JOJ Dakar 2026 : Le Gabon se mobilise pour l’événement olympique africain

LIBREVILLE – Dans le bureau présidentiel, le général Brice Clotaire Oligui Nguema a reçu, mardi, une délégation olympique conduite par Mamadou Diagna Ndiaye, président du Comité National Olympique et Sportif du Sénégal. L’objectif : préparer la première édition des Jeux Olympiques de la Jeunesse sur le sol africain, prévue à Dakar en 2026.

Aux côtés de Créssant Pambo, président du Comité Olympique gabonais, ils ont tracé les bases d’une collaboration sportive inédite. Le président gabonais a affirmé : « Le Gabon soutiendra l’organisation de cet événement historique, symbole de l’unité et du dynamisme africain ».

Le Gabon au cœur de la dynamique panafricaine

Les Jeux de Dakar 2026, programmés du 31 octobre au 13 novembre, accueilleront 2 700 jeunes athlètes âgés de 14 à 18 ans, venus des cinq continents. Trois sites – Dakar, Diamniadio et Saly – recevront les 35 disciplines au programme.

Cette rencontre dépasse le cadre sportif. Elle vise à montrer la capacité de l’Afrique à organiser des événements mondiaux et à créer une dynamique panafricaine autour des valeurs olympiques. Trois jeunes boxeurs gabonais se préparent déjà pour les Jeux Africains de la Jeunesse à Luanda en décembre 2025, une étape vers Dakar 2026.

Le président Oligui Nguema a souligné l’importance d’une mobilisation africaine : « Les Jeux de Dakar ne seront pas seulement sénégalais, mais africains. » Ainsi, le Gabon confirme son engagement concret aux côtés du Sénégal. Au-delà de la performance sportive, il s’agit de marquer l’histoire du sport africain et de renforcer la coopération continentale.

Senegal-Soudan du Sud : les Lions offrent leurs primes pour rapprocher le public du stade

À quelques heures du choc final pour la Coupe du Monde 2026, la tension autour de l’équipe nationale du Sénégal a connu un rebondissement inattendu. La raison : la flambée des prix des billets, qui a provoqué l’indignation des supporters et des appels au boycott sur les réseaux sociaux.

Mais loin des réponses officielles, c’est le sélectionneur Pape Thiaw qui a pris l’initiative de désamorcer la crise. Dans un geste symbolique et concret, il a annoncé qu’il reverserait l’intégralité de sa prime de victoire, estimée à 4 millions de FCFA, pour acheter des tickets destinés aux supporters. « Je vais offrir mes primes pour que les supporters puissent venir. On a besoin de notre public », a-t-il affirmé.

Une mobilisation en chaîne dans le vestiaire

L’initiative du sélectionneur a immédiatement inspiré ses joueurs. Krépin Diatta, saluant le geste, a promis de suivre le même exemple : « Moi aussi, j’ai prévu d’acheter beaucoup de billets et de les remettre. Plusieurs joueurs vont faire pareil. »

Pour Cherif Ndiaye, l’élan de solidarité prend un accent communautaire : « Tout le monde sait que je dépense beaucoup pour que les habitants de la Médina viennent soutenir l’équipe. Je ferai le nécessaire pour en amener encore plus, que les billets augmentent ou pas. »

Selon Wiwsport, les billets achetés grâce à ces dons seront redistribués aux écoles de football, aux supporters du championnat local, ainsi qu’à des communautés populaires comme Niarry Tally, symbole du football populaire sénégalais.

Le public au centre de la fête

Alors que la Fédération sénégalaise de football tente de gérer la polémique née de la hausse des tarifs et de la communication maladroite de son président, ce sont les Lions eux-mêmes qui ont rallumé l’enthousiasme des fans.

Le dernier match, crucial pour la qualification, s’annonce désormais comme une fête populaire, portée par la générosité et la solidarité des joueurs. Une preuve que le football sénégalais se joue autant dans les stades que dans les cœurs.

Vers le Mondial, les Lions écrasent tout sur leur passage

JUBA – C’était moins un match qu’une démonstration. Sous une chaleur accablante, face à un adversaire résigné, les Lions du Sénégal ont livré une prestation de très grande classe. Victoire nette, 5-0. Un chiffre qui résonne comme un avertissement lancé à tous les autres prétendants : la machine sénégalaise est huilée, implacable, et elle vise le Mondial 2026.

Dès les premières minutes, le scénario s’est écrit sans surprise. Maîtres du ballon, les Lions ont étouffé le Soudan du Sud, patiemment, méthodiquement. Le bloc adverse, compact, a tenu bon un moment avant de craquer. À la 19e minute, Iliman Ndiaye, vif et inspiré, a décanté le match d’un centre précis pour Ismaïla Sarr, à l’affût. 1-0. L’étau ne se relâchera plus.

La hiérarchie était si évidente que la véritable interrogation n’était pas de savoir qui l’emporterait, mais de combien. La réponse est venue, cinglante, en seconde période. Les Lions, assoiffés, sont revenus des vestiaires avec la rage au ventre.

Dès la reprise, Krépin Diatta dévore un ballon perdu et lance Ndiaye, encore lui. Centre en retrait pour Sadio Mané, qui double la mise d’une frappe sans appel. Puis ce fut le festival. Ismaïla Sarr, sur un rebond, signe un doublé (3-0). Mané, fauché dans la surface, transforme lui-même le penalty qu’il a obtenu (4-0). Enfin, pour couronner le tout, Cherif Ndiaye, fraîchement entré, vient sceller cette razzia verte d’un but inaugural en sélection (5-0).

Ce n’était pas une simple victoire ; c’était un message. Celui d’une équipe soudée, talentueuse, qui sait être patiente puis mortelle. Sous la direction de Pape Thiaw, les Lions ont montré une maturité tactique et une soif de buts qui font les grandes équipes.

À la veille de l’ultime rendez-vous face à la Mauritanie, le Sénégal est plus que jamais en tête du groupe B. Le Mondial est à portée de main. Et sur la foi de cette démonstration, on peut parier que les Lions n’ont pas l’intention de seulement y participer, mais bien d’y rugir.

Sénégal – Soudan du Sud : Les Lions en chasse pour une qualification historique !

JUBA – L’heure est à la conquête. Dans la chaleur de Juba, les Lions du Sénégal affûtent leurs armes. Objectif : une victoire face au Soudan du Sud ce vendredi qui pourrait les rapprocher d’une qualification historique pour la Coupe du Monde 2026.

La confiance des Lions

« On est venus ici pour prendre les trois points et garder notre première place. » La déclaration de Cheikh Tidiane Sabaly, l’attaquant des Lions, ne laisse place à aucun doute. Sous le soleil sud-soudanais, la sélection sénégalaise affiche une détermination de fer lors de son premier entraînement à Juba.

Le message est clair : malgré les conditions difficiles et le déplacement éprouvant, les protégés de Pape Bouna Thiaw n’ont fait le voyage que pour une chose : gagner.

Un groupe B sous tension

La situation est pourtant delicate. Leaders avec 18 points, les Lions ne comptent que deux petits points d’avance sur les Léopards de la RDC. Chaque match devient donc une finale.

« On sait que ce genre de matchs est difficile à jouer », reconnaît Sabaly. « Mais nous sommes focalisés sur ce que nous devons faire. On est prêts à mettre tout ce que l’on a pour gagner. »

La route vers la qualification

Le calcul est simple : quatre points sur les six en jeu lors des deux derniers matchs (face au Soudan du Sud et à la Mauritanie) suffiraient aux Lions pour valider leur billet pour le Mondial 2026. Ce serait alors la quatrième qualification de l’histoire du Sénégal, et la troisième consécutive après 2018 et 2022.

