59 films ont été enregistrés pour le RECIDAK

Ce sont des œuvres cinématographiques provenant de 32 pays à travers le monde seront diffusé du 22 au 28 novembre prochain à Dakar

Les rencontres cinématographiques de Dakar (RECIDAK), s’ouvrent ce jeudi 22 novembre à Dakar. Au total, 59 films, provenant de 32 pays à travers le monde, figurent dans la programmation des Rencontres cinématographies de Dakar (RECIDAK), prévues du 22 au 28 novembre dans la capitale sénégalaise, a appris l’APS des organisateurs.

Une trentaine de réalisateurs étrangers et une vingt de réalisateurs locaux participeront à l’évènement qui sera ouvert mercredi au Grand Théâtre de Dakar par le Premier ministre, Mouhammad Boun Abdallah Dionne, selon Baba Diop, président de la commission programmation des RECIDAK.

‘’Les RECIDAK ne constituent pas un festival sénégalo-sénégalais. Il a fallu opérer une ouverture sur tous les continents à travers une cinématographie très large avec des films divers, une thématique diverse’’, a-t-il expliqué lors d’un entretien avec l’APS.

‘’Il faut briser ce préjugé qui fait que d’habitude, les gens n’ayant pas vu beaucoup de films africains, les qualifient de sous-produit du cinéma mondial. C’est archi faux’’, a-t-il souligné, en disant que si tel avait été le cas, le continent n’aurait jamais eu de représentants aux Oscars.

‘’Le film +Félicité+ d’Alain Gomis était aux Oscars, celui intitué +Le train de sel et de sucre+ du Mozambicain Luciano Azevedo y était de même qu’une autre production sud-africaine’’, a fait remarquer Diop.

‘’Il n’y a pas de complexe à avoir. Nous avons un cinéma à la hauteur. Le cinéma africain fait partie du cinéma mondial, enrichit par sa vision du septième art’’, a encore dit le critique de cet art, qui rappelle que les RECIDAK constituaient un festival africain ’’où toutes les zones géographiques sont représentées’’.

L’Afrique francophone, anglophone, lusophone, avec des réalisateurs de renoms dont les films ont déjà fait leur preuve sont au programme. Il s’agit par exemple, informe-t-il, du film ‘’Le grand Kilapy’’ de l’angolais Zézé Gamboa, ou de ‘’L’orage africain’’ du Béninois Sylvestre Amoussou.

Il a également cité entre autres ’’La rumeur de l’eau’’ du défunt réalisateur Tunisien Taïeeb Louhichi, qui est venu filmer à plusieurs reprises au Sénégal avec des portraits de Joe Ouakam, de Oumou Sy.

Des films de l’Inde, des Antilles, de l’Amérique latine et de l’Europe, notamment de la Belgique et la France sont au programme.

Trois pôles d’achanges sont prévus dans ce volet cinéma : rencontres, masters class servant de cadre d’échanges entre les anciens et la nouvelle génération en plus d’autres ateliers.

Les lieux de projection restent les salles de cinéma existant à Dakar, notamment le complexe Ousmane Sembène du Magic Land, les salles de Canal Olympia et de l’Institut français, le cinéma Empire.

Les séances en plein air sont prévus par les organisateurs à Rufisque et à Guédiawaye et à la prison des femmes de Liberté 6.