Rose Wardini, candidate à la présidentielle, déférée devant le parquet pour dissimulation de double nationalité

Le procureur de la République a demandé l’ouverture d’une enquête judiciaire à l’encontre de Rose Wardini. Son dossier entre les mains du juge d’instruction, elle pourrait être inculpée pour plusieurs chefs d’accusation, dont celui de dissimulation de sa double nationalité lors de sa candidature à la présidentielle.

Le leader du mouvement « Sénégal Nouveau » se retrouve ainsi confronté à la justice. Les charges qui pèsent contre elle comprennent l’escroquerie au jugement, le faux en écriture publique, entre autres. Sa comparution devant le tribunal est imminente, où il sera décidé de son inculpation ou non.

Rose Wardini a été conduite devant le parquet de Dakar après son arrestation par la Division des investigations criminelles (Dic) le 2 février 2024. Son sort repose désormais entre les mains du procureur de la République.

Mobilisation générale pour défendre la liberté de presse au Sénégal

La Coordination des associations de presse (CAP) lance un appel urgent à tous les responsables des médias pour une réunion élargie visant à élaborer un plan d’action efficace et inclusif. Face à une menace sérieuse contre la liberté de la presse, toutes les sensibilités journalistiques sont conviées à se mobiliser sans réserve.

La décision de retirer des licences de presse constitue une attaque directe et discriminatoire contre l’ensemble de la presse sénégalaise. C’est un affront qui ne peut être toléré et qui nécessite une réponse collective de la part de tous les acteurs médiatiques.

La CAP invite ainsi tous les directeurs de publication, coordonnateurs, directeurs de rédaction et rédacteurs en chef à se rassembler le mardi 6 février à 15h à la Maison de la presse. L’objectif est de mettre en place rapidement un plan d’action pour contrer les agissements de ce ministre qui, au lieu de soutenir le secteur, semble vouloir le détruire à chaque opportunité.

Le CUSEMS Conteste le Report de l’Élection Présidentielle et Appelle au Respect de la Constitution

Le Cadre Unitaire Syndical des Enseignants du Moyen et du Secondaire (CUSEMS) exprime son mécontentement face à la décision du président Macky Sall de reporter l’élection présidentielle du 25 février 2024. Selon l’organisation syndicale, le chef de l’État ne possède pas la compétence nécessaire pour reporter une élection présidentielle.

Dans un communiqué, le CUSEMS souligne que le président, outrepassant ses prérogatives, a pris la décision d’abroger le décret 2023-2283 du 29 novembre 2023, portant convocation du corps électoral pour le 25 février 2024, par le décret n°2024-106 du 03/02/2024.

Le syndicat estime que cette décision est anticonstitutionnelle et témoigne d’une dérive liberticide observée depuis quelques années. Il affirme que le pluralisme démocratique s’exprime par des élections libres, où le peuple peut élire ses représentants en toute liberté et transparence, au moyen du vote secret au suffrage universel.

Face à cette situation, le CUSEMS condamne vigoureusement cette « forfaiture » jugée dangereuse pour le pays. Il souligne que le président de la République, en recevant les recalés du parrainage, avait souligné l’impossibilité de revenir sur la décision du Conseil constitutionnel, appelant les concernés à s’y conformer. Le syndicat rappelle que le président, en tant que clé de voûte des institutions, ne devrait pas passer outre cette règle fondamentale.

Le CUSEMS appelle toutes les forces vives de la Nation à former un large front pour contrer ce qu’il qualifie de « monarchisation » de l’État du Sénégal. Il encourage la mise en œuvre de toutes les stratégies nécessaires pour contraindre le président à restaurer la légalité constitutionnelle. En conclusion, le syndicat appelle à un retour aux valeurs en politique afin d’éviter des lendemains incertains pour le pays.

Restrictions de circulation pour les motocyclettes à Dakar le 5 février 2024

Dans un communiqué, le préfet de Dakar, Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye, annonce l’interdiction de la circulation des motocyclettes et cyclomoteurs dans le Département de Dakar le lundi 5 février 2024, de 06 heures du matin à minuit, pour des raisons de sécurité.

Le préfet précise que cette interdiction ne s’applique pas aux motocyclettes et cyclomoteurs utilisés par le personnel des forces de défense et de sécurité, ainsi que ceux mobilisés par les autorités sanitaires.

Il est également souligné que, sous réserve de motivations valables, une dérogation peut être accordée aux personnes dont les activités professionnelles nécessitent l’utilisation de ces véhicules. Cependant, tout contrevenant aux dispositions de cet arrêté sera passible des sanctions et peines prévues par les lois et règlements en vigueur, avertit l’autorité préfectorale, selon l’arrêté signé par Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye.

Crédit Photo PressAfrik

L’Église du Sénégal désapprouve le report des élections présidentielles

L’archevêque de Dakar, Mgr Benjamin Ndiaye, a exprimé son désaccord face au report des élections présidentielles annoncé par le président Macky Sall lors de son discours à la nation le samedi 3 février. Il souligne la nécessité de respecter les règles et d’éviter la technique du contournement.

La décision du président Macky Sall de reporter les élections a suscité des réactions critiques, y compris celle de l’archevêque de Dakar, Mgr Benjamin Ndiaye, qui s’est déclaré dérouté par cette annonce. Il partage la tension actuelle avec ses concitoyens et souligne l’importance de promouvoir la cohésion nationale. Il insiste sur le respect des institutions et de leurs missions pour permettre l’avancement collectif, mettant en garde contre la pratique du contournement des règles.

Rappelons que lors de son discours du 3 février, le président Macky Sall a justifié le report des élections en évoquant un conflit entre des institutions.

Le Secrétaire Général du CNCR Plaide pour un Soutien de l’État aux Paysans de Matam

Ce jeudi à Matam (nord), Elimane Diallo, secrétaire général du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), a plaidé en faveur d’un soutien financier de l’État pour le remboursement des prêts contractés par les paysans de la région.