Alors que l’équipe a effectué son premier galop d’entraînement à Juba, l’état d’esprit semble optimal. « On va tout donner », promet Sabaly, résumant l’ambiance dans le camp sénégalais.

Vendredi, les Bright Stars du Soudan du Sud, déjà éliminés, tenteront-ils de jouer les trouble-fêtes ? Rien n’est moins sûr face à des Lions assoiffés de victoire et déterminés à écrire une nouvelle page de leur histoire.

Football africain : la CAF renoue avec les bénéfices et augmente massivement les primes

KINSHASA – Le football africain vit un tournant historique. Réunie ce lundi à Kinshasa pour sa 47e Assemblée générale ordinaire, la Confédération africaine de football (CAF) a officialisé son retour à la rentabilité avec un bénéfice net de 9,48 millions de dollars pour l’exercice 2023-2024, permettant une revalorisation substantielle des primes aux clubs et sélections nationales.

Une santé financière rétablie

Sous la présidence de Patrice Motsepe, l’instance dirigeante du football continental a présenté des comptes assainis, marquant la fin d’une période de difficultés financières. Les revenus annuels atteignent désormais 166,42 millions de dollars, grâce à « l’attrait international du football africain » et à l’arrivée de nouveaux partenaires commerciaux, passés à 16 pour la saison 2024-2025.

La nouvelle politique d’investissement de la CAF se caractérise par une répartition ciblée : 81 millions de dollars sont consacrés aux dotations des compétitions, 35 millions au développement du football, 19 millions à l’organisation des tournois et 21 millions aux frais de gouvernance.

Une révolution pour les clubs africains

La conséquence la plus visible de cette santé financière retrouvée est l’augmentation massive des primes. Le vainqueur de la Ligue des Champions de la CAF percevra désormais 4 millions de dollars, soit une hausse de 60 % par rapport au précédent montant. La cagnotte totale de la compétition s’élève maintenant à 17,6 millions de dollars.

Innovation majeure pour la saison 2025-2026 : chaque club participant aux tours préliminaires recevra 100 000 dollars, une mesure destinée à soutenir les structures les plus modestes du continent.

Les sélections nationales également bénéficiaires

Les compétitions entre nations africaines voient également leurs dotations augmenter significativement. La Coupe d’Afrique des Nations 2023 en Côte d’Ivoire a disposé d’un montant record de 32 millions de dollars en dotations, le vainqueur empochent 7 millions de dollars, soit 40 % de plus que lors de l’édition précédente.

Le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) n’est pas en reste, avec une dotation globale portée à 10,5 millions de dollars, dont 3,5 millions pour le champion. Même la Super Coupe de la CAF voit sa prime victorieuse atteindre 500 000 dollars.

Cette embellie financière, annoncée symboliquement lors de la première Assemblée générale organisée en RDC, envoie un message fort à l’ensemble de la famille du football africain. Après des années d’incertitude, la CAF dispose désormais des moyens de ses ambitions pour développer le football sur l’ensemble du continent, des clubs amateurs aux grandes sélections nationales.

Trionda : le ballon high-tech qui fera vibrer le Mondial 2026

NEW YORK – La magie du football mondial a désormais un nouveau gardien. La FIFA a officiellement présenté jeudi « Trionda », le ballon qui roulera lors de la Coupe du monde 2026. Conçu par Adidas, ce bijou technologique incarne l’esprit de la première édition organisée à trois. Le Canada, les États-Unis et le Mexique partagent en effet l’honneur d’accueillir le plus grand Mondial de l’histoire.

Un design qui unit trois nations

Trionda, librement traduit de l’espagnol par « trois vagues », symbolise l’ADN de cette compétition historique. Son design audacieux combine le rouge, le vert et le bleu dans des panneaux ondulés formant un triangle central. Les symboles nationaux y apparaissent discrètement : la feuille d’érable canadienne, l’aigle mexicain et les étoiles américaines. Le tout est rehaussé de dorures qui rappellent le prestigieux trophée.

Une révolution technologique pour le jeu

Au-delà de l’esthétique, Trionda incarne un bond technologique. Équipé d’un capteur de mouvement 500 Hz, il transmet en temps réel des données sur sa position et sa trajectoire. Relié directement au système d’assistance vidéo (VAR), il promet de transformer les décisions liées aux hors-jeu et aux actions litigieuses.

« Je suis fier et heureux de vous présenter Trionda », a déclaré Gianni Infantino, président de la FIFA. « Cette nouvelle création d’Adidas symbolise l’unité et la passion des trois pays hôtes. »

Les innovations ne s’arrêtent pas là. Des coutures profondes assurent une meilleure stabilité en vol. En outre, des icônes en relief renforcent l’adhérence par temps humide. Ces détails devraient offrir aux stars mondiales des performances optimales du 11 juin au 19 juillet 2026.

Alors que seules 18 nations sur 48 sont déjà qualifiées, le tirage au sort final prévu le 5 décembre à Washington suscite l’impatience. Avec la présentation de Trionda, la fièvre mondiale monte déjà : un ballon, trois nations et l’espoir de millions de fans.

Pape Thiaw mise sur l’expérience face au Soudan du Sud et à la Mauritanie

À l’approche de deux rencontres décisives pour la qualification au Mondial 2026, le sélectionneur des Lions du Sénégal, Pape Thiaw, a joué la carte de la continuité. La liste des convoqués pour affronter le Soudan du Sud, le 10 octobre à Juba, puis la Mauritanie, le 14 octobre à Diamniadio, réserve peu de surprises mais confirme une stratégie : s’appuyer sur un socle éprouvé pour franchir un cap crucial.

Le retour d’un pilier

La principale nouveauté réside dans le retour de Nampalys Mendy. Le milieu de terrain de Watford, absent du groupe depuis octobre 2024, retrouve le maillot national après une relance convaincante en Championship anglais. Son expérience et sa robustesse défensive offrent une option précieuse à Pape Thiaw dans un secteur clé, d’autant plus que des absences se font sentir. Lamine Camara (FC Metz) et Habib Diarra, tous deux blessés, ne font pas partie du voyage, tout comme Assane Diao, non retenu.

Pour compenser, le technicien a également rappelé Mamadou Lamine Camara (RS Berkane) et Ilay Camara (RSC Anderlecht). Ils viennent épauler les incontournables de l’entrejeu : Idrissa Gana Gueye, Pape Matar Sarr, Pape Gueye, Pathé Ciss et Dion Lopy.

Une défense et une attaque immuables

À l’arrière, la charnière habituelle se reforme avec Kalidou Koulibaly, Moussa Niakhaté, Abdoulaye Seck et Krépin Diatta. Le jeune Mamadou Sarr, pourtant annoncé par certaines rumeurs, n’a pas été convoqué. Dans les buts, le trio de confiance est reconduit : Édouard Mendy, Mory Diaw et Yehvann Diouf.

En attaque, la puissance offensive reste incarnée par le capitaine Sadio Mané, flanqué de Boulaye Dia, Nicolas Jackson et Iliman Ndiaye. Le retour d’Ismaila Sarr, absent lors du dernier rassemblement, ajoute de la vitesse et de la variété aux options offensives, aux côtés de Cheikh Tidiane Sabaly et Chérif Ndiaye.

Objectif : un grand pas vers le Mondial

Avec cette liste, Pape Thiaw envoie un message clair : face à l’enjeu, la confiance va aux hommes qui ont déjà fait leurs preuses sous le maillon jaune et vert. En s’appuyant sur un collectif rodé et des cadres expérimentés, les Lions de la Teranga visent six points décisifs pour se rapprocher de la Coupe du monde 2026, et affirmer, une fois de plus, leur statut de favori dans leur groupe de qualification.

