Macky Sall efface les dettes fiscales des entreprises de presse sénégalaises

À moins d’un mois de la fin de son mandat présidentiel, Macky Sall a pris une décision qui devrait soulager la presse sénégalaise. Lors d’une rencontre avec une délégation du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps), le président a réaffirmé sa promesse d’effacer toutes les dettes fiscales des entreprises de presse jusqu’au 31 décembre 2023, y compris les redevances dues à l’ARTP.

La délégation, composée de représentants de diverses entreprises de presse, a sensibilisé le président sur le rôle crucial des médias dans la stabilité politique, la lutte contre les pandémies et le développement économique et social du pays.

Macky Sall a également annoncé d’autres mesures pour soutenir le secteur des médias, notamment en fixant des frais de diffusion symboliques pour les télévisions sur la TNT et en augmentant la subvention aux entreprises de presse, actuellement de 1,9 milliard de francs CFA.

À la suite de cette rencontre, le patronat de la presse a exprimé sa satisfaction et se tourne désormais vers la matérialisation des projets discutés, tels que la formation des journalistes, la digitalisation des médias et d’autres initiatives visant à renforcer le secteur de la presse sénégalaise.

Femmes Handicapées de Bakel : L’Élan Vers l’Indépendance Économique

Dans la commune de Bakel, un groupe de femmes vivant avec un handicap  uni pour former un Groupement d’Intérêt Économique (GIE), avec un objectif clair : devenir autonomes. Leur initiative ? La création d’une fabrique de savons, une démarche non seulement pour subvenir à leurs besoins mais aussi pour briser le cycle de la dépendance.

Un Engagement envers l’Indépendance

Chaque week-end, ces femmes se réunissent dans leur unité de production, où règne une atmosphère de détermination et de gaieté. Bien que confrontées à divers types de handicaps, elles ont uni leurs forces pour lutter contre la précarité et se considèrent désormais comme une famille. Pour elles, l’activité n’est pas seulement une nécessité économique, mais aussi une affirmation de leur dignité et de leur capacité à contribuer à la société.

Des Savons Fabriqués avec Passion, mais la Route de la Commercialisation est Semée d’Obstacles

La fabrication des savons est au cœur de leur entreprise. Utilisant des techniques artisanales, elles produisent une gamme variée de savons, y compris des produits naturels. Cependant, la commercialisation de leurs produits reste un défi. Bien que les savons soient disponibles localement, la pénétration du marché reste limitée. Malgré leurs efforts, elles font face à une concurrence accrue et aspirent à une plus grande visibilité pour leurs produits.

Des Besoins Non Satisfaits et des Rêves à Réaliser

Le chemin vers l’indépendance économique est parsemé d’obstacles pour ces femmes courageuses. Le manque d’infrastructures adéquates, tels qu’un siège social propre, un espace de stockage et un moyen de transport, entrave leur croissance. Elles appellent à un soutien accru des autorités locales et des organismes gouvernementaux pour les aider à réaliser leur plein potentiel et à étendre leur impact.

À travers leur détermination et leur persévérance, ces femmes démontrent que le handicap n’est pas une barrière insurmontable, mais plutôt un défi à relever. Avec le bon soutien et les opportunités, elles sont prêtes à transformer leurs rêves en réalité et à inspirer les générations futures.

Affrontements à Matam: Bureau des Douanes et Véhicule de la Police Saccagés

Des affrontements ont éclaté à Matam (nord-est) entre des jeunes et les forces de l’ordre, après la mort tragique d’un conducteur de moto-Jakarta dimanche dernier. Lundi, le bureau des Douanes de Matam ainsi qu’un véhicule de la Police des frontières ont été saccagés lors de ces émeutes, comme rapporté par nos sources .

Les troubles ont débuté dimanche soir et se sont poursuivis dans plusieurs quartiers de la ville jusqu’à lundi. En matinée, des jeunes ont mis le feu à un véhicule de la Police des frontières et au bureau des Douanes, situé à proximité du fleuve.

L’accident fatal s’est produit à l’entrée de la commune de Matam dimanche soir, lorsque le conducteur de la moto-Jakarta a été mortellement heurté par un véhicule circulant en direction de Ourossogui. Malgré l’évacuation rapide par les sapeurs-pompiers, le conducteur est décédé des suites de ses blessures.

La mort du jeune homme a déclenché des affrontements entre les jeunes du quartier de Soubalo, d’où il était originaire, et les policiers. Les forces de l’ordre, notamment le commissariat de police de Matam, ont dû faire face à ces émeutes pendant toute la nuit de dimanche, recevant finalement le renfort de l’escadron de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Ourossogui.

Lancement des opérations pré-hivernage de l’ONAS à Dakar pour faciliter la saison des pluies

Le directeur de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), Mamadou Mamour Diallo, a officiellement donné le coup d’envoi mercredi des opérations pré-hivernage (OPH) de l’année 2024 dans la région de Dakar.

Lors de la cérémonie organisée à la station d’épuration de Cambérène, M. Diallo a souligné que le lancement de ces opérations intervient à quelques mois de l’hivernage et se poursuivra jusqu’au 30 juin prochain.

« Comme l’année dernière, nous avons souhaité procéder à un lancement précoce des opérations pré-hivernage dans la région de Dakar », a-t-il précisé.

Les OPH consistent principalement en un curage des ouvrages d’assainissement tels que les caniveaux, ainsi qu’à l’entretien des équipements de pompage des stations de pompage et d’épuration.

