Ndiamé Diop nouveau DG de la Banque Mondiale Asie du sud-est

L’économiste sénégalais Ndiamé Diop est, depuis mercredi dernier, le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Brunei, la Malaisie, les Philippines et la Thaïlande, annonce un communiqué de l’institution financière parvenu à l’APS.
A ce poste, il ‘’supervisera les opérations de la Banque mondiale dans les quatre pays’’. Sa mission consistera aussi à poursuivre le dialogue politique de l’institution avec les gouvernements, la société civile, les universités, le secteur privé et d’autres partenaires.
Ndiamé Diop dit être ‘’très enthousiaste à l’idée d’assumer ce rôle’’ pour la Banque mondiale, dans ‘’ces pays [qui] comptent parmi les économies les plus dynamiques de l’Asie de l’Est, avec un solide bilan en matière de réformes et de réalisations économiques’’.
Il rejoint ce nouveau poste avec ‘’vingt ans d’expérience à la Banque mondiale, travaillant dans toute l’Asie de l’Est, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, l’Asie du Sud et l’Afrique subsaharienne’’.
Avant cette nomination, il était responsable de la macroéconomie, du commerce et des investissements pour l’Asie de l’Est et le Pacifique, fournissant des conseils techniques et stratégiques à l’équipe économique de la Banque mondiale en Asie du Sud-Est et dans le Pacifique.
M. Diop a également été économiste en chef de l’institution financière internationale pour l’Indonésie, où il a dirigé le dialogue sur la politique économique et le soutien de la banque en matière de conseil et de prêts pour la politique de développement du pays.
Il a été économiste principal pour la Jordanie et le Liban et représentant de la Banque mondiale en Tunisie.
M. Diop a rejoint cette institution en 2000, après l’obtention d’un doctorat en économie, la même année.

Covid-19: la BM alloue 90 milliards f cfa à l’agriculture sénégalaise

Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé, hier mardi, un crédit de 150 millions de dollars (90 milliards fcfa) de l’Association internationale de développement (IDA) pour améliorer la compétitivité de l’agriculture et de l’élevage sénégalais, rapporte un communiqué reçu mercredi à APA. Le Programme de compétitivité de l’agriculture et de l’élevage du Sénégal axé sur les résultats contribuera à accroître les exportations de cultures à haute valeur ajoutée telles que l’arachide décortiquée et les produits horticoles, ainsi que la productivité de l’élevage laitier. Il permettra également de réduire le taux de mortalité des petits ruminants.

« Aligné sur le Plan Sénégal émergent, ce programme contribuera à atténuer les effets négatifs de la pandémie de Covid-19 en stimulant la productivité de l’agriculture et de l’élevage tout en garantissant des pratiques de production résilientes et en améliorant les revenus des agriculteurs et des éleveurs », a indiqué Nathan Belete, directeur des opérations de la Banque au Sénégal.

Le programme va aider les petits producteurs et les éleveurs à investir dans des cultures et des chaînes de valeur de l’élevage plus productives et plus résistantes. Il fournira aussi aux producteurs du Bassin arachidier étendu et des zones agro-pastorales un accès à des financements et assurances. Enfin, il devrait permettre au gouvernement de mettre en place des politiques plus efficientes de prix, de quotas et de subventions.

Il contribuera à stimuler la compétitivité et la création d’emplois grâce à une croissance tirée par le secteur privé dans le Cadre du partenariat entre le Sénégal et le Banque mondiale. Il soutiendra également les activités et les réformes inscrites dans Programme d’accélération de la cadence de l’Agriculture (PRACAS II) et le Plan national de développement de l’élevage (PNDE).

200 sénégalais au FMI et à la Banque mondiale, Makhtar Cissé souhaite le retour des experts

Les Fonds monétaire international (Fmi) et la Banque mondiale emploient plus de 200 Sénégalais. C’est la découverte faite par Makhtar Cissé, ministre du Pétrole et des Énergies, invité de la rencontre organisée la semaine dernière par des experts sénégalais travaillant dans ces institutions de Bretton Woods.