Il a souligné la léthargie présente dans la région de Matam, mettant en lumière la difficulté des exploitants familiaux à subsister de l’agriculture. Les périmètres aménagés sont laissés à l’abandon en raison des prêts bancaires difficiles à rembourser pour les agriculteurs. C’est dans ce contexte que le CNCR a lancé un appel pressant à l’État pour intervenir et soutenir les paysans dans le remboursement de leurs crédits.

Elimane Diallo a exprimé ses préoccupations lors d’une journée de mobilisation des paysans de la région de Matam, lors d’une rencontre à Ourossogui. Outre la question du remboursement des prêts, il a souligné d’autres difficultés auxquelles sont confrontés les acteurs agricoles de la région, notamment celles liées à l’assurance.

Il a attiré l’attention sur le retard dans la mise en place des intrants et a appelé l’État à réévaluer la situation des paysans en ce qui concerne la question de l’assurance. Par ailleurs, il a plaidé en faveur de la nomination d’un paysan en tant que président du conseil d’administration (PCA) du CNCR, soulignant que cela était essentiel pour résoudre les problèmes des acteurs de l’agriculture.

Ousmane Camara, représentant du directeur régional du développement rural de Matam, a salué la pertinence des thèmes abordés lors de la rencontre, notamment l’exploitation familiale, le problème du foncier et le statut juridique des exploitants familiaux.

Verdict du Tribunal : Élève et Livreur reconnus coupable de vol et violence

Hier, le tribunal des flagrants délits de Dakar a rendu son verdict dans l’affaire impliquant Abdou Aziz, un élève de première et footballeur amateur, ainsi que son ami livreur, Souleymane Cissé. Les deux accusés étaient en détention préventive depuis le 22 janvier dernier, faisant face à des accusations de vol, violence et voie de fait.

Les faits remontent à une rencontre entre Abdou Aziz et la partie civile, C.O.F, établie à travers leurs activités de football. Après avoir échangé leurs numéros, leur relation s’est développée sur les réseaux sociaux. Selon les informations du journal « L’observateur », tout a commencé par une visite de courtoisie sollicitée par C.O.F. Cependant, lors de la rencontre en personne, Abdou Aziz a été surpris par l’apparence efféminée de son ami virtuel.

Malgré cette découverte, la situation a pris une tournure inattendue lorsque C.O.F a proposé un massage body -body à Abdou Aziz et a continué à exprimer ses fantasmes de manière persistante, allant jusqu’à envoyer des images explicites. Dans le but de réunir des preuves contre C.O.F pour prouver son homosexualité, Abdou Aziz a élaboré un plan avec son ami livreur, Souleymane Cissé, et un certain Falla.

Lors de leur rencontre, les choses ont pris une tournure violente, avec trois individus se cachant derrière les rideaux. La partie civile prétend avoir été attaquée, dépouillée de son téléphone portable et de son ordinateur. Alors que Falla a pris la fuite, Abdou Aziz et Souleymane Cissé ont été maîtrisés par les vigiles de l’immeuble et arrêtés par la police.

Devant le tribunal, les accusés ont nié les accusations portées contre eux. Abdou Aziz a prétendu qu’il voulait simplement rassembler des preuves contre C.O.F et a impliqué son ami livreur et Falla dans le processus. Cependant, le procureur a souligné les contradictions dans sa défense, rappelant ses aveux initiaux de vol lors de l’enquête préliminaire.

Malgré la relaxe de Souleymane Cissé, l’élève Abdou Aziz a été condamné à 2 ans de prison avec sursis. Le tribunal a ainsi rendu son verdict dans une affaire complexe mêlant des relations virtuelles, des motivations controversées et des rebondissements inattendus.

Minusca : Liste des Héros Tombés au Mali

Le onzième et dernier détachement des jambaars, les casques bleus Sénégalais engagés dans la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (Minusca) , a officiellement été dissous hier mercredi .Cette décision marque la fin d’une présence de 11 ans , au cours desquels 13 000 soldats Sénégalais ont été déployés 

Le onzième et dernier détachement des Jambaars, les casques bleus Sénégalais engagés dans la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (Minusma), a officiellement été dissous ce mercredi. Cette décision marque la fin d’une présence de 11 ans, au cours desquels 13 000 soldats sénégalais ont été déployés dans le pays.

Selon Les Échos, 14 vaillants Sénégalais ont sacrifié leur vie sous le drapeau de la Minusma, comprenant des militaires, des gendarmes et des policiers. Voici leurs noms, à jamais gravés dans la mémoire collective :

  • Caporal-Chef Ousmane Fall
  • Soldat de 1ère classe Cheikh Tidiane Sarr
  • Soldat de 1ère classe Abdourahmane Konaté
  • Sergent Birame Wane
  • Soldat de 1ère classe Falilou Thioune
  • Sergent-chef Abdoulaye Tamba
  • Sergent Henry Gandelle Ndione
  • Soldat de 1ère classe Ibrahima Faye

Le Sénégal achève son engagement dans la MINUSMA au Mali et célèbre les héros de la mission

Lundi dernier, le Sénégal a formellement entériné la dissolution de son onzième et dernier contingent militaire déployé dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA), marquant ainsi le retrait définitif des 13 000 casques bleus sénégalais, comme l’a rapporté l’APS.

Le colonel Matthieu Diogaye Sène, commandant du onzième détachement de militaires sénégalais au Mali, a informé les journalistes de cette décision lors d’une cérémonie marquant la dissolution de ce contingent. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre des Forces armées, El Hadji Oumar Youm, et d’autres autorités militaires, au siège de l’état-major des armées.

Au-delà de l’officialisation du retrait, l’événement a été l’occasion pour le commandement de rendre hommage aux militaires décédés au Mali entre 2013 et 2023. La cérémonie a également vu la décoration de plusieurs officiers et sous-officiers en reconnaissance de leurs services rendus à la nation.

S’exprimant sur cet achèvement, le colonel Matthieu Diogaye Sène a souligné : « On a fait la dissolution de cette manière pour magnifier la présence de ces forces de défense et de sécurité sénégalaises dans le théâtre malien. J’en suis sorti avec une satisfaction et un sentiment d’avoir rempli la mission avec mon contingent. Nous avons participé au moins à la stabilisation d’une zone secouée par des violences terroristes. »

Le colonel a également salué la contribution du contingent sénégalais à la réconciliation de deux communautés du village d’Ogossagou, dans le centre du Mali, théâtre en mars 2019 d’un massacre. Le retrait du contingent sénégalais marque la fin d’une importante contribution à la mission de stabilisation au Mali et souligne les efforts déployés pour promouvoir la paix et la sécurité dans la région.