La lutte sénégalaise entre dans l’arène officielle : l’État acte la création d’une fédération

Le souffle des arènes va bientôt circuler dans les couloirs d’une institution. Sur la terre battue du stade Léopold Sédar Senghor, la ministre des Sports, Khady Diene Gaye, a officialisé une attente séculaire : la lutte sénégalaise, ce patrimoine fait de sueur et de traditions, se dotera d’une fédération nationale. Une décision « irréversible », destinée à structurer et professionnaliser ce sport qui bat au rythme du cœur du pays.

« Une étape majeure pour ce sport au cœur de notre identité culturelle », a déclaré la ministre. Elle a ainsi scellé la volonté de l’État d’offrir à la lutte un cadre institutionnel à sa mesure. L’annonce, faite en présence des acteurs historiques de la discipline, consacre l’aboutissement d’un long processus et ouvre une nouvelle ère.

Transparence, unité et ambition nationale

Consciente des enjeux, Khady Diene Gaye a pris une mesure forte : suspendre temporairement le processus électoral. Cette pause stratégique vise à « fiabiliser le fichier et garantir une transparence totale ». Elle veut ainsi éviter les écueils et bâtir la légitimité de la future instance sur des bases solides et incontestables.

Le calendrier est clair. La nouvelle structure fédérale verra le jour dès octobre. Ensuite, les ligues et les districts seront installés progressivement sur l’ensemble du territoire. La ministre a salué la mobilisation des douze comités régionaux de gestion et l’implication des acteurs. Leur concours reste essentiel pour réussir cette transition historique.

Mais l’ambition va plus loin. Sur sa page Facebook, la ministre a lancé un appel à l’unité : « Ensemble, faisons de ce sport un levier culturel, économique et social fort pour notre pays. » Elle veut transformer cette passion populaire en un écosystème viable, capable de générer des emplois, des revenus et un rayonnement international.

Pour les lutteurs, les promoteurs et les millions de fans, cette fédération représente l’espoir d’une reconnaissance officielle et d’une professionnalisation attendue depuis des générations. Le souffle des tambours battra bientôt au même rythme que celui de l’institution. La lutte, enfin, entre dans la cour des grands.

Nouvelle ère au football sénégalais : la FSF installe son équipe dirigeante

Une page se tourne, une autre s’écrit. Ce jeudi 25 septembre 2025, le salon d’honneur du stade Léopold Sédar Senghor vibrera au rythme d’un moment attendu : l’installation officielle de la nouvelle équipe dirigeante de la Fédération sénégalaise de football (FSF). La ministre de la Jeunesse et des Sports, Khady Diène Gaye, donnera le coup d’envoi institutionnel de ce mandat.

Un bureau fédéral au complet

Quelques semaines après la passation de service entre Augustin Senghor et Abdoulaye Fall, cette cérémonie marquera l’acte fondateur du nouveau bureau fédéral. Elle validera le comité exécutif déjà installé et présentera la composition complète des instances de la FSF.

Au cœur des attentes, une question domine : qui occupera les postes stratégiques ? Les regards se tournent surtout vers Ablaye Sow, figure montante dont la responsabilité pourrait influencer l’orientation future de la fédération.

Des commissions opérationnelles dès octobre

La journée ne se limitera pas à l’installation du bureau. Les présidents des commissions spécialisées prendront aussi leurs fonctions. Cette étape reste cruciale pour assurer l’organisation des compétitions. Le calendrier est serré : les premiers matchs débuteront en octobre, et les décisions prises aujourd’hui pèseront sur toute la saison.

Transparence et gouvernance au cœur du mandat

Pour le ministère, cette installation dépasse la simple formalité. Elle incarne un engagement ferme en faveur de la transparence, de la bonne gouvernance et d’une structuration durable du football sénégalais. Une nouvelle ère s’ouvre donc pour le sport roi, avec l’espoir d’un avenir à la hauteur des ambitions du Sénégal.

World Boxing grandit : le Sénégal et le Kenya parmi les huit nouvelles fédérations admises

La boxe mondiale continue de se structurer en dehors de l’ancienne AIBA. L’organisation World Boxing, créée en 2023 pour garantir la place de ce sport au sein du Mouvement olympique, a annoncé ce mardi 23 septembre l’adhésion de huit nouvelles fédérations nationales, portant son total à 125 membres. Parmi elles, deux poids lourds africains : la Fédération sénégalaise de boxe et la Fédération de boxe du Kenya.

Chaque nouvelle entité a dû suivre un processus d’adhésion rigoureux, devant garantir une gouvernance transparente, des politiques antidopage conformes aux standards de l’Agence mondiale antidopage (AMA), et une reconnaissance officielle par leur Comité national olympique ou ministère des Sports. Une sélection exigeante, qui vise à restaurer la crédibilité d’une discipline souvent éclaboussée par des scandales.

Une reconnaissance provisoire du CIO comme accélérateur

L’élan de World Boxing a été considérablement renforcé par la reconnaissance provisoire accordée par le Comité international olympique (CIO) le 25 février 2025. Cette validation a rassuré de nombreuses fédérations nationales, qui hésitaient encore à quitter l’AIBA, l’ancienne instance dirigeante discréditée.

L’adhésion du Sénégal et du Kenya, notamment, consolide l’ancrage africain de l’organisation. Ces deux pays rejoignent un réseau désormais présent sur quatre continents, et qui ne cesse de s’étendre.

Vers un congrès décisif à New Delhi

La reconnaissance définitive de ces huit nouveaux membres sera soumise au vote lors du prochain Congrès de World Boxing, prévu en novembre 2025 à New Delhi. Un rendez-vous capital, où se jouera l’avenir olympique de la boxe – et surtout, sa place aux Jeux de Los Angeles 2028.

« L’adhésion de ces fédérations renforce notre engagement à garantir l’intégrité et le développement mondial de la boxe », souligne le communiqué de World Boxing. Un engagement qui passe par une rupture nette avec les pratiques opaques du passé.

La boxe africaine en quête de stabilité

Pour le Sénégal et le Kenya, cette intégration est une opportunité. Elle leur offre un cadre fiable pour développer la discipline, former des athlètes de haut niveau et participer aux grandes compétitions internationales en toute sérénité.

Reste maintenant à transformer cette adhésion formelle en progrès concrets sur le terrain. Mais une chose est sûre : la boxe mondiale est en train de se réinventer. Et l’Afrique entend bien y prendre toute sa place.

Éliminatoires Afrique – Mondial 2026 : le Maroc et la Tunisie qualifiés, qui suivra ?

Le continent africain connaît déjà ses deux premiers qualifiés pour la Coupe du Monde 2026. Le Maroc, demi-finaliste historique du dernier Mondial, et la Tunisie ont validé leur billet pour l’Amérique du Nord lors des récentes journées des éliminatoires.

Les Lions de l’Atlas ont signé un parcours parfait avec sept victoires en sept matchs dans le groupe C, devenant la première équipe africaine à se qualifier dès la 7e journée. De son côté, la Tunisie a dominé le groupe H avec 22 points en huit rencontres, s’offrant une septième participation à la Coupe du Monde.

D’autres sélections africaines se tiennent à un point du Mondial. L’Égypte et l’Algérie, absentes en 2022, n’ont besoin que de deux points pour valider leur qualification. Le Cap-Vert, à trois points du but, pourrait créer la surprise en décrochant une première historique.

Le suspense reste entier pour sept places supplémentaires. Le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Ghana et l’Afrique du Sud, tous leaders de leurs groupes, ont leur destin entre leurs mains avant les deux dernières journées prévues en octobre.