D’après le quotidien Enquête qui donne l’information dans sa parution de ce mercredi, le ministre s’est dit « agréablement surpris » par une telle révélation non sans faire part d’un regret :  » Ils (ces experts sénégalais) veulent rentrer au bercail. Ils connaissent le chemin, mais ils ne trouvent pas la voie de l’argent. »

Mieux, l’ancien directeur de la Senelec plaide pour un retour de ces cerveaux annonçant que le gouvernement prévoit d’organiser, en janvier prochain, une conférence pour présenter aux compétences sénégalaises de la diaspora, les opportunités qui s’offrent à elles dans leur pays afin de les attirer.

Source : Leral.net

Sénégal: on s’achemine vers une politique de concurrence détaillée (Banque mondiale)

Un nouveau rapport de la Banque mondiale, soulignant les contraintes structurelles, compromettant l’efficacité de l’investissement et la croissance soutenue au Sénégal, préconise  la mise en place d’un cadre de politique de la concurrence détaillée, incluant un ensemble de politiques et de lois veillant à ce que la concurrence sur le marché ne soit pas restreinte de manière à réduire le bien-être économique.

Une concurrence plus féroce est possible à travers «un cadre de politique de la concurrence détaillée qui comprend un ensemble de politiques et de lois veillant à ce que la concurrence sur le marché ne soit pas restreinte de manière à réduire le bien-être économique », lit-on dans le résumé de ce rapport intitulé « Sénégal : de meilleurs marchés pour tous grâce à la politique de la concurrence ».

Les auteurs de cette étude s’appuient sur la Trousse à outils d’évaluation des politiques de concurrence et des marchés (MCPAT) du groupe de la Banque mondiale, pour une évaluation visant à répondre aux besoins de réforme microéconomique du pays et à identifier des solutions pro-concurrence viables pour améliorer les résultats des initiatives gouvernementales en cours.

Plus spécifiquement, notent-ils, « le présent rapport passe en revue l’état des politiques de concurrence et leur efficacité pour la promotion de marchés fonctionnels et une allocation plus efficace des ressources au Sénégal ».

Selon le rapport « Il donne un aperçu du caractère restrictif des réglementations et des politiques gouvernementales qui affectent les marchés de produits dans l’économie et dans deux secteurs sélectionnés (secteurs de l’arachide et des télécommunications), ainsi que de l’efficacité du cadre concurrentiel et antitrust ».

Le rapport indique que « les contraintes structurelles compromettent l’efficacité de l’investissement et la croissance soutenue ».

Croissance en dents de scie

Il signale également que malgré les récentes tendances positives, « la croissance de l’agriculture par exemple, a été lente et volatile, et les gains de productivité se sont raréfiés, malgré le potentiel élevé du secteur et sa part importante d’emplois ».

En outre,  les experts de la Banque mondiale, ont informé que « le pays ne tire pas pleinement parti des infrastructures existantes. C’est le cas des infrastructures des technologies de l’information et de la communication (TIC), notamment le réseau de fibre optique ».

Ils rappellent que l’un des principaux défis pour le Sénégal consiste à entreprendre des réformes structurelles pour réduire sa vulnérabilité aux chocs exogènes, favoriser la diversification économique et traduire une croissance économique soutenue en création d’emplois et en réduction de l’extrême pauvreté ».

L’évaluation des risques

Dans cette perspective, le rapport signale qu’un diagnostic de croissance du Millennium Challenge Corporation (MCC) avait identifié des risques microéconomiques, un environnement réglementaire imprévisible et inefficace par exemple, parmi les contraintes à la croissance.

De même, le Fonds monétaire international avait averti que « pour que la croissance soit soutenue, et que de nouvelles réformes sont nécessaires pour améliorer l’environnement des affaires et créer un espace économique pour les investissements privés nationaux et étrangers’ », ont ajouté les auteurs du rapport.

Bilan des performances

Ils expliquent que les réformes en cours, « des investissements totaux plus élevés et des conditions climatiques favorables contribuent à expliquer les « performances » du Sénégal, avec une croissance économique qui aurait augmenté de plus de 6% depuis 2015.

