Prévisions météorologiques : Temps chaud et ensoleillé, mais dégradation de la visibilité dans le Nord

L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) vient de publier ses prévisions météorologiques à courte échéance, couvrant la période du 3 mars 2024 à 00h00 au 6 avril 2024 à 00h00.

Selon ces prévisions, un temps chaud et ensoleillé, parfois dégagé, prévaudra sur la quasi-totalité du territoire sénégalais au cours des prochaines 72 heures. Les régions Est et Centre devraient ressentir particulièrement cette vague de chaleur, avec des températures maximales atteignant des niveaux élevés.

En revanche, le long du littoral, le temps sera relativement clément, offrant un répit aux habitants de ces régions. Toutefois, la fraîcheur nocturne et matinale se fera sentir de plus en plus sur les régions côtières, incitant les résidents à se préparer à des températures plus fraîches pendant ces périodes.

Par ailleurs, les prévisions indiquent une dégradation des visibilités dans les régions Nord du pays au cours des prochaines 24 heures, ce qui pourrait affecter la conduite et d’autres activités nécessitant une bonne visibilité.

Concernant les vents, ils seront dominants de secteur nord-ouest sur le littoral et nord-est ailleurs, avec des intensités modérées à momentanément assez fortes sur les côtes.

64e Anniversaire de l’Indépendance du Sénégal : Le Président Faye appelle à l’unité et à l’action

Le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a présidé avec solennité ce jeudi la cérémonie de levée des couleurs au Palais de la République, marquant ainsi le 64e anniversaire de l’accession du Sénégal à l’indépendance.

Dès son arrivée, le président a été accueilli par une revue des troupes, suivie de salutations chaleureuses échangées avec les dirigeants des institutions nationales, avant de participer à la cérémonie de levée des couleurs. Malgré sa sobriété et sa brièveté, cet événement revêtait une importance particulière dans le contexte actuel, où la fête de l’indépendance a été réduite à sa plus simple expression en raison du calendrier serré de la présidentielle.

Traditionnellement célébrée par un défilé civilo-militaire animé sur le boulevard Général de Gaulle, cette année a vu la cérémonie se concentrer au Palais de la République, marquant ainsi un nouveau chapitre dans l’histoire du pays. Pour le président Faye, cette cérémonie était un véritable test inaugural, intervenant juste après sa prestation de serment et son installation à la suite de la passation de pouvoir avec son prédécesseur.

Sous le thème ‘’Les Forces armées au cœur de la cohésion nationale’’, choisi pour cette édition, le président a souligné lors de son discours l’importance de l’unité et de la solidarité dans la construction de l’avenir du pays. Il a rappelé que cette journée devrait être l’occasion pour chaque citoyen de réfléchir sur son engagement envers une vie commune harmonieuse et prospère.

Le président Faye a également rendu hommage aux forces de défense et de sécurité, louant leur engagement envers le concept Armée-Nation qui symbolise la diversité et la cohésion sociale et culturelle du pays. Il a exprimé sa gratitude envers ceux qui ont embrassé la carrière militaire, assumant les risques inhérents à ce choix.

Parmi les annonces fortes faites lors de cette cérémonie, le président a promis des mesures contre la vie chère, des consultations élargies sur le système politico-institutionnel et judiciaire, ainsi qu’une volonté ferme de promouvoir une gouvernance exemplaire.

Cette célébration a également été l’occasion pour le président de réaffirmer son engagement envers la mémoire des héros nationaux, ainsi que son soutien aux familles des soldats tombés au service de la nation. Avec détermination, il a assuré que l’État sera toujours aux côtés de ceux qui ont sacrifié pour défendre les valeurs du Sénégal, avec soin et compassion.

Le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, élu dans un contexte politique tendu, s’engage ainsi à conduire le Sénégal vers un avenir meilleur, marqué par l’unité, l’action et la justice pour tous.

L’Indépendance du Sénégal : Une histoire de décisions et de défis

L’histoire de l’indépendance du Sénégal est une saga riche en rebondissements et en luttes politiques. Remontons aux origines de cette quête pour comprendre comment le Sénégal a acquis sa souveraineté.

En septembre 1958, lors du référendum, la majorité des pays africains francophones ont choisi de rester dans la « Communauté » proposée par la France, à l’exception de la Guinée qui a opté pour l’indépendance totale. Au sein de cette Communauté, deux visions divergentes se dessinent : celle de Léopold Sédar Senghor, prônant l’unité africaine à travers des fédérations régionales, et celle de Félix Houphouët-Boigny, en faveur de liens directs entre la France et chaque pays africain.

Le Sénégal, aux côtés de trois autres nations, exprime son désir de former une fédération, la « Fédération du Mali », en décembre 1958. Cependant, des désaccords internes affaiblissent ce projet, conduisant finalement à l’annonce de l’indépendance par le Sénégal et le Soudan (actuel Mali) en septembre 1959.

Les négociations avec la France aboutissent à la signature des accords de transfert de compétences le 4 avril 1960, officialisant ainsi l’indépendance du Sénégal. Cependant, la formation de la Fédération du Mali engendre des tensions, culminant avec le retrait du Sénégal le 20 août 1960 et sa proclamation d’indépendance hors de la Fédération.

La période post-indépendance est marquée par des luttes politiques intenses, notamment entre le président du Conseil Mamadou Dia et le président Léopold Sédar Senghor. Des événements tragiques, tels que l’arrestation de Mamadou Dia en 1962 pour tentative de coup d’État, marquent cette époque.

La décennie suivante voit l’établissement d’un régime présidentiel fort sous Senghor, avec l’Union Progressiste Sénégalaise (UPS) comme seul parti autorisé. Ce n’est qu’en mai 1976 que le multipartisme est rétabli au Sénégal, suite à des mouvements sociaux réclamant des réformes politiques et économiques.

Malgré ces défis, l’indépendance du Sénégal reste un symbole de résilience et de détermination face aux pressions politiques et aux luttes internes. Cette histoire complexe continue de façonner l’identité nationale et politique du Sénégal jusqu’à nos jours.

 

La Cérémonie emblématique de l’indépendance du Sénégal

Le Palais de la République était illuminé ce matin pour accueillir une cérémonie empreinte de symbolisme : la levée des couleurs, marquant le 64e anniversaire de l’indépendance du Sénégal. Sous la présidence de Bassirou Diomaye Diakhar Faye, cette commémoration revêtait une importance particulière dans le contexte politique tendu, marqué par des élections présidentielles précipitées.

Traditionnellement marquée par un défilé civilo-militaire animé sur le boulevard Général de Gaulle, cette année, la célébration de l’indépendance s’est limitée à une cérémonie plus modeste au sein du Palais présidentiel. Un changement qui n’a pas amoindri l’importance de l’événement.