Seuls les vainqueurs des neuf groupes africains se qualifieront directement. Les quatre meilleurs deuxièmes s’affronteront en barrage en novembre 2025 pour tenter de décrocher le dernier billet africain via un tournoi intercontinental.

Avant le choc face à la RDC, Diomaye Faye galvanise les Lions du Sénégal

Le ciel de Kinshasa s’assombrit, chargé d’électricité, comme pour annoncer le choc tant attendu. Ce mardi à 16h, au mythique Stade des Martyrs, les Lions du Sénégal affrontent les Léopards de la RDC dans un duel qui sent la poudre. Mais avant que le ballon ne roule, une voix a retenti depuis Dakar : celle du président Bassirou Diomaye Faye.

Installé dans son bureau au Palais de la République, le chef de l’État a décroché son téléphone. À l’autre bout de la ligne, le capitaine Kalidou Koulibaly. Quelques mots simples, mais lourds de sens, ont suffi pour transformer l’appel en cri de ralliement.
« Kalidou, vous êtes prêts à rugir ? Chaque clameur du stade, entendez-la comme celle du peuple sénégalais qui vous pousse vers la victoire », a lancé le président, dans une adresse teintée de ferveur patriotique.

Le message a trouvé un écho immédiat. Touché, le capitaine a répondu avec la voix d’un chef prêt pour la bataille. « Merci Excellence. Je vous assure que nous donnerons tout, jusqu’à la dernière goutte de sueur. Aujourd’hui, nous irons à la guerre pour honorer le Sénégal. »

Au-delà d’un simple échange, c’est tout un peuple qui s’est invité dans les vestiaires. Car ce match Sénégal vs RDC ne se limite pas à 90 minutes de football : il incarne une épreuve de caractère, un test grandeur nature pour les Lions, qui portent sur leurs épaules l’attente d’une nation entière.

Sénégal-RDC : Pape Thiaw, la sérénité face à la folie des Martyrs

L’heure n’est pas au doute, mais à l’affirmation. À quelques heures du choc brûlant qui l’opposera aux Léopards de la RDC, le camp sénégalais a délivré son message, teinté d’un calme olympien et d’une détermination sans faille. Face à une presse congolaise attentive, le sélectionneur Pape Thiaw et son capitaine Kalidou Koulibaly ont esquissé les contours d’une ambition : partir de Kinshasa avec les trois points.

« Nous sommes venus avec beaucoup d’ambitions »
La déclaration de Pape Thiaw, lundi au Stade des Martyrs, a planté le décor. Loin de toute arrogance, mais fort d’une lucidité assumée, le technicien sénégalais reconnaît la valeur de l’adversaire sans complexe. « Nous connaissons les joueurs de la République démocratique du Congo, avec beaucoup de qualités et nous ferons de notre mieux pour bien les gérer. » Une forme de respect, mais surtout la promesse d’un plan de match rodé pour contrer les périls congolais.

L’ambiance du Stade des Martyrs : une motivation, pas une menace
L’un des points centraux de cette rencontre est l’atmosphère électrique et hostile qui attend les Lions. Là où d’autres pourraient voir une pression insoutenable, Pape Thiaw y puise une énergie positive. « Il y aura une folle ambiance au stade des Martyrs. Nous considérons cela comme une motivation supplémentaire. Nous serons sereins avec beaucoup de sérénité. » Une déclaration forte qui témoigne du mental de champions d’Afrique, habitués aux plus grandes scènes.

L’option victoire, et rien d’autre

Le message le plus clair est venu dissiper toute ambiguïté sur les intentions sénégalaises. Pas question de calcul ou de match nul. Pape Thiaw le martèle : « Jamais nous avons envisagé l’option d’un match de barrage. Nous avons encore trois matches à jouer et pour lesquels, nous avons 9 points à prendre. » L’objectif est simple : gagner tous les matches, à commencer par celui-ci. Une mentalité de vainqueur qui place la barre très haut.

Koulibaly, le roc sénégalais, connaît l’adversaire

Le capitaine Kalidou Koulibaly, pierre angulaire de la défense, n’est pas en reste. Son analyse est celle d’un guerrier aguerri qui respecte son rival mais n’en a pas peur. « Nous connaissons Wissa, Cédric Bakambu et tous les autres. Ils sont pétris de talents comme nous aussi. Bref, ce sera une équipe difficile à gérer. » Puis, concluant avec la force tranquille qui le caractérise : « Somme toute, nous sommes à Kinshasa, pour notre qualification. »

Un final qui sonne comme une évidence. Les Lions de la Teranga ne sont pas venus en touristes dans la capitale congolaise. Ils sont venus en conquérants, sereins, ambitieux et résolus. Le ton est donné. Le Stade des Martyrs, en ébullition, attendra de voir si les actes suivront les paroles.

Lions de la Teranga : l’heure de vérité face au Soudan et à la RDC

L’équipe nationale du Sénégal entre dans une semaine brûlante des éliminatoires Coupe du Monde 2026. Les Lions de la Teranga, emmenés par Pape Thiaw, défient le Soudan ce vendredi 5 septembre au stade de Diamniadio, avant un voyage périlleux à Kinshasa le 9 septembre pour affronter la République Démocratique du Congo au stade des Martyrs.

Sénégal–Soudan : un premier obstacle décisif

Le classement reste d’une étroitesse rare : la RDC mène avec 13 points, talonnée par le Sénégal et le Soudan (12 points chacun). Dans ce contexte, chaque match s’apparente à une finale. « Personne n’a droit à l’erreur », résume un observateur.

Le duel contre le Soudan ne saurait être sous-estimé. Lors de leurs quatre dernières confrontations, les Lions ont pris trois victoires pour un nul, ce dernier en mars à Benghazi (0-0). Ce jour-là, le Sénégal avait peiné face à un bloc soudanais discipliné, tremblant même sur plusieurs contres, heureusement neutralisés par Édouard Mendy et le manque de réalisme adverse. Vendredi, les Crocodiles du Nil viendront sans complexe, eux qui ont déjà occupé la tête du groupe.

Une victoire à Diamniadio donnerait au Sénégal un avantage psychologique précieux avant la grande bataille de Kinshasa.

RDC–Sénégal : la finale du groupe B

Trois jours plus tard, le stade des Martyrs vibrera au rythme d’un choc au sommet. La RDC, en quête d’une première qualification mondiale depuis 1974, comptera sur ses nouvelles armes : Aaron Wan-Bissaka et un Yoane Wissa en feu. Face à ce public incandescent, les Lions savent qu’ils devront afficher caractère et réalisme.

Le Sénégal, qui rêve d’une troisième participation consécutive après 2018 et 2022, s’appuiera sur ses certitudes et ses souvenirs. En 2011 déjà, à Kinshasa, les Lions s’étaient imposés 4-2, guidés par un triplé de Mamadou Niang. Et surtout, un chiffre résonne comme un totem : le Sénégal n’a plus perdu contre le Congo depuis… 1968.

Deux marches vers l’Amérique

Pour les Lions, le calcul est limpide : viser les six points, rien de moins. Battre le Soudan, puis confirmer face à la RDC. « Le destin est entre nos mains », répètent joueurs et encadrement. Deux victoires offriraient une position idéale pour arracher ce billet vers les États-Unis, le Canada et le Mexique.

AfroBasket 2025 : le Sénégal vise le sacre après 28 ans d’attente

L’AfroBasket 2025 débute ce mardi 12 août en Angola, avec seize nations prêtes à en découdre pour la couronne continentale. Premier match : le Sénégal affronte l’Ouganda à 12 h (11 h GMT), déterminé à frapper fort dès l’entrée.