Cette croissance « a atteint 6,2% en 2016 et 7,2% en 2017, tirée par le secteur primaire, avec environ 13% de croissance, et stimulée par la pêche et l’agriculture. Le secteur secondaire a également connu une croissance rapide de 4,5% soutenue par les industries alimentaires, chimiques et extractives (phosphates et or) », relève le rapport.

Défis à relever

Les services aussi auraient progressé de 6,6% grâce aux services financiers, de transport et d’intermédiation, et que les risques à la baisse de la croissance comprendraient la hausse des prix d’importation du pétrole et de produits alimentaires.

Aussi la recherche de solutions aux défis macroéconomiques du Sénégal, notamment le soutien à une croissance élevée, permet de mieux comprendre les contraintes microéconomiques qui affectent les secteurs clés, étant entendu que les politiques macro-budgétaires ont soutenu la croissance, sans compter que le Sénégal bénéficie d’autres facteurs tels que sa position côtière et ses 1.500 kilomètres de réseau de fibre optique.

La Banque mondiale octroie un appuie de 180 M£ au Sénégal

Ce financement est destiné au soutien des réformes dans les secteurs de l’énergie, des technologies de l’information et de la communication et de la croissance inclusive entre autres.

Le Sénégal bénéficiera d’un financement de 180 millions de dollars de la part de la Banque mondiale, a indiqué cette semaine le ministre des finances sénégalais Amadou Bâ.

Ce financement qui à été accordé à titre d’appui budgétaire, devrait permettre au pays d’Afrique de l’Ouest de soutenir des réformes dans les secteurs de l’énergie, des technologies de l’information et de la communication (TIC), et de la croissance inclusive entre autres.

Selon l’accord de financement du «deuxième Programme de développement des réformes structurelles multisectorielles», conclu le jeudi dernier, environ 75 millions $ devraient être consacrés au développement des capacités de plus de 200 000 enfants de moins de 5 ans fréquentant les écoles maternelles du pays.

Près de 53 millions $ devraient quant à eux être destinés à la formation de 20 000 apprentis et de 400 maîtres apprentis à travers le pays.

Notons que ce financement représente le plus important appui budgétaire consenti par la Banque mondiale en faveur du Sénégal, à ce jour.

 

La BM compte 977 milliards de FCFA d’investissement au Sénégal

L’essentiel de cette enveloppe couvre les domaines tels que l’agriculture, la santé, l’éducation, l’emploi des jeunes, et bien d’autres.

Le portefeuille de coopération de la Banque mondiale au Sénégal comprend actuellement 30 projets actifs pour un montant total d’environ 1710 millions de dollars US, soit environ 977 milliards de F CFA, a déclaré, mardi à Dakar, le ministre sénégalais de l’Économie, des Finances et du Plan, Amadou Ba.

Les domaines couverts par cette coopération portent pour l’essentiel sur l’agriculture, la santé, l’éducation, l’emploi des jeunes, le développement des compétences, le genre, la protection sociale, l’énergie, les transports et l’hydraulique qui restent des leviers importants pour tirer le Sénégal vers l’émergence, a expliqué Amadou Ba qui s’exprimait lors de la présentation de la Revue conjointe du Portefeuille des Opérations de la Banque Mondiale au Sénégal.

Poursuivant, il a indiqué que les différents projets du portefeuille enregistrent des taux d’exécution satisfaisants ces dernières années du fait, d’une part d’un suivi rapproché avec l’implication effective des équipes de la BM à travers l’organisation de missions conjointes de supervision, d’appui-conseil et une meilleure exploitation des rapports d’audit, et d’autre part, de l’utilisation du système électronique des décaissements (Client Connexion) qui raccourcit les délais de paiement.

De même, a-t-il ajouté, les retards déplorés il y a quelques années dans l’instruction des dossiers de marché ont connu une sensible amélioration avec le relèvement substantiel par votre Institution, des seuils de revue a priori et la suppression de la double revue pour les marchés d’un certain seuil.