Pour le président Faye, nouvellement investi, cette cérémonie était un rite de passage, une première épreuve en tant que chef d’État. L’occasion pour lui de rappeler l’importance de l’armée dans la cohésion nationale, thème central de cette édition.

Dans son discours adressé à la nation, le président a souligné que cette célébration va bien au-delà des rituels protocolaires. Elle offre une opportunité de réflexion collective sur les aspirations communes du peuple sénégalais.

Le président Faye a salué le dévouement des forces de défense et de sécurité, soulignant qu’elles incarnent l’unité et la diversité du pays. Il a exprimé sa reconnaissance envers ceux qui servent sous l’uniforme, ainsi que son soutien aux familles des soldats tombés au combat.

En plus de rendre hommage aux héros nationaux, le président a annoncé des mesures importantes pour faire face aux défis économiques, politiques et sociaux du pays. Il a affirmé sa détermination à promouvoir une gouvernance exemplaire et à consulter largement sur les réformes institutionnelles et judiciaires à venir.

Cette commémoration, bien que plus modeste que par le passé, marque le début d’une nouvelle ère pour le Sénégal. Sous la direction du président Faye, le pays semble prêt à relever les défis qui se dressent devant lui, avec la solidarité et la détermination qui ont toujours caractérisé le peuple sénégalais.

Les familles des victimes demandent l’abrogation de la Loi d’Amnistie

 Les familles des victimes des manifestations de mars 2021 à février 2024 expriment leur profonde préoccupation quant à la récente loi d’amnistie adoptée le 6 mars dernier. Elles pressent le nouveau président de la République à agir pour la justice et à annuler cette loi controversée qui entrave le processus de réparation.

Lors de son discours d’investiture, le Président Bassirou Diomaye Faye a salué la mémoire des martyrs des manifestations de mars 2021 et février 2024. En réponse, les familles des victimes exhortent fermement le chef de l’État à révoquer la loi d’amnistie.

Abdoulaye Wade, frère de Cheikh Wade tragiquement décédé lors des manifestations de mars 2021, a exprimé son opposition à cette loi lors d’une intervention sur la RFM : « Nous nous battons pour que de tels événements ne se reproduisent plus au Sénégal. Nous sommes fermement contre cette loi d’amnistie et réclamons que justice soit rendue afin d’établir les responsabilités. »

Amnesty International Sénégal et les familles des victimes plaident pour une réponse adéquate de la part du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye à leurs revendications légitimes.

Seydi Gassama, Directeur exécutif d’Amnesty International-Sénégal, dénonce cette loi comme un symbole d’impunité et un danger pour la récurrence des violences. Il insiste sur la nécessité d’abroger cette loi pour permettre la tenue d’enquêtes approfondies, affirmant ainsi que cette demande est non seulement une quête de justice, mais aussi un appel à la réparation pour les victimes et leurs familles.

Il est important de rappeler que l’Assemblée nationale sénégalaise avait voté le 6 mars dernier en faveur du projet de loi d’amnistie portant sur les événements survenus lors des manifestations politiques entre 2021 et 2024.

Commémoration du 64e anniversaire de l’Indépendance du Sénégal à travers des cérémonies de levée des couleurs

Des cérémonies de levée des couleurs seront organisées dans les gouvernances de Thiès, Diourbel, Mbacké, Saint-Louis, Matam, Kanel, et Ranérou, ainsi que dans la région de Kaolack pour célébrer le 64e anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, selon un communiqué de la Zone Militaire N°7.

À Thiès et Diourbel, les cérémonies débuteront respectivement à 9 heures, en présence des gouverneurs, des commandants militaires locaux, et des représentants de la gendarmerie. À Mbacké, le préfet Khadim Hann a annoncé une cérémonie similaire, soulignant l’importance de cette commémoration malgré le contexte post-électoral.

Le gouverneur de Saint-Louis, Alioune Badara Sambe, a également confirmé une cérémonie dans l’enceinte de la gouvernance. Dans la région de Matam, Mouhamadou Moctar Watt, accompagné du préfet Souleymane Ndiaye, présidera la cérémonie dans le jardin public de Matam. À Kanel et Ranérou, des cérémonies similaires sont prévues respectivement dans l’enceinte de la préfecture et dans la ville.

Dans la région de Kaolack, le colonel Diouma Sow de la Zone Militaire N°3 a annoncé une cérémonie de levée des couleurs à la gouvernance, avec la participation d’une section de la zone militaire, sous la direction du gouverneur de région, Ousmane Kane.

Cette année, en raison des circonstances particulières, les cérémonies se dérouleront de manière sobre, souligne-t-on, avec une participation limitée de troupes, conformément aux mesures de sécurité en vigueur. La zone militaire N°3, englobant les régions de Fatick, Kaffrine et Kaolack, accueille notamment l’École Nationale des Sous-officiers d’Active (ENSOA) et le troisième Bataillon d’Infanterie.

Impact des plateformes pétrolières sur la pêche au Sénégal : Appel à une indemnisation équitable des pêcheurs

Le secrétaire général du syndicat national des pêcheurs du Sénégal, Moustapha Dieng, soulève plusieurs problématiques liées à la réduction de la zone de pêche due à l’installation de plateformes pétrolières. Avant l’avènement de ces structures, les pêcheurs jouissaient d’une liberté de navigation plus étendue en mer, ce qui favorisait leurs activités. Cependant, avec l’introduction des plateformes, leur accès aux zones de pêche est limité, notamment dans un rayon de 500 mètres autour de celles-ci. De plus, l’éclairage des plateformes attire les poissons environnants, créant une concentration de biodiversité qui rend les zones adjacentes moins attractives pour la pêche traditionnelle.

Une situation particulièrement préoccupante se présente à Saint-Louis et Sangomar, où les plateformes sont installées sur des récifs coralliens millénaires, jadis des lieux de résidence essentiels pour les poissons. Moustapha Dieng déplore le fait que ces récifs, comme « Diatara » à Saint-Louis, autrefois fréquentés par des milliers de pirogues de pêche, soient désormais interdits d’accès. Cette restriction entraîne des pertes économiques considérables pour les pêcheurs locaux, qui se voient privés de leurs zones de pêche traditionnelles.

Face à cette situation, le syndicat propose des solutions au président Bassirou Diomaye Faye. Il appelle à la mise en place d’une indemnisation équitable, impliquant l’État du Sénégal, les compagnies pétrolières et les pêcheurs eux-mêmes. L’objectif est de compenser les pertes subies par les pêcheurs directement impactés par la réduction de leurs zones de pêche, plutôt que d’indemniser seulement le secteur de la pêche dans son ensemble. Cette démarche tripartite vise à garantir une réponse juste et adaptée aux défis rencontrés par les communautés de pêcheurs face à l’exploitation pétrolière croissante.

