Mondial 2026 : le Maroc et le Sénégal évitent les gros chocs

ZURICH – La route vers la Coupe du monde 2026, première édition à 48 équipes, commence à se préciser. La FIFA a officialisé ce jeudi la composition des chapeaux pour le tirage au sort du 5 décembre 2025 à Washington. Cette répartition offre une position stratégique aux deux têtes de série africaines, le Maroc et le Sénégal, désormais placés dans le chapeau 2.

Cette annonce, basée sur le classement FIFA du 19 novembre, confirme le format inédit du tournoi : 12 groupes de 4 équipes et une phase de groupes repensée. Les Lions de l’Atlas et les Lions de la Téranga évitent ainsi les géants du chapeau 1 tout en échappant aussi aux adversaires du même niveau dans le chapeau 2.

L’Afrique bien représentée sur trois chapeaux

Le continent africain comptera au minimum 9 représentants, et peut-être 10 avec les barrages. Il se retrouve donc réparti sur trois des quatre chapeaux :

Chapeau 1 : Canada, Mexique, États-Unis, Espagne, Argentine, France, Angleterre, Brésil, Portugal, Pays-Bas, Belgique, Allemagne

Chapeau 2 : Croatie, Maroc, Colombie, Uruguay, Suisse, Japon, Sénégal, Iran, République de Corée, Équateur, Autriche, Australie

Chapeau 3 : Norvège, Panamá, EgypteAlgérie, Écosse, Paraguay, TunisieCôte d’Ivoire, Ouzbékistan, Qatar, Afrique du Sud

Chapeau 4 : Jordanie, Cap-VertGhana, Curaçao, Haïti, Nouvelle-Zélande, vainqueurs des barrages européens A, B, C et D, vainqueurs du Tournoi de barrage de la FIFA 1 et 2

Cette distribution interdit, comme le prévoit le règlement de la FIFA, les confrontations entre nations africaines en phase de groupes. Ainsi, aucune sélection du continent ne pourra affronter une autre équipe africaine à ce stade.

Un tirage sous contraintes et enjeux

Le tirage débutera par l’attribution des pays hôtes — Canada, États-Unis, Mexique — à des groupes définis à l’avance. De plus, les quatre meilleures équipes du classement FIFA (Espagne, Argentine, France, Angleterre) seront placées dans des tableaux opposés. Elles ne pourront donc, en théorie, se croiser qu’en finale.

Pour les sélections africaines, cette configuration offre des groupes potentiellement accessibles. Toutefois, elle comporte aussi le risque de tomber sur un « groupe de la mort » face à des nations majeures du chapeau 1, comme le Brésil, l’Allemagne ou les Pays-Bas, accompagnées d’équipes compétitives issues des chapeaux 3 et 4.

Le compte à rebours est désormais lancé vers le tirage du 5 décembre, moment clé qui dévoilera le parcours des sélections africaines jusqu’à la finale prévue le 19 juillet 2026 à New York.

Lutte Sénégalaise : La Bataille pour le pouvoir est lancée

DAKAR – Le chronomètre s’accélère. À un mois de l’élection du bureau directeur de la Fédération Sénégalaise de Lutte (FSL), prévue le 27 décembre, la campagne entre officiellement dans sa phase active. La commission électorale ouvre, dès ce mercredi 27 novembre, la période de dépôt des candidatures. Pendant cinq jours, les prétendants au pouvoir doivent déposer leur dossier au siège de la commission, au Stade Léopold Sédar Senghor.

Selon Le Soleil, les candidats disposent du délai fixé jusqu’au 1ᵉʳ décembre, chaque jour entre 10h et 16h, pour officialiser leur ambition. La procédure reste stricte : le dossier inclut un formulaire d’identification, une preuve d’affiliation à une association, une copie de la CNI, une licence de membre et la mention précise du poste convoité.

Un électorat dominé par Dakar

L’enjeu reste majeur, car il s’agit de prendre la tête de la fédération du sport le plus populaire du pays. Le corps électoral compte 195 associations. Dakar domine largement : 121 associations se situent dans la capitale. Ce collège est complété par 20 groupements nationaux qui représentent les différents métiers de la lutte, comme les entraîneurs, les promoteurs, les arbitres ou les lutteurs. Il forme un ensemble électoral aussi passionné que diversifié.

Ce dépôt des candidatures marque le véritable coup d’envoi d’un processus décisif pour l’avenir de la lutte. Les futurs dirigeants devront relever de grands défis : professionnalisation du secteur, gestion des carrières, organisation des événements nationaux et maintien de la popularité d’un sport profondément ancré dans la culture sénégalaise.

Les prochains jours dévoileront les visages prêts à porter ces ambitions. Ils tenteront de convaincre les 195 associations de leur confier l’avenir de la lutte sénégalaise. La bataille pour le pouvoir, dans les coulisses de l’arène, démarre maintenant.

Turquie: Les Lions rugissent, le Kenya balayé

Alanya, Turquie. Le contraste est saisissant. Cinq jours après avoir plié face à la samba brésilienne, les Lions de la Teranga ont retrouvé leur rugissement. Face au Kenya, ce mardi, la meute dirigée par Pape Thiaw a été implacable, signant un succès fleuve (8-0) qui en dit long sur sa soif de revanche et son appétit vorace.

Dès les premières minutes, le ton était donné. Le Sénégal, expérimentant un nouveau système en 3-4-3, a transformé la pelouse d’Alanya en laboratoire de son attaque. Une démonstration de force et d’altruisme, portée par une génération avide de succès.