Drame à Dakar : Effondrement d’un bâtiment en réhabilitation, bilan provisoire de 13 victimes

Aux environs de 1h du matin hier, un drame a frappé le quartier Khar Yalla à Dakar, où un bâtiment de trois étages en cours de réhabilitation s’est partiellement effondré. Selon les premières informations des sapeurs-pompiers, le bilan provisoire fait état de 13 victimes, dont onze ont été évacuées vers des structures de santé, un corps sans vie a été retrouvé et quatre personnes restent encore portées disparues.

Le Commandant Martial Ndione, à la tête du groupement d’incendie et de secours numéro 1 du Radar, a déclaré : « A 1h, on nous a alertés pour l’effondrement d’un bâtiment au niveau du quartier Khar Yalla. Donc, à 1h 6mns les premiers engins se sont présentés sur les lieux et la situation était qu’il s’agissait de l’effondrement partiel des trois étages d’un bâtiment R+3 en cours de réhabilitation. »

Rapport de l’UNESCO : Près d’un enfant sur quatre en Afrique n’a toujours pas accès à l’éducation

Le dernier rapport mondial de suivi de l’éducation de l’UNESCO, publié le 24 janvier 2023 à l’occasion de la Journée internationale de l’éducation, révèle une statistique préoccupante : plus d’un enfant sur quatre en âge d’être scolarisé en Afrique n’a toujours pas accès à l’éducation, soit 29% de la population concernée. Au cours de la période 2015-2021, la population non scolarisée en Afrique subsaharienne a augmenté de 12 millions.

Le rapport met en lumière qu’en Afrique subsaharienne, neuf enfants sur dix ne sont pas capables de lire et de comprendre un texte simple à l’âge de 10 ans. À l’occasion de cette journée, l’UNICEF et l’UNESCO s’engagent à soutenir les gouvernements africains pour garantir un accès universel à une éducation de qualité pour chaque enfant.

Les deux agences onusiennes reconnaissent l’éducation comme un droit inhérent et un pilier fondamental pour les sociétés pacifiques, soulignant son rôle central dans la promotion d’une gouvernance inclusive, démocratique et participative. Elles saluent également les efforts des gouvernements africains lors du Sommet sur la transformation de l’éducation, encourageant des solutions pour une éducation inclusive et équitable d’ici 2030.

Malgré les progrès réalisés au fil des décennies, le rapport souligne les défis persistants dans la réalisation de l’objectif de développement durable (ODD) 4 sur l’éducation du Programme de développement durable à l’horizon 2030. La qualité de l’éducation demeure une préoccupation, même pour ceux qui sont scolarisés. Les agences appellent donc à maintenir l’éducation en tête de l’agenda politique, soulignant l’importance d’un financement public national équitable. Le communiqué conclut en rappelant que l’éducation représente le meilleur investissement à long terme pour construire des sociétés pacifiques et durables.

Macky Sall appelle à l’équilibre entre avancées technologiques et protection de la vie privée lors de la rentrée des Cours et Tribunaux

Ce jeudi, le Président de la République, Macky Sall, a présidé la rentrée solennelle des Cours et Tribunaux, marquant le début de l’année judiciaire sous le thème crucial de la « Protection de la vie privée ». Dans son discours, le Président a souligné l’importance de concilier les progrès technologiques avec la nécessité de protéger les droits fondamentaux liés à la vie privée, mettant en évidence les défis posés par l’évolution rapide de la technologie.

Macky Sall a débuté en exprimant ses vœux de santé et de succès à la famille judiciaire, rendant hommage aux collègues disparus. Il a souligné l’importance de cette cérémonie comme un moment privilégié pour le dialogue constructif entre l’exécutif, le judiciaire et le Barreau, visant à contribuer au bon fonctionnement de la justice, pilier de l’État de droit.

Le thème de la Protection de la vie privée a été au cœur des débats de cette année, avec une pertinence accrue dans un monde dominé par les avancées des technologies de l’information. Le Président a souligné la nécessité d’équilibrer le principe de liberté avec l’impératif de protection, notamment en ce qui concerne les données personnelles.

Le Conseiller délégué à la Cour suprême, Barou DIOP, a apporté des éclairages juridiques, judiciaires, philosophiques, religieux et technologiques sur la question, mettant en lumière la vulnérabilité croissante de la vie privée dans un monde marqué par l’expansion des réseaux sociaux et des technologies de l’information.

Macky Sall a salué les réformes significatives entreprises ces dernières années pour renforcer la protection de la vie privée, citant la mise en place de la Commission de Protection des données personnelles et l’adoption du Code des communications électroniques. Il a souligné la nécessité d’adapter le cadre juridique aux évolutions constantes, en particulier à l’ère de l’intelligence artificielle.

Le Président a également rappelé que la protection de la vie privée ne relève pas uniquement de l’État, mais impose également des responsabilités au secteur privé pour maintenir l’équilibre entre travail et vie personnelle, favorisant ainsi la confiance entre employeurs et employés.

En abordant les aspects sécuritaires, Macky Sall a souligné que certaines restrictions à la protection de la vie privée peuvent être nécessaires dans des circonstances spécifiques liées à la sécurité publique, comme dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la cybercriminalité.

En conclusion, le Président a souligné l’importance de considérations éthiques et morales dans la protection de la vie privée, appelant chaque citoyen à assumer ses responsabilités envers le contrat social pour garantir l’équilibre délicat nécessaire au bon fonctionnement de l’État de droit.

Des Mesures révolutionnaires annoncées pour assurer un approvisionnement en eau sans faille lors du Magal à Prokhane

Nouveau souffle pour Ziguinchor: Reconstruction du pont émile Badiane et projets d’infrastructures en vue

Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, a annoncé mercredi le début imminent des travaux de reconstruction du pont Émile Badiane à Ziguinchor, actuellement dans un état de délabrement avancé.

