La SEN’EAU investit plus de 5 milliards pour un meilleur accès à l’eau à Dakar

La nouvelle société de gestion de l’exploitation et de la distribution de l’eau potable en zone urbaine et péri-urbaine (Sen‘Eau) est en train de mettre en œuvre un programme de plus cinq milliards de francs CFA pour un meilleur accès à l’eau à Dakar.
Il s’agit en fait d’améliorer la qualité de l’approvisionnement en eau dans la région, avec des résultats satisfaisants, a fait savoir, mardi, la directrice performance réseau de la société, Adama Sèye Ndiaye.
’’On est en train de dérouler avec la SONES un programme d’approvisionnement en eau de cinq milliards quatre-cents millions qui s’appelle programme de gestion de la pointe 2020, mis en œuvre par la Sen‘Eau, au regard des difficultés sur certaines poches de Dakar, et qui en train de nous donner des résultats très satisfaisants’’, a-t-elle déclaré.
Adama Sèye Ndiaye s’exprimait ainsi lors d’une visite de terrain effectuée par une équipe de la Sen‘Eau dans les quartiers de Lébou Gui 2000, Diakhaye Unité 19, Mbeute et Sébiponty, dans le département du Rufisque. Afin de s’enquérir de l’état d’avancement, a mis parcours, de ce projet lancé en février dernier, pour soulager ces populations, jusqu’ici, difficilement alimentées en eau.
’’Tous ces sites qu’on a eus à parcourir n’ont fait que nous réconforter dans le cadre de ce programme qu’on va finaliser d’ici décembre (…) avec le renforcement de la production qui consiste à mettre en œuvre et à équiper certains forages, structurer d’avantage le réseau pour accueillir ce volume additionnel qui arrivera sur Dakar’’, a-t-elle soutenu.
Selon la cheffe de service exploitation réseau, au niveau de la direction régionale de Rufisque, les localités ciblées dans le cadre de ce vaste programme sont ’’les quartiers zones déficitaires, alimentées difficilement et qui n’avaient de l’eau que dans la nuit’’.
A l’en croire, grâce à la mise en œuvre de ’’cette nouvelle politique de suppression des manques d’eau’’, à travers notamment des ’’travaux de renforcement de reconfiguration et parfois même de sectorisation’’, tous ces quartiers ciblés dans cette première phase d’exécution sont actuellement ‘’très bien alimentés en eau’’.
’’Nous étions confrontés à des difficultés à l’approvisionnement en eau. Et en matière carcérale, on a des impératifs, compte tenu de la promiscuité, pour assurer l’hygiène à tout instant. Et qui dit hygiène, dit besoin en eau. Avec cette augmentation de la pression, vraiment, on nous enlève une épine du pied et nous espérons que la situation sera pérennisée’’, a pour sa part témoigné le contrôleur El Hadji Aly Sy, directeur de la Maison d’arrêt de Sébikotane.
Selon Déguène Fall, une habitante du quartier Lébou Gui de Bambilor, à Rufisque, cette hausse de la pression est ’’un grand soulagement surtout pour les femmes qui ne sont plus obligées de se réveiller tard dans la nuit pour attendre le liquide précieux’’.

Sen’eau travaille à éviter au maximum les erreurs de facturation (Responsable administratif)