Jackson-Mané : le duo de l’effroi

La foudre est tombée trois fois en six minutes. À la 9e, Nicolas Jackson, l’attaquant du Bayern Munich, a ouvert le bal. D’un dribble ravageur, il a semé le chaos dans la défense kenyane avant d’ajuster sa frappe. Le premier but était lâché, le déluge allait suivre.

Trois minutes plus tard, El Hadj Malick Diouf, latéral gauche, surgissait pour crucifier une passe ciselée d’Ibrahima Mbaye. Puis Jackson, encore lui, revenait à la charge pour enfoncer un peu plus les Harambee Stars. Le Sénégal menait déjà 3-0, le match était plié avant même le quart d’heure de jeu.

La classe éternelle de Sadio Mané

Alors que Jackson faisait trembler les filets, Sadio Mané, lui, a signé sa partition. L’attaquant, toujours aussi décisif, a enchaîné un triplé dont un penalty provoqué par l’incisif Ibrahima Mbaye. Une démonstration de lucidité et d’efficacité qui rappelle, s’il le fallait, son statut de patron de cette attaque sénégalaise.

Les entrants ont confirmé la dynamique

La seconde période, souvent synonyme de baisse d’intensité, n’a rien enlevé à la voracité des Lions. À peine entré, Ibrahima Mbaye, auteur d’une soirée remarquable, a libéré son pied gauche à l’entrée de la surface. Une frappe précise, un but mérité, le premier en sélection pour le milieu, qui devrait booster sa confiance à l’approche des échéances décisives.

Puis, en fin de match, Chérif Ndiaye est venu mettre un point final à cette démonstration en convertissant un penalty. Le score final, 8-0, reflète une domination absolue, sans appel.

La route de la CAN se dessine

Cette large victoire s’inscrit dans la dernière ligne droite avant la Coupe d’Afrique des Nations 2025 au Maroc. Le programme est déjà calé : cérémonie de remise du drapeau le 12 décembre, match amical au stade Abdoulaye Wade le 13, puis stage en Tunisie ponctué d’un dernier test le 18 décembre avant l’entrée en matière à Tanger.

Ce mardi en Turquie, les Lions n’ont pas seulement gagné un match. Ils ont envoyé un message à tout le continent : la meute a faim, et elle compte bien rugir très fort lors de la prochaine CAN.

Suzuki et la CAF : un partenariat qui roule pour le football africain

HAMAMATSU. Le 11 novembre 2025, loin des pelouses vertes et des ovations des stades, une signature scelle l’avenir du football africain. Dans la cité industrielle de Hamamatsu, berceau nippon de Suzuki, la Confédération Africaine de Football et le géant automobile ont paraphé un accord qui résonne comme un coup de sifflet inaugural. Un partenariat d’envergure qui va embarquer le ballon rond africain sur de nouveaux chemins.

Véron Mosengo-Omba, secrétaire général de la CAF, et Yusuke Kato, directeur général exécutif de Suzuki, ont officiellement acté cette alliance stratégique. Suzuki devient ainsi partenaire mondial officiel des deux joyaux de la couronne footballistique africaine : la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies 2025 au Maroc, et son équivalent féminin en 2026. Le constructeur étend son emprise jusqu’aux compétitions clubs, s’engageant également pour la Ligue des Champions et la Coupe de la Confédération 2026/27.

Quatre tournois, une vision commune

Ce n’est pas un simple contrat de sponsoring. C’est un pont économique et culturel jeté entre l’Afrique et le monde. La CAF et Suzuki affichent une ambition commune : transformer l’énergie brute du football africain en une plateforme commerciale mondiale. Il s’agit de capter la passion des supporters, de magnifier l’excellence sportive du continent, et d’offrir à la marque japonaise un accélérateur de notoriété sans précédent.

« Le sport a le pouvoir de rassembler les gens et de nourrir l’espoir en l’avenir », a déclaré Yusuke Kato, dévoilant la philosophie derrière cet investissement. Une vision qui dépasse le seul cadre mercantile. « Grâce à ce partenariat, nous souhaitons renforcer les liens entre Suzuki, le football et l’Afrique. »

Une mobilité partagée

Pour Suzuki, l’enjeu est clair : s’ancrer durablement dans le paysage africain. Le constructeur ne se contente pas d’apposer son logo sur les terrains. Il mise sur une immersion profonde, promettant de « soutenir tous les passionnés de football en leur offrant le plaisir de la mobilité ». Une formule qui lie directement l’émotion sportive à l’expérience automobile, visant à enrichir le quotidien de millions de fans.

Tandis que le football africain continue son ascension irrésistible, ce partenariat avec un acteur global de l’envergure de Suzuki acte sa nouvelle stature. C’est l’union de la frénésie continentale et de l’ingénierie mondiale. Un mélange détonant qui promet d’emballer les compteurs, sur et en dehors du terrain. Le ballon est rond, l’avenir aussi. Et il roule désormais sous les couleurs de Suzuki.

Les CAF Awards 2025 à Rabat : le grand rendez-vous du football africain

RABAT – La lumière se braquera de nouveau sur le continent. La Confédération Africaine de Football (CAF) a dévoilé le cadre de sa cérémonie annuelle : les CAF Awards 2025 se dérouleront à Rabat, au Maroc, le mercredi 19 novembre. À 18 heures GMT, l’élite du football africain convergera vers la capitale marocaine pour une soirée de consécration, un mois tout juste avant le coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations 2025.

Le choix de Rabat n’est pas un hasard. Après le succès de Marrakech en 2023, le Maroc confirme son statut de place forte du football continental. Le royaume, qui s’est bâti une réputation d’organisateur hors pair, se prépare à offrir un écrin digne de ce gala panafricain. La ville blanche se pare ainsi des couleurs de l’excellence sportive.

