Maroc-États-Unis : Début des Manœuvres « African Lion 2025 » pour une Coopération Militaire Renforcée

Les Forces armées royales du Maroc et les forces armées américaines ont donné, ce lundi 12 mai à Agadir, le coup d’envoi de la 21ᵉ édition de l’exercice militaire « African Lion ». Cet événement, qui se tiendra jusqu’au 23 mai, mobilise des troupes de plusieurs nations et se déroule sur des sites stratégiques tels que Tan-Tan, Tiznit, Kénitra, Benguérir et Tifnit.

La cérémonie officielle, marquée par la présence du général de division Mohammed Benlouali et du général de brigade Brian Cederman, a souligné l’importance de cet exercice pour renforcer les alliances militaires. Les opérations prévues incluent des entraînements interarmées, des manœuvres de terrain et des simulations complexes pour améliorer la coordination tactique et stratégique.

En plus des manœuvres militaires, « African Lion 2025 » prévoit des actions médico-humanitaires et des exercices de décontamination NRBC, témoignant de l’engagement des forces alliées pour la stabilité régionale et la sécurité internationale.

Tidjane Thiam se retire de la présidence du PDCI-RDA à quelques mois des élections

Tidjane Thiam a démissionné de la présidence du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) ce 11 mai 2025, une décision annoncée par le président par intérim Ernest N’Koumo Mobio. Cette démission intervient alors que Thiam fait face à une contestation judiciaire concernant sa nationalité, une question cruciale pour sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre 2025.

Le 22 avril 2025, le Tribunal de première instance d’Abidjan a radié Thiam de la liste électorale, affirmant qu’il avait perdu sa nationalité ivoirienne en vertu de l’article 48 du Code de la nationalité ivoirienne de 1961. Cet article stipule que tout Ivoirien majeur ayant volontairement acquis une nationalité étrangère perd automatiquement sa nationalité ivoirienne. Thiam, qui avait obtenu la nationalité française en 1987 avant d’y renoncer en mars 2025, a dénoncé cette décision comme une « agression injuste » et une tentative de l’écarter de la présidentielle.

« Le pouvoir vient d’éliminer, à travers un raisonnement juridique inique et incompréhensible, son rival le plus sérieux pour l’élection présidentielle du 25 octobre 2025, » a-t-il déclaré dans une vidéo publiée après le verdict. Thiam a affirmé être déterminé à mener cette bataille, insistant sur son droit de représenter les Ivoiriens.

Malgré cette radiation, Thiam avait commandé un sondage montrant qu’il devancerait ses principaux rivaux, dont l’ex-président Laurent Gbagbo et l’actuel président Alassane Ouattara, avec une avance de plus de 15% au second tour.

Toutefois, face à l’incertitude juridique et aux tensions internes au sein du PDCI, Thiam a finalement choisi de se retirer, laissant le parti en quête d’un nouveau leadership à quelques mois d’une élection cruciale.

Côte d’Ivoire : le syndicaliste Ghislain Dugarry Assi libéré provisoirement après un mois de détention

En Côte d’Ivoire, la Cour d’appel d’Abidjan a ordonné, mercredi 7 mai, la mise en liberté provisoire de Ghislain Dugarry Assi. Ce syndicaliste enseignant, condamné début avril à deux ans de prison ferme pour « coalition d’agent public » et « entrave au fonctionnement du service public », avait été arrêté en plein mouvement de grève dans les écoles publiques.

Les avocats de Dugarry Assi avaient rapidement contesté cette détention, arguant que le mandat d’arrêt du procureur avait expiré le 9 avril. « Pour nous, c’est un soulagement, mais aussi une occasion de rappeler que notre demande de mise en liberté d’office était amplement justifiée, » a déclaré Me Leon-Paul Boto, l’un de ses avocats.

Selon lui, le tribunal correctionnel saisi n’avait pas délivré de mandat de dépôt, laissant son client en détention arbitraire depuis près d’un mois.

Le procès sur le fond reprendra le 11 juin, avec un enjeu central : la définition des limites des libertés syndicales en Côte d’Ivoire et la question de savoir si les activités syndicales peuvent se dérouler pendant les jours ouvrés.

Fin d’une ère au Gabon : la démission de Ndong Sima scelle l’avènement d’un pouvoir sans partage

Le Gabon entre dans une nouvelle ère politique.
Au lendemain de l’investiture de Brice Clotaire Oligui Nguema à la tête de la Ve République, Raymond Ndong Sima a présenté sa démission, actant la fin de son mandat en tant que Premier ministre de transition. Une décision hautement symbolique dans un contexte où la nouvelle Constitution supprime purement et simplement ce poste, consolidant tous les pouvoirs entre les mains du président.

Le dimanche 4 mai, celui qui fut le visage du gouvernement post-putsch a remis sa démission au chef de l’État. Par ce geste, Raymond Ndong Sima referme le chapitre d’une transition politique amorcée après le renversement d’Ali Bongo en août 2023.

Dans un communiqué officiel, la présidence a salué « un homme d’expérience et de devoir », soulignant son rôle déterminant dans le succès de la période transitoire. Le président Oligui Nguema a exprimé sa gratitude envers Ndong Sima, louant son engagement, sa loyauté et son sens de l’État.

Ce départ ouvre la voie à une transformation institutionnelle majeure. La suppression du poste de Premier ministre, validée par la nouvelle Constitution, officialise un régime hyperprésidentiel où l’ensemble de l’exécutif repose désormais sur le chef de l’État. Si l’objectif affiché est de renforcer l’efficacité de l’action publique, cette concentration du pouvoir soulève des inquiétudes quant à l’équilibre démocratique.

Pour compenser ce vide institutionnel, le président nommera prochainement un vice-président du gouvernement, figure appelée à jouer un rôle clé entre administration et politique, dans un environnement profondément remanié.

Le Gabon tourne une page. Mais quel visage prendra le nouveau chapitre de cette République réinventée ?

Mpox en Sierra Leone : l’épidémie explose, l’État décrète l’urgence sanitaire

La Sierra Leone tire la sonnette d’alarme. En deux jours seulement, les services de santé ont recensé près de 200 nouveaux cas de mpox lors d’une campagne de dépistage ciblé. Face à cette progression fulgurante, le gouvernement a déclaré une urgence de santé publique.

Depuis janvier 2025, le pays totalise 763 cas et six décès liés à cette maladie virale. Freetown, la capitale, concentre l’essentiel des infections. Les autorités y ont ouvert quatre centres de traitement depuis février. Aujourd’hui, la majorité des districts sont également touchés.