La société Sen’eau, en charge de l’exploitation et de la distribution de l’eau potable en zone urbaine et périurbaine au Sénégal depuis le 1er janvier dernier, dit avoir l’obligation de prendre ’’les mesures adéquates’’ pour éviter au maximum les erreurs de facturation en vue d’assurer un climat de confiance avec ses clients et partenaires.
« Il faut sécuriser la facturation parce qu’il y a un lien de confiance qui existe entre le client et Sen’eau. C’est un partenariat. Donc, il y a un climat de confiance qui doit exister’’, a indiqué Ousseynou Owens Ndiaye, son responsable administratif à Pikine, dans la grande banlieue dakaroise.
Il a ajouté : « On doit faire une facturation fiable et pour cela on est obligé de prendre toutes les mesures adéquates pour éviter le maximum d’’erreurs ».
S’exprimant mardi au terme d’une tournée à Pikine, Ousseynou Owens Ndiaye a reconnu que malgré cet engagement de Sen’eau, il existera toujours des réclamations de la part de clients pas convaincus par la facturation de leur consommation.
« Des réclamations, ça existera toujours. On a l’habitude de dire qu’à beau tendre vers la perfection, on ne l’atteindra jamais. C’est un domaine réservé au bon Dieu, mais néanmoins, nous manipulons des chiffres. Des erreurs de saisie ou de manipulations des chiffres peuvent exister, mais nous ce qui est sûr et certain, c’est qu’on fait tout pour sécuriser la facturation, nos indexes », a-t-il assuré.
Selon lui, le client de Sen’eau est libre de faire sa réclamation à tout moment dès lors qu’il se sent lésé.
« S’il vient faire sa réclamation, au niveau de notre réception, sa demande sera prise en compte. On envoie quelqu’un pour aller vérifier. Seul le client peut nous dire ce qui se passe chez lui », a-t-il ajouté.
« Quand le client constate une différence entre sa nouvelle facture et l’ancienne, il doit d’abord bien lire sa facture, vérifier s’il n’y a pas de fuite avant de venir faire sa réclamation. Nous avons l’obligation de gérer, de faire une facturation fiable, mais le client également a l’obligation de vérifier son index, de vérifier sa facture avant toute réclamation », a insisté Ousseynou Owens Ndiaye.

SEN’EAU s’incline devant la mémoire des 3 ouvriers morts à Joal

La direction générale de la société SEN’EAU dit s’ »incliner devant la mémoire’’ des trois ouvriers tués accidentellement sur un de ses chantiers à Joal, a appris l’APS.
Les victimes sont un agent de la société, et deux prestataires, précise la société dans un communiqué parvenu à l’APS.
Selon le texte, la direction générale de SEN’EAU « s’incline devant la mémoire des disparus’’, et « présente ses condoléances’’ à leurs familles.
Le communiqué indique que la gendarmerie a ouvert une enquête.
Il informe qu’une délégation de la société conduite par son directeur général, s’est rendue sur les lieux pour « s’enquérir de la situation’’.

3 jeunes meurent accidentellement sur un chantier de SEN’EAU à Joal

Trois ouvriers ont été tués accidentellement lundi lors d’une opération sur une conduite d’eau, dans la zone de Joal, a appris l’APS de la SEN’EAU.
Les victimes sont un plombier, agent de la société, et deux manœuvres travaillant pour un prestataire qui a « l’habitude d’accompagner l’entreprise’’, a précisé Ndiaya Diop, le directeur de la communication de Sen’Eau.
Cette société est concessaire depuis le 1er janvier 2020 de l’exploitation et de la distribution de l’eau potable en zone urbaine et péri-urbaine au Sénégal.
« Les victimes étaient en train de faire des opérations, un travail qualifié de routinier à la limite, puisqu’il s’agissait de changer des accessoires au niveau des regards. Et c’est dans l’un de ces regards qu’on a trouvé les trois corps », a expliqué Ndiaya Diop.
L’accident s’est produit sur la route de Mbodiène. Les victimes devaient changer une ventouse, une pièce permettant de libérer l’air qui se trouve dans le réseau afin de faciliter la circulation de l’eau dans la conduite.
Le directeur de la communication de SEN’EAU indique qu’il s’agissait d’une « opération routinière, à la limite banale, qui n’a apparemment rien de dangereux’’. Selon lui, « on ne s’est pas ce qui s’est réellement passé ».
« Nous avons trouvé sur place, un peu d’eau et les ingénieurs qui ont eu à regarder le site n’ont pas compris ce qui s’est réellement passé, parce que la zone est déficitaire. On ne comprend donc pas et on ne peut pas s’avancer pour donner telle ou telle autre explication sur la situation’’, a-t-il ajouté.
Il affirme que SEN’EAU fait « confiance à ceux et celles qui ont en charge l’enquête’’ pour nous dire ce qui s’est passé’’.
Elle compte accompagner les familles éplorées et se met à la disposition des familles, a-t-il promis.
La gendarmerie a ouvert une enquête dont les résultats pourraient édifier sur les circonstances du drame.