Ces opérations visent à permettre aux populations de traverser l’hivernage sans rencontrer de grosses difficultés, a expliqué le directeur de l’ONAS.

À Dakar, M. Diallo a indiqué que les opérations couvriront un linéaire d’au moins 200 kilomètres, dont la moitié fera l’objet d’un curage préventif rapide, sur une période maximale de 96 jours. Pour les autres régions, le curage se fera sur un linéaire de 175 kilomètres.

Il a annoncé le démarrage des travaux d’entretien des ouvrages et équipements d’assainissement dès la semaine prochaine dans les régions dotées de nombreux ouvrages fonctionnels.

Mamadou Mamour Diallo a appelé les équipes de l’ONAS à redoubler d’efforts pour que les Sénégalais traversent cette saison des pluies avec moins de difficultés.

Il a également exhorté les sous-traitants du secteur à respecter les délais des opérations pré-hivernage et a demandé aux populations de préserver les ouvrages d’assainissement.

Opposition des Étudiants de l’UFR Santé de Thiès à la Tenue des Examens après les Élections Présidentielles

L’Amicale des étudiants de l’UFR des Sciences de la Santé de l’Université Iba Der Thiam de Thiès a vivement rejeté la décision prise par les autorités universitaires fixant la date des compositions au 25 mars, lendemain de l’élection présidentielle.

Les étudiants ont catégoriquement refusé de composer juste après les élections présidentielles, affirmant : « Composer le lendemain des élections présidentielles est hors de question. Nous ne baissons pas les bras. Et nous ne sommes pas spectateurs de la situation ».

Papa Demba Beye a déclaré que depuis l’annonce de cette décision, ils travaillent activement pour trouver un moment plus approprié pour la tenue des examens.

Le président de l’Amicale des Étudiants de l’UFR des Sciences de la Santé de l’Université Iba Der Thiam de Thiès a souligné que leur engagement à défendre les intérêts sociaux, moraux et matériels de la communauté estudiantine reste intact.

Inauguration de l’état-major de la Maison militaire par le président Macky Sall

Le jeudi dernier, le président Macky Sall a présidé l’inauguration de l’état-major de la Maison militaire. Cette occasion a également marqué ses adieux aux agents de la gendarmerie responsables de sa sécurité et de celle de sa famille.

Exprimant sa fierté et sa gratitude envers le travail accompli par les agents de sécurité, le chef de l’État a souligné leur dévouement et leur sens de l’honneur dans l’accomplissement de leur mission. Il a salué la progression de la Maison militaire, tant en termes d’effectifs que de ressources matérielles et logistiques.

Malgré cela, il a reconnu les défis persistants et a promis de rester attentif à leur bien-être, même après son départ de ses fonctions présidentielles. En présence du colonel Adama Guèye, Gouverneur du Palais, Macky Sall a exhorté les gendarmes à servir son successeur avec la même diligence, affirmant que la Gendarmerie nationale reste un pilier essentiel de la République.

Dans un dernier message d’encouragement, il a remercié les agents pour leur engagement et leur une bonne continuation dans leurs missions futures, tout en les invitant à continuer à servir l’État et la République avec diligence.

Helios Towers rénove et équipe une école à Thiès

Helios Towers, un opérateur d’infrastructures télécoms, a entrepris la réhabilitation de l’école El Hadji Abdel Kader Ndiaye située à Mbour 1, dans la ville de Thiès, en plus de fournir des équipements informatiques, pour un montant dépassant les cinquante millions de FCFA.

Dans le cadre de cette initiative, Helios a réalisé un mur de clôture autour de l’école et a restauré les salles de classe, y compris les toitures. De plus, l’école a retenu de l’installation d’une salle informatique équipée de quinze ordinateurs et d’une connexion Internet permanente, selon les déclarations de son directeur général, Karim Ndiaye.

Basé à Londres, Helios Towers opère au Sénégal depuis trois ans, se spécialisant dans la construction, la gestion et la mutualisation des infrastructures télécoms pour les opérateurs Expresso, Orange et Free.

Cette action s’inscrit dans le cadre de la politique de responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) de Helios, qui a été guidée par des critères tels que l’effectif, la performance et la mixité sociale. Le choix de cette école a également été motivé par le faible niveau d’équipement de celle-ci, malgré sa proximité avec trois pylônes d’opérateurs télécoms, dans un rayon de deux kilomètres.

Karim Ndiaye a souligné que Thiès a été sélectionné en raison de la forte présence de l’entreprise dans cette région, où la majorité de ses sites sont concentrés.

Ce geste est présenté comme une contribution modeste à l’éducation sénégalaise, en particulier à l’école publique, d’où provient la plupart des employés de l’entreprise.

Selon Pape Médoune Dia, directeur de l’école El Hadji Abdoul Kader Ndiaye, cet appui financier de plus de cinquante millions de FCFA, reçu sur deux ans, a considérablement amélioré les résultats de l’école, qui a également dépendu de la construction d’ ‘un fourrage.

Cette action est le prélude à une série d’initiatives de RSE visant 1 500 sites à travers le pays, dans les années à venir, afin de contribuer à l’émergence du Sénégal.

Opérations de Sécurité : 675 Interpellations et Saisies Importantes

Selon des sources sécuritaires, quelque 675 individus ont été appréhendés par la gendarmerie pour divers délits, dans le cadre des efforts de lutte contre l’insécurité à Dakar et à travers le pays, au cours de la semaine du 24 février au 5 mars 2024.