L’OMS observe une forte accélération

L’Organisation mondiale de la santé confirme l’alerte : plus de 200 cas ont été confirmés en une semaine. L’agence évoque une hausse rapide de la transmission à l’échelle nationale.

Les données actuelles montrent que 95 % des patients sont des adultes et que 60 % sont des hommes. Mais l’absence d’analyses épidémiologiques précises empêche de comprendre pleinement la dynamique de l’épidémie.

Vaccination d’urgence et obstacles majeurs

Pour contenir l’épidémie, les autorités ont lancé une campagne de vaccination ciblée. Elles ont déjà vacciné plus de 1 000 personnes considérées à haut risque : soignants, travailleurs du sexe et contacts proches de cas confirmés. L’OMS a livré 60 000 doses de vaccin pour soutenir cette réponse.

Cependant, deux défis majeurs ralentissent la lutte : la désinformation massive et le retard des malades à consulter.

Une menace régionale et mondiale

La Sierra Leone n’est pas seule. En République démocratique du Congo, les autorités ont comptabilisé 5 200 cas et 22 décès depuis janvier. Même si le nombre de tests a baissé récemment, les clades Ia et Ib du virus continuent de circuler.

En Ouganda, les chiffres restent inquiétants. Le pays signale 200 à 300 nouveaux cas par semaine, pour un total de plus de 4 000 cas et 33 décès en 2025.

La variole simienne progresse dans le monde

Depuis janvier 2022, 132 pays ont notifié des cas de mpox. À l’échelle mondiale, le virus a causé près de 138 000 infections et 317 décès. En mars 2025, 3 300 nouveaux cas ont été enregistrés, dont 85 % en Afrique, 8 % en Europe et 5 % dans les Amériques.

« Je suis absolument déterminé  » Tidjane Thiam défie son éviction de la présidentielle ivoirienne

La tension monte à six mois de la présidentielle. Le 22 avril 2025, le tribunal de première instance d’Abidjan a ordonné la radiation de Tidjane Thiam de la liste électorale. Motif : il aurait perdu sa nationalité ivoirienne. Cette décision provoque un véritable séisme politique.

Tidjane Thiam, président du PDCI et ex-CEO de Crédit Suisse, ne décolère pas. Dans une vidéo diffusée le jour même, il dénonce une « élimination politique » habillée de droit, qu’il juge « inique et incompréhensible ». Il y voit une manœuvre pour écarter « le rival le plus sérieux » d’Alassane Ouattara à l’élection du 25 octobre 2025.

« Ce n’est pas l’image que je veux pour notre pays, affirme-t-il. Je n’accepterai pas cette agression. » À ses partisans, il lance : « Choisir librement son dirigeant est une question de dignité. Vous pouvez compter sur moi pour mener ce combat. »

Selon lui, un sondage indépendant commandé auprès d’une organisation internationale crédible le place largement en tête. Il devancerait Laurent Gbagbo, classé deuxième, et battrait le président sortant au second tour avec 57 % des voix contre 41 %.

Mais un obstacle juridique complique la donne. En 1987, Thiam avait obtenu la nationalité française. Il y a officiellement renoncé en mars 2025. Pourtant, ses opposants s’appuient sur l’article 48 du Code de la nationalité, qui prévoit la perte automatique de la nationalité ivoirienne en cas d’acquisition volontaire d’une autre.

Or, ce même article précise que cette perte est conditionnée par un décret gouvernemental, et ce, pendant 15 ans après la naturalisation étrangère. Thiam estime donc être toujours dans les règles.

La Constitution ivoirienne, en revanche, est stricte : un candidat à la présidence doit être uniquement Ivoirien. Pas de double nationalité. Et surtout, pas de passeport étranger.

La radiation du candidat du PDCI intervient alors que ce dernier avait été désigné pour représenter son parti à l’élection. Résultat : un climat politique sous haute tension et une campagne qui s’annonce aussi explosive qu’incertaine.

Scandale électoral en Côte d’Ivoire : La justice exclut Cheick Tidjane Thiam de la liste électorale à quelques mois de la présidentielle

Abidjan, 22 avril 2025– Un nouveau rebondissement dans la course à la présidentielle ivoirienne : la justice a prononcé ce mardi 22 avril 2025 la radiation de Cheick Tidjane Thiam, président du PDCI-RDA, de la liste électorale provisoire. La décision fait suite à des accusations selon lesquelles il aurait perdu sa nationalité ivoirienne.

L’annonce a été faite par Maître Rodrigue Dadjé, avocat du candidat, sur sa page Facebook, après que le tribunal de première instance d’Abidjan a examiné plusieurs recours visant à exclure Thiam de la liste. Parmi les plaignants, on retrouve N’Zi Bernard Kokora, secrétaire national adjoint du RHDP, qui a jugé nécessaire de contester la présence du leader du PDCI-RDA sur la liste électorale.

Cette affaire survient après que la Commission électorale indépendante (CEI) a rejeté, le 16 avril, dix recours similaires qui avaient été jugés recevables mais « mal fondés ». Les plaignants, insatisfaits de la décision de la CEI, ont donc choisi de porter l’affaire devant la justice, ce qui a abouti à la décision de ce mardi.

Maître Rodrigue Dadjé dénonce cette décision qu’il considère comme une tentative manifeste d’écarter Cheick Tidjane Thiam de la scène politique à l’approche de la présidentielle du 25 octobre 2025. De leur côté, les plaignants affirment que M. Thiam ne respecte pas les conditions légales pour être inscrit sur la liste électorale et donc pour se présenter à la présidentielle.

Cette décision judiciaire relance le débat sur l’éligibilité de l’ex-banquier international et présage de nouveaux rebondissements à mesure que la campagne électorale s’intensifie. La scène politique ivoirienne est désormais secouée par ce développement inattendu, qui pourrait bien affecter l’évolution du processus électoral dans les mois à venir.

Cédéao face au défi sahélien : entre divorce annoncé et espoir de réconciliation

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) traverse une zone de turbulences politiques. Alors qu’elle s’apprête à célébrer son cinquantenaire à Accra, la capitale ghanéenne accueille, les 22 et 23 avril 2025, une session extraordinaire de son Conseil des ministres. L’enjeu : gérer les conséquences du retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger, désormais regroupés au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Cette rencontre stratégique coïncide avec le lancement officiel des festivités marquant les 50 ans de l’organisation, dans un climat tendu entre les deux blocs ouest-africains. Le président du Ghana, John Dramani Mahama, récemment en mission diplomatique dans les trois pays sahéliens, a invité leurs dirigeants à prendre part à la cérémonie. Une main tendue qui laisse entrevoir une possible détente, malgré les différends profonds.