Révélations sur des pratiques contestées à la RTS et dans les agences gouvernementales

Guy Marius Sagna a récemment mis en lumière des pratiques controversées à la Radiotélévision Sénégalaise (RTS), soulevant des questions sur l’intégrité des décisions prises par sa direction. Selon le député activiste, ces derniers temps, le directeur général de la RTS a procédé à une augmentation significative des salaires du personnel.

Plus précisément, il a été porté à l’attention du public que l’indemnité de responsabilité des directeurs de la RTS a été augmentée de 150 000 FCFA à 850 000 FCFA, tandis que celle des chefs de département est passée de 100 000 FCFA à 250 000 FCFA. Cette décision intervient après une suspension de plus de huit mois des salaires des travailleurs de la RTS, sous prétexte qu’ils seraient membres du parti PASTEF.

Simultanément, Guy Marius Sagna a souligné que le directeur de l’agence d’assistance à la sécurité de proximité a lancé le recrutement de 344 nouveaux employés en contrat à durée indéterminée (CDI) et agents de sécurité de proximité (ASP).

Ces actions suscitent des inquiétudes quant à une éventuelle volonté de rendre difficile le paiement des salaires dans les mois à venir, voire de favoriser le recrutement de proches ou de sympathisants politiques au sein de ces institutions. Le parlementaire interroge : « S’agit-il d’un plan délibéré visant à saboter les intérêts du peuple sénégalais ? »

Pour Guy Marius Sagna, il est clair que ces pratiques constituent une forme de sabotage. Il estime que le peuple sénégalais est victime d’une politique de la terre brûlée inacceptable, dont le but est de complexifier davantage la situation des citoyens et de rendre les solutions plus difficiles à atteindre.

En outre, Guy Marius Sagna a révélé que le directeur général de la RTS avait l’intention de signer un accord d’entreprise avec un seul syndicat, Synapp, en excluant l’intersyndicale Synpics-CNTS. Cette démarche soulève des questions quant à la légitimité et à la représentativité de cet accord.

Dans l’attente de l’installation du nouveau gouvernement présidé par Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le député a lancé un appel à tous les travailleurs des différents ministères et directions pour rester vigilants face à de telles pratiques contestables.

Le collectif des licenciés de Dakarnave demande au président élu de revoir les contrats de concession

Le collectif des licenciés de Dakarnave, une entreprise spécialisée dans les réparations navales, a appelé le président élu, Bassirou Diomaye Faye, à revoir tous les contrats de concession au Sénégal, en particulier celui liant l’État du Sénégal à Lisnave, une entreprise portugaise chargée de la gestion de Dakarnave, un chantier naval basé à Dakar.

Cheikh Sylla, coordinateur du collectif, a souligné lors d’un point de presse à Dakar que cette demande fait suite à l’audit de 2020, où le président Macky Sall avait demandé un arrêt immédiat des contrats de concession. Le collectif soutient la position du député Guy Marius Sagna, qui a demandé la suspension du processus d’attribution de la concession des chantiers navals.

Le collectif demande également l’annulation de tout contrat de concession avec Dakarnave et encourage les nouvelles autorités à signer un contrat avec un nouveau repreneur qui propose de rétrocéder à l’État 42% du chiffre d’affaires de Dakarnave, une offre meilleure que celle de l’actuelle direction de l’entreprise.

Les licenciements des travailleurs de Dakarnave, regroupés au sein du collectif, remontent à 2021, suite à la création d’un autre syndicat au sein de l’entreprise.

Renforcement de la collaboration entre les Douanes et les Impôts au Sénégal : Signature d’un protocole d’accord pour l’échange de données

Le directeur général des Douanes sénégalaises, Dr Mbaye Ndiaye, a récemment effectué une visite de courtoisie auprès du directeur général des impôts et domaines (DGID), Abdoulaye Diagne. À cette occasion, les deux dirigeants ont officialisé leur engagement en signant un protocole d’accord visant à renforcer la collaboration entre leurs institutions respectives.

Selon les informations relayées par L’Observateur, cette initiative vise à faciliter l’échange de données entre les Douanes et les Impôts afin de renforcer leur coopération déjà bien établie.

Dans un communiqué conjoint, le DGD et le DGID ont souligné l’importance cruciale de cette collaboration, notamment dans le contexte actuel de transition fiscale qui se traduit par un déplacement progressif de la fiscalité de porte vers la fiscalité intérieure. Ils ont mis en avant les avancées significatives réalisées dans le domaine de la transmission des données et du contrôle conjoint, soulignant ainsi l’efficacité croissante des actions menées.

La plateforme d’interconnexion entre la DGD et la DGID, communément appelée « banque de données fiscales », a été présentée comme un outil essentiel pour les agents des Impôts et des Douanes. Cette plateforme leur permet de lutter plus efficacement contre les fraudes fiscales et douanières, contribuant ainsi à la préservation des intérêts du Trésor public.

Cette initiative témoigne de l’engagement des autorités sénégalaises à renforcer la coopération entre les différentes institutions chargées de la collecte des recettes fiscales et douanières, dans le but ultime de garantir une gestion transparente et efficace des finances publiques.

Condamnation ferme pour l’auteur d’un accident mortel à Matam

Le Tribunal d’Instance de Matam, situé dans le nord du pays, a prononcé jeudi une peine de cinq mois de prison ferme à l’encontre d’un automobiliste impliqué dans un accident mortel survenu le dimanche 17 mars. L’accident, qui a coûté la vie à un conducteur de moto Jakarta, a déclenché des échauffourées entre des jeunes et les forces de l’ordre, selon l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).

Outre la peine d’emprisonnement, le condamné devra s’acquitter d’une amende de 26 000 francs CFA et se voit infliger une suspension de son permis de conduire pour une durée de cinq mois.

L’accident s’est produit aux alentours de 20 heures, près du pont à l’entrée de la ville de Matam. Les émeutes qui ont suivi ont opposé des jeunes du quartier Soubalo aux forces de l’ordre, entraînant des dommages matériels, notamment le saccage d’un véhicule appartenant à la Police des Frontières et d’un bureau des Douanes.

L’auteur présumé de l’accident est un pisteur des Douanes, qui conduisait un véhicule privé au moment des faits.

Lutte renforcée contre le trafic illicite : Saisies douanières de produits prohibés en mars

Les services douaniers ont intensifié leurs efforts dans la lutte contre le trafic illicite au cours du mois de mars, aboutissant à la saisie de divers produits prohibés sur l’ensemble du territoire national, rapporte une source officielle.