Ces arrestations ont été réalisées lors d’opérations sur le terrain menées par la gendarmerie nationale dans plusieurs régions, notamment Dakar, Thiès, Kaolack, Saint-Louis, Tambacounda et Ziguinchor.

Les résultats de ces opérations ont été partagés sur le compte officiel de la gendarmerie, soulignant les efforts déployés pour préserver la tranquillité et la paix publique. Au total, 7822 personnes ont été contrôlées, parmi lesquelles 675 ont été interpellées.

Les activités de contrôle ont également ciblé les véhicules, avec 2243 contrôlés et 107 immobilisés, ainsi que les motos, totalisant 2459 contrôlées et 216 immobilisées.

En plus des arrestations, plusieurs saisies ont été effectuées, comprenant notamment 18,5 kg de chanvre indien, du matériel d’exploitation minière artisanale, des médicaments dopants, ainsi que divers matériels et produits illicites.

À Kédougou, trois individus impliqués dans des vols à main armée ont été arrêtés et présentés au parquet. Dans l’ensemble, ces opérations ont permis à la gendarmerie de percevoir des amendes forfaitaires d’un montant total de 4 322 000 FCFA.

Cette détermination du Haut commandement de la gendarmerie à intensifier la lutte contre l’insécurité témoigne de l’engagement continu des autorités à assurer la sécurité des citoyens sur l’ensemble du territoire national.

L’Ambassade de France à Dakar avec en lumière l’égalité femmes-hommes

Pendant deux jours, l’Ambassade de France à Dakar a rencontré en avant l’égalité entre les femmes et les hommes à travers l’initiative « Egalité en lumière ». Cette initiative vise à mettre en valeur les actions des entreprises au Sénégal pour promouvoir les droits des femmes et des jeunes filles ainsi que l’égalité dans tous les domaines de la société.

L’événement se déroule mercredi et jeudi à la Place du Souvenir Africain à Dakar, en collaboration avec le Musée Henriette Bathily, dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes.

Christine Fages, ambassadrice de France au Sénégal, a expliqué que « Egalité en lumière » intervient après deux années de mise en œuvre d’un projet visant à accompagner la société civile et les autorités sénégalaises, suite aux engagements pris par le Sénégal lors du Forum Génération Égalité en 2021.

Ce projet a permis de sensibiliser 1200 femmes aux violences et aux exploitations sexuelles, de former 80 femmes volontaires sur les actions de lutte contre les violences basées sur le genre en ligne et de sensibiliser 7000 jeunes collégiennes et lycéennes sur le cyberharcèlement. De plus, 45 jeunes femmes ont été formées aux métiers numériques et 35 femmes ont été accompagnées dans la gestion organisationnelle de leur structure et la réalisation de leur projet.

L’événement comprend également une rencontre avec 16 exposants, des panels sur différents thèmes tels que le rôle des femmes dans la protection de l’environnement et leur place dans le cinéma et l’audiovisuel, des ateliers sur l’hygiène menstruelle et le cyberharcèlement. , ainsi que des démonstrations sportives et des performances artistiques.

En marge de cet événement, l’association féministe sénégalaise « Yeewi » et l’entreprise sociale Api Afrique lanceront la « Carte Rose Sénégal », présentée comme le premier annuaire des structures et acteurs qui accompagnent les femmes et les filles au Sénégal.

L’ambassadrice a souligné que la « Carte Rose Sénégal » est un outil conçu pour accompagner et connecter les femmes aux bonnes structures ou personnes selon leurs besoins, tout en facilitant l’identification de partenaires et la création de synergies pour tous les acteurs concernés par l’accompagnement des femmes.

Avertissement du CNRA sur les Contenus Audiovisuels pendant le Ramadan

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) met en garde les médias contre l’utilisation de sketches et d’émissions pendant le mois de Ramadan pour diffuser des contenus politiques, particulièrement ceux favorisant certains candidats ou attaquant d’autres, dans un contexte pré-électoral.

Dans un communiqué publié mardi, le CNRA rappelle aux médias l’interdiction de diffuser des programmes susceptibles de provoquer des conflits religieux ou communautaires.

Le communiqué encourage également les médias à être plus vigilants dans le choix de leurs programmes pendant le mois de Ramadan, rappelant l’interdiction de diffuser des contenus menaçant la stabilité nationale, la cohésion sociale ou ridiculisant la religion.

Le régulateur compte sur la responsabilité des médias et les encourage à diffuser des contenus conformes à la loi et à la réglementation.

Le jeûne du Ramadan commencera au Sénégal entre le 10 et le 11 mars prochains.

Grève persistante des travailleurs des collectivités territoriales au Sénégal

L’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales maintient son mouvement de grève cette semaine, décrétant 96 heures de grève à partir du mardi 5 mars. Ce lundi, les travailleurs ont observé un débrayage suivi du port de brassards rouges dans toutes les communes du Sénégal. Les syndicalistes affirment que leurs revendications n’ont pas encore été satisfaites.