En janvier 2024, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont notifié leur retrait de la Cédéao, accusant l’organisation d’être sous influence étrangère, notamment française. Conformément aux statuts communautaires, leur départ deviendra effectif en janvier 2025.

La session abordera également d’autres sujets clés touchant à la stabilité régionale, à l’heure où l’Afrique de l’Ouest est confrontée à de graves défis sécuritaires et diplomatiques. Les discussions s’annoncent donc déterminantes pour l’avenir de la coopération régionale.

Mystère levé : Aaron Boupendza est mort accidentellement en Chine, selon la police

La police chinoise a mis fin aux spéculations entourant la mort d’Aaron Boupendza. L’attaquant gabonais de 28 ans est décédé le mercredi 16 avril 2025 à Hangzhou, après une chute du 11ᵉ étage de son immeuble. Selon les conclusions de l’enquête, il s’agit d’un accident. Les enquêteurs n’ont relevé aucun élément suspect, écartant ainsi les hypothèses de suicide ou d’acte criminel.

Le drame s’est produit vers 13h14. Un témoin a contacté les secours après avoir vu un homme tomber d’un immeuble résidentiel. Les services d’urgence sont intervenus rapidement et ont transporté la victime à l’hôpital. Malgré les soins, Aaron Boupendza est décédé peu après son admission.

La version des autorités

Dans un communiqué, la police de Hangzhou a expliqué que le joueur est tombé du balcon de l’appartement qu’il louait. L’enquête s’est basée sur des inspections, des images de vidéosurveillance et des témoignages. Tous ces éléments ont permis de confirmer la nature accidentelle de la chute. En conséquence, les autorités ont clos le dossier.

Réactions au Gabon

La Fédération gabonaise de football (Fegafoot) a confirmé la nouvelle dans un communiqué publié sur ses réseaux. Elle a salué « la mémoire d’un très grand attaquant » et rappelé son impact marquant lors de la CAN 2021 au Cameroun. Elle a également exprimé ses condoléances à la famille du joueur.

Peu après, le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a exprimé sa tristesse. « C’est avec une immense douleur que j’apprends la disparition tragique d’Aaron Boupendza », a-t-il déclaré. Il a ensuite rendu hommage à un joueur « qui a fait honneur au football gabonais » et a présenté ses condoléances à ses proches.

Une carrière marquée par la persévérance

Formé au CF Mounana au Gabon, Boupendza a rejoint les Girondins de Bordeaux en 2016. Bien qu’il n’ait jamais évolué avec l’équipe première, il a gagné en expérience lors de plusieurs prêts en France. Il s’est ensuite illustré en Turquie, notamment avec Hatayspor, où il a inscrit 22 buts en Süper Lig.

Par la suite, sa carrière l’a mené au Qatar, en Arabie Saoudite, aux États-Unis, en Roumanie, puis en Chine. En janvier 2025, il avait signé avec le Zhejiang FC en première division chinoise.

Un panthère inoubliable

En sélection nationale, Boupendza a porté 35 fois le maillot des Panthères. Il a inscrit 8 buts et s’est distingué par sa combativité. Son décès brutal laisse un grand vide dans le cœur des supporters gabonais et de ses anciens coéquipiers.

Présidentielle au Gabon : L’Union africaine salue une victoire écrasante et appelle au calme

Le Président de la Commission de l’Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, a salué ce lundi 14 avril 2025 la tenue pacifique et l’organisation réussie de l’élection présidentielle en République gabonaise.

Dans un communiqué officiel, il félicite les autorités de Libreville pour la bonne gestion du scrutin du 12 avril. L’Union africaine dit prendre acte des résultats provisoires proclamés le 13 avril par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, qui donnent Brice Clotaire Oligui Nguema, Président de la Transition, largement vainqueur avec 90,35 % des suffrages dès le premier tour.

Le président de la Commission réaffirme l’engagement de l’UA à œuvrer au renforcement des institutions démocratiques au Gabon, en étroite collaboration avec les partenaires internationaux.

Enfin, Mahmoud Ali Youssouf exhorte l’ensemble des acteurs politiques et le peuple gabonais au calme et à la sérénité, dans l’attente de la proclamation officielle des résultats définitifs. Un appel à la responsabilité qui s’inscrit dans la volonté de préserver la stabilité et de favoriser une transition apaisée.

Côte d’Ivoire: L’UFHB inaugure son Corner Campus France – un nouveau tremplin vers les études en Hexagone

L’Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB) franchit une nouvelle étape dans son ouverture à l’international. Ce mercredi 9 avril 2025, elle inaugure à Cocody un Corner Campus France, en partenariat avec Campus France Côte d’Ivoire. L’événement se tiendra au Centre Universitaire d’Études Françaises (CUEF), à partir de 10h.

Le programme de la cérémonie est clair et structuré. Les invités seront accueillis dès 10h. À 10h30, plusieurs discours officiels marqueront le lancement de ce centre. Ensuite, une visite guidée permettra de découvrir les fonctionnalités du Corner. Pour clôturer la matinée, un cocktail sera servi à 11h30.

Ce nouvel espace apporte une réelle valeur ajoutée. Il propose un accompagnement personnalisé aux étudiants souhaitant poursuivre leurs études en France. En plus, il met à leur disposition une documentation détaillée sur les formations disponibles dans l’Hexagone.

Le Corner ne se limite pas à l’information. Il devient un lieu vivant d’échanges. Grâce à des ateliers, des rencontres et des conférences régulières, les étudiants bénéficieront d’un appui solide pour structurer leur parcours à l’international.

Selon le professeur Ballo Zié, président de l’UFHB, ce projet s’inscrit dans la politique d’internationalisation de l’université. Il renforce également les relations historiques entre la Côte d’Ivoire et la France dans les domaines de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Avec ce Corner, l’UFHB et Campus France facilitent l’accès à l’information et aux opportunités d’études en France. En parallèle, ils consolident un pont durable entre les deux nations, au service des ambitions des jeunes Ivoiriens.

Mahmoud Ali Youssouf : Nouveau Président de l’Union Africaine en 2025

Addis-Abeba, [Jeudi-13-mars] – Ce jeudi, le Djiboutien Mahmoud Ali Youssouf a officiellement pris ses fonctions de président de la Commission de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba, en Éthiopie. Il succède au Tchadien Moussa Faki Mahamat, qui a dirigé l’organe exécutif de l’UA pendant huit ans.