Par ailleurs, le ministre des Finances a informé que la mise en œuvre des projets financés par la Banque mondiale a fortement contribué au bon comportement des agrégats macroéconomiques en 2018 avec un taux de croissance du PIB projeté à 7,0% et celui de 2019 à 6,9% grâce aux performances du secteur agricole, au redressement du secteur de l’industrie et à la consolidation de la dynamique des services.

Toutefois, a indiqué Amadou Ba, le déficit budgétaire a connu une légère dégradation due, entre autres, à la hausse des cours du pétrole qui est passé de 362,2 milliards (3,0% du PIB) en 2017 à 475,2 milliards (3,5% du PIB) en 2018.

Cependant, pour être inclusive et soutenable, la croissance du PIB doit être davantage génératrice d’emplois, surtout pour les jeunes générations et s’opérer dans un cadre de gouvernance et d’allocation des moyens publics rigoureux, a-t-il encore dit.

Par conséquent, la relance et la diversification des moteurs de croissance du pays nécessitent une meilleure synergie entre l’offre de formation et le marché du travail ainsi que la mise en place d’un cadre propice à l’investissement privé générateur d’emplois et de revenus, a-t-il conclu.

 

 

Saint-Louis : La BM au secours des victimes de l’érosion

Une somme de 16 milliards de Fcfa a été arrêtée par la Banque mondiale afin de venir en aide aux 927 ménages, victimes de l’érosion côtière

Le groupe de la Banque mondiale (BM) a approuvé jeudi à Washington ’’un appui direct’’ de 30 millions de dollars, équivalant à plus de 16 milliards de francs CFA, au bénéfice de 927 ménages victimes de l’érosion côtière à Saint-Louis, a appris l’APS, vendredi, à Dakar.

La BM a approuvé jeudi « un appui direct de 30 millions de dollars pour 927 ménages, presque 10,000 personnes dans la ville de Saint-Louis qui ont déjà été déplacées par l’érosion côtière », annonce l’institution financière internationale dans un communiqué.

Cela fait suite à un appel à l’aide internationale lancé par le maire de Saint-Louis, Mansour Faye, lors du « Sommet sur la Planète » de décembre 2017, à Paris, en France, selon le communiqué.

« La récupération de cas d’urgence de Saint-Louis et le Projet de résistance montrent l’engagement du Sénégal à traiter les effets de changement climatique. C’est le premier projet faisant déménager des populations affectées par la montée de l’eau de mer« , relève Louise Cord, le directeur pays de la Banque mondiale pour le Sénégal dans des propos rapportés dans un communiqué.

Au cours de sa première phase, ce projet destiné à réduire la vulnérabilité aux risques côtiers des populations établies le long de la Langue de Barbarie et de renforcer la planification de la résilience urbaine et côtière de la ville de Saint-Louis bénéficiera directement aux 500 ménages (5 000 personnes) déjà déplacés du fait de l’érosion côtière, selon le communiqué.

La deuxième phase du projet bénéficiera directement aux 427 ménages restants (4 158 personnes), relève le texte qui ajoute que « la moitié des bénéficiaires du projet sont des femmes ».

De même source, il est précisé que « (…) les études et la conception techniques en vue d’une solution de protection à long terme du littoral de la Langue de Barbarie, prévues par la composante 3, bénéficieront à environ 55 000 personnes établies dans cette zone côtière ».

« Parallèlement, le Plan de résilience urbaine jettera les bases d’investissements futurs pour réduire la vulnérabilité des 213 000 habitants de la ville de Saint-Louis aux plus grands risques de cette zone côtière », indique la Banque mondiale.

« Ces dernières années, nous avons vu des montées plus fréquentes et intenses de tempête. Le long de la côte, nous pouvons voir les impacts dévastateurs de l’érosion avec des maisons détruites’’, fait de son côté valoir le maire de Saint-Louis, Mansour Faye, par ailleurs ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

Et d’ajouter, cité par le communiqué : « Il est nécessaire de dérouler des actions urgentes pour préserver la Langue de Barbarie pour qu’elle puisse continuer à assurer sa fonction protectrice pour la ville entière »