Les Sénégalais en position de force

Si toutes les nominations ne sont pas encore officielles, une sélection nationale semble déjà pointer en tête des pronostics : le Sénégal. Les Lions de la Téranga et leurs représentants sont annoncés dans plusieurs catégories majeures. Du titre de Joueur africain de l’année à celui d’Entraîneur, en passant par le Club et l’Équipe nationale de l’année, le Sénégal pourrait vivre une soirée historique.

Cette omniprésence sénégalaise raconte une année faste. Elle dessine en filigrane la dynamique d’un football national qui s’est imposé, ces dernières saisons, comme une puissance structurée et talentueuse.

Les trophées qui font la légende

Sous les projecteurs, plusieurs distinctions sculpteront le palmarès de l’année 2025. La plus convoitée, celle de Joueur africain de l’année, couronnera le talent ultime, chez les hommes comme chez les femmes. Le trophée d’Entraîneur de l’année récompensera la stratégie et l’intelligence tactique.

D’autres prix viendront saluer l’effort collectif : l’Équipe nationale et le Club de l’année, là encore pour les sections masculines et féminines. Enfin, le titre de Jeune joueur de l’année offrira un aperçu du futur, mettant en lumière la relève étincelante du continent.

Cette cérémonie des CAF Awards 2025 s’annonce bien plus qu’une simple distribution de récompenses. Elle est le grand raout qui célèbre la vitalité, la diversité et la montée en puissance du football africain sur la scène mondiale. Une nuit de glamour et d’émotion, qui soufflera comme un vent de passion et de fierté un mois avant que les nations ne s’affrontent sur les pelouses de la CAN.

Ibrahima Mbaye et Mamadou Sarr, les nouvelles pépites des Lions

DAKAR – La liste tant attendue vient de tomber. Parmi les 27 joueurs convoqués pour affronter le Brésil et le Kenya, deux noms retiennent particulièrement l’attention : Ibrahima Mbaye, la pépite du PSG, et Mamadou Sarr, le défenseur de Strasbourg prêté par Chelsea. Deux nouvelles recrues qui symbolisent le renouveau des Lions du Sénégal.

Les nouvelles têtes du sélectionneur

À seulement 17 ans, Ibrahima Mbaye vit une ascension météorique. Élu « Titi d’or 2024 », le plus prestigieux trophée pour les jeunes du centre de formation parisien, l’attaquant a déjà marqué l’histoire du PSG. Sa titularisation lors de la première journée de Ligue 1, à 16 ans, 6 mois et 23 jours, fait de lui le plus jeune joueur à avoir disputé une rencontre officielle sous le maillot de la capitale.

À ses côtés, Mamadou Sarr, 20 ans, porte un héritage familial lourd. Fils de l’ancien international sénégalais Pape Sarr, le défenseur a suffisamment impressionné pour signer un contrat jusqu’en 2033 avec Chelsea. Prêté immédiatement à Strasbourg, il poursuit sa progression tout en attirant les regards des sélectionneurs.

Le retour des absents et la relève assurée

La liste révèle aussi de bonnes nouvelles. Assane Diao, l’attaquant de Como, fait son retour après plusieurs mois d’absence pour blessure. Rassoul Ndiaye, le milieu de terrain du Havre, retrouve lui aussi le groupe national, confirmant son bon début de saison.

Ces sélections s’inscrivent dans une tradition bien établie : celle des joueurs formés en France qui choisissent finalement de représenter le Sénégal. Comme avant eux Kalidou Koulibaly, Abdou Diallo ou Pape Guèye, Mbaye et Sarr ont tous deux porté le maillot des sélections jeunes françaises avant d’opter pour la terre de leurs ancêtres.

Vers la CAN et le Mondial

Ces deux matches amicaux s’inscrivent dans une perspective plus large. Les Lions préparent activement la Coupe d’Afrique des Nations, qui débute le 21 décembre au Maroc, et la Coupe du monde 2026 en Amérique du Nord.

Face au Brésil, à Londres, puis contre le Kenya, en Turquie, le sélectionneur testera ses nouvelles recrues. L’occasion pour Mbaye et Sarr de montrer qu’ils peuvent apporter leur pierre à l’édifice d’une sélection déjà riche en talents.

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La liste complète des 27 convoqués mêle donc sagesse et audace. Aux côtés des cadres comme Sadio Mané, Kalidou Koulibaly ou Edouard Mendy, une nouvelle génération émerge, prometteuse et déterminée à écrire sa propre histoire.

Sénégal-Brésil : La liste de Pape Thiaw tombe jeudi

DAKAR – Le suspense est à son comble. Dans moins de 48 heures, Pape Thiaw lèvera le voile sur les hommes choisis pour affronter la légendaire Seleção. La conférence de presse, fixée ce jeudi à 11 heures au Stade Léopold Sédar Senghor, s’annonce comme le premier acte d’un duel de gala qui transportera les Lions de la Teranga sur la pelouse sacrée de l’Emirates Stadium, à Londres.

Le grand dévoilement

C’est un moment toujours particulier dans la vie d’une nation footballistique. Jeudi, le sélectionneur national Pape Thiaw s’assiéra face aux médias, une liste tant attendue entre les mains. Cette annonce officielle, orchestrée par la Fédération sénégalaise de football (FSF), marquera le coup d’envoi solennel de la préparation.