« Le pont Émile-Badiane sera réalisé. Aujourd’hui, nous sommes à la phase de finalisation du processus de contractualisation. Le chef de l’État l’a validé. Le pont sera entièrement réalisé », a déclaré le ministre, répondant aux journalistes lors de la tournée économique du Premier ministre, Amadou Ba, dans la région naturelle de la Casamance.

Dans les trois prochains mois, l’entreprise en charge des travaux s’installera pour entamer les travaux de reconstruction du pont Émile-Badiane. Le ministre a souligné que quelques détails de finalisation avec l’entreprise devaient encore être réglés, mais a assuré que plus de 100 milliards de francs CFA seraient investis dans ce projet majeur.

Le ministre a également informé que le pont de Tobor, dans le département de Bignona, sera également réalisé, contribuant ainsi à l’amélioration de l’infrastructure routière dans la région.

Selon le Premier ministre, Amadou Ba, de nombreux projets d’infrastructures routières sont en cours ou déjà terminés à Ziguinchor et en Casamance. La boucle des Kanoulayes est achevée, la boucle du Fogny est en cours de réalisation, et des voiries internes, y compris le boulevard des 54 mètres, sont prévues pour Ziguinchor.

Les ponts de Baïla et Diouloulou, réceptionnés récemment, contribueront à améliorer la mobilité dans le département de Bignona. Le ministre a souligné l’importance de ces projets dans l’amélioration globale de la connectivité et de la mobilité dans la région.

Le Programme spécial de désenclavement, axé sur des routes comme Sénoba-Ziguinchor et la route Kataba 1-Darou Salam, prévoit de prendre en charge plusieurs localités, notamment dans le département de Bignona. La région de Ziguinchor voit ainsi se profiler un avenir prometteur avec une série de projets d’infrastructures qui renforceront son développement économique et amélioreront la qualité de vie de ses habitants.

Macky Sall préside la journée nationale de l’équité au CICAD de Diamniadio

Le président Macky Sall a pris part à la Journée nationale de l’équité au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD), dans le département de Rufisque. Sous le thème « L’équité sociale et territoriale au cœur du Plan Sénégal émergent (PSE) », l’événement a été marqué par l’accueil de la ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équité sociale et territoriale, Thérèse Faye Diouf, ainsi que de nombreux membres du gouvernement, officiels, et élus territoriaux.

Le chef de l’État a souligné l’importance des politiques d’équité territoriale et de justice sociale, affirmant que celles-ci resteront toujours au centre de ses préoccupations. Il a exprimé son souhait que chaque citoyen sénégalais puisse bénéficier du bien-être, de la dignité et de la décence offerts par une nation solidaire, unie et indivisible.

L’événement a rassemblé des délégations de toutes les régions du Sénégal, ainsi que des représentants d’organisations et d’institutions internationales. L’objectif de la journée était de vulgariser les résultats des projets et programmes d’équité, mettant en avant la pertinence et la justesse des politiques volontaristes de l’État du Sénégal en matière de réduction des disparités territoriales et sociales.

Réforme majeure du Code du travail et de la sécurité sociale, succès des négociations salariales, et défis liés à l’emploi des jeunes et au relèvement de l’âge de la retraite

Samba Sy, le Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, a présidé hier l’ouverture d’un atelier crucial à Saly-Portudal. L’événement visait à examiner les rapports annuels de performance de 2023 et à partager les plans d’action annuels de 2024 pour divers programmes. Au cœur de cette réunion, le ministre a mis en lumière deux chantiers de grande envergure : la réforme du Code du travail et celle du Code de la sécurité sociale.

Dans son allocution, Samba Sy a souligné l’importance de cette rencontre pour faire le point sur les progrès accomplis, identifier les zones de résistance, envisager des projections pour l’année en cours et évaluer la situation des jeunes dans le contexte de la gestion de l’emploi.

Le Ministre du Travail a également tenu à saluer le travail exemplaire de ses collaborateurs, soulignant qu’ils ont réussi à résoudre des dossiers complexes avec dévouement et discrétion. Il a mis en avant les réussites des négociations salariales, notamment la récente augmentation des salaires des travailleurs du secteur privé.

Samba Sy a fait part de la nécessité de réformer les Codes du travail et de la sécurité sociale, soulignant que ces textes datent de plusieurs décennies et ne sont plus adaptés aux nouvelles réalités du monde du travail, telles que le télétravail. Il a insisté sur la nécessité d’ajuster la législation pour faire face à ces évolutions et rester compétitif sur la scène internationale.

En évoquant les défis actuels, le ministre a mentionné la gestion des travailleurs de l’informel et a souligné l’importance de trouver des moyens de les protéger. Il a noté des avancées significatives dans la marche vers la réforme des codes du travail et de la sécurité sociale.

Par ailleurs, Samba Sy a abordé la question délicate de l’emploi des jeunes et du relèvement de l’âge de la retraite. Il a souligné la complexité de la gestion sociale, où les demandes contradictoires des jeunes en quête d’opportunités et des seniors souhaitant prolonger leur carrière s’entremêlent. Le ministre a appelé à trouver des solutions de compromis pour répondre à ces revendications divergentes.

En conclusion, cet atelier a permis de mettre en avant les réalisations notables du ministère, tout en mettant en lumière les défis à relever dans un contexte économique et social complexe. Samba Sy se montre confiant dans la capacité du ministère à optimiser ses ressources pour répondre aux besoins croissants du monde du travail.

Rejet de la demande de liberté provisoire du maire de Thiaroye-Sur-Mer Me El Mamadou Ndiaye

Me El Mamadou N’diaye demeure derrière les barreaux après que la chambre d’accusations a rejeté sa requête de liberté d’accusation provisoire. En dépit de ses six mois de détention préventive , le maire de Thiaroye-Sur-Mer ne se décourage pas .Ses avocats ont pris l’initiative de saisir la cour suprême d’un pourvoi, cherchant ainsi à contester cette décision .