Une des saisies notables concerne des ailerons de requins, découverts emballés dans 75 sacs, totalisant un poids de 2 976 tonnes, d’une valeur estimée à 74 millions de francs CFA sur le marché intérieur. Cette opération a été menée par la brigade spéciale des Douanes de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD), comme l’a confirmé un communiqué de la Division communication de la Douane. Les ailerons, destinés à l’exportation, étaient dissimulés dans des caisses enveloppées de sacs en plastique et de polystyrène.

Cette saisie s’inscrit dans le cadre du rôle crucial de la Douane dans l’application de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) de 1973, visant à protéger les espèces en danger. Deux individus de nationalité étrangère ont été appréhendés dans le cadre de cette opération.

Par ailleurs, dans la région de Fatick, un contrôle effectué par la brigade mobile des Douanes a permis la saisie de 51 cartons de faux médicaments, incluant des médicaments vétérinaires, d’une valeur totale estimée à 148 millions de francs CFA. Cette opération s’est déroulée sur l’Autoroute Ila Touba, à bord d’un véhicule « van » où le convoyeur a été arrêté.

À Yarakh, un quartier de la commune de Hann Bel Air à Dakar, les autorités douanières ont intercepté deux motos « Jakarta » transportant du chanvre indien. La drogue, en provenance d’un pays voisin et débarquée sur la plage de Yarakh, pesait 137 kg, évaluée à près de 10 millions de francs CFA.

Dans le département de Nioro (Kaolack), à Keur Ayip, la brigade commerciale des Douanes a saisi 3 paquets de chanvre indien soigneusement dissimulés dans les pneus de secours d’un bus en provenance du Sud, ainsi que 7 kg de chanvre indien conditionnés dans une valise à bord d’un car de transport en commun « car Ndiaga Ndiaye » en provenance d’un pays voisin. Trois individus impliqués dans cette affaire ont été appréhendés et remis au Parquet de Kaolack.

Ces opérations reflètent l’engagement des unités douanières à renforcer leurs stratégies de sécurisation de la chaîne logistique internationale pour lutter plus efficacement contre le trafic illicite de produits prohibés importés en contrebande.

Inauguration de la place « Capitaine Mbaye Diagne » à Dakar : Un Hommage au Héros National Sénégalais

Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a officiellement inauguré vendredi à Dakar la place « Capitaine Mbaye Diagne », en hommage au Casque bleu sénégalais qui a sacrifié sa vie lors du génocide au Rwanda, saluant ainsi la mémoire d’un soldat élevé au rang de héros national et incarnant les valeurs fondamentales de la société sénégalaise.

Situé en face du cercle mess des officiers et à proximité de la statue Demba et Dupont, la place commémorative se trouve non loin de la gare principale du Train express régional et du Port autonome de Dakar.

L’inauguration a été marquée par la présence des membres de la famille du défunt, de ses anciens camarades de promotion à l’école et dans l’armée, ainsi que des représentants militaires incluant le chef d’Etat-major, le général de brigade Mbaye Cissé, et le haut commandant de la gendarmerie nationale, le général Moussa Fall. L’ambassadeur du Rwanda au Sénégal, Jean-Pierre Karabaranga, était également présent.

Le président Sall a souligné le statut de héros national du capitaine Mbaye Diagne, affirmant qu’il incarnait les valeurs essentielles de la société sénégalaise et qu’il avait considérablement rehaussé le prestige du pays, notamment par sa médaille des Nations unies pour le courage, instituée en son honneur depuis 2014.

« En dédiant ce mémorial à ce grand soldat, j’espère que sa bravoure et son patriotisme exceptionnels continueront d’inspirer la fierté de notre nation », a déclaré Macky Sall, s’adressant à la famille du défunt, qui avait servi comme casque bleu des Nations Unies au Rwanda pendant le génocide de 1994.

Le président a également exprimé le souhait que l’exemple de Mbaye Diagne serve d’inspiration pour les citoyens sénégalais et a demandé au ministère de la Culture d’intégrer la place Capitaine Mbaye Diagne au patrimoine culturel national.

La gestion de l’infrastructure a été confiée au chef d’état-major général des Armées, avec l’annonce de l’affectation permanente de trois jardiniers du ministère de l’Urbanisme pour assurer l’entretien des lieux.

Il est à noter que le Centre d’entraînement tactique de la base militaire de Thiès (CET 7) porte le nom du capitaine Mbaye Diagne depuis 2019.

En 2014, le Conseil de sécurité des Nations unies a créé la « médaille du Capitaine Mbaye Diagne » en reconnaissance de son courage exceptionnel lors du génocide rwandais. En 2005, Diagne a été décoré à titre posthume du grade de chevalier dans l’Ordre national du Lion du Sénégal.

Le général Babacar Faye, compagnon d’armes de Mbaye Diagne, a salué cette « reconnaissance exceptionnelle » au cœur de Dakar, soulignant que Diagne avait été honoré par les armées et à travers le monde.

Rappelant leur compagnonnage en Casamance et au Rwanda, le général à la retraite a décrit Mbaye Diagne comme un homme d’honneur incarnant toutes les qualités des forces armées, telles que le courage, l’altruisme et l’abnégation.

Né le 18 mars 1958 à Koki dans la région de Louga, Mbaye Diagne s’était engagé à l’École nationale des officiers d’active en 1983. Son engagement remarquable lui avait valu des responsabilités notables, notamment comme encadreur à l’École nationale des sous-officiers d’active.

En 1989, il avait été affecté au bataillon confédéral en Gambie, devenu plus tard le 6e bataillon d’infanterie, où il avait commandé une compagnie jusqu’en 1993.

En reconnaissance de ses services en Casamance, il avait été désigné observateur militaire pour la Mission des Nations Unies pour l’assistance au Rwanda (MINUA) en 1994, au cours de laquelle il avait courageusement sauvé près de 600 vies.

Le Parc des Technologies du Numérique de Diamniadio : Un Projet Ambitieux selon Macky Sall

Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a exprimé jeudi son ambition de faire du Parc des Technologies du Numérique de Diamniadio, baptisé Senegal Connect Park, un modèle innovant à l’échelle africaine.

Lors d’une visite pré-inaugurale des travaux de la première phase du parc, Macky Sall a déclaré : « Je souhaite que les partenaires et le gouvernement du Sénégal puissent faire de ce parc, un parc tout à fait novateur à l’échelle africaine ».