Une élection marquante

Mahmoud Ali Youssouf a été élu le 15 février 2025 lors de la 46e session ordinaire du Conseil exécutif des ministres des Affaires étrangères de l’UA. Son mandat de quatre ans, renouvelable une fois, s’annonce crucial pour l’avenir du continent. Parmi ses priorités figurent :

  • L’intégration économique de l’Afrique.
  • La gestion des crises sécuritaires.
  • Le renforcement de l’autonomie financière de l’UA.

Une équipe renouvelée

La vice-présidente de la Commission, l’Algérienne Selma Malika Haddadi, a également été installée. Elle succède à la Rwandaise Monique Nsanzabaganwa et aura pour mission d’assister le président dans la gestion des affaires administratives et financières de l’UA. En cas d’absence de Mahmoud Ali Youssouf, elle assurera la présidence de la Commission.

En parallèle, quatre nouveaux commissaires ont prêté serment et pris leurs fonctions. Leur rôle sera essentiel pour accompagner le président et la vice-présidente dans la mise en œuvre des politiques et programmes stratégiques de l’Union africaine.

Patrice Motsepe réélu à la tête de la CAF, Samuel Eto’o et Bestine Kazadi intègrent le Comité exécutif

Le Sud-Africain Patrice Motsepe a été reconduit à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF) pour un deuxième mandat de quatre ans , lors de la 14ᵉ Assemblée générale de l’organisation, ce 12 mars 2025 , au Caire, en Égypte . Sans adversaire, il a été réélu par acclamation , poursuivant ainsi son projet de transformation du football africain.

L’élection a également marqué l’entrée de Samuel Eto’o , président de la Fédération camerounaise de football , au Comité exécutif de la CAF . L’ancienne star du ballon rond a été élue par acclamation , étant le seul candidat de la zone de l’ Union des fédérations de football d’Afrique centrale (UNIFFAC) . Une nomination qui confirme son influence croissante dans la gouvernance du football africain.

Autre nomination majeure : Bestine Kazadi , ancienne présidente de l’AS Vita Club , fait désormais partie du Comité exécutif de la CAF jusqu’en 2029 , en tant que vice-présidente en charge du football féminin . Une avancée significative pour la promotion du football féminin en Afrique .

Ces nominations dessinent un nouvel équilibre au sein de la CAF, avec des figures influentes du football africain désormais aux commandes, prêtes à relever les défis du développement et de la professionnalisation du football sur le continent.

Russie : Jusqu’où l’économie peut-elle tenir face aux sanctions et à l’inflation ?

Malgré les sanctions occidentales et une inflation record, l’économie russe a surpris par sa résilience en 2023 avec une croissance de 4,1%. Mais cette dynamique repose essentiellement sur l’effort de guerre, qui mobilise 8,7% du PIB, un niveau inédit depuis la chute de l’URSS.

En 2025, la situation pourrait se dégrader avec une croissance attendue entre 1 et 2%, selon les experts.

Inflation et taux d’intérêt : un cocktail explosif

Inflation à 9,5% en 2024
+36% sur le prix du beurre selon Rosstat
Taux directeur à 21%, un frein aux investissements

Ces hausses de prix et des taux d’intérêt écrasants inquiètent même les grands patrons russes. German Gref, PDG de SberBank, a qualifié la situation d’insoutenable, tandis que Sergueï Tchemezov (Rostec) parle de « folie » et craint des faillites en série.

Sanctions : un impact limité sur l’économie russe ?

L’Union européenne et les États-Unis tentent de freiner l’économie russe avec des restrictions sur le pétrole et les technologies. Mais la Russie a trouvé des solutions :
Exportations détournées via une « flotte fantôme » 🚢
Approvisionnement technologique via la Chine et la Turquie 📦

Cependant, ces stratégies génèrent des surcoûts et ralentissent l’économie.

 Jusqu’à quand la Russie peut-elle tenir ?

Selon les experts, trois scénarios se dessinent :
La Russie tient encore 3 à 5 ans sans effondrement, en jouant sur l’adaptation et le contournement des sanctions.
Un essoufflement rapide d’ici un an sous l’effet combiné de l’inflation, des pénuries de main-d’œuvre et des taux élevés.
Un choc économique majeur si le prix du pétrole chute sous 40$ le baril.

La grande inconnue ? L’évolution de la guerre en Ukraine et la capacité du Kremlin à maintenir la stabilité sociale malgré les tensions économiques croissantes.

Le Tour du Rwanda 2025 à l’ombre du conflit en RDC

Prévue du 23 février au 2 mars 2025, la 17ᵉ édition du Tour du Rwanda devait être un test grandeur nature avant les Championnats du monde de cyclisme sur route, qui se tiendront pour la première fois en Afrique, à Kigali, en septembre. Mais alors que les coureurs s’apprêtent à s’élancer, un conflit armé en RDC voisine soulève des préoccupations sécuritaires.

En effet, le M23, groupe rebelle soutenu par le Rwanda, progresse dans l’est congolais et contrôle désormais Goma et Bukavu. Certaines étapes de la course se dérouleront non loin de la frontière, ce qui inquiète plusieurs équipes.

Soudal Quick-Step se retire pour raisons de sécurité

L’équipe belge Soudal Quick-Step a décidé de boycotter la course, redoutant des risques pour ses coureurs et son staff. « Le départ et l’arrivée de certaines étapes sont trop proches des zones de conflit », a justifié Jürgen Foré, directeur de la formation. Rubavu, ville hôte de la troisième et quatrième étape, est située à seulement 15 km de Goma, une zone sous contrôle du M23. Malgré des demandes de modification du parcours, les organisateurs ont refusé tout changement.

En revanche, la Lotto Development Team, autre formation belge, maintient sa participation.

Crise diplomatique entre la Belgique et le Rwanda

Ce retrait s’inscrit dans un contexte tendu entre la Belgique et le Rwanda. Bruxelles a récemment plaidé pour des sanctions contre Kigali, l’accusant d’alimenter l’instabilité en RDC. En représailles, le gouvernement rwandais a annoncé la suspension de l’aide au développement belge.

Les Mondiaux 2025 menacés ?

Malgré la crise, l’Union Cycliste Internationale (UCI) assure que les Championnats du monde restent maintenus à Kigali. « Le Rwanda est sûr et le conflit est confiné à la RDC », souligne l’instance. Toutefois, son président David Lappartient, candidat à la présidence du CIO, est attendu sur place pendant le Tour du Rwanda pour inaugurer un centre de formation.

Ce premier Mondial africain tiendra-t-il ses promesses malgré la situation géopolitique instable ?