Invaincus en éliminatoires (6 victoires en 6 matchs) et leaders du Power Ranking FIBA, les Lions devancent la Côte d’Ivoire et le Soudan du Sud. De son côté, la Tunisie, double championne en titre, ne pointe qu’à la 10ᵉ place, tandis que l’Ouganda, le Rwanda et Madagascar ferment la marche.

Une mission claire : briser 28 ans de disette

Le sélectionneur Ngagne Desagana Diop appelle à transformer ce statut de favori en force : « Ce classement doit être une motivation, pas un poids. » Pour ce tournoi, le Sénégal mise sur un groupe soudé et talentueux, emmené par Jean-Jacques Boissy, récemment sacré meilleur joueur du continent après avoir mené Al Ahly de Tripoli au titre de la Basketball Africa League.

L’objectif est clair : mettre fin à 28 ans sans sacre et ramener le trophée à Dakar. La dernière victoire sénégalaise remonte à 1997, et l’AfroBasket 2025 représente une occasion en or de renouer avec la gloire.

CHAN 2025 : le Sénégal défendra son titre dans un groupe relevé avec le Nigeria, le Congo et le Soudan

Le Sénégal, champion en titre du CHAN, connaît désormais ses adversaires pour la phase de groupes de l’édition 2025. Logés dans le groupe D, les hommes de Souleymane Diallo croiseront le fer avec le Nigeria, le Congo et le Soudan, dans une poule particulièrement relevée.

Le tournoi, qui se tiendra du 2 au 30 août 2025, sera coorganisé par la Tanzanie, l’Ouganda et le Kenya, une première dans l’histoire du Championnat d’Afrique des Nations.

Le programme du Sénégal au CHAN 2025

  • 5 août à 17h00 GMT : Sénégal vs Nigeria
    Stade Amaan, Zanzibar

  • 12 août à 14h00 GMT : Sénégal vs Congo
    Stade Amaan, Zanzibar

  • 19 août à 17h00 GMT : Sénégal vs Soudan
    Stade Amaan, Zanzibar

Le stade Amaan de Zanzibar, unique théâtre des matchs des Lions locaux durant cette phase de groupes, sera donc le témoin de leur quête pour un second sacre consécutif.

Porté par une nouvelle génération ambitieuse, le Sénégal vise un doublé historique, mais devra d’abord franchir un groupe où chaque match s’annonce décisif. Le choc d’ouverture contre le Nigeria, autre poids lourd du continent, sera un véritable test d’entrée pour les tenants du titre.

Babacar Ndiaye élu à la tête de la Ligue Sénégalaise de Football Professionnel : une nouvelle ère s’ouvre

Le football professionnel sénégalais tourne une page importante. Ce mardi 29 juillet 2025, Babacar Ndiaye, président du Teungueth FC, a remporté l’élection à la présidence de la Ligue Sénégalaise de Football Professionnel (LSFP). Il succède ainsi à Djibril Wade. Le scrutin, organisé au stade Léopold Sédar Senghor, a mobilisé les 80 clubs professionnels du pays.

Au terme du vote, Ndiaye a obtenu 43 voix, devançant Abdoulaye Saydou Sow, président de l’AS Kaffrine, qui en a récolté 37. Ce résultat met fin à une campagne électorale tendue, marquée par de nombreux rebondissements.

Réformes, professionnalisation et compétitivité au programme

Babacar Ndiaye devient le quatrième président de la LSFP, après Saër Seck, Louis Lamotte et Djibril Wade. Son objectif est clair : donner un nouveau souffle au football professionnel sénégalais. Pour cela, il prévoit de :

  • moderniser le format des compétitions,

  • renforcer la professionnalisation des clubs,

  • améliorer la visibilité du championnat,

  • et garantir une meilleure stabilité financière du secteur.

Grâce à son expérience réussie à la tête de Teungueth FC, Ndiaye arrive avec un capital de confiance. Il connaît les rouages du football local et les attentes des clubs. De plus, sa capacité à fédérer les acteurs et à lancer des réformes concrètes pourrait transformer durablement l’environnement sportif sénégalais.

Une nouvelle dynamique attendue par les clubs

Cette élection marque un tournant stratégique. Alors que le championnat souffre encore d’un manque de structuration, l’arrivée de Babacar Ndiaye à la présidence de la LSFP nourrit de nombreux espoirs. Les clubs attendent une gouvernance plus efficace, des infrastructures renforcées et une meilleure exposition médiatique.

Enfin, dans un contexte où le football sénégalais connaît un rayonnement international croissant, la LSFP doit se hisser à la hauteur. Le mandat de Ndiaye représente donc une opportunité décisive pour impulser une nouvelle dynamique, à la fois ambitieuse et durable.

Classement World Rugby : le Sénégal bondit à la 45ᵉ place mondiale après sa performance à Kampala

Le classement World Rugby du 22 juillet 2025 confirme la remontée spectaculaire du Sénégal. Les Lions gagnent 7 places et se positionnent désormais 45ᵉ au niveau mondial, avec 45,72 points.

Ce bond est le fruit de leur parcours convaincant à la Coupe d’Afrique des Nations, disputée récemment à Kampala, où l’équipe nationale a terminé à la 5ᵉ place. Grâce à cette performance, le Sénégal occupe également la 5ᵉ position sur le continent africain.

L’Afrique progresse, le Zimbabwe en tête

Sur le plan continental, le Zimbabwe, champion d’Afrique, grimpe à la 24ᵉ place mondiale, devant la Namibie (27ᵉ). Le Kenya et l’Algérie, respectivement 43ᵉ et 44ᵉ, devancent désormais le Sénégal de justesse. À noter, la plus forte progression africaine revient à l’Algérie, qui gagne 10 places ce mois-ci.

L’Afrique du Sud toujours au sommet mondial

En tête du classement World Rugby, l’Afrique du Sud reste numéro un mondial avec 92,78 points, devant la Nouvelle-Zélande (92,06 pts) et l’Irlande (89,83 pts). Ce classement évolue après chaque série de matchs internationaux, reflétant la dynamique du rugby mondial.

CAN Féminine 2024 : Le Sénégal écrase la RDC et prend la tête du groupe A

Les Lionnes de la Teranga ont parfaitement lancé leur campagne à la CAN Féminine 2024 en dominant la RDC sur un score sans appel de 4-0, ce dimanche 6 juillet, à Mohammedia (Maroc). Un succès maîtrisé, qui propulse les Sénégalaises en tête du groupe A, profitant du match nul entre le Maroc et la Zambie.

Dès les premières minutes, les joueuses de Mame Moussa Cissé ont imposé leur rythme. Mama Diop a ouvert le score à la 5e minute, suivie de Nguenar Ndiaye à la 13e, toutes deux profitant de longues passes venues de leur camp. Le festival offensif s’est poursuivi avec deux autres buts signés Diop (22e) et Ndiaye (40e), tous deux auteurs d’un doublé. À la pause, le match était déjà plié.

Domination totale des Lionnes face à une RDC dépassée

La seconde période a vu les Sénégalaises multiplier les occasions, mais sans convertir davantage. La RDC, de retour après 12 ans d’absence à la CAN Féminine, a peiné à répondre face à une équipe du Sénégal plus rapide, plus solide, plus organisée.

Cette lourde défaite est un coup dur pour les Léopards Dames, emmenées par Hervé Happy, qui affichait pourtant une ambition assumée : « Nous sommes là pour faire, pas pour essayer ».

Sénégal : un favori sérieux de la CAN Féminine 2024

Avec cette victoire, le Sénégal confirme son ascension dans le football féminin africain. Après avoir franchi le premier tour en 2022, les Lionnes affichent désormais des ambitions plus élevées. Leur solidité défensive, leur cohésion, et leur efficacité offensive font d’elles de sérieuses prétendantes au dernier carré.