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Le Senegal Connect Park, construit sur un site de 25 hectares pour un coût de 46 milliards de francs CFA, comprend trois tours de sept étages, des centres, des espaces et des bureaux équipés. Ces installations hébergent des centres de données, des processus d’affaires externalisés, des productions audiovisuelles et de contenus multimédias, des hubs d’innovation, de recherche et de formation, ainsi qu’un bâtiment administratif équipé des dernières technologies.

Après avoir visité le site, le chef de l’État s’est dit réconforté par la conception originale du parc, soulignant qu’il est prêt à accueillir non seulement des start-ups mais aussi des entreprises du numérique répondant aux meilleurs standards.

Macky Sall a également souligné l’apport des professionnels marocains dans le développement de cet écosystème numérique, ce qui permettra de favoriser la recherche et le développement dans le parc.

Le président a été impressionné par le dynamisme des jeunes sénégalais impliqués dans des start-ups, notamment dans les domaines de la robotique, de l’agriculture, de la e-santé et de l’imprimerie industrielle. Il a exprimé sa conviction que ce parc ouvrirait de nouvelles perspectives en termes d’emplois et d’innovations, affirmant qu’il marquerait son empreinte dans le domaine du développement numérique en Afrique.

Macky Sall appelle à un bilan sur l’accès à l’eau depuis 2012

Lors du Conseil des ministres de mercredi, le président Macky Sall a demandé au gouvernement de dresser un bilan des investissements et des réalisations de l’État concernant l’accès universel à l’eau depuis 2012. Cette requête intervient dans le cadre de la Journée mondiale de l’Eau prévue le 22 mars 2024.

Le président a spécifiquement chargé le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, de présenter ce bilan, en mettant l’accent sur l’amélioration de l’accès à l’eau pour les populations rurales et sur l’expansion des programmes de branchements sociaux.

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Il a également salué la diversification des sources d’approvisionnement en eau potable, notamment à travers le développement de projets de dessalement de l’eau de mer et de transfert d’eau dans plusieurs localités du pays.

Face à l’urbanisation croissante et aux évolutions démographiques, le président a exhorté le ministre de l’Eau et de l’Assainissement à poursuivre les réflexions stratégiques avec toutes les parties prenantes pour assurer une approvisionnement en eau durable, en particulier dans les zones urbaines et rurales, en renouvelant les forages et les réseaux.

Inauguration de la Tour RTS : Un Symbole de Progrès pour le Sénégal

 

Le président sénégalais, Macky Sall, a mené l’inauguration de la Tour de la Radiodiffusion télévision Sénégalaise (RTS) ce mercredi. Cette structure de 10 étages est équipée des dernières technologies, marquant ainsi une avancée significative pour les médias du pays.

La cérémonie a été marquée par la présence de plusieurs personnalités de haut rang, dont le président de l’Assemblée nationale et la présidente du Haut conseil des collectivités territoriales, ainsi que des ministres et des autorités locales et religieuses.

Construite sur un terrain de 2615m2, la tour abrite des studios et équipements audiovisuels dernier cri, ainsi que des installations telles qu’une crèche, une salle de sport, des espaces de prière et des ascenseurs pour les personnes à mobilité réduite. Le coût total de ce projet s’élève à 34 milliards de francs CFA.

Macky Sall a souligné que cet édifice représente un pas en avant majeur pour la RTS, déclarant : « À travers ce projet innovant, intelligent et écologique, entièrement dirigé par des Sénégalais, la RTS fait aujourd’hui un bond en avant vers le progrès. »

Il a également exhorté le personnel à faire bon usage de ces nouveaux espaces et équipements, appelant à l’excellence, à l’engagement et à la préservation du patrimoine culturel et national.

Le directeur général de la RTS, Racine Talla, a décrit la tour comme un symbole de la vision futuriste du Sénégal, soulignant son impact sur le changement de comportement et l’amélioration continue des services.

De son côté, le représentant des retraités de la RTS, Mamadou Baal, a exprimé sa gratitude envers le président pour avoir enfin concrétisé une demande vieille de plus de quarante ans.

Macky Sall efface les dettes fiscales des entreprises de presse sénégalaises

À moins d’un mois de la fin de son mandat présidentiel, Macky Sall a pris une décision qui devrait soulager la presse sénégalaise. Lors d’une rencontre avec une délégation du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps), le président a réaffirmé sa promesse d’effacer toutes les dettes fiscales des entreprises de presse jusqu’au 31 décembre 2023, y compris les redevances dues à l’ARTP.

La délégation, composée de représentants de diverses entreprises de presse, a sensibilisé le président sur le rôle crucial des médias dans la stabilité politique, la lutte contre les pandémies et le développement économique et social du pays.

Macky Sall a également annoncé d’autres mesures pour soutenir le secteur des médias, notamment en fixant des frais de diffusion symboliques pour les télévisions sur la TNT et en augmentant la subvention aux entreprises de presse, actuellement de 1,9 milliard de francs CFA.

À la suite de cette rencontre, le patronat de la presse a exprimé sa satisfaction et se tourne désormais vers la matérialisation des projets discutés, tels que la formation des journalistes, la digitalisation des médias et d’autres initiatives visant à renforcer le secteur de la presse sénégalaise.

Femmes Handicapées de Bakel : L’Élan Vers l’Indépendance Économique

Dans la commune de Bakel, un groupe de femmes vivant avec un handicap  uni pour former un Groupement d’Intérêt Économique (GIE), avec un objectif clair : devenir autonomes. Leur initiative ? La création d’une fabrique de savons, une démarche non seulement pour subvenir à leurs besoins mais aussi pour briser le cycle de la dépendance.

Un Engagement envers l’Indépendance

Chaque week-end, ces femmes se réunissent dans leur unité de production, où règne une atmosphère de détermination et de gaieté. Bien que confrontées à divers types de handicaps, elles ont uni leurs forces pour lutter contre la précarité et se considèrent désormais comme une famille. Pour elles, l’activité n’est pas seulement une nécessité économique, mais aussi une affirmation de leur dignité et de leur capacité à contribuer à la société.

Des Savons Fabriqués avec Passion, mais la Route de la Commercialisation est Semée d’Obstacles

La fabrication des savons est au cœur de leur entreprise. Utilisant des techniques artisanales, elles produisent une gamme variée de savons, y compris des produits naturels. Cependant, la commercialisation de leurs produits reste un défi. Bien que les savons soient disponibles localement, la pénétration du marché reste limitée. Malgré leurs efforts, elles font face à une concurrence accrue et aspirent à une plus grande visibilité pour leurs produits.