Botswana : Les écoles fermées jusqu’au 24 février en raison des inondations

Face aux intempéries qui perturbent gravement les déplacements des élèves, le ministère botswanais de l’Éducation a ordonné la fermeture temporaire de toutes les écoles du pays du jeudi 20 au lundi 24 février 2025.

Cette décision, annoncée dans un communiqué officiel daté du 19 février, a été prise après que des pluies torrentielles ont provoqué d’importantes inondations, rendant plusieurs routes impraticables. Selon la ministre de l’Éducation et de la Protection de l’Enfance, Nono Kgafela-Mokoka, certaines zones sont désormais inaccessibles, mettant en péril la sécurité des élèves et du personnel éducatif.

Le ministère prévoit de réévaluer la situation lundi après-midi avant d’envisager une reprise des cours. En attendant, les parents et tuteurs sont appelés à redoubler de vigilance et à assurer la sécurité des enfants durant cette période critique.

Attentat présumé à Munich : Une voiture fonce dans la foule

L’Allemagne est en émoi après qu’une voiture a foncé sur une foule à Munich , ce jeudi 13 février 2025 , bénissant au moins 28 personnes , dont certains grièvement. Le conducteur, un demandeur d’asile afghan de 24 ans, a été immédiatement interpellé.

Les autorités bavaroises n’excluent pas un acte terroriste . « Beaucoup d’éléments vont dans ce sens » , a déclaré Markus Söder, chef du gouvernement régional, depuis les lieux du drame.

D’après les premiers éléments de l’enquête, le suspect a accéléré brutalement au volant d’une Mini Cooper en direction d’un véhicule de police protégeant une manifestation syndicale de Verdi avant de percuter plusieurs piétons. Déjà connu des services de police pour vols et infractions liées aux stupéfiants, il fait l’objet d’une enquête approfondie.

Le chancelier Olaf Scholz a été fermement condamné pour cet acte « horrible » , promettant une expulsion immédiate du suspect après son jugement. « Ce criminel ne mérite aucune clémence. Il doit être puni et quitter l’Allemagne » , a-t-il affirmé.

Un climat de tension en Allemagne

Cette attaque survient alors que Munich accueille un sommet diplomatique réunissant plusieurs hauts responsables internationaux, dont le vice-président américain JD Vance .

L’incident ravive les tensions sur les questions de sécurité et d’immigration , alors que l’Allemagne a récemment été secouée par plusieurs attaques meurtrières , notamment :
Une voiture-bélier sur un marché de Noël à Magdebourg en décembre (6 morts, 300 blessés).
 Une attaque au couteau à Solingen attribuée à un Syrien (3 morts).
Un Afghan en situation irrégulière ayant poignardé un enfant de deux ans.

Ces événements ont renforcé le débat sur la sécurité intérieure et profité au parti d’extrême droite AfD , qui atteint 20 % d’intentions de vote à quelques jours des élections législatives du 23 février .

L’Allemagne retient son souffle face à cette nouvelle tragédie qui soulève de graves enjeux politiques et sécuritaires .

Kinshasa s’oppose à un Grand Prix de F1 au Rwanda et soutient l’Afrique du Sud

Kinshasa a officiellement exprimé son opposition à la candidature du Rwanda pour l’organisation d’un Grand Prix de Formule 1, évoquant des tensions géopolitiques persistantes et des violations des droits humains imputés à Kigali. Dans une lettre déposée le 12 février au siège de la F1, les autorités congolaises ont plaidé en faveur de l’Afrique du Sud comme alternative.

La République démocratique du Congo justifie sa position en rappelant que des soldats sud-africains ont récemment été tués par les forces rwandaises alors qu’ils étaient en mission de paix en RDC. Un argument qui renforce l’idée d’un soutien politique et diplomatique à l’Afrique du Sud dans ce cours à l’accueil d’un Grand Prix.

Le gouvernement congolais a également demandé une rencontre entre le ministre des Sports et Stefano Domenicali , PDG de la F1, pour discuter de la question et défendre sa position.

Absente du continent depuis le dernier Grand Prix d’Afrique du Sud en 1993 , la Formule 1 cherche à marquer son retour en Afrique , un marché clé en pleine expansion. Ce projet ravive ainsi les tensions et oppose les différentes candidatures, alors que le sport devient un nouveau terrain d’influence diplomatique entre États africains.

RDC: Reprise des combats entre le M23 et l’armée congolaise à Lubero

Après plusieurs semaines d’accalmie, de violents affrontements ont éclaté ce mardi 11 février entre les rebelles du M23 , soutenus par l’armée rwandaise, et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) appuyées par les Wazalendo sur la ligne de front de Lubero , dans le Nord-Kivu .

Dès 13h00 locales , les rebelles ont largué des bombes sur des positions de l’armée congolaise à Kivisire , à 15 km de Mambasa de Lubero , selon un notable de Ndoluma , où des tirs à l’arme lourde ont été entendus. Cette nouvelle offensive intervient au lendemain d’une attaque meurtrière du M23 qui a coûté la vie à un civil et plusieurs militaires congolais .

Ces combats reprennent malgré l’appel au cessez-le-feu lancé samedi par les chefs d’État de la SADC et de l’ EAC lors d’un sommet en Tanzanie. Sur le terrain, la ligne de front se situe désormais entre Mambasa , contrôlé par l’armée congolaise, et Alimbongo , un village stratégique tenu par les rebelles . La situation reste extrêmement tendue , menaçant d’aggraver l’instabilité sécuritaire dans l’Est de la RDC.

Renforcement de la Coopération Militaire Sénégal-Mali : Une Réponse Conjointe aux Défis Sécuritaires de l’Afrique de l’Ouest

Face aux défis croissants en matière de sécurité en Afrique de l’Ouest, le Sénégal et le Mali ont renforcé leur coopération militaire. Cette volonté s’est concrétisée par une rencontre de haut niveau entre les ministres de la Défense des deux pays, Birame Diop (Sénégal) et le Général Sadio Camara (Mali).

Une rencontre stratégique pour la sécurité régionale

Le jeudi 6 février 2025, les deux ministres se sont rencontrés au ministère de la Défense et des Anciens Combattants du Mali, en présence des chefs d’état-major des armées des deux pays. Ils ont abordé des questions cruciales pour renforcer les relations bilatérales en matière de sécurité et de défense.

Birame Diop a souligné que cette rencontre s’inscrit dans les priorités du président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye. Il a rappelé l’accord militaire technique signé en mars 2021, qui a permis des échanges de stagiaires entre les écoles de formation des officiers et sous-officiers des deux pays.