Ndiaga Diop, secrétaire général des travailleurs des collectivités territoriales, a déclaré sur RFM : « L’intersyndicale a décrété 96 heures de grève du mardi 5 au vendredi 8 mars 2024 sur l’ensemble du territoire. Pour ce lundi 4 mars, nous avons appelé à un débrayage à partir de 10 heures suivi du port de brassards rouges dans toutes les communes du Sénégal. » Il a ajouté : « Nous sommes en grève depuis 19 mois pour réclamer une revalorisation salariale, un droit légal et légitime. Nous avons demandé au Premier ministre, lors de notre rencontre à la Primature le 10 novembre 2023, un délai de 10 jours pour prendre des mesures. »

Ndiaga Diop souligne que l’intersyndicale attend depuis quatre mois des réponses à ses revendications, et affirme : « Nous continuerons la grève jusqu’à ce que les droits des travailleurs des collectivités territoriales soient rétablis. »

 

Affaire de trafic d’armes : Risque de procès devant la chambre criminelle

Trois individus, Ibrahima Fall, Fodé Karé et Amadou Abdoulaye Marcel Gningue, sont poursuivis pour association de malfaiteurs, détention et commerce illicite d’armes, ainsi que tentative d’escroquerie. Leur jugement est prévu le 7 mars prochain au tribunal des flagrants délits de Dakar. Si le parquet obtient gain de cause, l’affaire pourrait être renvoyée devant la chambre criminelle.

L’enquête a débuté à la suite à des renseignements faisant état d’une vente illégale d’armes à feu dans la capitale. Les gendarmes ont réussi à approcher Ibrahima Fall, qui leur a vendu un pistolet de calibre 9 mm avant de leur proposer d’autres armes. Lors d’un rendez-vous fixé dans un restaurant, Ibrahima et Fodé ont été interpellés en possession d’armes non-létales. Ils ont reconnu leur culpabilité, affirmant avoir été approvisionnés par Amadou Abdoulaye Marcel Gningue.

Ibrahima Fall, établi aux États-Unis, prétend que les armes étaient factices et nie les accusations portées contre lui. Fodé Karé admet avoir fourni les armes et les avoir obtenues auprès de Mohamed Ng, recevant une part du bénéfice. Les enquêteurs ont également découvert des échanges téléphoniques indiquant la disponibilité de 10 autres armes chez Fodé.

Face à la gravité des accusations, le parquet demande que l’affaire soit jugée devant la chambre criminelle. Les avocats de la défense contestent cette demande, arguant que l’association de malfaiteurs ne constitue pas un crime et que le trafic d’armes n’est pas un délit. La décision finale sera prise lors du procès à venir.

Le Président Macky Sall condamne fermement l’agression de la journaliste Maimouna Ndour Faye

Le président de la République, Macky Sall, a vivement réagi vendredi à l’agression de la journaliste et directrice de la télévision privée 7 TV, Maimouna Ndour Faye. Il a rappelé avec force que la liberté de la presse est un droit fondamental qui doit être préservé en toutes circonstances.

Dans une déclaration sur le réseau social X, le chef de l’État a dénoncé cet acte de violence lâche et inexcusable contre Maimouna Ndour Faye, soulignant qu’aucune forme de violence ne saurait être tolérée. Il a également affirmé que les responsables de cette agression devront répondre de leurs actes devant la justice.

Macky Sall a exprimé son soutien à la journaliste agressée et a réaffirmé son engagement à garantir un environnement sûr et serein pour tous les professionnels des médias dans le pays.

Maimouna Ndour Faye a été victime de cette agression jeudi soir devant son domicile. Elle a été poignardée par un individu alors qu’elle rentrait du travail. Heureusement, elle a été rapidement prise en charge et admise aux urgences de l’hôpital militaire de Ouakam.

Selon les informations fournies par son collègue Mamadou Awa Ndiaye à la TFM, bien que sa vie soit hors de danger, Maimouna Ndour Faye souffre cruellement des suites de cette attaque. Les circonstances de l’agression ont été décrites comme brutales, l’assaillant ayant poignardé la journaliste à trois reprises après l’avoir assommée et traînée alors qu’elle rentrait chez elle après son émission.

La société civile et les médias ont unanimement condamné cette attaque contre la journaliste Maimouna Ndour Faye, soulignant l’importance de protéger la liberté de la presse et la sécurité des professionnels des médias dans le pays.

Le Premier ministre s’engage à élucider le tragique naufrage de migrants près de Saint-Louis

Le Premier ministre Amadou Bâ a affirmé jeudi que toutes les mesures sont prises en coordination avec le procureur de la République pour faire la lumière sur le naufrage d’une pirogue transportant des migrants au large de Saint-Louis (nord).

« J’ai eu des discussions avec le procureur de la République. Toutes les démarches sont entreprises pour que la vérité éclate et surtout pour remonter les réseaux, et je crois que l’État ne cessera pas de combattre ce fléau en mettant en œuvre, renforçant et accélérant les politiques en cours (…) contre l’émigration irrégulière », a-t-il déclaré.

Le Premier ministre Amadou Bâ a tenu ces propos lors d’une rencontre avec des journalistes lors d’une visite à Saint-Louis pour apporter le soutien de l’État aux victimes du naufrage de la pirogue ainsi qu’à leurs familles.

Une embarcation transportant des migrants a chaviré mercredi au large de Saint-Louis, provoquant officiellement la mort de 26 personnes.

Selon le Premier ministre, des efforts supplémentaires de communication et de sensibilisation doivent être déployés concernant l’émigration irrégulière.

« Nous devons encore faire des efforts de communication et d’information pour montrer aux jeunes que leur avenir se trouve ici au Sénégal. (…) La destination européenne doit être envisagée dans d’autres conditions, notamment dans le cadre d’une immigration organisée », a-t-il recommandé.

