Sénégal-Ila Touba : deux accidents font 5 morts et des blessés graves

Le premier s’est produit mardi et a coûté la vie à trois personnes, le second survenu ce mercredi 31 juillet, a fait deux morts.

L’autoroute Ila Touba a été ne fois encore, le théâtre d’un accident. Hier soir, vers 22 heures, un véhicule de marque Peugeot, en provenance de Bambey et en route pour Dakar, a heurter le bord de la chaussée. Le conducteur aurait perdu le contrôle de la voiture après que sa roue arrière droite ait explosé.

Bilan de l’accident, 3 morts dont le chauffeur. Ils sont décédés sur le coup. Deux blessés graves ont également été enregistrés Ils (les corps sans vie et les blessés) ont été acheminé à l’hôpital régional Heinrich Lübke de Diourbel par les sapeurs-pompiers.

 

La consternation est encore d’actualité que ce mercredi, 31 juillet, un autre accident se produit sur le tronçon de l’autoroute à péage Ila Touba-Mbour. Il s’agit d’un camion qui s’est renversé. L’accident, renseigne la Rfm, a coûté la vie au chauffeur et à son apprenti.

Accident de circulation: 4 morts et 5 blessés à Dagana

Le drame est survenu dimanche matin, sur la route nationale N°3, entre les localités de Colona et Nadiel, dans le département de Dagana.

A l’origine de l’accident, une collision entre un véhicule Renault et un autre de type 4X4. Bilan, quatre morts et cinq blessés.

Les forces de sécurité, une fois rendue sur les lieux ont évacué les blessés à l’hôpital de Richard-Toll.

Diourbel: un accident de circulation fait cinq morts et trois blessés

Le véhicule 4X4 impliqué dans l’accident s’est renversé alors que le conducteur roulait à vive allure.

Cinq personnes sont mortes sur le coup suite à l’accident survenu ce matin entre Diourbel et Gossas. Le véhicule 4X4 de marque Mutsibishi, immatriculé DK-2769-AC, impliqué dans l’accident roulait apparemment à vive allure. Il s’est lors renversé provoquant d’énormes dégâts. La voiture était en provenance de Thiès pour Kaolack.

Quatre corps sans vie ont été acheminés à l’hôpital départemental de Gossas. La cinquième victime a succombé au cours de l’évacuation pour l’hôpital de Diourbel. Les trois blessés sont également à l’hôpital de Diourbel.

Amadou Thiam: L’expression de la violence est l’arme des faibles pour convaincre avec une prétendue force

Les esprits faibles en sont dépositaire à tout temps et en tout lieu.

La responsabilité est à voir à tous les niveaux et sous tous les angles. Il faut assainir le milieu politique, curer la société dans son intégralité et nettoyer les milieux religieux.

Ce que nous constatons aujourd’hui avec les partis politique a longtemps existé autour d’une certaine frange de marabouts et des hommes de sport notamment les lutteurs. Et pendant longtemps, l’Etat s’est montré tolérant ou faible. Dans chacun des cas, il a doublement failli à sa mission. Celle de garantir la sécurité à tous ses citoyens.

Primo, en laissant des civils se prendre en charge leurs protections rapprochées, l’Etat expose les autres dans une anxiété permanente et une oppression éventuellement pour un rien. Les bras armés et milices on en trouve à tout coin de rue. Le plus irritant dans tout ça est que ces derniers disposent de tenue et d’équipements parfois plus sophistiqués que ceux de nos forces de l’ordre régalien dû à l’Etat.

Secundo, pour ce qui est des cas précis de la sécurité des candidats en lice pour l’élection présidentielle du 24 février 2019, l’Etat en prenant ses responsabilités d’interdire tous gros bras et milices, devrait mettre autour des cinq (5) candidats une sécurité nécessaire à leur protection physique et celle de leurs biens.

Ce n’est qu’à ce moment seulement que l’équilibre des forces en présence serait atteint de manière optimale. Et force restera à la loi. Loi qui est au-dessus de tous sans distinction aucune.

La responsabilité des candidats est totale et entière dans ces événements malheureux survenus un peu partout sur l’étendue du territoire national. Tous les heurts se sont passés devant le regard des candidats ou de leurs responsables immédiats. Au nom de quoi devrions-nous faire confiance à des gens qui cautionnent déjà la violence et l’impunité. Parce que pour des mesures fortes, on attendait de la part du candidat dont le cortège a fait des morts (au nombre de 3) de livrer les criminelles) aux forces de l’ordre, au lieu de fuir pour se faire ensuite rattraper comme un vulgaire assassin.

Au-delà de ce fait particulier et douloureux de Tambacounda que nous condamnons avec la dernière énergie, nous attendons de tous les candidats et leaders de coalitions des mesures fortes. Lorsqu’un candidat aura expulsé de son convoi un militant ou bras armé faiseur de troubles, nous aurons au moins eu un ouf de soulagement et nourri un brin d’espoir en lui.

Le plus regrettable dans cette affaire de meurtres à sang froid de trois (3) de nos concitoyens, nous entendons des candidats défendre ces actes odieux qui n’honorent pas notre pays. Il s’y ajoute qu’il y a des candidats et hommes politiques en présence qui ont la violence au bout des lèvres et dans le verbe. Loin de caricaturer qui que soit, nous sommes convaincu que ce n’est pas avec la haine que l’on gagnera le cœur des Sénégalais.

Nous interpellons les religieux et tous les leaders d’opinions à conscientiser les masses à ne pas vendre leur âme au diable. Il y a des forces tapies dans l’ombre et qui cherchent des brèches par cette présidentielle pour déstabiliser le pays. Ce Sénégal qui nous a vus naître et grandir.

La preuve la plus parfaite est qu’aujourd’hui un ancien président qui a élu domicile dans un hôtel de la place où il reçoit à longueur de journée des acteurs politiques. Dit-il pour empêcher la tenue de l’élection. Une élection présidentielle qui est inscrite dans le calendrier républicain de l’Etat du Sénégal.

L’Etat est la chose la plus importante qui nous réunit en son sein et à son tour. Notre quête du pouvoir ne devrait pas occulter cet aspect tant essentiel qui surpasse largement notre égo.

Que Dieu bénisse le Sénégal !

Amadou Thiam

Juriste Spécialisé en Contentieux des Affaires