Coopération sur le terrain : Patrouilles conjointes et sécurité transfrontalière

Cette collaboration se traduit également par des patrouilles conjointes le long des frontières pour renforcer la sécurité transfrontalière. Le ministre Diop a insisté sur l’intensification de ces efforts face aux menaces persistantes, telles que le terrorisme et les réseaux criminels transnationaux. Il a précisé que la mutualisation des efforts est essentielle pour lutter efficacement contre ces fléaux.

Préservation de l’écosystème du fleuve Falémé

Les discussions ont aussi porté sur la préservation du fleuve Falémé, qui constitue la frontière naturelle entre les deux pays. Le Sénégal a suspendu l’exploitation aurifère dans cette région pendant trois ans pour limiter la pollution. Birame Diop a exprimé son espoir que le Mali adopte des mesures similaires pour protéger cet écosystème vital.

Le Mali et le Sénégal : Une coopération renforcée malgré les défis politiques

Le Général Sadio Camara, ministre malien de la Défense, a salué cette initiative. Bien que le Mali ait quitté la CEDEAO, il reste ouvert à une coopération solide avec le Sénégal. Camara a souligné l’importance de coordonner les efforts face aux défis sécuritaires transfrontaliers. Il a également dénoncé les influences extérieures qui exacerbent l’instabilité dans la région.

Il a affirmé que « la lutte contre le terrorisme ne peut être gagnée que par la coordination et les échanges permanents entre nos forces armées », réaffirmant la volonté du Mali de défendre sa souveraineté et ses choix stratégiques.

Une coopération stratégique pour l’Afrique de l’Ouest

Ce renforcement de la coopération militaire entre le Sénégal et le Mali représente un tournant crucial pour faire face aux menaces sécuritaires croissantes dans la région. Ce partenariat pourrait servir de modèle pour d’autres nations d’Afrique de l’Ouest, soulignant l’importance de la solidarité régionale dans la lutte contre le terrorisme et les autres menaces transnationales.

L’Argentine annonce son retrait de l’OMS après les États-Unis

Le président argentin Javier Milei a décidé de retirer l’Argentine de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), emboîtant le pas aux États-Unis de Donald Trump. L’annonce a été faite ce mercredi 5 février par le porte-parole de la présidence, Manuel Adorni, qui a exploré de « profondes différences sur la gestion sanitaire » et « l’influence politique de certains États ».

« Les Argentins ne vont pas permettre à une organisation internationale d’intervenir dans notre souveraineté, encore moins dans notre santé », a déclaré Adorni, ajoutant que ce retrait offrirait au pays « une plus grande flexibilité » pour adapter sa politique sanitaire.

Javier Milei, qui affiche une affinité idéologique avec Donald Trump, suit ainsi la voie tracée par les États-Unis, qui ont annoncé leur retrait de l’OMS dès le retour du milliardaire républicain à la Maison-Blanche.

L’OMS, qui avait déjà regretté la décision américaine, espère que l’Argentine reviendra sur sa position.

RDC: William Ruto appele à un cessez-le-feu et organise un sommet d’urgence

La tension monte à Goma, capitale du Nord-Kivu en République démocratique du Congo (RDC), alors que les rebelles du M23 ont revendiqué lundi la « libération de la ville ». Face à cette crise humanitaire et sécuritaire, le président kenyan William Ruto, président en exercice de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), a exigé une « cessation immédiate et inconditionnelle des hostilités » dans l’est de la RDC.

Dans un communiqué, William Ruto a exprimé sa vive préoccupation concernant la dégradation de la situation, qualifiée de grave menace pour la stabilité de l’Afrique de l’Est. Cette déclaration survient après que des habitants de Goma ont confirmé l’entrée des rebelles dans la ville, provoquant chaos et exode.

Le M23, par la voix de son propre communiqué, a exigé que les Forces armées de la RDC (FARDC) déposent leurs armes auprès de la MONUSCO, suspendant également les activités lacustres « jusqu’à nouvel ordre ».

Pour répondre à cette crise, le président de l’EAC a annoncé la tenue d’un sommet extraordinaire dans les 48 heures. Félix Tshisekedi et Paul Kagame, présidents de la RDC et du Rwanda, ont confirmé leur participation. Kinshasa accuse Kigali d’une agression directe, tandis que l’EAC appelle au dialogue et à une implication accumulée de l’Union africaine pour trouver une solution durable.

En parallèle, Félix Tshisekedi a convoqué dimanche une réunion de crise pour assurer la défense de Goma, notamment après le bombardement de camps de déplacés. Le gouvernement congolais s’engage à protéger les populations civiles tout en sollicitant un soutien international au Conseil de sécurité des Nations Unies.

Le président kenyan insiste sur la nécessité d’un engagement renouvelé pour la paix : « Une solution durable ne peut être obtenue que par un dialogue constructif et une implication collective. »

Côte d’Ivoire: Tidjane Thiam fixe les ambitions du PDCI pour la présidentielle de 2025

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Tidjane Thiam, a dévoilé les enjeux cruciaux de 2025 lors d’un échange de vœux avec les militants, ce mardi 21 janvier 2025, au siège du parti à Cocody.

« Que 2025, année si importante pour notre pays, soit porteuse de paix, d’unité et de cohésion », a déclaré Tidjane Thiam, soulignant l’importance de ces valeurs pour remporter les prochaines élections présidentielles prévues en octobre.

En appelant à un vote massif en faveur du changement, il a exhorté les militants à privilégier les urnes plutôt que la violence. « Le moyen le plus sûr d’assurer le développement de notre pays est de voter en grand nombre », a-t-il affirmé.

Un programme ambitieux pour la Côte d’Ivoire

Tidjane Thiam a détaillé les premières lignes de son programme, centré sur six axes majeurs : la paix et la sécurité, le capital humain, une économie inclusive avec le secteur privé comme moteur, l’égalité des chances, les nouvelles technologies et le développement durable.

Il s’est engagé à promouvoir l’entrepreneuriat pour enrichir les citoyens, tout en dénonçant l’enrichissement illicite des fonctionnaires. « L’entrepreneur devient milliardaire en fournissant des services ; le fonctionnaire, en prenant l’argent des contribuables », a-t-il clarifié.

Des préparatifs électoraux en cours

S’appuyant sur les chiffres de la Commission électorale indépendante (CEI), Tidjane Thiam a salué la mobilisation massive lors de la révision de la liste électorale de novembre 2024, marquée par l’ajout de 943.617 nouveaux électeurs.

Il a cependant insisté sur la nécessité d’une nouvelle révision électorale en février ou mars 2025 pour garantir des élections inclusives et transparentes.