L’avocat Mamadou Ndiaye est incarcéré dans le cadre d’une enquête portant sur la vente controversé dans le cadre d’une enquête portant sur la vente controversé d’un site de Dakar , évaluée a 3milliards de francs CFA. Les allégations selon lesquelles il aurait illégitimement perçu 300 millions de francs CFA dans cette transaction sont catégoriquement niées par l’acusé.

Il soutient avoir seulement touché 20 millions, correspondant à ses honoraires.
Les charges pesant sur le maire incluent des accusations d’escroquerie, de blanchiment de capitaux et d’usurpation de fonction. Son placement sous mandat de dépôt en juillet 2023 souligne la complexité de cette affaire judiciaire qui continue de susciter l’intérêt et la résistance de Me Mamadou Ndiaye.

Tragédie en mer : Treize jeunes de Bounkiling, Sénégal, perdent la vie dans un naufrage en route vers l’Espagne

Au moins treize jeunes, originaires de la commune de Bounkiling, Sénégal, ont trouvé la mort dans un naufrage tragique alors qu’ils tentaient de rejoindre les côtes espagnoles. Onze d’entre eux provenaient du village de Kégnéto, dans le nord de la région de Sédhiou, et deux autres de la ville de Bounkiling. Cette nouvelle, confirmée par Daffé Bayo, président du Conseil régional de la jeunesse et habitant Madina Wandifa, émeut profondément la communauté.

Les faits remontent au voyage entrepris le 30 octobre dernier lorsque ces jeunes, aspirant à une vie meilleure en Espagne, ont pris la mer. Malheureusement, leur embarcation a sombré en haute mer, causant la perte de leurs vies précieuses, comme l’ont rapporté des proches.

Daffé Bayo, ému, a confirmé cette terrible disparition, précisant que ces jeunes étaient animés par l’espoir de trouver une vie meilleure ailleurs. Il explique que bien que des rumeurs circulaient depuis un certain temps, ce n’est que récemment que des témoignages concordants ont confirmé la tragédie, plongeant les familles dans la consternation et la douleur.

La région de Sédhiou a déjà été le théâtre de nombreux drames similaires ces dernières années, avec la perte de jeunes migrants dans les eaux lors de tentatives de migration irrégulière vers l’Europe. Si certains ont trouvé une conclusion tragique à leurs recherches, beaucoup d’autres familles sont toujours confrontées à l’incertitude et à l’impossibilité de faire leur deuil.

En lien avec cette tragédie, les autorités locales ont procédé à l’interpellation de trois individus, incluant un marabout, soupçonnés d’être impliqués dans cette entreprise dangereuse de migration. Cependant, malgré cette action, la région de Bounkiling et toute la communauté de Sédhiou restent plongées dans le deuil, confrontées à la perte douloureuse de treize jeunes âmes emportées par ce sinistre.

Mamadou Thiam, Président des entrepreneurs, propose des solutions pour l’avenir économique du pays

Dans un discours percutant, Mamadou Thiam, Président national des entrepreneurs du Sénégal (Rnes), a lancé un appel urgent pour réformer l’administration et revitaliser l’économie du pays. Soulignant les enjeux politico-économiques actuels, Thiam a lié la migration irrégulière au chômage massif des jeunes au Sénégal, insistant sur la nécessité de créer des opportunités d’emploi pour cette tranche de la population.

L’homme d’affaires a mis en avant l’importance cruciale de la formation professionnelle pour les jeunes diplômés, afin de pallier le manque de qualification et d’encourager l’employabilité. Thiam a également exhorté à promouvoir la production locale pour dynamiser l’économie nationale et réduire la dépendance vis-à-vis des importations étrangères, tout en critiquant sévèrement les autorités pour leur préférence accordée aux entreprises étrangères.

Outre ses inquiétudes quant à l’élection présidentielle et la stabilité économique du pays, le Président de Rnes a appelé à un dialogue serein entre les générations pour éviter toute tension politique. Il a pressé le patronat à s’engager activement dans la résolution du chômage des jeunes en encourageant des solutions entrepreneuriales.

Mamadou Thiam a souligné l’importance du prochain président pour soutenir l’entrepreneuriat des jeunes, entreprendre des réformes administratives et combattre la corruption. Il a également sollicité la Diaspora pour une contribution honnête envers le développement du pays.

Proposant des alternatives concrètes pour créer massivement des emplois, notamment par le biais de la construction et de la promotion des industries locales, Thiam a conclu son discours en appelant à l’action collective pour revitaliser l’économie sénégalaise et offrir un avenir prospère aux générations futures.

« Drame à Diyabougou : Une prostituée nigériane retrouvée assassinée près d’un terrain de football, consternation dans le village

La stupeur a frappé les habitants du village aurifère de Diyabougou, département de Bakel, après la découverte choquante du corps sans vie d’une jeune femme nommée Aicha. Son corps a été trouvé près du terrain de football du village, avec des marques de violence apparentes, notamment des traces de sang sur le visage et des signes de strangulation. Des effets personnels tels que sa perruque, son soutien-gorge et ses chaussures ont également été découverts à proximité.

Selon les déclarations de M. Coulibaly, un orpailleur, cette jeune femme était originaire du Nigeria, prostituée et mère d’un enfant. Sa mort tragique a plongé la communauté dans une profonde émotion et consternation. Les orpailleurs se sont rapidement rassemblés sur les lieux, tandis que la communauté nigériane, y compris ses collègues prostituées, affichait un visage attristé et marqué par la peine.

Les autorités locales, alertées par cette situation, ont dépêché des éléments de la gendarmerie pour mener les premières constatations. Le corps a été transporté à Kédougou pour subir une autopsie nécessaire aux investigations en cours. D’après les informations du journal l’Observateur, une enquête a été ouverte pour identifier l’auteur présumé de cet acte abominable, qui serait un client de la victime.

Cette tragédie a provoqué une onde de choc dans le village et suscite une grande préoccupation au sein de la communauté, qui attend des réponses quant à la vérité sur ce crime odieux.

Réformes majeures pour les maires au Sénégal : Un ensemble d’avancées obtenues par l’Association des maires

L’Association des maires du Sénégal (AMS), sous la direction de son président, annonce avoir remporté une série de revendications portant notamment sur le statut de l’élu, les indemnités et les avantages tels que les véhicules de fonction.