Tous les regards se braquent sur le groupe qui fera le voyage vers la capitale anglaise pour ce test de prestige face au Brésil, prévu le 15 novembre. Dans les tribunes comme sur les réseaux sociaux, une seule question anime les débats : quels joueurs porteront les couleurs nationales pour ce choc des continents ?

Entre retours et nouvelles têtes

L’attente est d’autant plus fébrile que le sélectionneur devra trancher dans un contexte particulier. Plusieurs cadres de l’équipe, longtemps éloignés des terrains pour cause de blessure, ont retrouvé leur club et font état d’une forme retrouvée. Leur retour pourrait-il coïncider avec cette convocation de prestige ?

Dans le même temps, une nouvelle génération de talents s’illustre semaine après semaine sur les pelouses européennes, bousculant la hiérarchie établie et compliquant la tâche de Pape Thiaw. Le technicien parviendra-t-il à trouver le juste équilibre entre l’expérience des anciens et l’audace des nouveaux venus ?

Un test crucial avant l’avenir

Bien plus qu’un simple match amical, cette confrontation contre le Brésil représente une échéance stratégique. Elle sert de jauge pour mesurer le niveau réel des Lions après une période en dents de scie, et ce, à quelques mois des prochaines compétitions officielles.

Jouer contre la Seleção, c’est se confronter à l’excellence, au mythe, à une certaine idée du football beauté. C’est l’occasion idéale pour les Lions de raffermir leur statut de puissance montante du football africain et d’envoyer un message au reste du monde.

Jeudi, à 11 heures précises, les supputations prendront fin. La liste de Pape Thiaw dessinera les contours de l’équipe qui aura la lourde tâche, et l’immense honneur, de représenter le Sénégal face au géant brésilien.

Dakar 2026 : le Sénégal écrit l’histoire olympique de l’Afrique

Le président de la République a tracé ce vendredi les contours d’un rendez-vous qui dépasse le simple cadre sportif. Les Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) Dakar 2026 représenteront bien plus qu’une compétition : ils incarneront le visage d’une Afrique nouvelle, fière et ambitieuse. « Notre pays s’honore d’écrire une nouvelle page lumineuse de son histoire », a déclaré le chef de l’État, conscient de la portée symbolique de cet événement.

La cérémonie du dévoilement de la mascotte Ayo a fourni le cadre idéal pour ce discours fondateur. Devant la présidente du Comité international olympique (CIO), le président a salué sa présence comme « un signal fort d’espoir et de reconnaissance du rôle de l’Afrique dans le mouvement olympique ». Un partenariat qui scelle la crédibilité internationale de l’événement.

Une vitrine continentale

Le slogan « L’Afrique accueille, Dakar célèbre » résume à lui seul l’ambition du projet. Le chef de l’État l’a clairement affirmé : ces Jeux montreront au monde « une Afrique debout, confiante en sa jeunesse ». Loin de la simple organisation sportive, Dakar 2026 deviendra la tribune d’un continent désireux de partager ses valeurs de paix et de fraternité.

Cette vision dépasse les frontières sénégalaises. Le président en a fait un enjeu panafricain, une occasion unique de redéfinir l’image du continent sur la scène internationale. Chaque épreuve, chaque cérémonie, chaque sourire de jeune athlète portera ce message : l’Afrique sait accueillir, peut organiser, et entend briller.

Une jeunesse au cœur du projet

Le chef de l’État a particulièrement salué l’approche participative adoptée pour la création de la mascotte. Le concours national ayant impliqué toutes les académies à travers le pays représente selon lui « la conception d’un événement porté par la jeunesse, conçu avec elle et pour elle ».

Cette méthode inclusive n’est pas anodine. Elle place les jeunes Sénégalais au centre d’un projet qui leur est destiné, faisant d’eux les véritables architectes de cette célébration. Ayo, le lion au tengadé, n’est pas seulement un symbole : il est le fruit de leur imagination, le reflet de leur identité.

Le compte à rebours a commencé. Le président a lancé un appel solennel à la mobilisation générale de l’État, des acteurs sportifs et des citoyens. Son message est clair : réussir Dakar 2026, c’est offrir à l’Afrique sa place légitime dans le monde du sport, et au-delà. Le périple olympique du continent commence sur les rives de l’Atlantique.

Ayo, le lion Sénégalais qui rugit pour les JOJ 2026

Sous les ors du Grand Théâtre de Dakar, un silence vibrant a accueilli la naissance d’un symbole. Ce vendredi, devant le président Bassirou Diomaye Faye et les plus hautes autorités sportives mondiales, le Sénégal a dévoilé Ayo, le visage des premiers Jeux Olympiques de la Jeunesse africains. Un lion majestueux, coiffé du tengadé des bergers peulhs, qui incarne la fierté d’un continent et l’audace de sa jeunesse.

La mascotte se dresse, puissante et sereine. Son regard porte la sagesse des anciens et l’énergie des générations futures. « Ayo représente notre force tranquille, notre capacité à protéger et à rassembler », a souligné Mamadou Diagna Ndiaye, président du Comité d’organisation. Dans la salle, la présidente du CIO, Kirsty Coventry, a salué ce choix « profondément ancré dans l’identité sénégalaise ».

Une création née dans les salles de classe

Derrière ce symbole, une révolution pédagogique. Ayo est le fruit d’un vaste concours ayant mobilisé près de 500 collégiens et lycéens à travers les 16 départements du pays. Pendant des mois, ces jeunes ont crayonné, imaginé, rêvé leur champion olympique. Le jury, présidé par le ministre de l’Éducation nationale Moustapha Guirassy, a porté son dévolu sur le lion au tengadé, dessiné par de jeunes talents locaux.