Mobilisation des militants

Les cadres et représentants du PDCI, dont Emile Constant Bombet, vice-président du parti, ont exhorté les militants à rester courageux face aux injustices et aux intimidations.

Mme Matagali Traoré, porte-parole des femmes, a exprimé sa confiance en Tidjane Thiam : « Grâce à votre leadership, le PDCI conquérera de nouveaux horizons. »

Valentin Kouassi, président de la Jeunesse du PDCI en milieu urbain, a également déclaré : « Vous incarnez l’espoir de la Côte d’Ivoire. Nous travaillerons sans relâche pour la victoire en 2025. »

Avec un appel à la cohésion et à la mobilisation, le PDCI entend revenir au pouvoir pour apporter, selon Tidjane Thiam, « bien-être, paix, prospérité et sécurité » à la Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire: Pose de la première pierre du Centre Technique National de Football à Bingerville

Le projet de modernisation du Centre Technique National de Football, d’un coût total de plus de 2,6 milliards de FCFA, a été officiellement lancé ce jeudi 16 janvier 2024 à Bingerville, dans l’Est d’Abidjan. Financé par les Fonds FIFA Forward, ce projet vise à accroître la capacité d’accueil du Centre et à moderniser les infrastructures pour dynamiser les performances des équipes nationales de football ivoiriennes.

Les travaux incluent la réhabilitation de la piscine et la construction de six nouveaux bâtiments, parmi lesquels un hébergement, un restaurant, une salle de gymnastique, un centre médical, une salle de formation et un espace de stockage. Ces infrastructures s’inscrivent dans le cadre du Plan stratégique de développement (PSD) 2023-2026, élaboré par la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) sous la présidence de M. Idriss Diallo.

Lors de la cérémonie, M. Idriss Diallo a affirmé que l’objectif principal est de promouvoir et renforcer les capacités footballistiques des jeunes talents, tout en hissant le Centre aux normes internationales. Le ministre délégué auprès du Premier ministre, M. Adjé Silas Metch, a souligné l’impact social et professionnel de ce projet, le qualifiant de véritable outil de développement humain.

Pour le président de la FIFA, Gianni Infantino, ce projet incarne une promesse d’avenir, offrant aux jeunes joueurs, entraîneurs et passionnés des opportunités sans précédent. Présent également, le secrétaire général de la CAF, Veron Mosengo-Omba, a déclaré que ce Centre représente un maillon clé de l’héritage de la CAN 2023.

Les travaux, qui devraient s’achever en mars 2026, permettront au Centre Technique National de répondre aux besoins des équipes nationales et des clubs dans leur préparation aux compétitions, consolidant ainsi la place de la Côte d’Ivoire sur la scène footballistique internationale.

La CEDEAO officialise le retrait du Mali et lance la procédure de séparation

La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a confirmé le retrait officiel du Mali de son organisation, marquant ainsi une étape historique dans les relations entre le pays et l’organe sous-régional. Cette décision fait suite à une demande formelle des autorités maliennes, transmise en janvier 2024, et actée lors de la 66ᵉ session de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement, tenue le 15 décembre 2024 à Abuja, au Nigeria.

Conformément à l’article 91 du Traité révisé de la CEDEAO, le Mali cessera d’être membre de l’organisation à compter du 29 janvier 2025. Le Président de la Commission de la CEDEAO, Dr Omar Alieu Touray, a été mandaté pour engager les formalités nécessaires à cette séparation.

Dans une correspondance adressée le lundi 13 janvier 2025 au ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, Dr Touray a proposé une réunion entre les équipes techniques des deux parties pour organiser les discussions et définir les modalités de séparation. La date de cette rencontre reste à déterminer par concertation.

Ce retrait marque un tournant dans les relations entre le Mali et ses voisins ouest-africains, alors que le pays s’éloigne progressivement des structures régionales. La CEDEAO, pour sa part, souligne l’importance de mener cette transition dans un cadre ordonné et respectueux des accords en vigueur.

Rigobert Song nommé sélectionneur des Fauves du Bas-Oubangui : Une surprise qui secoue la Fédération centrafricaine de football

L’équipe nationale de Centrafrique, surnommée les Fauves du Bas-Oubangui, a un nouveau sélectionneur. Rigobert Song, l’ex-entraîneur du Cameroun, a été nommé dans la nuit du 13 au 14 janvier 2025, sans consultation préalable de la Fédération centrafricaine de football (FCF).

Après avoir été limogé par la Fecafoot suite à l’échec du Cameroun lors de la CAN 2024, Rigobert Song reprend du service, cette fois avec la Centrafrique. Il remplace Raoul Savoy, qui avait été écarté en octobre 2024 pour des résultats décevants. La nomination de Song, décidée directement par le gouvernement centrafricain, a pris la Fédération de court.

Le 12 janvier, Rigobert Song est arrivé à Bangui en provenance de Yaoundé. Le lendemain, il a été reçu par le président Faustin-Archange Touadéra. Les deux hommes ont discuté du rôle du football dans le développement social et l’unité nationale.

Nomination surprise et tensions à la Fédération

Sans annonce préalable de candidature, la nomination de Rigobert Song a été officialisée dans la nuit de lundi à mardi, via un arrêté ministériel. Les détails du contrat, notamment sa durée, restent flous. À 48 ans, Song devra préparer les Fauves du Bas-Oubangui pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026, qui débutent en mars. Actuellement cinquièmes de leur groupe, les Centrafricains doivent impérativement remporter leur prochain match contre Madagascar.

La nomination de l’ancien capitaine des Lions indomptables a suscité des réactions mitigées au sein de la Fédération centrafricaine de football. Celle-ci a exprimé sa « consternation » et sa « surprise », soulignant le manque de communication autour de cette décision prise par le gouvernement.

Incendies à Los Angeles : l’Ukraine prête à envoyer 150 pompiers pour aider les États-Unis

Alors que les violents incendies continuent de ravager Los Angeles et ses environs en Californie, le bilan humain et matériel s’alourdit de jour en jour. Près d’une semaine après le début de cette catastrophe, les vents violents qui balaient la région augmentent le risque de nouveaux départs de feu.

Face à cette crise majeure, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a exprimé sa volonté d’apporter son soutien aux États-Unis. Dans une vidéo publiée sur X (anciennement Twitter), il a annoncé avoir chargé son ministre de l’Intérieur de préparer une éventuelle intervention des secouristes ukrainiens.

« La situation là-bas est extrêmement difficile, et les Ukrainiens peuvent aider les Américains à sauver des vies », a-t-il déclaré. Cette aide, actuellement en cours de coordination avec les autorités américaines, comprend la mobilisation de 150 pompiers ukrainiens déjà prêts à intervenir.