Prochain rendez-vous : Sénégal vs Zambie, un match qui pourrait offrir une qualification directe pour les quarts. Pour les Congolaises, il faudra vite se ressaisir, sinon le rêve d’un retour réussi risque de tourner court.

Mort de Diogo Jota : une disparition tragique qui bouleverse le monde du football

Le monde du football est en deuil. Diogo Jota, attaquant vedette de Liverpool et international portugais, est décédé tragiquement le mercredi 3 juillet 2025, à l’âge de 28 ans, dans un accident de la route sur l’autoroute A-52 près de Zamora, en Espagne. À bord du véhicule se trouvait également son frère André Silva, lui aussi footballeur, mort sur le coup. Selon les premiers éléments de l’enquête, le véhicule aurait quitté la chaussée après l’éclatement d’un pneu, avant de prendre feu.

Cette terrible nouvelle a immédiatement provoqué une vague d’émotion sur les réseaux sociaux, dans les médias et dans les stades.

Une carrière brillante fauchée en plein élan

Né à Porto, Diogo Jota s’était imposé comme l’un des talents majeurs du football européen. Avec Liverpool, il avait inscrit plus de 60 buts, remporté la Premier League, la FA Cup et la Coupe de la Ligue. En sélection portugaise, il avait honoré près de 50 capes et contribué à la victoire de la Ligue des Nations en 2019 et 2025. Marié depuis deux semaines à Rute Cardoso et père de trois enfants, Jota incarnait à la fois la réussite professionnelle et la stabilité personnelle.

Une pluie d’hommages déferle sur le monde du sport

La mort de Diogo Jota a profondément bouleversé ses coéquipiers, entraîneurs, adversaires et fans. Le club de Liverpool s’est dit « totalement anéanti » et a mis ses drapeaux en berne à Anfield, où des milliers de supporters sont venus déposer des fleurs et des messages d’adieu.

Cristiano Ronaldo a exprimé sa tristesse sur les réseaux sociaux :

« Je suis sans voix. Toutes mes pensées vont à ta famille, ta femme et tes enfants. Repose en paix Diogo et André. »

Steven Gerrard, ancienne légende de Liverpool, a publié sur Instagram :

« Une perte inimaginable. Tu resteras dans nos cœurs. »

La Fédération portugaise de football a salué « une étoile qui s’est éteinte trop tôt », tandis que l’UEFA a prévu une minute de silence avant tous les matchs de l’Euro féminin ce week-end.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a lui aussi présenté ses condoléances, rappelant que « Diogo Jota n’était pas seulement un footballeur exceptionnel, mais aussi un modèle pour toute une génération ».

Un héritage gravé à jamais

Au-delà des hommages, plusieurs clubs envisagent des gestes symboliques durables : retrait de son numéro 20 à Liverpool, création d’une fondation pour ses enfants, ou encore une statue commémorative. Le FC Porto, son club formateur, a aussi promis de baptiser une tribune à son nom.

La mort de Diogo Jota laisse un vide immense dans le cœur des amateurs de football. Sa mémoire restera gravée dans l’histoire du sport comme celle d’un joueur talentueux, humble et profondément humain.

CHAN 2024 : l’Afrique de l’Est prête pour une édition historique

Le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2024 se tiendra du 2 au 30 août. Cette année, l’événement prend une dimension nouvelle : le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda s’unissent pour l’organiser ensemble.

C’est la première fois que trois pays co-organisent le tournoi. Cette formule inédite apporte une dynamique régionale forte et promet une ambiance unique.

Dix-neuf sélections nationales participeront à la compétition. Parmi elles, des équipes bien préparées et des supporters enthousiastes attendent de vivre un mois intense de football africain. Les infrastructures modernes et une logistique bien rodée garantiront un spectacle de haut niveau.

Le Sénégal défend son titre avec ambition

Le Sénégal, champion en titre depuis sa victoire en Algérie en 2022, revient avec un objectif clair : conserver sa couronne.

L’équipe compte sur un groupe jeune, talentueux et motivé. Dès la phase de groupes, les Lions de la Teranga veulent imposer leur rythme et montrer leur supériorité.

Grâce à ses récents succès dans toutes les catégories, le Sénégal confirme son statut de puissance du football africain. Le CHAN 2024 en Afrique de l’Est devient ainsi une étape stratégique pour asseoir cette domination.

Une compétition qui dépasse le cadre sportif

Le CHAN 2024 en Afrique de l’Est n’est pas qu’un tournoi. C’est une plateforme de valorisation du football local et un vecteur de cohésion régionale.

Des milliers de supporters viendront vivre cette fête du sport dans les trois pays hôtes. Cette édition représente aussi une vitrine pour la jeunesse africaine, en quête de modèles positifs.

En réunissant passion, excellence et unité, le CHAN 2024 ouvre une nouvelle ère pour le football sur le continent.

CAN 2025 & 2027 : TECNO devient partenaire mondial et propulse le football africain dans une nouvelle ère

Sous le ciel vibrant de Nairobi, une nouvelle page s’est écrite pour le football africain ce 4 juin 2025. La Confédération Africaine de Football (CAF) et le géant technologique TECNO ont signé un partenariat mondial qui promet de redéfinir l’expérience du sport roi sur le continent. TECNO devient ainsi le partenaire mondial officiel de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies 2025 au Maroc et 2027 en Afrique de l’Est.

Ce partenariat a été dévoilé en grande pompe par Véron Mosengo-Omba, secrétaire général de la CAF, et Shiming Jiang, vice-président de TECNO. Déjà présent en tant que sponsor exclusif pour smartphones lors de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire, TECNO avait conquis les cœurs avec une visibilité sans précédent. Ce succès ouvre aujourd’hui la voie à une collaboration encore plus ambitieuse.

Une alliance stratégique pour hisser le football africain au sommet

TECNO n’est pas simplement un sponsor : c’est désormais un acteur clé de l’avenir du football africain. En s’impliquant en profondeur, la marque veut connecter technologie et passion du sport, tout en mettant un point d’honneur à contribuer au développement local. Shiming Jiang a souligné cette vision partagée : « Ensemble, nous tisserons des exploits mémorables. »

Au-delà du spectacle, ce partenariat promet aussi des actions concrètes pour les communautés, comme la réhabilitation de terrains communautaires dans plusieurs pays africains. Un engagement fort pour offrir aux jeunes talents des infrastructures dignes de leurs ambitions.

Le Maroc et l’Afrique de l’Est prêts à vibrer

La 35ᵉ édition de la CAN se tiendra du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc. De Rabat à Agadir, les plus grandes villes du royaume se préparent à accueillir les 24 meilleures nations africaines dans une ambiance électrique.

En 2027, l’Afrique de l’Est — représentée par le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda — accueillera pour la première fois la compétition, dans un esprit de coopération régionale inédit. Une grande première historique, qui promet d’unir le continent autour des valeurs du sport.

TECNO, bien plus qu’un logo

TECNO ne se contente pas d’apposer son nom sur des maillots. La marque entend enrichir l’expérience des supporters africains avec des innovations numériques et des campagnes locales engageantes. Des initiatives qui feront de chaque match une célébration à la fois technologique et humaine.

Nairobi : point de départ d’une révolution continentale

Le tirage au sort de la CAN 2025, prévu à Rabat, marquera le coup d’envoi symbolique d’un cycle où le football africain vise l’excellence. Grâce à cette alliance stratégique avec TECNO, la CAF se donne les moyens de rêver grand, et d’offrir aux fans une compétition à la hauteur de leur ferveur.