« Nous avons voulu que les jeunes s’approprient ces Jeux dès leur conception », a expliqué Ibrahima Wade, coordonnateur général du COJOJ. « Ayo n’est pas qu’une image : c’est leur héritage, le témoin qu’ils passeront aux athlètes du monde entier. »

Le compte à rebours est lancé

La cérémonie a transformé l’essai. Entre performances artistiques et moments d’émotion, elle a mis à l’honneur les jeunes lauréates à l’origine du nom et du dessin final. Leur fierté palpable a gagné l’assistance, du Premier ministre Ousmane Sonko aux membres du gouvernement.

Désormais, le COJOJ entre dans sa phase décisive. Une vaste campagne de communication va déferler dans les écoles, les médias et sur les réseaux sociaux. Objectif : qu’en novembre 2026, chaque Sénégalais reconnaisse Ayo comme le symbole de leur renaissance sportive.

Les Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 s’annoncent comme le rendez-vous d’une génération. Entre Dakar, Diamniadio et Saly, le continent va vivre pendant quinze jours au rythme de l’excellence sportive et des valeurs olympiques. Ayo, le lion au tengadé, veillera sur cette promesse : celle d’une Afrique unie, fière et déterminée à montrer sa force au monde.

Ibrahima Wade, l’homme qui porte les premiers JOJ africains

Le destin a choisi un cavalier chevronné pour mener la plus grande épreuve sportive de l’histoire du continent. Ibrahima Wade, coordinateur général du Comité d’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (COJOJ) Dakar 2026, incarne la promesse sénégalaise d’offrir à l’Afrique sa première cérémonie olympique. Un pari audacieux pour ce stratège aguerri, dont la carrière n’a été qu’une longue préparation à ce défi historique.

Aux côtés de Mamadou Diagna Ndiaye, président du COJOJ, l’homme assume sans complexe le poids des attentes. « Nous devons rendre fiers le Sénégal et l’Afrique tout entière », confie-t-il, conscient que l’organisation de ces Jeux représente bien plus qu’un simple événement sportif. C’est le sacre d’une nation, l’aboutissement d’une ambition continentale.

Un parcours d’exception, des Thiès à Harvard

Le parcours du natif de Thiès semble avoir été tracé pour cette mission. Après des études à l’Université Cheikh Anta Diop où il décroche une maîtrise en droit, il franchit les marches de l’excellence : l’ENA, le Centre d’études financières de Paris, jusqu’à la prestigieuse Harvard University. Un CV d’exception qui avait séduit le président Abdoulaye Wade, l’appelant dès 2001 aux plus hautes fonctions.

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Sa carrière, ponctuée de défis administratifs majeurs, témoigne d’une rare capacité à naviguer dans les arcanes du pouvoir. Secrétaire général du gouvernement sous Mame Madior Boye, il dirige ensuite la Stratégie de croissance accélérée avant de prendre les rênes du Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal Émergent en 2014.

Un cavalier politique au service du sport

Sa passion pour les sports équestres, dont il préside la fédération depuis 2008, révèle une personnalité habituée aux sauts d’obstacles. Une compétence précieuse pour celui qui doit coordonner le plus grand chantier sportif du Sénégal contemporain. « Le sport m’a enseigné la persévérance et la précision », affirme-t-il, qualités indispensables pour mener à bien cet projet titanesque.

Ce qui frappe chez l’homme, c’est sa capacité à transcender les clivages politiques. Successivement apprécié par les régimes Wade et Sall, il incarne cette rareté dans le paysage politique : un technicien hors pair, militant uniquement du « travail bien fait ». Une neutralité précieuse pour un projet qui engage la nation toute entière.

Aujourd’hui, c’est vers l’horizon 2026 que se tournent toutes ses énergies. Dans les coulisses du COJOJ, il orchestre une mécanique complexe où chaque rouage doit s’emboîter avec une précision d’horloger. infrastructures, sécurité, hébergement, transport : autant de défis qui trouveront en lui un cavalier capable de les franchir sans faillir.

Le continent retient son souffle. L’histoire retiendra-t-elle le nom d’Ibrahima Wade comme celui qui a offert à l’Afrique ses premiers Jeux olympiques ? La réponse se construit jour après jour, dans l’ombre laborieuse des préparatifs, sous la direction de cet homme qui semble avoir consacré sa vie à ce moment unique.

La mascotte de Dakar 2026 enfin révélée

Ce vendredi marque un tournant décisif pour les premiers Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) organisés sur le sol africain. Le Comité d’organisation (COJOJ) lève enfin le voile sur la mascotte officielle de Dakar 2026. Cet événement lance officiellement le compte à rebours final avant la compétition, promettant une célébration à la hauteur de son historicité.

Une création inclusive née dans les salles de classe

Le COJOJ a placé l’inclusion au cœur de ce projet, pour concevoir cet ambassadeur des Jeux, le comité a organisé un concours national. Il a mobilisé près de 500 collégiens et lycéens âgés de 12 à 18 ans. Ceux-ci ont rivalisé d’imaginaire dans les 14 régions du Sénégal.

Leur mission était double. Ils devaient non seulement dessiner la mascotte, mais aussi lui trouver un nom. La consigne, « Woneel sa bopp » (« Montre ton talent » en wolof), résumait cet esprit de créativité.

Le processus de sélection a été rigoureux. Un jury prestigieux, présidé par le ministre de l’Éducation nationale Moustapha Guirassy, a examiné les propositions. Parmi ses membres figuraient des personnalités comme le caricaturiste Odia et l’historien Ibrahima Thioub. Ils ont dû choisir entre cinq créations finalistes, toutes respectant des critères stricts.