Amadou Bâ a également souligné l’importance des politiques mises en œuvre dans ce domaine, saluant la réaction rapide du gouverneur de la région de Saint-Louis et de l’ensemble des Forces de défense et de sécurité.

Il a noté que l’immigration est un sujet complexe, soulignant que les candidats proviennent de toute la sous-région, bien que le Sénégal soit souvent le point de départ.

Le Premier ministre a indiqué que dans cette pirogue, il y avait de nombreux jeunes vivant au Sénégal et d’autres venant d’autres pays.

Selon lui, la motivation de ces jeunes à s’aventurer dans cet horizon incertain ne se résume pas seulement à des considérations économiques.

« Il est remarquable que toutes les personnes que j’ai interrogées à l’hôpital aujourd’hui avaient des revenus moyens de 3 000 à 5 000 francs CFA par jour, soit 90 000 à 150 000 francs par mois », a-t-il analysé. « Ce qui est un revenu raisonnable pour bien vivre. Donc, le problème n’est peut-être pas totalement économique ».

L’appel à la paix du Khalife de Thiénaba : Un message d’unité pour le Sénégal

Le Khalife du foyer religieux musulman de Thiénaba, Serigne Assane Seck, a récemment émis un appel poignant à la paix et à la cohésion nationale lors d’une visite à Thiès. Il a exhorté les Sénégalais à renoncer à la violence, soulignant qu’elle ne pouvait être une solution aux défis du pays.

« Unissons-nous et mettons nos cœurs et nos esprits au service de la construction nationale. Nous, les aînés, nous avons accompli notre part et laissons désormais le futur du Sénégal entre vos mains », a déclaré Serigne Assane Seck, soulignant l’importance pour la jeunesse de préserver l’avenir du pays.

Lors de son entretien avec le maire de Thiès, Serigne Assane Seck a insisté sur l’impératif de favoriser la paix et de rejeter la violence. Il a encouragé les Sénégalais à s’unir pour le bien commun, soulignant que la paix était le seul chemin vers le progrès.

Le maire de Thiès, Babacar Diop, a exprimé son soutien à l’appel à la paix du Khalife, le qualifiant de « message crucial » pour la nation. Il a souligné l’importance de travailler ensemble pour garantir la stabilité et le respect de l’État de droit, affirmant que la sécurité de tous dépendait du respect de la Constitution.

La visite du Khalife de Thiénaba à Thiès a été marquée par des prières pour la ville et ses habitants, ainsi que par des échanges de conseils et de recommandations. Babacar Diop s’est dit honoré de recevoir le Khalife et a exprimé sa gratitude pour ses prières et ses encouragements.

Dans un contexte de crise politique persistante, cet appel à la paix revêt une importance particulière, offrant un message d’unité et d’espoir pour l’avenir du Sénégal.

Indemnisation quasi complète des personnes affectées par le déguerpissement près du stade Iba Mar Diop

Selon une source proche du dossier, toutes les personnes touchées par l’opération de déguerpissement près du stade Iba Mar Diop ont reçu 98 % de leur indemnisation. Ce déguerpissement vise à libérer les emprises autour du stade en vue des Jeux Olympiques de la Jeunesse prévus à Dakar du 31 octobre au 13 novembre 2026.

L’opération de déguerpissement a débuté la semaine dernière, impliquant principalement 1253 personnes occupant des magasins, des gargotes, des garages, des ateliers de tailleur et de cordonnier, entre autres.

Selon le coordinateur du projet à l’Agence de gestion des routes (Ageroute), Babacar Senghor, les paiements ont débuté le 10 octobre 2023, après deux ans d’identification et d’évaluation des indemnisations, estimées à 2 milliards de FCFA.

Il a noté que la plupart des personnes dédommagées occupaient le site de manière illégale. Les détenteurs de titres fonciers sont également concernés, avec des procédures en cours pour trouver une solution à leur situation, selon le gouverneur de la région de Dakar.

Les propriétaires fonciers ont appelé à privilégier le dialogue, tout en reconnaissant l’importance des Jeux Olympiques de la Jeunesse pour le pays. Cet événement est considéré comme un catalyseur de transformation sociale, culturelle, éducative et économique, offrant de nouvelles opportunités pour les jeunes et marquant une étape majeure dans l’histoire sportive de l’Afrique.

Macky Sall insiste sur l’approvisionnement abordable pendant le carême et le ramadan

Le président de la République, Macky Sall, a souligné lors du Conseil des ministres de mercredi l’importance de garantir un approvisionnement adéquat des marchés en denrées essentielles à des prix abordables, en particulier pendant le carême et le ramadan.

Dans un communiqué, le ministre du Commerce et porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana, rapporte que Macky Sall a mis en avant la nécessité de contrôler rigoureusement les prix homologués en mobilisant les services de l’État.

Le président a également demandé au ministre chargé du Commerce de tenir des consultations rapides avec les acteurs du commerce pour prévenir toute spéculation sur les marchés.

En ce qui concerne les droits des consommateurs, Macky Sall a rappelé les efforts déployés par l’État avec l’application de la loi 2021-25 sur les prix et la protection des consommateurs. Il a également chargé le Premier ministre et le ministre du Commerce de faire le point sur l’application des mesures de lutte contre la vie chère adoptées en novembre 2022, ainsi que sur la politique de maîtrise des prix des produits de consommation courante.