Ce partenariat entre la CAF et TECNO dépasse les enjeux commerciaux. Il incarne une vision commune : celle d’un football africain moderne, inclusif, et porteur d’avenir. Une chose est sûre : l’Afrique est prête à briller comme jamais.

Sénégal sans Sadio Mané : la décision choc de Pape Thiaw avant les chocs contre l’Irlande et l’Angleterre

C’est une annonce qui secoue le monde du football sénégalais : pour les deux rencontres amicales de juin contre l’Irlande (6 juin) et l’Angleterre (10 juin), Sadio Mané ne figure pas sur la liste dévoilée ce mardi par le sélectionneur national, Pape Thiaw.

Une absence inattendue, d’autant plus que l’attaquant vedette affiche une forme éclatante ces dernières semaines. Interrogé sur cette décision, le technicien sénégalais a clarifié les choses :

« C’est une décision personnelle qui lui appartient. Moi, en tant que sélectionneur, je la respecte. Le plus important, c’est le collectif et composer avec les joueurs disponibles. »

Malgré cette absence de taille, le groupe sénégalais se renforce avec plusieurs retours de poids. Iliman Ndiaye (Everton) et El Hadji Malick Diouf (Slavia Prague), écartés lors du dernier rassemblement pour cause de blessure, font leur retour. Autre ajout de taille : Mamadou Lamine Camara, tout juste sacré champion d’Afrique avec la RS Berkane, est convoqué pour la première fois chez les A.

Cheikh Sabaly, auteur d’une belle saison avec le FC Metz, signe également son grand retour. Ces matchs de prestige contre deux sélections européennes de haut niveau offriront une belle vitrine pour jauger les forces en présence et tester les nouveaux visages en vue des compétitions futures.

Sans Sadio Mané, mais avec une nouvelle dynamique, Pape Thiaw semble vouloir bâtir une équipe plus collective, prête à relever les grands défis. Reste à voir si ce pari audacieux paiera sur le terrain.

Ibou Faye, légende de l’athlétisme sénégalais, s’éteint : une étoile s’en va, un héros reste

Le Sénégal est en deuil. Ibou Faye, figure mythique de l’athlétisme, est décédé. Il laisse derrière lui un palmarès exceptionnel et un vide immense dans le monde du sport.

La ministre des Sports, Khady Diène Gaye, a salué sa mémoire avec émotion :

« Champion d’Afrique du 400 m haies et du relais 4 × 400 m, il détient toujours le record national établi aux JO de 1996. Il a marqué l’histoire du sport sénégalais. »

Une carrière bâtie sur la gloire et le dépassement

Durant plus de dix ans, Ibou Faye a brillé sur les pistes du monde entier. Parmi ses exploits :

  • Jeux africains : Or en 1995 (Harare) et 1999 (Johannesburg), Bronze en 2003 (Abuja)

  • Championnats d’Afrique : Double or en 1996 (Yaoundé), Bronze en 1998 (Dakar)

  • Jeux de la Francophonie : Bronze en 1994 (Paris)

  • Jeux afro-asiatiques : Argent en 2003 (Hyderabad)

  • Jeux olympiques 1996 (Atlanta) : Demi-finaliste au 400 m haies, 4e au relais 4 × 400 m avec un record national toujours en vigueur

  • Championnats du monde : 7e au relais 4 × 400 m à Séville en 1999

Ses records personnels restent impressionnants :

  • 400 m haies : 48’’30

  • 400 m : 46’’45

  • Relais 4 × 400 m : 3’00’’64 (record national)

Un héros national au parcours gravé dans l’histoire

Cinq fois champion du Sénégal, Ibou Faye était plus qu’un athlète. Il symbolisait la persévérance, l’engagement et l’excellence. Son nom est inscrit à jamais dans les annales du sport sénégalais.

Une perte immense pour la nation

Dans son hommage, la ministre a exprimé toute sa tristesse :

« Sa disparition est une perte immense pour l’athlétisme et pour tout le Sénégal. Qu’Allah l’accueille dans Son paradis. »

Un héritage immortel

Ibou Faye s’en va, mais son héritage reste vivant. Chaque médaille, chaque record, chaque course remportée raconte l’histoire d’un homme qui a tout donné pour élever le drapeau sénégalais. Le sport national perd une icône, mais le peuple gagne un héros éternel.

Le Stade Senghor rouvre en fanfare avec un meeting d’athlétisme mondial !

Le mythique Stade Léopold Sédar Senghor fait peau neuve… et son grand retour dans la lumière. Ce samedi, il accueillera le Meeting international d’athlétisme de Dakar, un événement majeur qui marque sa réouverture officielle. L’arène, entièrement rénovée, vibrera au rythme des performances de 160 athlètes, dont 28 stars internationales.

L’événement se tiendra sous le thème : « Le sport à l’école en perspective des JOJ », dans une logique de préparation aux Jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026. Pas moins de 14 épreuves seront disputées sous les yeux de 90 officiels, preuve du sérieux de l’organisation orchestrée par la Fédération sénégalaise d’athlétisme (FSA).

 « Ce meeting est crucial pour le sport sénégalais », a déclaré Bara Thiam, directeur du meeting, en conférence de presse. Il a mis l’accent sur le lien fort entre jeunesse, éducation et performance sportive, tout en saluant le soutien actif du ministère de l’Éducation nationale.

Pour Sara Oualy, présidente de la FSA, ce rendez-vous est une rampe de lancement vers Dakar 2026. Il permet d’évaluer le niveau de jeunes athlètes prometteurs qui porteront les espoirs du pays :


« Nous leur offrons une scène internationale pour se forger. Le public est invité à les soutenir massivement. »

De son côté, Pape Serigne Diène, Directeur technique national, parle d’un « test grandeur nature » pour les talents locaux comme Amath Faye et Saly Sarr. Il rassure également sur le dispositif médical mis en place, avec équipes sanitaires et contrôles anti-dopage pour une compétition sûre et équitable.

Le retour du meeting dans un stade légendaire fraîchement rénové n’est pas seulement une fête du sport. C’est le renouveau du haut niveau au Sénégal, une promesse de succès pour Dakar 2026, et un signal fort envoyé à toute la jeunesse sportive du pays.

Mbour sérère en deuil : Un match de football entre enfants vire au drame

Le dimanche 18 mai 2025, la commune de Mbour Sérère a été le théâtre d’un événement tragique. Ce qui devait être un simple match de football entre enfants a pris une tournure dramatique entre 13h et 14h.

Selon des témoignages concordants, une altercation a éclaté entre deux jeunes joueurs en pleine partie. L’un des garçons, emporté par la colère, a quitté brièvement le terrain. Quelques instants plus tard, il est revenu, armé d’un couteau, et a mortellement blessé son camarade sous les regards horrifiés des autres enfants et spectateurs.

Une Communauté Sous le Choc

Malgré l’intervention rapide des secours, la jeune victime n’a pas survécu à ses blessures. Le suspect, à peine plus âgé que sa victime, a immédiatement pris la fuite, semant la panique dans le quartier.

Les forces de l’ordre, rapidement alertées, ont sécurisé les lieux et ouvert une enquête. Une cellule psychologique a été mise en place pour soutenir les jeunes témoins, profondément marqués par cette scène violente.

Un Appel à la Prévention de la Violence Juvénile

Alors que les autorités locales poursuivent leur chasse à l’homme, les habitants de Mbour Sérère tentent de comprendre l’origine d’une telle rage chez un si jeune individu. Des appels à renforcer l’éducation à la non-violence et la médiation scolaire se multiplient.

Les services sociaux ont annoncé le lancement d’un programme d’urgence de sensibilisation dans les quartiers sensibles de la ville. Ce drame relance le débat sur la prévention de la violence juvénile et la nécessité d’un meilleur encadrement des activités sportives pour éviter de telles tragédies à l’avenir.

