Les footballeurs sénégalais qui ont brillé sur les terrains européens

De nombreux joueurs évoluant ou ayant évolué en Europe sont issus du continent africain, et plus particulièrement du Sénégal. Voici les trois footballeurs sénégalais les plus emblématiques de l’histoire.

 

El-Hadji Diouf

El-Hadji Diouf a été formé en France, au FC Sochaux. C’est avec le club doubiste qu’il fera ses grands débuts professionnels. Après seulement quelques matches dans l’élite, il est transféré au Stade Rennais où ses débuts furent remarqués. Durant cette expérience en Bretagne, il connut également des problèmes extra-sportifs qui ont poussé son club à le prêter au RC Lens. Diouf retrouva alors le plaisir de jouer et il permit aux Lensois de terminer vice-champion de France en 2002. Cette même année, Diouf parvient à hisser les Lions de la Teranga en finale de la Coupe d’Afrique des Nations et en quart de finale de la Coupe du Monde, égalant ainsi le Cameroun de Roger Milla.

Sadio Mané

Toujours en activité, Sadio Mané est le joueur sénégalais ayant le mieux réussi sa carrière en clubs. Membre de l’AS Génération Foot, il fut rapidement repéré par le FC Metz qui lui fit signer son premier contrat professionnel en 2012. Après deux saisons, il fut transféré au Red Bull Salzbourg avant de rejoindre la Premier League et le Southampton FC. Son talent explosa alors aux yeux de tous les observateurs du championnat. Il lui permit également de séduire les dirigeants des équipes les plus prestigieuses. Après une lutte acharnée, ce fut finalement le grand FC Liverpool qui remporta la mise. Mané aura passé six saisons au bord de la Mersey. Sa réussite fut telle qu’il se classa au second rang dans la course au Ballon d’or 2022, remporté par l’attaquant français du Real Madrid, Karim Benzema. Toujours en activité, Sadio Mané évolue désormais en Bundesliga, au sein du prestigieux FC Bayern Munich. Êtes-vous prêt à le supporter et à parier sur ses chances de victoire durant les événements sportifs du club bavarois ?

Habib Beye

Habib Beye est né en France. Évoluant dans les catégories de jeunes du Paris Saint-Germain, il tapa dans l’œil du directeur sportif de l’époque, Claude Le Roy. Ce dernier prit ensuite la direction du RC Strasbourg et emmena le jeune défenseur avec lui. Seulement âgé de 21 ans, ce dernier s’impose au poste d’arrière droit et est même considéré comme un titulaire indiscutable de 1998 à 2003. Ses excellentes performances lui ont ensuite permis d’être transféré à l’Olympique de Marseille. Ses débuts dans le sud de la France ont été plus compliqués. Il lui fallu patienter jusqu’à la nomination de José Anigo au poste d’entraîneur pour obtenir une réelle chance de démontrer son talent. Membre d’une défense à trois en compagnie de Meité et de Hemdani, Beye passe tout près d’un titre européen lors de la saison 2003-2004. Le club olympien s’était en effet incliné en finale de la coupe de l’UEFA contre les Espagnols du FC Valence sur le score d’un but à zéro avec l’expulsion du gardien de l’époque, le talentueux Fabien Barthez, au cours de la première mi-temps.

Mbaye Niang ou Islam Slimani, l’OM devra choisir

L’Olympique de Marseille, en quête d’un attaquant, a inscrit sur son calepin les noms de Mbaye Niang et Islam Slimani. Le choix final du club devant l’amener à trancher en faveur de l’un des deux attaquant, sur fond de duel symbolique entre le Sénégal et l’Algérie, comme en finale de la CAN 2019.
L’attaquant sénégalais de Rennes (France) n’a d’ailleurs pas fait de mystère de son attirance pour l’OM en déclarant sa flamme au club phocéen lors d’une édition du Canal Foot Club (CFC), émission de la chaîne cryptée Canal +, le 25 mai dernier.
L’attaquant sénégalais, que l’on dit mal dans sa peau en Bretagne depuis le départ de son mentor Olivier Létang, en février dernier, s’est d’ores et déjà dit prêt à baisser son salaire pour entrer dans les plans du club phocéen confronté à des problèmes de trésorerie, selon les médias spécialisés.
Auteur de 12 buts la saison dernière en Ligue 1 avec Rennes, Mbaye Niang est perçu comme l’attaquant qui manque à l’OM. Bien noté cette année en championnat, un crédit sur lequel le club compte surfer pour faire bonne figure en Ligue des champions la saison prochaine.
A 31 ans, Islam Slimani, qui n’est pas resté à l’AS Monaco où il avait été prêté par Leicester (élite anglaise), sait lui qu’il ne fait pas partie des plans du club anglais.
Avec neuf buts et huit passes décisives en 19 matchs, l’Algérien a été le pendant idéal de l’attaquant vedette de l’AS Monaco, Wissam Ben Yedder, co-meilleur buteur de la Ligue 1 française.
Arrivé sur la pointe des pieds sur le Rocher, Slimani fait une belle saison en France. Ce qui lui a permis de redorer son blason et de devenir intéressant pour un club comme l’OM.
S’y ajoute que là où Rennes demande jusqu’à 25 millions d’euros (plus de 16 milliards de francs) pour laisser partir Mbaye Niang, Slimani peut arriver en prêt payant sur la Canebière pour une somme d’environ 10 millions d’euros (plus de six milliards et demi), selon des médias français.
L’OM qui compte déjà dans ses rangs trois attaquants, l’Argentin Dario Benedetto, le Français Valère Germain et le Grec Kostas Mitroglou, de retour de prêt, devra trancher entre les deux attaquants.
Le club phocéen devra aussi vendre ses éléments à fort potentiel comme le défenseur Duje Caleta-Car, Boubacar Kamara et pourquoi pas Morgan Sanson pour s’assurer des rentrées d’argent frais et matérialiser ses ambitions.

Marseille signe un partenariat avec l’académie Diambars du Sénégal

L’Olympique de Marseille signe un accord exclusif de partenariat avec l’Institut Diambars du Sénégal, prestigieuse école de football du continent africain, a annoncé dimanche le club.

L’accord est conclu pour trois ans, « mais je pense que ça durera bien plus que trois ans », a expliqué à l’AFP le président de l’OM, Jacques-Henri Eyraud.

Outre des échanges d’éducateurs et de méthodes entre le club de Ligue 1 et le centre de formation sénégalais, le contrat prévoit « une option prioritaire sur deux joueurs des Diambars » chaque saison, a précisé à l’AFP le président du centre de formation sénégalais, Saer Seck.

« Ce partenariat n’aurait pas de sens si l’OM se faisait brûler la politesse s’il y avait une pépite aux Diambars », a-t-il commenté.

« C’est une priorité ouverte, mais Jacques-Henri sait que si l’OM en voulait trois ou quatre, on serait autour de la table pour trouver une solution », a ajouté M. Seck, également président de la Ligue sénégalaise (LSFP).

Nés en 2003 de la volonté de l’ex-footballeur Jimmy Adjovi-Boco, présent au stade Vélodrome dimanche, où se jouait OM-Bordeaux, les Diambars accueillent gratuitement 120 pensionnaires de 12 à 19 ans.

L’Institut a également une équipe professionnelle, le FC Diambars, champion du Sénégal en 2013.

Son plus beau fleuron est le milieu du Paris SG Idrissa Gana Gueye, « qui malheureusement ne porte pas le maillot de l’OM », a plaisanté M. Seck.