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Le Dimanche 10 décembre 2023 , en marge de la 28e édition de la conférence des parties de la convention -cadre des Nations unies sur les changement climatiques (COP 28) , s’est tenu dans un dialogue ministériel inédit sur les systèmes alimentaires résilient à l’eau, une initiative conjointe des Emirats arabes unis et du Brésil

Cette rencontre a rassemblé les ministres de l’Agriculture, de l’environnement et de l’eau de plusieurs pays participants , ainsi que des représentants du secteur privé et d’organisations internationales . Présidée par Sultan Ahmed AL-jaber , président de la COP 28 , elle visait à présenter des solutions innovantes en politiques et financement pour lancer un plan d’action de deux ans , soutenu par l’alliance des systèmes d’alimentation résilient au climat de la convention des Nations unies sur les changements climatiques.

L’objectif de cette initiative était d’aider les pays à intégrer plus efficacement la gestion de l’eau et des systèmes alimentaires dans leurs plans climatiques nationaux pour l’adoption et l’atténuation .

Le ministre sénégalaise de l’environnement et du développement durable et de la transition écologique , Alioune Ndoye , a réaffirmé la volonté du Sénégal de contribuer de manière significative à cette initiative . 

Il a salué l’initiative des Emirats arabes unis et du Brésil , soulignant la pertinence de lier l’eau au système de production agricole dans un contexte de changement climatique . 

S’exprimant lors de la réunion internationale , il a souligné l’importance de concilier la préservation de la ressource en eau avec la nécessité de renforcer la résilience des systèmes de production agricole durable . Alors que la 28e conférence des Nations sur le climat touche à sa fin à Dubaï ce mardi , ce Dialogue ministériel marque un pas significatif vers la compréhension des enjeux cruciaux liés à l’eau et à la sécurité alimentaire . 

 

Dans le cadre de la COP 28 à Dubaï, la présidence émiratie a marqué  son  engagement en faveur des initiatives visant à renforcer la résilience des pays et des communautés les plus vulnérables face aux changements climatiques. Les Émirats arabes unis ont apporté leur soutien à la Déclaration sur le climat, les secours, le redressement et la paix, soulignant la nécessité d’un changement collectif pour ces communautés.

Présentée le 3 décembre 2023, cette déclaration a reçu l’approbation de 70 gouvernements et 39 organisations. Elle appelle à un engagement mondial, à une augmentation des investissements et des actions pour renforcer la résilience des pays et des communautés confrontés à des conflits, à la fragilité ou à des crises humanitaires.

La COP 28 a également marqué l’histoire en organisant la toute première réunion ministérielle sur le climat et la santé, avec la participation record de 100 ministères de la Santé. Cette initiative vise à combler les lacunes dans la mise en œuvre de l’Accord de Paris d’ici à 2030 et à renforcer le soutien au programme d’action mondiale sur le climat et la santé.

La Déclaration de la COP 28 sur le climat et la santé, signée par plus de 120 pays, a mobilisé plus d’un milliard de dollars pour la santé climatique. La conférence a également lancé la « Charte pour anticiper les catastrophes », définissant des principes d’action collaborative pour gérer les risques climatiques et protéger les populations vulnérables.

La présidence de la COP 28 s’est associée au secrétaire général de l’ONU pour mobiliser un nouveau soutien en faveur des alertes précoces, visant à couvrir 100 % de la planète d’ici à 2027. Alors que la conférence se déroule à Expo City Dubaï jusqu’au 12 décembre 2023, elle rassemble plus de 70 000 participants, dont des chefs d’État, des leaders industriels, des experts et des acteurs non étatiques, témoignant d’un engagement global pour lutter contre les défis climatiques actuels.

Le 5 décembre 2023, une étape cruciale pour l’environnement a été franchie à Touba avec l’inauguration par le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Seydou Sow, de l’unité de prétraitement de déchets plastiques du Centre de regroupement et de commercialisation (CRM) à Mboukhatoul Moubarak.

Construite par l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI) avec le soutien financier du Gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg, cette unité représente un investissement significatif de 200 millions de francs CFA. Dotée d’une capacité de traitement de trois tonnes par jour, elle promet de réduire le péril plastique, de dynamiser l’industrie du recyclage, de générer des revenus et des emplois verts, tout en contribuant à diminuer les émissions de gaz à effet de serre liées à la pollution plastique.

« À Touba, plus de 24 000 tonnes de déchets plastiques sont générées quotidiennement, et cette unité pilote jouera un rôle essentiel en transformant ces déchets plastiques en granulés réutilisables », a souligné le ministre Abdoulaye Saydou Sow. La cérémonie d’inauguration a réuni des personnalités clés telles que Tania Martins, la chargée de la coopération à l’Ambassade du Grand-Duché de Luxembourg au Sénégal, Assana Magazi Alio, la Représentante résidente de GGGI au Sénégal, et Abdou Lahat Ka, le maire de la Commune de Touba.

La représentante de l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI), Assana Magazi Alio, a salué la collaboration fructueuse ayant conduit à la mise en œuvre de ce projet, tandis que Tania Martins, la représentante de l’ambassade du Grand-Duché de Luxembourg, a souligné l’importance de cette unité dans la gestion des déchets plastiques à Touba. Elle a affirmé que cette initiative représente « une solution partielle certes, mais essentielle aux problèmes actuels de la société en permettant la récupération, la transformation et le recyclage de tous ces déchets plastiques ».