Suite à leur rencontre avec le chef de l’État, l’AMS a tenu mardi une conférence de presse afin de partager ces acquis majeurs.

Oumar Ba, porte-parole de l’AMS, a déclaré : « Depuis l’installation de notre bureau, l’AMS a entrepris des négociations avec l’État concernant la situation et le statut des maires. Le statut du maire est maintenant reconnu et valorisé. »

Il a annoncé une amélioration substantielle des indemnités des maires, ajustées en fonction du niveau et de la catégorie de la commune. « Auparavant, le maire percevait moins que certains de ses agents, une injustice corrigée maintenant », a-t-il souligné.

De plus, cette augmentation concerne également les adjoints au maire et inclut une nouvelle indemnité pour les sessions des conseils municipaux, éliminant ainsi une disparité avec les conseillers départementaux.

Oumar Ba a mis en avant la reconnaissance de la couverture sociale et sanitaire pour les maires, jusqu’alors réservée à certains membres du personnel municipal, ainsi que l’introduction d’une indemnité territoriale, équivalente aux retraites parlementaires pour les députés.

Concernant la sécurité des maires, des procédures spécifiques ont été mises en place pour leur arrestation, impliquant une notification préalable aux ministères de l’Intérieur et des Collectivités territoriales.

Il a également souligné l’attribution d’une place appropriée dans le protocole d’État pour les maires, leur permettant de bénéficier de certains avantages réservés à des hauts fonctionnaires.

Enfin, les modalités d’acquisition d’un véhicule de fonction ont été définies en collaboration avec l’État, et les maires peuvent désormais obtenir des documents de voyage, tels que des passeports diplomatiques, pour faciliter leurs déplacements.

Pour Oumar Ba, ces avancées marquent « un approfondissement naturel de l’Acte 3 de la décentralisation » et consolident le rôle des maires dans la gouvernance locale.

Avancée des Travaux du Programme de modernisation des villes à Bambey : Une Visite Confirme le Progrès

La coordonnatrice de Promovilles, Mme Sow (née Astou Diokhané), accompagnée du préfet du département, Mme Aïssatou Touré Ba, et du maire, Assane Dia, a récemment inspecté l’avancement des travaux du Programme de modernisation des villes (Promovilles) dans la commune de Bambey.

Mme Sow, dans ses remarques, a souligné l’importance de cette visite pour constater le début effectif des travaux du Promovilles à Bambey, une ville considérée comme un carrefour majeur. Elle a exprimé la nécessité pour le programme de s’étendre dans cette commune afin de saisir les opportunités pour son développement.

En mettant l’accent sur l’importance des infrastructures routières dans le développement local, elle a mentionné qu’une voierie de 11 km avait été proposée par la mairie de Bambey pour un coût global de 5,85 milliards de francs CFA. Actuellement, des travaux pour 1,6 km sont en cours, financés entièrement par l’État sénégalais pour un montant de 734 millions de francs CFA, tandis que d’autres financements sont recherchés pour achever le projet.

Elle a également souligné l’impact positif de cette initiative sur la mobilité urbaine, en espérant que ce maillage de la commune améliorera la circulation.

Concernant l’avancement des travaux, elle a précisé que le projet est à 40% d’exécution, avec une finalisation prévue pour permettre l’ouverture à la circulation des voies d’ici le 31 mars 2024, offrant ainsi un réseau de voies de 7 mètres avec des trottoirs de chaque côté.

Le maire de Bambey, Assane Dia, a exprimé sa gratitude envers le président Macky Sall pour ces nouvelles infrastructures routières qui transformeront la mobilité urbaine, particulièrement sur deux tronçons intégrés au programme, allant du croisement CNRA au Centre de santé et du Centre de santé au centre-ville.

La préfète de Bambey, Mme Aïssatou Touré Ba, a décrit cette réalisation comme le fruit d’efforts soutenus, de plaidoyers et de demandes incessantes pour doter Bambey d’infrastructures routières et urbaines, essentielles au développement des transports publics. Elle a mis en lumière la croissance rapide de la ville, attribuable à son statut de ville universitaire et de carrefour.

Cette visite confirme ainsi les avancées significatives des travaux du Programme de modernisation des villes à Bambey, promettant un avenir plus fluide pour la mobilité urbaine et le développement de la commune.

Scandale des Pouponnières : Fermeture des établissements de Ndella Madior Diouf

Dans un retentissant scandale, deux pouponnières appartenant à Ndella Madior Diouf ont été fermées consécutivement par les autorités. Initialement, la pouponnière « Keur Yeurmandé » à Sacré-Coeur à Dakar a été fermée, puis l’attention s’est tournée vers une seconde pouponnière à Simal, dans le département de Fatick.

Les révélations des riverains et du chef de village de Simal, relayées par L’OBS, sont troublantes. Ils décrivent une maison transformée en un lieu de débauche accueillant des femmes enceintes et servant de pouponnière clandestine, où des bébés ont été découverts dans des conditions inhumaines par les gendarmes.

La construction inachevée de l’orphelinat, le manque total de commodités et d’hygiène ont été mis en évidence. Les femmes enceintes résidant dans cet établissement ne bénéficiaient pas de suivi médical adéquat et accouchaient dans des conditions précaires. Certaines accouchaient dans d’autres structures de santé locales avant de disparaître du village.

Des chiffres alarmants ont été avancés, révélant que plus de 10 femmes enceintes ont accouché sans aucun suivi prénatal au poste de santé de Simal rien qu’en 2023. Les témoignages mettent également en lumière que Ndella Madior Diouf n’est pas originaire de Simal, ni ses parents.

Le chef de poste de santé de Simal a souligné qu’entre 2020 et 2021, plus d’une vingtaine de femmes enceintes ont séjourné dans la maison de Ndella Madior Diouf, parmi lesquelles plusieurs ont connu des complications mettant leur vie en danger.