Enfin, le président a souligné l’urgence d’élaborer une stratégie renforcée pour les droits des consommateurs en vue de la Journée internationale des droits des consommateurs le 15 mars 2024.

Diourbel ne suit pas la journée ville-morte décrétée par ‘Aar Sunu Élection’

La journée ville-morte décrétée par ‘Aar Sunu Élection, une plateforme de la société civile réclamant le respect du calendrier électoral, n’a pas été suivie à Diourbel, où l’activité économique se déroule normalement, rapporte l’APS.

Au marché Ndoumbé Diop de Diourbel, l’activité commerciale bat son plein, avec commerçants et clients vaquant à leurs occupations. Il semble que nombreux n’étaient même pas au courant de l’appel à la journée ville-morte et à la grève générale lancée par la plateforme.

Interrogé sur la situation, un commerçant du nom d’Aliou Faye affirme ne pas avoir eu connaissance de cet appel. Il exprime que dans une période économiquement difficile, ne pas travailler pour des raisons politiques ne semble pas être une solution viable.

Dans le secteur de la menuiserie, les travailleurs sont également actifs, déclarant qu’ils n’ont pas été informés de la grève générale et de la journée ville-morte.

Cependant, le système scolaire est paralysé, avec l’arrêt des enseignements dans la quasi-totalité des établissements scolaires du moyen secondaire. Au lycée Cheikh Mouhamadou Moustapha Mbacké, plusieurs professeurs ont décidé de ne pas donner cours, conformément au plan d’action des syndicats membres de ‘Aar Sunu Élection’, selon un professeur souhaitant rester anonyme.

Le secrétaire général du Cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire (Cusems) de Diourbel, Modou Thiam, confirme que le mot d’ordre a été bien suivi à Diourbel, se basant sur les informations provenant de différents responsables syndicaux.

L’ISRA dispose d’un catalogue de vaccins pour la santé animale

L’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) possède un catalogue comprenant une vingtaine de vaccins, dont une dizaine est homologuée pour la santé animale, a annoncé mardi son directeur général, Momar Talla Seck.

Lors d’une visite de travail à l’Agence de presse sénégalaise (APS), M. Seck a déclaré : ‘’L’ISRA a dans son catalogue une vingtaine de vaccins, dont une dizaine homologués.’’

Il a expliqué que pour la vente de vaccins, une homologation est nécessaire, obtenue par le biais d’une autorisation de mise sur le marché, et que toute la procédure est supervisée par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

L’unité de production de vaccins de l’ISRA est située à la Direction générale de l’ISRA, à Hann-Maristes (Dakar). De plus, l’institut dispose d’une division à Dahra, dans le département de Linguère (Louga).

Les vaccins pour la santé animale sont destinés tant au Sénégal qu’à l’exportation, a souligné M. Seck, précisant qu’il s’agit de vaccins viraux et bactériens.

Au niveau national, les stocks de vaccins sont utilisés entièrement par l’État lors des campagnes nationales de vaccination du cheptel, ainsi que par des vétérinaires privés. À l’international, la clientèle est basée notamment en Gambie, en Mauritanie, au Mali et au Burkina Faso.

 

Arrestations liées au décès de Baïdy Amar fils de feu Ameth Amar

Le commissariat de la commune d’arrondissement de Dakar Plateau a annoncé l’arrestation de quatre personnes liées au décès de Baïdy Amar survenu lundi 26 février 2024 . Parmi les personnes appréhendées figurent M.H.H, de nationalité algérienne, qui avait rendu visite à Baïdy Amar au Sénégal, ainsi que Z.F, un ami de ce dernier, accompagné de sa copine également de nationalité étrangère, et leur chauffeur A.M.

Selon les informations de nos sources, Baïdy Amar et son ami Z.F avaient loué un véhicule pour se rendre à Sendou dans le département de Rufisque, accompagnés chacun de leur copine, pour une escapade. À leur retour à Dakar, Baïdy Amar s’est effondré dans l’appartement, mais malgré les tentatives de réanimation de son ami, il est décédé. Les copines étrangères de Baïdy Amar et de son ami ont été placées en garde à vue pour usage de drogue, ainsi que leur chauffeur.

Les résultats de l’autopsie, transmis aux enquêteurs, indiquent que le décès de Baïdy Amar est lié à une overdose. Le médecin légiste conclut qu’il s’agissait d’un arrêt cardiorespiratoire probablement dû à une intoxication par excès de dose inhalée. De plus, les tests urinaires ont révélé une consommation de drogue.

Baïdy Amar était connu comme un consommateur régulier de drogue, notamment de cocaïne, de chanvre indien et d’oxyde d’azote. Des prélèvements ont été effectués pour réaliser un test toxicologique, et il avait été interné dans une structure sanitaire à Mbao en raison de sa dépendance à la drogue.

Affaire de meurtre à Barkedji : Un père et son fils arrêtés

Une tragique affaire de meurtre secoue la commune de Barkedji, située dans le département de Linguère. Un père de famille et son fils ont été appréhendés par la brigade de gendarmerie de Linguère. Selon les informations rapportées par le journal « L’Observateur », ils sont accusés d’avoir battu un jeune homme du nom de Moussa Sow.

Les faits remontent au vendredi 23 février dans la brousse de la commune de Barkedji. A. Sow et son fils M. Sow ont quitté leur domicile pour rechercher leur troupeau. Sur place, ils ont rencontré le jeune Moussa Sow, qui faisait paître ses bêtes. Une altercation verbale a rapidement éclaté entre eux, aboutissant à une bagarre armée de coupe-coupe.