Un symbole aux couleurs de l’olympisme

La future mascotte incarne les valeurs fondamentales du mouvement olympique, son design devait refléter l’excellence, le respect et l’amitié. De plus, son nom répond à des exigences précises. Il doit être court, facile à prononcer et compter trois syllabes seulement.

La cérémonie de dévoilement s’annonce grandiose, le président Bassirou Diomaye Faye et la présidente du CIO, Kirsty Coventry, découvriront la mascotte en premier au palais de la République. Ensuite, les festivités se poursuivront au Musée des civilisations noires. Des animations artistiques y sont prévues en présence d’enfants.

Pour assurer sa promotion, le COJOJ a prévu une large campagne, la mascotte sera notamment présentée lors du festival « Dakar en jeux ». Cet événement se tiendra du 4 au 9 novembre sur plusieurs sites, dont la gare de Dakar et le Dakar Arena. Une belle occasion de faire rayonner ce symbole auprès du grand public.

CAF Awards 2025 : le Sénégal, empire du football africain

La Confédération africaine de football a dévoilé son aréopage de l’excellence. Et sur la liste des nominés pour les CAF Awards 2025, une nation resplendit : le Sénégal. Des joueurs aux entraîneurs, jusqu’à la sélection nationale, le pays de la Téranga impose sa loi, confirmant sa stature de géant du football continental.

Deux Lions à l’assaut du Ballon d’Or

Parmi les dix prétendants au titre suprême de meilleur joueur d’Afrique, deux Sénégalais mènent la charge. Pape Matar Sarr, le métronome de Tottenham, dont les courses infatigables rythment aussi bien les Spurs que les Lions. Et Iliman Ndiaye, le magicien d’Everton, dont les dribbles et la créativité illuminent les terrains de Premier League. Ils devront pourtant détrôner des monuments : Achraf Hakimi, Mohamed Salah, ou encore Victor Osimhen, dans une bataille qui s’annonce historique.

Sarr et Ndiaye face aux géants du continent

Le duel promet d’être d’une intensité rare. Face à la régularité blindée de Sarr et l’éclat génial de Ndiaye, se dressent des légendes établies. Mais les deux Lions ont cet atout indéfinissable : la soif. Celle qui pousse à transcender son statut pour entrer dans la légende. Le Ballon d’Or africain n’a jamais paru si proche pour le Sénégal.

Mendy et Diouf, les sentinelles de l’avenir

Dans l’ombre des attaquants, les gardiens sculptent aussi leur histoire. Édouard Mendy, roc d’Al-Ahli et dernier rempart des Lions, représente la sagesse et l’expérience. À ses côtés, Marco Diouf, la révélation du CHAN, incarne l’audace et la promesse. Face à des monuments comme Bounou ou Onana, ils portent plus que leurs gants : l’avenir entier du Sénégal entre leurs mains gantées.

Londres 2026 : l’Afrique brille au centenaire du tennis de table mondial

Un siècle s’est écoulé, mais l’appel résonne toujours. Londres, berceau oublié d’une discipline née sur les tables de salon, s’apprête à renouer avec son héritage. Du 28 avril au 10 mai 2026, la capitale britannique ne se contentera pas d’accueillir un championnat du monde. Elle orchestrera la célébration du centenaire de la Fédération internationale de tennis de table, un retour aux sources chargé d’une émotion particulière.

Sur les soixante-quatre équipes qui s’affronteront, un contingent africain, étoffé et ambitieux, attirera tous les regards. Huit nations porteront les espoirs du continent chez les hommes, et huit autres chez les femmes. De l’Égypte, puissance traditionnelle, au Bénin et au Togo, révélations montantes, en passant par le Nigeria et l’Algérie, le tennis de table africain a gagné ses lettres de noblesse. Cette moisson de qualifiés, issue des Championnats d’Afrique 2025 à Tunis, est plus qu’une simple participation. C’est l’affirmation d’une vitalité nouvelle.

La longue route vers le berceau

Pour atteindre ce jubilé historique, le chemin fut long. Cinquante-deux équipes ont décroché leur billet par la voie royale des championnats continentaux. Onze autres, les plus aguerries au regard du classement mondial de novembre 2025, viendront compléter un tableau d’honneur. Chaque nation, qu’elle soit habituée des sommets ou nouvelle venue, écrira une page de cette édition exceptionnelle.

L’Afrique, terre de renaissance

Ce retour à Londres est bien plus qu’un hommage. C’est un symbole fort de la globalisation d’un sport qui, parti d’Angleterre, a conquis la planète. La forte représentation africaine en est la preuve la plus éclatante. Alors que la petite balle blanche s’apprête à souffler ses cent bougies là où tout a commencé, elle le fera avec un parfum d’Afrique, promesse d’un avenir où les continents se partagent la lumière. Le cercle se referme, mais l’histoire, elle, ne fait que recommencer.

JOJ Dakar 2026 : Le Gabon se mobilise pour l’événement olympique africain

LIBREVILLE – Dans le bureau présidentiel, le général Brice Clotaire Oligui Nguema a reçu, mardi, une délégation olympique conduite par Mamadou Diagna Ndiaye, président du Comité National Olympique et Sportif du Sénégal. L’objectif : préparer la première édition des Jeux Olympiques de la Jeunesse sur le sol africain, prévue à Dakar en 2026.

Aux côtés de Créssant Pambo, président du Comité Olympique gabonais, ils ont tracé les bases d’une collaboration sportive inédite. Le président gabonais a affirmé : « Le Gabon soutiendra l’organisation de cet événement historique, symbole de l’unité et du dynamisme africain ».