La réaction des habitants de Simal a été forte : une marche pour exiger le départ de Ndella Madior Diouf du village et la fermeture de sa pouponnière. Les demandes ont été entendues, et les établissements ont été fermés, plaçant Ndella Madior Diouf sur le seuil de la prison.

aisie Historique de Cocaïne : La Marine Sénégalaise Frappe Fort contre le Trafic

Vendredi 22 décembre, la marine sénégalaise a réalisé une saisie colossale de 690 kilogrammes de cocaïne à bord d’une embarcation avec un équipage espagnol, selon la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).

L’opération s’est déroulée à 220 kilomètres des côtes sénégalaises, où le patrouilleur de haute mer Walo a intercepté cette embarcation ultrarapide, destinée à acheminer la drogue vers l’Europe. La DIRPA a confirmé la récupération de la cargaison de cocaïne, précisant que le patrouilleur a dû utiliser des avertissements verbaux et des tirs de semonce pour immobiliser l’embarcation qui avait jeté sa cargaison à la mer avant d’être appréhendée.

Cette interception s’inscrit dans le cadre des opérations de lutte contre les activités illicites dans la zone économique exclusive sénégalaise et les eaux de la sous-région, souligne la DIRPA.

Les cinq membres d’équipage, tous de nationalité espagnole, en plus de l’embarcation et de la drogue, ont été remis aux autorités compétentes de l’État le 23 décembre 2023, pour les procédures judiciaires appropriées.

L’Abbé Louis Gomis appelle à une attention renforcée envers la jeunesse sénégalaise

L’Abbé Louis Gomis, Curé de la Paroisse Notre Dame de Lourdes à Saint-Louis (nord), a exprimé, lors d’un entretien avec l’APS à l’occasion de la fête de la nativité, son souhait que les autorités accordent une plus grande attention à la jeunesse, soulignant son besoin de considération et de soutien.

Il a insisté sur l’importance pour les jeunes de croire en leur potentiel et de cultiver les talents que Dieu leur a conférés pour contribuer au développement du Sénégal. Il a également souligné les conséquences dévastatrices de l’émigration irrégulière sur la jeunesse, évoquant la détresse et le malheur que cela entraîne.

À l’approche de l’élection présidentielle de février 2024, l’Abbé Louis Gomis a lancé un appel aux acteurs politiques, les exhortant à entendre le message de paix divin et à promouvoir la réconciliation et le pardon. Il a souligné l’importance de ces valeurs pour permettre à chaque citoyen de vivre en harmonie et de contribuer au développement du pays.

Enfin, il a encouragé les acteurs politiques à intégrer dans leurs programmes ces notions de réconciliation et de pardon, essentielles pour que chaque citoyen soit fier de son pays et contribue activement au développement du Sénégal.

Affaire «Keur Yeurmandé» : Révélations troublantes sur les décès de bébés et nouvelles arrestations »

L’enquête en cours menée par la Sûreté urbaine (SU) concernant l’affaire de «Keur Yeurmandé» continue de dévoiler de nouveaux éléments. Selon les informations relayées par L’Observateur dans son édition de ce mardi, il est désormais rapporté que six bébés de la pouponnière de Ndella Madior Diouf auraient perdu la vie, alors qu’initialement seulement deux décès étaient évoqués. Le journal précise que ces bébés, dont les noms sont liés à des personnalités notables, sont tous décédés au mois d’octobre dernier dans quatre établissements médicaux différents : Dalal Diam, Albert Royer, Samu Municipal et la Clinique de l’Amitié.

De plus, L’Observateur indique que Ndella Madior Diouf signait les actes de décès via sa structure SOS Santé, et l’un de ses employés, El Sène de Saphir FM, était responsable de l’inhumation des bébés décédés.

Le média informe également que cet employé a été arrêté et placé en garde à vue par la SU. Cette arrestation s’ajoute à celle de sa patronne, interpellée jeudi, ainsi qu’à celle de sept nourrices et deux assistants de la pouponnière incarcérés vendredi.

Suite à ces développements, «Keur Yeurmandé» a été fermée et les quarante-huit bébés qui s’y trouvaient ont été transférés vers d’autres établissements de santé. L’Observateur mentionne également que les enquêteurs ont entamé le processus d’identification des parents des enfants.

 

« Grève de la justice : Un blocage persistant des réformes du statut des fonctionnaires entraîne une paralysie prolongée »

Le Service Public de la Justice reste paralysé depuis plusieurs heures ! Le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) a décidé d’entamer une grève le mardi 19 et le mercredi 20 décembre 2023 pour dénoncer le blocage des réformes du statut des fonctionnaires de la justice. Cette initiative découle d’un sabotage sur la réforme du statut, entraînant une coexistence de deux hiérarchies au sein du même corps de fonctionnaires. Les récentes promotions de greffiers sorties du Centre de Formation judiciaire (CFJ) occupent désormais des positions plus élevées (hiérarchie A2) que leurs prédécesseurs, créant un déséquilibre.

Le Bureau Exécutif National du syndicat rappelle que malgré les mesures correctives entreprises par le Ministre de la Justice, notamment l’élaboration d’un nouveau projet de décret, le processus est entravé par Monsieur Gallo BA, Ministre de la Fonction publique, bloquant ainsi la signature du décret par le Président de la République. Cette attitude obstinée de Monsieur Gallo BA persiste malgré les efforts du Garde des Sceaux pour régler cette situation préjudiciable aux fonctionnaires de la justice.

Face à cette situation, le SYTJUST persiste dans sa lutte, décrétant ainsi une grève de 48 heures les mardi 19 et mercredi 20 décembre 2023. Le syndicat invite également le Président de la République à intervenir pour résoudre ce blocage et reprendre en main ce dossier crucial.

La convergence des contributions littéraires au Sénégal : Entre négritude, soufisme et études arabes

Le philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne a mis en lumière un lien significatif entre Léopold Sedar Senghor, auteur de l’Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache, et le professeur Amar Samb, dont l’ouvrage « Essai sur la contribution du Sénégal à la littérature d’expression arabe » remonte à près d’un demi-siècle.

Selon le Professeur Diagne, directeur des études africaines à l’Université de Columbia et membre de l’Académie du Royaume du Maroc, l’œuvre du Pr Samb est à la fois « pionnière » et représente un « véritable manifeste ». Il a souligné cela lors d’un colloque scientifique organisé à Rabat sur « les pionniers de la culture arabo-islamique au Sénégal ».