Moussa Sow a été violemment agressé, recevant plusieurs coups à différents endroits de son corps. Grièvement blessé, il a été transporté à l’hôpital départemental de Linguère où il a malheureusement succombé à ses blessures.

Les autorités ont rapidement réagi, dépêchant des enquêteurs sur les lieux du drame. Le père et le fils ont été arrêtés et placés en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie.

Les circonstances exactes du décès de Moussa Sow restent encore à déterminer. Cependant, des tensions préexistantes entre la victime et le père de famille ont été évoquées. Moussa Sow avait récemment été appréhendé par la brigade des eaux et forêts de Barkedji pour avoir coupé clandestinement des arbres. De plus, il aurait soupçonné le père de son ex-petite amie de l’avoir dénoncé aux autorités.

Une enquête est en cours pour faire toute la lumière sur cette affaire tragique.

Contestation après le placement en détention du greffier Me Ngagne Demba

Me Ngagne Demba Touré, greffier de son état, a été placé sous mandat de dépôt jeudi par le Juge d’instruction du deuxième cabinet. Cette action a suscité une réaction immédiate du Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST), qui dénonce une procédure judiciaire réalisée en violation de la loi, notamment en raison du non-respect du privilège de juridiction des fonctions de greffier.

Dans un communiqué, le SYTJUST déclare que Me Touré n’a pas bénéficié du privilège de juridiction, ce qui constitue une grave atteinte à la dignité des fonctions de greffier et une déviation de l’exercice du pouvoir judiciaire.

Le syndicat en appelle à Madame le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, ainsi qu’à toutes les autorités judiciaires, pour qu’elles respectent les droits et privilèges de Me Touré et entreprennent les actions nécessaires pour rétablir la dignité des greffiers.

Enfin, le SYTJUST lance un appel à la mobilisation générale de tous les travailleurs de la justice pour défendre leurs intérêts matériels et moraux face à cette situation.

Les avocats des détenus politique réagissent aux propos du président Macky Sall

Lors de son face-à-face avec les journalistes hier, le président de la République du Sénégal a laissé entrevoir la possibilité de libérer certains détenus politiques, dont Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. En réaction à cette déclaration, les avocats de ce dernier se sont exprimés, accueillant favorablement cette nouvelle.

Me Moussa Sarr, coordonnateur du pool des avocats de Bassirou Diomaye Faye, a exprimé sa satisfaction face à cette perspective : « Si le pouvoir décide de libérer tous les détenus politiques, y compris mon client, je ne peux que m’en réjouir, en attendant que cette volonté politique se concrétise. Bassirou Diomaye Faye et les autres détenus politiques ont été arrêtés pour des raisons politiques, et c’est la politique qui doit les libérer. Je salue cette détente et cet apaisement qui vont dans l’intérêt de notre pays », a-t-il déclaré sur les ondes de la RFM.

Cependant, l’avocat a souligné qu’il n’avait pas reçu de mandat de son client pour déposer une demande de liberté provisoire. Il estime que l’État doit agir conformément à la loi pour la libération des détenus politiques : « Il appartient à l’État du Sénégal de prendre les mesures nécessaires pour faire libérer les détenus politiques, y compris Bassirou Diomaye Faye. Une telle demande de ma part serait superflue », a-t-il ajouté, insistant sur le rôle de l’État dans ce processus.

Adama Lam de la CNES appelle à une régulation des manifestations pour prévenir les dommages et favoriser le dialogue

Le président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES), Adama Lam, a exprimé l’espoir que l’autorisation et l’encadrement des manifestations par les autorités publiques pourraient contribuer à limiter les dommages causés par les manifestants. Lors d’une réunion avec les organisations patronales, M. Lam a plaidé en faveur de cette approche, soulignant son importance dans le contexte actuel de dialogue et de préparation en cours pour apaiser l’espace public.

Selon lui, permettre et réglementer les manifestations citoyennes peuvent servir de catharsis nécessaire en temps de crise, offrant ainsi aux citoyens un espace pour exprimer leurs préoccupations de manière responsable. Il a également souligné que cette démarche pourrait aider à réduire les dommages matériels qui accompagnent parfois ces événements.

En outre, Adama Lam a soulevé la question des coupures d’Internet, soulignant leur impact sur les activités économiques, notamment celles de la jeunesse qui dépendent largement d’Internet pour leurs moyens de subsistance. Il a appelé à une révision de ces restrictions en collaboration avec les parties concernées.

Par ailleurs, M. Lam a exprimé des préoccupations quant à la présence croissante d’entreprises étrangères dans certains secteurs d’activité au Sénégal, faisant ressortir un déséquilibre économique et une dépendance excessive à l’égard de la politique. Il a également évoqué les répercussions négatives de la crise politique sur l’économie, notamment en ce qui concerne les dispositifs et les commandes internationales.

Dans ce contexte, le Premier ministre Amadou Ba a appelé à l’unité nationale pour surmonter la crise. Il a souligné les efforts du gouvernement pour améliorer le climat des affaires et protéger les intérêts collectifs, tout en insistant sur l’importance d’un partenariat dynamique entre le secteur public et le secteur privé pour atteindre une prospérité durable.