Le Gabon au cœur de la dynamique panafricaine

Les Jeux de Dakar 2026, programmés du 31 octobre au 13 novembre, accueilleront 2 700 jeunes athlètes âgés de 14 à 18 ans, venus des cinq continents. Trois sites – Dakar, Diamniadio et Saly – recevront les 35 disciplines au programme.

Cette rencontre dépasse le cadre sportif. Elle vise à montrer la capacité de l’Afrique à organiser des événements mondiaux et à créer une dynamique panafricaine autour des valeurs olympiques. Trois jeunes boxeurs gabonais se préparent déjà pour les Jeux Africains de la Jeunesse à Luanda en décembre 2025, une étape vers Dakar 2026.

Le président Oligui Nguema a souligné l’importance d’une mobilisation africaine : « Les Jeux de Dakar ne seront pas seulement sénégalais, mais africains. » Ainsi, le Gabon confirme son engagement concret aux côtés du Sénégal. Au-delà de la performance sportive, il s’agit de marquer l’histoire du sport africain et de renforcer la coopération continentale.

Senegal-Soudan du Sud : les Lions offrent leurs primes pour rapprocher le public du stade

À quelques heures du choc final pour la Coupe du Monde 2026, la tension autour de l’équipe nationale du Sénégal a connu un rebondissement inattendu. La raison : la flambée des prix des billets, qui a provoqué l’indignation des supporters et des appels au boycott sur les réseaux sociaux.

Mais loin des réponses officielles, c’est le sélectionneur Pape Thiaw qui a pris l’initiative de désamorcer la crise. Dans un geste symbolique et concret, il a annoncé qu’il reverserait l’intégralité de sa prime de victoire, estimée à 4 millions de FCFA, pour acheter des tickets destinés aux supporters. « Je vais offrir mes primes pour que les supporters puissent venir. On a besoin de notre public », a-t-il affirmé.

Une mobilisation en chaîne dans le vestiaire

L’initiative du sélectionneur a immédiatement inspiré ses joueurs. Krépin Diatta, saluant le geste, a promis de suivre le même exemple : « Moi aussi, j’ai prévu d’acheter beaucoup de billets et de les remettre. Plusieurs joueurs vont faire pareil. »

Pour Cherif Ndiaye, l’élan de solidarité prend un accent communautaire : « Tout le monde sait que je dépense beaucoup pour que les habitants de la Médina viennent soutenir l’équipe. Je ferai le nécessaire pour en amener encore plus, que les billets augmentent ou pas. »

Selon Wiwsport, les billets achetés grâce à ces dons seront redistribués aux écoles de football, aux supporters du championnat local, ainsi qu’à des communautés populaires comme Niarry Tally, symbole du football populaire sénégalais.

Le public au centre de la fête

Alors que la Fédération sénégalaise de football tente de gérer la polémique née de la hausse des tarifs et de la communication maladroite de son président, ce sont les Lions eux-mêmes qui ont rallumé l’enthousiasme des fans.

Le dernier match, crucial pour la qualification, s’annonce désormais comme une fête populaire, portée par la générosité et la solidarité des joueurs. Une preuve que le football sénégalais se joue autant dans les stades que dans les cœurs.

Vers le Mondial, les Lions écrasent tout sur leur passage

JUBA – C’était moins un match qu’une démonstration. Sous une chaleur accablante, face à un adversaire résigné, les Lions du Sénégal ont livré une prestation de très grande classe. Victoire nette, 5-0. Un chiffre qui résonne comme un avertissement lancé à tous les autres prétendants : la machine sénégalaise est huilée, implacable, et elle vise le Mondial 2026.

Dès les premières minutes, le scénario s’est écrit sans surprise. Maîtres du ballon, les Lions ont étouffé le Soudan du Sud, patiemment, méthodiquement. Le bloc adverse, compact, a tenu bon un moment avant de craquer. À la 19e minute, Iliman Ndiaye, vif et inspiré, a décanté le match d’un centre précis pour Ismaïla Sarr, à l’affût. 1-0. L’étau ne se relâchera plus.

La hiérarchie était si évidente que la véritable interrogation n’était pas de savoir qui l’emporterait, mais de combien. La réponse est venue, cinglante, en seconde période. Les Lions, assoiffés, sont revenus des vestiaires avec la rage au ventre.

Dès la reprise, Krépin Diatta dévore un ballon perdu et lance Ndiaye, encore lui. Centre en retrait pour Sadio Mané, qui double la mise d’une frappe sans appel. Puis ce fut le festival. Ismaïla Sarr, sur un rebond, signe un doublé (3-0). Mané, fauché dans la surface, transforme lui-même le penalty qu’il a obtenu (4-0). Enfin, pour couronner le tout, Cherif Ndiaye, fraîchement entré, vient sceller cette razzia verte d’un but inaugural en sélection (5-0).

Ce n’était pas une simple victoire ; c’était un message. Celui d’une équipe soudée, talentueuse, qui sait être patiente puis mortelle. Sous la direction de Pape Thiaw, les Lions ont montré une maturité tactique et une soif de buts qui font les grandes équipes.

À la veille de l’ultime rendez-vous face à la Mauritanie, le Sénégal est plus que jamais en tête du groupe B. Le Mondial est à portée de main. Et sur la foi de cette démonstration, on peut parier que les Lions n’ont pas l’intention de seulement y participer, mais bien d’y rugir.

Sénégal – Soudan du Sud : Les Lions en chasse pour une qualification historique !