Des Besoins Non Satisfaits et des Rêves à Réaliser

Le chemin vers l’indépendance économique est parsemé d’obstacles pour ces femmes courageuses. Le manque d’infrastructures adéquates, tels qu’un siège social propre, un espace de stockage et un moyen de transport, entrave leur croissance. Elles appellent à un soutien accru des autorités locales et des organismes gouvernementaux pour les aider à réaliser leur plein potentiel et à étendre leur impact.

À travers leur détermination et leur persévérance, ces femmes démontrent que le handicap n’est pas une barrière insurmontable, mais plutôt un défi à relever. Avec le bon soutien et les opportunités, elles sont prêtes à transformer leurs rêves en réalité et à inspirer les générations futures.

Affrontements à Matam: Bureau des Douanes et Véhicule de la Police Saccagés

Des affrontements ont éclaté à Matam (nord-est) entre des jeunes et les forces de l’ordre, après la mort tragique d’un conducteur de moto-Jakarta dimanche dernier. Lundi, le bureau des Douanes de Matam ainsi qu’un véhicule de la Police des frontières ont été saccagés lors de ces émeutes, comme rapporté par nos sources .

Les troubles ont débuté dimanche soir et se sont poursuivis dans plusieurs quartiers de la ville jusqu’à lundi. En matinée, des jeunes ont mis le feu à un véhicule de la Police des frontières et au bureau des Douanes, situé à proximité du fleuve.

L’accident fatal s’est produit à l’entrée de la commune de Matam dimanche soir, lorsque le conducteur de la moto-Jakarta a été mortellement heurté par un véhicule circulant en direction de Ourossogui. Malgré l’évacuation rapide par les sapeurs-pompiers, le conducteur est décédé des suites de ses blessures.

La mort du jeune homme a déclenché des affrontements entre les jeunes du quartier de Soubalo, d’où il était originaire, et les policiers. Les forces de l’ordre, notamment le commissariat de police de Matam, ont dû faire face à ces émeutes pendant toute la nuit de dimanche, recevant finalement le renfort de l’escadron de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Ourossogui.

Lancement des opérations pré-hivernage de l’ONAS à Dakar pour faciliter la saison des pluies

Le directeur de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), Mamadou Mamour Diallo, a officiellement donné le coup d’envoi mercredi des opérations pré-hivernage (OPH) de l’année 2024 dans la région de Dakar.

Lors de la cérémonie organisée à la station d’épuration de Cambérène, M. Diallo a souligné que le lancement de ces opérations intervient à quelques mois de l’hivernage et se poursuivra jusqu’au 30 juin prochain.

« Comme l’année dernière, nous avons souhaité procéder à un lancement précoce des opérations pré-hivernage dans la région de Dakar », a-t-il précisé.

Les OPH consistent principalement en un curage des ouvrages d’assainissement tels que les caniveaux, ainsi qu’à l’entretien des équipements de pompage des stations de pompage et d’épuration.

Ces opérations visent à permettre aux populations de traverser l’hivernage sans rencontrer de grosses difficultés, a expliqué le directeur de l’ONAS.

À Dakar, M. Diallo a indiqué que les opérations couvriront un linéaire d’au moins 200 kilomètres, dont la moitié fera l’objet d’un curage préventif rapide, sur une période maximale de 96 jours. Pour les autres régions, le curage se fera sur un linéaire de 175 kilomètres.

Il a annoncé le démarrage des travaux d’entretien des ouvrages et équipements d’assainissement dès la semaine prochaine dans les régions dotées de nombreux ouvrages fonctionnels.

Mamadou Mamour Diallo a appelé les équipes de l’ONAS à redoubler d’efforts pour que les Sénégalais traversent cette saison des pluies avec moins de difficultés.

Il a également exhorté les sous-traitants du secteur à respecter les délais des opérations pré-hivernage et a demandé aux populations de préserver les ouvrages d’assainissement.

Opposition des Étudiants de l’UFR Santé de Thiès à la Tenue des Examens après les Élections Présidentielles

L’Amicale des étudiants de l’UFR des Sciences de la Santé de l’Université Iba Der Thiam de Thiès a vivement rejeté la décision prise par les autorités universitaires fixant la date des compositions au 25 mars, lendemain de l’élection présidentielle.

Les étudiants ont catégoriquement refusé de composer juste après les élections présidentielles, affirmant : « Composer le lendemain des élections présidentielles est hors de question. Nous ne baissons pas les bras. Et nous ne sommes pas spectateurs de la situation ».

Papa Demba Beye a déclaré que depuis l’annonce de cette décision, ils travaillent activement pour trouver un moment plus approprié pour la tenue des examens.

Le président de l’Amicale des Étudiants de l’UFR des Sciences de la Santé de l’Université Iba Der Thiam de Thiès a souligné que leur engagement à défendre les intérêts sociaux, moraux et matériels de la communauté estudiantine reste intact.

Inauguration de l’état-major de la Maison militaire par le président Macky Sall

Le jeudi dernier, le président Macky Sall a présidé l’inauguration de l’état-major de la Maison militaire. Cette occasion a également marqué ses adieux aux agents de la gendarmerie responsables de sa sécurité et de celle de sa famille.

Exprimant sa fierté et sa gratitude envers le travail accompli par les agents de sécurité, le chef de l’État a souligné leur dévouement et leur sens de l’honneur dans l’accomplissement de leur mission. Il a salué la progression de la Maison militaire, tant en termes d’effectifs que de ressources matérielles et logistiques.

Malgré cela, il a reconnu les défis persistants et a promis de rester attentif à leur bien-être, même après son départ de ses fonctions présidentielles. En présence du colonel Adama Guèye, Gouverneur du Palais, Macky Sall a exhorté les gendarmes à servir son successeur avec la même diligence, affirmant que la Gendarmerie nationale reste un pilier essentiel de la République.

Dans un dernier message d’encouragement, il a remercié les agents pour leur engagement et leur une bonne continuation dans leurs missions futures, tout en les invitant à continuer à servir l’État et la République avec diligence.

Helios Towers rénove et équipe une école à Thiès

Helios Towers, un opérateur d’infrastructures télécoms, a entrepris la réhabilitation de l’école El Hadji Abdel Kader Ndiaye située à Mbour 1, dans la ville de Thiès, en plus de fournir des équipements informatiques, pour un montant dépassant les cinquante millions de FCFA.

Dans le cadre de cette initiative, Helios a réalisé un mur de clôture autour de l’école et a restauré les salles de classe, y compris les toitures. De plus, l’école a retenu de l’installation d’une salle informatique équipée de quinze ordinateurs et d’une connexion Internet permanente, selon les déclarations de son directeur général, Karim Ndiaye.

Basé à Londres, Helios Towers opère au Sénégal depuis trois ans, se spécialisant dans la construction, la gestion et la mutualisation des infrastructures télécoms pour les opérateurs Expresso, Orange et Free.

