente du Forum Invest in Senegal prévue le 7 octobre, l’exécutif entend donner un signal fort : celui d’une accélération générale dans la mise en œuvre de son programme de transformation.

le Sénégal dope sa production d’engrais avec 105 000 tonnes pour la campagne agricole

Le Sénégal accélère sa marche vers l’autosuffisance alimentaire. Les Industries chimiques du Sénégal (ICS) ont annoncé mercredi une production de plus de 105 000 tonnes d’engrais pour la campagne agricole 2025-2026, contre 70 000 tonnes l’an passé. Cette hausse de 50 % illustre la mobilisation nationale en faveur du monde rural.

Sur ce volume, 93 000 tonnes ont déjà trouvé preneurs entre juin et juillet. Les distributeurs agréés assurent ainsi un approvisionnement régulier à l’orée de l’hivernage. « Nous avons renforcé les dispositifs logistiques et organisationnels avec l’État », précise l’entreprise dans un communiqué.

PICSA et baisse des prix : un double levier pour les producteurs

Pour accompagner cette dynamique, les ICS ont lancé le 22 juillet 2025 le Programme pour le Soutien à l’Agriculture (PICSA). Ce dispositif repose sur trois axes : formations aux bonnes pratiques, distribution d’intrants et renforcement des capacités face au changement climatique.

La phase pilote a déjà touché 60 producteurs répartis dans cinq zones agroécologiques stratégiques : les Niayes, la vallée du Fleuve Sénégal, le Bassin arachidier et la Casamance. Au total, huit régions bénéficient déjà de ce soutien.

Les agriculteurs profitent aussi d’une baisse historique des prix. Le sac de 50 kg de NPK 15-15-15, essentiel pour le maïs, coûte désormais 8 500 FCFA au lieu de 9 500. Plus de 27 000 tonnes de cet engrais sont déjà livrées. Pour la filière arachidière, le NPK 6-20-10 passe de 6 500 à 6 000 FCFA. Son volume distribué atteint 54 000 tonnes.

Vers une souveraineté alimentaire durable

Cette triple dynamique – production accrue, prix réduits et accompagnement technique – trace une stratégie cohérente. Elle traduit la volonté des ICS de hisser le Sénégal vers une souveraineté alimentaire durable. En dotant les producteurs d’outils performants et accessibles, le pays consolide ses bases agricoles.

Alors que les semences germent dans les champs, l’espoir d’une récolte abondante s’annonce déjà à l’horizon.