En conclusion, les discussions ont porté sur la nécessité d’une approche concertée pour résoudre les défis économiques et politiques auxquels le Sénégal est confronté, mettant en avant l’importance de la collaboration entre le gouvernement, le secteur privé et la société civile pour relever. ces défis et créer un avenir plus stable et prospère.

Macky Sall adresse ses vœux de carême à la communauté chrétienne

Le président Macky Sall a exprimé mercredi ses vœux de carême à la communauté chrétienne, souhaitant un mois « béni, empli de paix, d’espoir et de fraternité ». Il a rappelé que la paix est un objectif partagé par toutes les religions.

« En ce mercredi des cendres, je souhaite à tous les chrétiens un carême béni, empli de paix, d’espoir et de fraternité. Que cette période de renouveau spirituel, de pénitence et de prière vous apporte force et réconfort », a déclaré le président sur le réseau X.

Il a également souligné l’importance de cultiver la paix dans nos cœurs, nos foyers et nos communautés pour un Sénégal stable et prospère.

Le « Mercredi des cendres » marque le début du carême, un temps liturgique de 40 jours jusqu’à Pâques, consacré à la dévotion à Dieu dans le christianisme, en mémoire des quarante jours de jeûne de Jésus-Christ dans le désert.

 

Bilan 2023 du Projet de lutte contre les violences basées sur le genre au Sénégal

Le Projet d’appui à la stratégie nationale pour l’équité et l’égalité de genre (PASNEEG) a présenté ses actions de lutte contre les violences basées sur le genre en 2023 lors d’une cérémonie à Dakar.

Awa Nguer Fall, coordinatrice du projet, a souligné l’accent mis sur la prise en charge des besoins spécifiques des femmes et des filles dans les interventions budgétaires, notamment au niveau local. Le PASNEEG a accompagné les communes de Goudomp et Djinani dans l’élaboration de leurs plans de développement pour une meilleure prise en compte des besoins des femmes.

Des formations ont été dispensées aux conseillers municipaux pour renforcer leur leadership dans la prise en charge des attentes des femmes. Des sessions de renforcement de capacités ont également été organisées pour les syndicalistes et les responsables d’établissements scolaires dans la région de Sédhiou.

En matière de prise en charge des victimes de violence, le PASNEEG a mis en place des boutiques de droits dans cinq zones d’intervention, en partenariat avec l’Association des juristes sénégalaises (AJS). Ces boutiques ont enregistré près de 3000 consultations juridiques, principalement effectuées par des femmes, dont un quart concernait des cas de violence à l’encontre des femmes et des filles.

Le projet s’est également engagé dans l’accompagnement économique des victimes de violence, notamment dans les régions de Thiès et de Kaolack, en accordant un financement souple à plus de 200 femmes victimes et survivantes de violences pour favoriser leur insertion socio-économique.

Enfin, Awa Nguer Fall a rappelé le lancement de la plateforme Wallu Allo 116 fin 2022, un numéro d’appel gratuit disponible 24/24 pour dénoncer les cas de violences.

Tensions à la Place de la Nation : La Police nationale intervient massivement

La Police nationale a déployé un important dispositif à la Place de la Nation (ex-Obélisque), où l’opposition et la société civile avaient appelé les Sénégalais à se rassembler après la prière du vendredi. Dès 14 heures, les forces de l’ordre ont dispersé tous les rassemblements. Même les fidèles sortant de la prière du Jummah à la Grande Mosquée Massalikoul Djinane ont été visés par des projectiles de la part de la police.

La place emblématique a été fermée par un cordon sécuritaire impressionnant. Des affrontements violents, semblables à une guérilla urbaine, ont éclaté dans les rues avoisinantes, notamment à Colobane et au quartier des HLM 6 angle Mousse, où un taxi a été incendié près du marché de Colobane.

Il est à rappeler que depuis dimanche dernier, date initiale du début de l’élection présidentielle prévue le 25 février, le Sénégal est en proie à des manifestations suite à la décision du président Macky Sall de reporter indéfiniment le scrutin. Candidats, acteurs politiques, société civile, religieux, ainsi que la communauté internationale (CEDEAO, UE, Washington), tous condamnent cette décision et exhortent le chef de l’État – dont le mandat expire le 2 avril prochain – à respecter le calendrier initial.

Malgré l’appel au dialogue lancé par le président Sall, la grande majorité des acteurs ont catégoriquement refusé cette offre de discussion.

Mgr Benjamin Ndiaye exprime son inquiétude sur la situation politique au Sénégal

Mobilisation contre le report de l’élection présidentielle au Sénégal

Rose Wardini, candidate à la présidentielle, déférée devant le parquet pour dissimulation de double nationalité

Le procureur de la République a demandé l’ouverture d’une enquête judiciaire à l’encontre de Rose Wardini. Son dossier entre les mains du juge d’instruction, elle pourrait être inculpée pour plusieurs chefs d’accusation, dont celui de dissimulation de sa double nationalité lors de sa candidature à la présidentielle.

Le leader du mouvement « Sénégal Nouveau » se retrouve ainsi confronté à la justice. Les charges qui pèsent contre elle comprennent l’escroquerie au jugement, le faux en écriture publique, entre autres. Sa comparution devant le tribunal est imminente, où il sera décidé de son inculpation ou non.

Rose Wardini a été conduite devant le parquet de Dakar après son arrestation par la Division des investigations criminelles (Dic) le 2 février 2024. Son sort repose désormais entre les mains du procureur de la République.