Cette action s’inscrit dans le cadre de la politique de responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) de Helios, qui a été guidée par des critères tels que l’effectif, la performance et la mixité sociale. Le choix de cette école a également été motivé par le faible niveau d’équipement de celle-ci, malgré sa proximité avec trois pylônes d’opérateurs télécoms, dans un rayon de deux kilomètres.

Karim Ndiaye a souligné que Thiès a été sélectionné en raison de la forte présence de l’entreprise dans cette région, où la majorité de ses sites sont concentrés.

Ce geste est présenté comme une contribution modeste à l’éducation sénégalaise, en particulier à l’école publique, d’où provient la plupart des employés de l’entreprise.

Selon Pape Médoune Dia, directeur de l’école El Hadji Abdoul Kader Ndiaye, cet appui financier de plus de cinquante millions de FCFA, reçu sur deux ans, a considérablement amélioré les résultats de l’école, qui a également dépendu de la construction d’ ‘un fourrage.

Cette action est le prélude à une série d’initiatives de RSE visant 1 500 sites à travers le pays, dans les années à venir, afin de contribuer à l’émergence du Sénégal.

Opérations de Sécurité : 675 Interpellations et Saisies Importantes

Selon des sources sécuritaires, quelque 675 individus ont été appréhendés par la gendarmerie pour divers délits, dans le cadre des efforts de lutte contre l’insécurité à Dakar et à travers le pays, au cours de la semaine du 24 février au 5 mars 2024.

Ces arrestations ont été réalisées lors d’opérations sur le terrain menées par la gendarmerie nationale dans plusieurs régions, notamment Dakar, Thiès, Kaolack, Saint-Louis, Tambacounda et Ziguinchor.

Les résultats de ces opérations ont été partagés sur le compte officiel de la gendarmerie, soulignant les efforts déployés pour préserver la tranquillité et la paix publique. Au total, 7822 personnes ont été contrôlées, parmi lesquelles 675 ont été interpellées.

Les activités de contrôle ont également ciblé les véhicules, avec 2243 contrôlés et 107 immobilisés, ainsi que les motos, totalisant 2459 contrôlées et 216 immobilisées.

En plus des arrestations, plusieurs saisies ont été effectuées, comprenant notamment 18,5 kg de chanvre indien, du matériel d’exploitation minière artisanale, des médicaments dopants, ainsi que divers matériels et produits illicites.

À Kédougou, trois individus impliqués dans des vols à main armée ont été arrêtés et présentés au parquet. Dans l’ensemble, ces opérations ont permis à la gendarmerie de percevoir des amendes forfaitaires d’un montant total de 4 322 000 FCFA.

Cette détermination du Haut commandement de la gendarmerie à intensifier la lutte contre l’insécurité témoigne de l’engagement continu des autorités à assurer la sécurité des citoyens sur l’ensemble du territoire national.

L’Ambassade de France à Dakar avec en lumière l’égalité femmes-hommes

Pendant deux jours, l’Ambassade de France à Dakar a rencontré en avant l’égalité entre les femmes et les hommes à travers l’initiative « Egalité en lumière ». Cette initiative vise à mettre en valeur les actions des entreprises au Sénégal pour promouvoir les droits des femmes et des jeunes filles ainsi que l’égalité dans tous les domaines de la société.

L’événement se déroule mercredi et jeudi à la Place du Souvenir Africain à Dakar, en collaboration avec le Musée Henriette Bathily, dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes.

Christine Fages, ambassadrice de France au Sénégal, a expliqué que « Egalité en lumière » intervient après deux années de mise en œuvre d’un projet visant à accompagner la société civile et les autorités sénégalaises, suite aux engagements pris par le Sénégal lors du Forum Génération Égalité en 2021.

Ce projet a permis de sensibiliser 1200 femmes aux violences et aux exploitations sexuelles, de former 80 femmes volontaires sur les actions de lutte contre les violences basées sur le genre en ligne et de sensibiliser 7000 jeunes collégiennes et lycéennes sur le cyberharcèlement. De plus, 45 jeunes femmes ont été formées aux métiers numériques et 35 femmes ont été accompagnées dans la gestion organisationnelle de leur structure et la réalisation de leur projet.

L’événement comprend également une rencontre avec 16 exposants, des panels sur différents thèmes tels que le rôle des femmes dans la protection de l’environnement et leur place dans le cinéma et l’audiovisuel, des ateliers sur l’hygiène menstruelle et le cyberharcèlement. , ainsi que des démonstrations sportives et des performances artistiques.

En marge de cet événement, l’association féministe sénégalaise « Yeewi » et l’entreprise sociale Api Afrique lanceront la « Carte Rose Sénégal », présentée comme le premier annuaire des structures et acteurs qui accompagnent les femmes et les filles au Sénégal.

L’ambassadrice a souligné que la « Carte Rose Sénégal » est un outil conçu pour accompagner et connecter les femmes aux bonnes structures ou personnes selon leurs besoins, tout en facilitant l’identification de partenaires et la création de synergies pour tous les acteurs concernés par l’accompagnement des femmes.

Avertissement du CNRA sur les Contenus Audiovisuels pendant le Ramadan

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) met en garde les médias contre l’utilisation de sketches et d’émissions pendant le mois de Ramadan pour diffuser des contenus politiques, particulièrement ceux favorisant certains candidats ou attaquant d’autres, dans un contexte pré-électoral.

Dans un communiqué publié mardi, le CNRA rappelle aux médias l’interdiction de diffuser des programmes susceptibles de provoquer des conflits religieux ou communautaires.

Le communiqué encourage également les médias à être plus vigilants dans le choix de leurs programmes pendant le mois de Ramadan, rappelant l’interdiction de diffuser des contenus menaçant la stabilité nationale, la cohésion sociale ou ridiculisant la religion.

Le régulateur compte sur la responsabilité des médias et les encourage à diffuser des contenus conformes à la loi et à la réglementation.

Le jeûne du Ramadan commencera au Sénégal entre le 10 et le 11 mars prochains.

Grève persistante des travailleurs des collectivités territoriales au Sénégal

L’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales maintient son mouvement de grève cette semaine, décrétant 96 heures de grève à partir du mardi 5 mars. Ce lundi, les travailleurs ont observé un débrayage suivi du port de brassards rouges dans toutes les communes du Sénégal. Les syndicalistes affirment que leurs revendications n’ont pas encore été satisfaites.