Le président Zelensky a également souligné que cette initiative reflète la solidarité internationale dans les moments de crise : « Nous avons proposé notre aide par les canaux appropriés, car sauver des vies est une priorité pour nous tous. »

Ces renforts pourraient s’avérer essentiels pour maîtriser les incendies qui continuent de dévaster la région, menaçant des milliers de foyers et mobilisant déjà d’importants moyens locaux et fédéraux.

France-Algérie : Tensions Explosives, Les Influenceurs dans le Collimateur

Le 10 janvier 2025 –Un influenceur de 59 ans, surnommé « Doualemn », a été placé en rétention administrative à Nîmes mardi avant d’être expulsé jeudi vers Paris, puis interdit d’entrée en Algérie. L’Algérie a rejeté son retour, et il a été placé en rétention administrative en Ile-de-France, selon son avocat, Jean-Baptiste Mousset.

L’influenceur avait été interpellé à Montpellier après la diffusion d’une vidéo sur TikTok. Les autorités françaises l’accusent d’avoir incité à la torture contre un opposant au régime algérien. Toutefois, la traduction de la vidéo a montré que le terme « tuez-le » n’avait pas été utilisé, mais qu’il s’agissait plutôt d’un appel à infliger une « sévère correction » à l’opposant.

Le gouvernement français a précipité son expulsion afin de l’empêcher de contester sa situation devant un juge, a regretté son avocat, dénonçant des moyens exceptionnels pour « bâillonner » son client. Le procureur de la République, Fabrice Belargent, a précisé que cet appel à la torture justifiait le retrait de son titre de séjour et son expulsion.

Influenceurs algériens dans le collimateur des autorités françaises

Cette affaire fait partie d’une série d’interpellations. Trois Algériens et une Franco-algérienne ont récemment été arrêtés pour avoir diffusé des messages appelant à la violence contre des opposants au régime algérien.

Jeudi, Sofia Benlemmane, une Franco-Algérienne d’une cinquantaine d’années, a été placée en garde à vue à Lyon pour des messages de haine et des menaces de mort à l’encontre des opposants au régime algérien, ainsi que des insultes contre la France. Suivie par plus de 300.000 personnes sur TikTok et Facebook, elle fait face à des accusations de « menaces de mort » et de « provocation publique à la haine ».

D’autres influenceurs ont été arrêtés récemment, comme Youcef A., alias « Zazou Youssef » sur TikTok, arrêté à Brest pour apologie du terrorisme. Il sera jugé le 24 février et encourt jusqu’à sept ans de prison. Un autre influenceur, « Imad Tintin », a été placé en garde à vue à Grenoble pour une vidéo incitant à « brûler vif, tuer et violer » en France. Il sera jugé pour provocation à des actes de terrorisme le 5 mars.

Ces affaires interviennent dans un climat de tension croissante entre les deux pays, lié notamment à l’affaire Boualem Sansal et à la récente visite d’Emmanuel Macron au Maroc.

 

Côte d’Ivoire: Alassane Ouattara envisage de continuer à servir son pays

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a exprimé ce jeudi 9 janvier 2025 son désir de continuer à servir son pays, bien qu’il n’ait pas encore pris de décision définitive quant à sa candidature pour l’élection présidentielle d’octobre 2025. Cette déclaration intervient alors que son parti, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), l’incite à briguer un nouveau mandat.

« À la date d’aujourd’hui, je n’ai pas encore pris de décision. Mais, je suis en pleine santé et désireux de continuer de servir mon pays », a déclaré le chef de l’État lors de la cérémonie de présentation des vœux du corps diplomatique au palais présidentiel à Abidjan.

Il a rappelé son intention initiale de passer le relais à une nouvelle génération, exprimée il y a cinq ans : « Il était de mon intention de ne plus être candidat. Aujourd’hui, je peux vous dire, j’ai bien fait d’accepter la proposition de mon parti. » Le président a également assuré que l’élection présidentielle de 2025 sera « paisible, démocratique et transparente », précisant que le RHDP dispose de plusieurs candidats potentiels, prêts à représenter le parti.

Dans le camp de l’opposition, les préparatifs battent leur plein. Laurent Gbagbo, président du PPA-CI, a été investi en mai 2024, mais sa candidature reste incertaine, car il ne figure pas sur la liste électorale en raison de sa condamnation en 2018 pour des faits liés à la BCEAO. Néanmoins, Gbagbo a réaffirmé son engagement pour sa réintégration sur le listing électoral et vise la victoire en 2025.

Par ailleurs, l’ex-Première dame Simone Ehivet, présidente du Mouvement des Générations Capables (MGC), et Tidjane Thiam, candidat pressenti du PDCI, comptent également parmi les figures marquantes de l’opposition. Au sein du PDCI, Jean-Louis Billon a déjà déclaré sa candidature, renforçant la diversité des prétendants.

Alors que les échéances approchent, le climat politique en Côte d’Ivoire promet des affrontements électoraux intenses, dans un contexte où la stabilité et la transparence seront au cœur des préoccupations nationales et internationales.

 

Tchad : Une attaque contre la présidence fait 19 morts, dont 18 assaillants

Les autorités tchadiennes ont révélé de nouveaux détails sur l’attaque survenue mercredi soir à la présidence, à N’Djaména. Selon Abderaman Koulamallah, porte-parole du gouvernement et ministre des Affaires étrangères, l’attaque a été menée par un groupe de 24 individus armés de machettes et de couteaux. Ces assaillants, décrits comme « drogués » et équipés de gris-gris, ont causé la mort de 19 personnes, dont 18 parmi eux et un garde.

Le ministre a expliqué que les assaillants sont arrivés à bord d’un véhicule DINA qui a simulé une panne devant la présidence. Descendus du véhicule, ils ont agressé les quatre gardes en poste, tuant l’un d’entre eux et blessant gravement deux autres.

« Ces individus étaient sous l’effet de drogue et d’alcool », a précisé Koulamallah, ajoutant qu’ils portaient des gris-gris censés les protéger des balles. Six assaillants ont été capturés vivants et sont actuellement interrogés. Ils seraient des Tchadiens, mais leur lieu d’origine reste confidentiel pour les besoins de l’enquête.

Le président de la République, le maréchal Mahmoud Idriss Déby, a rassuré la population en qualifiant cette attaque de « complètement désespérée ». Pour l’instant, la piste terroriste est écartée, et des précisions supplémentaires sont attendues du procureur de la République dans les prochaines heures.