Coupe du Monde FIBA 2027 : Le Sénégal hérite d’un groupe relevé pour les éliminatoires Africaines

Les éliminatoires africaines pour la Coupe du Monde FIBA 2027 sont lancées ! Le tirage au sort, effectué ce mardi au Qatar, a placé le Sénégal dans le groupe B, aux côtés de la RD Congo, de Madagascar et de la Côte d’Ivoire.

Les Lions de la Téranga devront se montrer à la hauteur face à des adversaires variés, combinant puissance physique et technique rapide. Cette campagne cruciale débutera en novembre 2025 et s’étendra sur trois fenêtres : février 2026 et juillet 2026, avec des matchs en aller-retour.

Pour se qualifier, les Sénégalais devront terminer parmi les trois meilleures équipes du groupe, afin d’accéder au tour suivant, où deux nouveaux groupes de six équipes seront formés. À l’issue de cette seconde phase, seuls les deux premiers de chaque groupe et le meilleur troisième décrocheront leur place pour le Mondial 2027 au Qatar.

Un défi majeur attend donc les hommes du coach DeSagana Diop, déterminés à briller sur la scène mondiale et à inscrire de nouveau le nom du Sénégal parmi les grandes nations du basketball.

Sénégal – Ghana U20 : duel décisif pour deux géants en quête de rachat

La tension monte à Suez, où le Sénégal et le Ghana s’affrontent ce lundi soir dans un choc crucial de la deuxième journée du groupe C de la CAN U20.
Tenus en échec par la Centrafrique (1-1) lors de leur entrée en lice, les Lionceaux n’ont pas su concrétiser leur domination. Un faux départ qui oblige les champions en titre à réagir vite face à une sélection ghanéenne également sous pression.

Cette confrontation entre deux géants du football africain des moins de 20 ans s’annonce explosive. Le Sénégal, fort d’une série impressionnante — invaincu en jeu ouvert lors de ses 13 derniers matchs de phase finale et buteur lors de ses 15 dernières rencontres de groupes — affiche néanmoins une équipe encore en quête d’automatismes. Le Ghana, de son côté, peine à retrouver sa gloire passée avec seulement une victoire sur ses six derniers matchs de groupes.

Le dernier duel entre les deux nations en CAN U20 remonte à 2019 : victoire nette des Sénégalais (2-0), avec un but de Youssouph Badji. Depuis, les Lionceaux dominent la scène régionale avec 8 victoires sur leurs 12 derniers matchs contre des équipes de la WAFU.

À 18h, le coup d’envoi marquera plus qu’un simple match : un tournant pour deux équipes ambitieuses mais en manque de repères. L’enjeu est clair : ne pas se laisser distancer dans la course aux quarts de finale. La bataille promet d’être rude, engagée, et révélatrice de la véritable stature de ces jeunes talents.

Issa Sy, Arbitre Sénégalais de Renom, Fait Partie des Choisis pour la Coupe du Monde des Clubs 2025

La FIFA a révélé ce mardi la liste des arbitres retenus pour la Coupe du Monde des Clubs 2025. La compétition se tiendra du 14 juin au 13 juillet aux États-Unis. Parmi les sélectionnés, Issa Sy portera haut les couleurs du Sénégal. Il figure parmi les cinq arbitres africains choisis pour ce tournoi de prestige.

Pilier de l’arbitrage sénégalais, Issa Sy s’est illustré sur les plus grandes pelouses du continent. Il a arbitré lors de la CAN, de la Coupe du Monde U20 et dans les compétitions interclubs comme la Ligue des champions CAF. Sa présence dans cette Coupe du Monde des Clubs marque une nouvelle étape dans sa brillante carrière.

La Commission des arbitres de la FIFA a désigné 117 officiels issus de 41 fédérations. Elle a retenu 35 arbitres centraux, 58 assistants et 24 spécialistes de la VAR. Issa Sy représentera l’Afrique aux côtés de Dahane Beida (Mauritanie), Mustapha Ghorbal (Algérie), Mutaz Ibrahimi (Libye) et Jean-Jacques Ndala (RDC).

Le Sénégal pourra aussi compter sur deux arbitres assistants : Djibril Camara et Nouha Bangoura. Ces derniers feront équipe avec les meilleurs officiels du monde entier.

La Coupe du Monde des Clubs 2025 réunira 32 clubs venus des six confédérations. Les matchs se joueront dans 12 stades répartis sur 11 villes américaines. Ce sera une première historique, autant pour le tournoi que pour les officiels africains. Une occasion unique pour eux de démontrer leur expertise au plus haut niveau. Issa Sy et ses collègues auront à cœur de faire rayonner l’arbitrage africain sous les projecteurs mondiaux.

Classement FIFA Avril 2025 : Le Sénégal recule, le Maroc confirme sa domination africaine

La FIFA a dévoilé ce jeudi 3 avril 2025 son nouveau classement mondial, marqué par un recul du Sénégal, qui passe de la 17ᵉ à la 19ᵉ place. Cette baisse s’explique notamment par le match nul concédé face au Soudan (0-0) lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, malgré une victoire convaincante contre le Togo (2-0).

Cependant, les Lions de la Téranga conservent leur statut de deuxième nation africaine, derrière le Maroc (12ᵉ mondial), qui confirme sa suprématie sur le continent. L’Égypte (32ᵉ), l’Algérie (36ᵉ) et la Côte d’Ivoire (41ᵉ) se rapprochent, signe d’une concurrence accrue en Afrique.

Le Top 5 mondial : L’Argentine toujours leader, l’Espagne dépasse la France

Au niveau mondial, peu de surprises :

  1. 🇦🇷 Argentine (1886,16 pts) → Toujours en tête
  2. 🇪🇸 Espagne (1854,64 pts) → Dépasse la France
  3. 🇫🇷 France (1852,71 pts) → Recule d’une place
  4. 🏴 Angleterre (1819,20 pts) → Stable
  5. 🇧🇷 Brésil (1776,03 pts) → Complète le Top 5

La domination des géants sud-américains et européens se confirme, avec l’Uruguay (11ᵉ) et l’Italie (10ᵉ) dans le Top 10.

Top 10 africain : Le Maroc solide, la Côte d’Ivoire en progression

  1. 🇲🇦 Maroc (12ᵉ mondial) → Leader incontesté
  2. 🇸🇳 Sénégal (19ᵉ) → Légère baisse
  3. 🇪🇬 Égypte (32ᵉ)
  4. 🇩🇿 Algérie (36ᵉ)
  5. 🇨🇮 Côte d’Ivoire (41ᵉ) → +5 places
  6. 🇳🇬 Nigeria (43ᵉ)
  7. 🇹🇳 Tunisie (49ᵉ)
  8. 🇨🇲 Cameroun (50ᵉ)
  9. 🇲🇱 Mali (53ᵉ)
  10. 🇿🇦 Afrique du Sud (56ᵉ)

Autres évolutions notables :

  • Le Gabon gagne 5 places (79ᵉ).
  • La Guinée-Bissau chute de 8 rangs.

Et la RDC dans tout ça ?

La République Démocratique du Congo reste 11ᵉ africaine, sans grand mouvement. Après ses défaites en éliminatoires de la CAN, les Léopards devront se reprendre lors des prochains matchs pour remonter au classement.

Quelles perspectives ?

Avec les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 et la CAN 2025 au Maroc, les sélections africaines ont l’occasion de rectifier le tir. Le Sénégal devra confirmer pour éviter un nouveau recul, tandis que le Maroc vise désormais le Top 10 mondial.