Ndiaga Diop, secrétaire général des travailleurs des collectivités territoriales, a déclaré sur RFM : « L’intersyndicale a décrété 96 heures de grève du mardi 5 au vendredi 8 mars 2024 sur l’ensemble du territoire. Pour ce lundi 4 mars, nous avons appelé à un débrayage à partir de 10 heures suivi du port de brassards rouges dans toutes les communes du Sénégal. » Il a ajouté : « Nous sommes en grève depuis 19 mois pour réclamer une revalorisation salariale, un droit légal et légitime. Nous avons demandé au Premier ministre, lors de notre rencontre à la Primature le 10 novembre 2023, un délai de 10 jours pour prendre des mesures. »

Ndiaga Diop souligne que l’intersyndicale attend depuis quatre mois des réponses à ses revendications, et affirme : « Nous continuerons la grève jusqu’à ce que les droits des travailleurs des collectivités territoriales soient rétablis. »

 

Affaire de trafic d’armes : Risque de procès devant la chambre criminelle

Trois individus, Ibrahima Fall, Fodé Karé et Amadou Abdoulaye Marcel Gningue, sont poursuivis pour association de malfaiteurs, détention et commerce illicite d’armes, ainsi que tentative d’escroquerie. Leur jugement est prévu le 7 mars prochain au tribunal des flagrants délits de Dakar. Si le parquet obtient gain de cause, l’affaire pourrait être renvoyée devant la chambre criminelle.

L’enquête a débuté à la suite à des renseignements faisant état d’une vente illégale d’armes à feu dans la capitale. Les gendarmes ont réussi à approcher Ibrahima Fall, qui leur a vendu un pistolet de calibre 9 mm avant de leur proposer d’autres armes. Lors d’un rendez-vous fixé dans un restaurant, Ibrahima et Fodé ont été interpellés en possession d’armes non-létales. Ils ont reconnu leur culpabilité, affirmant avoir été approvisionnés par Amadou Abdoulaye Marcel Gningue.

Ibrahima Fall, établi aux États-Unis, prétend que les armes étaient factices et nie les accusations portées contre lui. Fodé Karé admet avoir fourni les armes et les avoir obtenues auprès de Mohamed Ng, recevant une part du bénéfice. Les enquêteurs ont également découvert des échanges téléphoniques indiquant la disponibilité de 10 autres armes chez Fodé.

Face à la gravité des accusations, le parquet demande que l’affaire soit jugée devant la chambre criminelle. Les avocats de la défense contestent cette demande, arguant que l’association de malfaiteurs ne constitue pas un crime et que le trafic d’armes n’est pas un délit. La décision finale sera prise lors du procès à venir.

Le Président Macky Sall condamne fermement l’agression de la journaliste Maimouna Ndour Faye

Le président de la République, Macky Sall, a vivement réagi vendredi à l’agression de la journaliste et directrice de la télévision privée 7 TV, Maimouna Ndour Faye. Il a rappelé avec force que la liberté de la presse est un droit fondamental qui doit être préservé en toutes circonstances.

Dans une déclaration sur le réseau social X, le chef de l’État a dénoncé cet acte de violence lâche et inexcusable contre Maimouna Ndour Faye, soulignant qu’aucune forme de violence ne saurait être tolérée. Il a également affirmé que les responsables de cette agression devront répondre de leurs actes devant la justice.

Macky Sall a exprimé son soutien à la journaliste agressée et a réaffirmé son engagement à garantir un environnement sûr et serein pour tous les professionnels des médias dans le pays.

Maimouna Ndour Faye a été victime de cette agression jeudi soir devant son domicile. Elle a été poignardée par un individu alors qu’elle rentrait du travail. Heureusement, elle a été rapidement prise en charge et admise aux urgences de l’hôpital militaire de Ouakam.

Selon les informations fournies par son collègue Mamadou Awa Ndiaye à la TFM, bien que sa vie soit hors de danger, Maimouna Ndour Faye souffre cruellement des suites de cette attaque. Les circonstances de l’agression ont été décrites comme brutales, l’assaillant ayant poignardé la journaliste à trois reprises après l’avoir assommée et traînée alors qu’elle rentrait chez elle après son émission.

La société civile et les médias ont unanimement condamné cette attaque contre la journaliste Maimouna Ndour Faye, soulignant l’importance de protéger la liberté de la presse et la sécurité des professionnels des médias dans le pays.

Le Premier ministre s’engage à élucider le tragique naufrage de migrants près de Saint-Louis

Le Premier ministre Amadou Bâ a affirmé jeudi que toutes les mesures sont prises en coordination avec le procureur de la République pour faire la lumière sur le naufrage d’une pirogue transportant des migrants au large de Saint-Louis (nord).

« J’ai eu des discussions avec le procureur de la République. Toutes les démarches sont entreprises pour que la vérité éclate et surtout pour remonter les réseaux, et je crois que l’État ne cessera pas de combattre ce fléau en mettant en œuvre, renforçant et accélérant les politiques en cours (…) contre l’émigration irrégulière », a-t-il déclaré.

Le Premier ministre Amadou Bâ a tenu ces propos lors d’une rencontre avec des journalistes lors d’une visite à Saint-Louis pour apporter le soutien de l’État aux victimes du naufrage de la pirogue ainsi qu’à leurs familles.

Une embarcation transportant des migrants a chaviré mercredi au large de Saint-Louis, provoquant officiellement la mort de 26 personnes.

Selon le Premier ministre, des efforts supplémentaires de communication et de sensibilisation doivent être déployés concernant l’émigration irrégulière.

« Nous devons encore faire des efforts de communication et d’information pour montrer aux jeunes que leur avenir se trouve ici au Sénégal. (…) La destination européenne doit être envisagée dans d’autres conditions, notamment dans le cadre d’une immigration organisée », a-t-il recommandé.

Amadou Bâ a également souligné l’importance des politiques mises en œuvre dans ce domaine, saluant la réaction rapide du gouverneur de la région de Saint-Louis et de l’ensemble des Forces de défense et de sécurité.

Il a noté que l’immigration est un sujet complexe, soulignant que les candidats proviennent de toute la sous-région, bien que le Sénégal soit souvent le point de départ.

Le Premier ministre a indiqué que dans cette pirogue, il y avait de nombreux jeunes vivant au Sénégal et d’autres venant d’autres pays.

Selon lui, la motivation de ces jeunes à s’aventurer dans cet horizon incertain ne se résume pas seulement à des considérations économiques.

« Il est remarquable que toutes les personnes que j’ai interrogées à l’hôpital aujourd’hui avaient des revenus moyens de 3 000 à 5 000 francs CFA par jour, soit 90 000 à 150 000 francs par mois », a-t-il analysé. « Ce qui est un revenu raisonnable pour bien vivre. Donc, le problème n’est peut-être pas totalement économique ».