Diagne a mis en exergue le lien entre les deux penseurs en citant A. Samb, déclarant que « cette contribution du pays de Senghor à la littérature d’expression arabe sera (…) à la fois un défi et une caution devant l’histoire ». Cette déclaration a été introduite dans le cadre du thème : « Contributions sénégalaises à la philosophie du soufisme ».

Le philosophe a également comparé cette contribution à celle d’une autre anthologie poétique de 1948 qui avait marqué la littérature d’expression française à son époque.

Pour Diagne, la convergence entre Senghor et Samb réside dans leur volonté de défendre et d’illustrer le génie et la contribution des auteurs noirs dans les langues française et arabe. Il considère que l' »Essai » de Samb s’inscrit dans le champ de la négritude, cherchant à unir les intellectuels francophones et ceux que Ousmane Kane a qualifiés d' »intellectuels non europhones ».

Le champ d’étude des Timbuktu Studies, témoignant d’une tradition intellectuelle non europhone à travers des manuscrits faisant l’objet d’une grande attention et de recherches, a été évoqué par Diagne pour situer la contribution sénégalaise dans cette perspective.

Il a insisté sur le caractère pionnier de l' »Essai » du Professeur Samb dans les Timbuktu Studies, soulignant les défis pour établir une tradition intellectuelle d’expression arabe ou ajami en Afrique de l’Ouest.

En outre, Diagne a pointé du doigt les difficultés de localisation et de persuasion des familles pour accéder à ces manuscrits, soulignant le caractère affectif et superstitieux de certains rapports des familles avec ces écrits.

Il a également mentionné des chercheurs confrontés à ces mêmes défis, soulignant la valeur monétaire des manuscrits.

Diagne a conclu en soulignant que la circulation et la traduction sont essentielles pour honorer la contribution sénégalaise à la littérature d’expression arabe, insistant sur l’importance des traductions en français de divers auteurs pour faciliter cette reconnaissance.

Enfin, il a appelé à considérer la contribution théorique au-delà du propos poétique, élargissant ainsi la portée de l’ouvrage d’Amar Samb.

 

Pénurie d’eau à Niacoulrab : Les habitants désespérés face à une situation critique

Depuis vendredi dernier à Niacoulrab, les fontaines publiques sont restées sèches, privant ainsi les résidents d’accès à l’eau. Cette situation a suscité une désillusion profonde parmi ceux qui espéraient un rétablissement rapide, mobilisant même des familles tard dans la nuit dans l’espoir d’obtenir de l’eau, en vain.

Cette pénurie a entraîné des difficultés considérables pour les habitants, contraints de gérer avec parcimonie leurs maigres réserves d’eau pour éviter les dysfonctionnements des équipements sanitaires. De nombreux résidents ont exprimé leur mécontentement face au manque de préavis concernant cette coupure d’eau, laissant les ménages dans une situation difficile.

Certains résidents, dont un enseignant très agacé, ont déploré l’absence d’excuses ou d’explications concernant cette perturbation dans l’approvisionnement en eau, soulignant les conséquences néfastes de cette pénurie qui dure depuis presque une semaine.

Les commerçants et artisans locaux ont également fait part de leurs difficultés dues au manque d’eau. Pour eux, cette pénurie menace sérieusement leurs activités, en particulier avec les fêtes de fin d’année. Les habitants sont contraints d’acheter de l’eau à des prix bien plus élevés, accentuant ainsi les difficultés économiques.

La situation a également affecté les travailleurs de la construction, les chantiers ne recrutant plus de main-d’œuvre temporaire en raison de la rareté de l’eau. Les maçons ont exprimé leur frustration face aux pertes financières engendrées par cette pénurie qui complique la réalisation des travaux dans les délais prévus.

Malgré un communiqué préalable de la Sen’Eau annonçant des travaux pour améliorer le réseau, invitant les populations à faire des réserves, la réalité sur le terrain est devenue difficile, plongeant les habitants dans des conditions insalubres en attendant un retour à la normale.

La Gestion des Inondations en 2023 : Un Bilan Positif et les Perspectives pour l’Avenir

La gestion des inondations pour l’année 2023 a été décrite comme un« franc succès » par les autorités étatiques .

Issakha Diop, ministre de la Prévention des inondations, s’est exprimé lors de la réunion du Comité national de gestion des inondations pour évaluer cette année. Il a qualifié cette réussite de « globale », attribuant ce résultat à l’impact bénéfique de la Campagne nationale de prévention nommée Waajal Nawete. Cette initiative a pour but d’engager les populations et de personnaliser la prévention pour renforcer les collectivités territoriales et réduire les risques d’inondations.Diop a souligné que malgré une pluviométrie élevée, le Sénégal a maintenu une situation sous contrôle, un exploit rare au niveau national. Il a spécifié qu’il n’y a pas eu de déclenchement du plan Orsec, marquant ainsi une première en plusieurs années. Les habituels déplacements massifs de population ou les relogements temporaires, pendant la saison des pluies, n’ont pas été observés, a noté le ministre chargé des Inondations et de la prévention.

Il a crédité ce succès à la collaboration du ministère de l’Eau et à l’effort collectif des services de l’État, engagés dans une coordination harmonieuse pour atteindre cet objectif.

Pour contrer les inondations, des stratégies ont été mises en place, notamment une campagne de prévention initiée dès le 17 janvier. Celle-ci a parcouru dix régions et 103 communes du Sénégal, permettant ainsi de prendre des mesures anticipées.

Malgré ce succès, les autorités comptent maintenir la même politique de lutte contre les inondations. Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement a souligné l’importance d’adopter des stratégies durables face aux changements climatiques et de changer de comportement pour réduire l’impact des événements exceptionnels sur les populations et leurs activités.

Il a également mentionné l’élaboration d’un nouveau programme décennal de gestion des inondations, prenant en compte la cartographie nationale des risques d’inondations et le Programme de gestion intégrée des inondations (Pgiis) pour mieux anticiper les situations à venir dans différentes régions, en particulier dans la région de Dakar.