JUBA – L’heure est à la conquête. Dans la chaleur de Juba, les Lions du Sénégal affûtent leurs armes. Objectif : une victoire face au Soudan du Sud ce vendredi qui pourrait les rapprocher d’une qualification historique pour la Coupe du Monde 2026.

La confiance des Lions

« On est venus ici pour prendre les trois points et garder notre première place. » La déclaration de Cheikh Tidiane Sabaly, l’attaquant des Lions, ne laisse place à aucun doute. Sous le soleil sud-soudanais, la sélection sénégalaise affiche une détermination de fer lors de son premier entraînement à Juba.

Le message est clair : malgré les conditions difficiles et le déplacement éprouvant, les protégés de Pape Bouna Thiaw n’ont fait le voyage que pour une chose : gagner.

Un groupe B sous tension

La situation est pourtant delicate. Leaders avec 18 points, les Lions ne comptent que deux petits points d’avance sur les Léopards de la RDC. Chaque match devient donc une finale.

« On sait que ce genre de matchs est difficile à jouer », reconnaît Sabaly. « Mais nous sommes focalisés sur ce que nous devons faire. On est prêts à mettre tout ce que l’on a pour gagner. »

La route vers la qualification

Le calcul est simple : quatre points sur les six en jeu lors des deux derniers matchs (face au Soudan du Sud et à la Mauritanie) suffiraient aux Lions pour valider leur billet pour le Mondial 2026. Ce serait alors la quatrième qualification de l’histoire du Sénégal, et la troisième consécutive après 2018 et 2022.

Alors que l’équipe a effectué son premier galop d’entraînement à Juba, l’état d’esprit semble optimal. « On va tout donner », promet Sabaly, résumant l’ambiance dans le camp sénégalais.

Vendredi, les Bright Stars du Soudan du Sud, déjà éliminés, tenteront-ils de jouer les trouble-fêtes ? Rien n’est moins sûr face à des Lions assoiffés de victoire et déterminés à écrire une nouvelle page de leur histoire.

Football africain : la CAF renoue avec les bénéfices et augmente massivement les primes

KINSHASA – Le football africain vit un tournant historique. Réunie ce lundi à Kinshasa pour sa 47e Assemblée générale ordinaire, la Confédération africaine de football (CAF) a officialisé son retour à la rentabilité avec un bénéfice net de 9,48 millions de dollars pour l’exercice 2023-2024, permettant une revalorisation substantielle des primes aux clubs et sélections nationales.

Une santé financière rétablie

Sous la présidence de Patrice Motsepe, l’instance dirigeante du football continental a présenté des comptes assainis, marquant la fin d’une période de difficultés financières. Les revenus annuels atteignent désormais 166,42 millions de dollars, grâce à « l’attrait international du football africain » et à l’arrivée de nouveaux partenaires commerciaux, passés à 16 pour la saison 2024-2025.

La nouvelle politique d’investissement de la CAF se caractérise par une répartition ciblée : 81 millions de dollars sont consacrés aux dotations des compétitions, 35 millions au développement du football, 19 millions à l’organisation des tournois et 21 millions aux frais de gouvernance.

Une révolution pour les clubs africains

La conséquence la plus visible de cette santé financière retrouvée est l’augmentation massive des primes. Le vainqueur de la Ligue des Champions de la CAF percevra désormais 4 millions de dollars, soit une hausse de 60 % par rapport au précédent montant. La cagnotte totale de la compétition s’élève maintenant à 17,6 millions de dollars.

Innovation majeure pour la saison 2025-2026 : chaque club participant aux tours préliminaires recevra 100 000 dollars, une mesure destinée à soutenir les structures les plus modestes du continent.

Les sélections nationales également bénéficiaires

Les compétitions entre nations africaines voient également leurs dotations augmenter significativement. La Coupe d’Afrique des Nations 2023 en Côte d’Ivoire a disposé d’un montant record de 32 millions de dollars en dotations, le vainqueur empochent 7 millions de dollars, soit 40 % de plus que lors de l’édition précédente.

Le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) n’est pas en reste, avec une dotation globale portée à 10,5 millions de dollars, dont 3,5 millions pour le champion. Même la Super Coupe de la CAF voit sa prime victorieuse atteindre 500 000 dollars.

Cette embellie financière, annoncée symboliquement lors de la première Assemblée générale organisée en RDC, envoie un message fort à l’ensemble de la famille du football africain. Après des années d’incertitude, la CAF dispose désormais des moyens de ses ambitions pour développer le football sur l’ensemble du continent, des clubs amateurs aux grandes sélections nationales.

Trionda : le ballon high-tech qui fera vibrer le Mondial 2026

NEW YORK – La magie du football mondial a désormais un nouveau gardien. La FIFA a officiellement présenté jeudi « Trionda », le ballon qui roulera lors de la Coupe du monde 2026. Conçu par Adidas, ce bijou technologique incarne l’esprit de la première édition organisée à trois. Le Canada, les États-Unis et le Mexique partagent en effet l’honneur d’accueillir le plus grand Mondial de l’histoire.

Un design qui unit trois nations

Trionda, librement traduit de l’espagnol par « trois vagues », symbolise l’ADN de cette compétition historique. Son design audacieux combine le rouge, le vert et le bleu dans des panneaux ondulés formant un triangle central. Les symboles nationaux y apparaissent discrètement : la feuille d’érable canadienne, l’aigle mexicain et les étoiles américaines. Le tout est rehaussé de dorures qui rappellent le prestigieux trophée.

Une révolution technologique pour le jeu

Au-delà de l’esthétique, Trionda incarne un bond technologique. Équipé d’un capteur de mouvement 500 Hz, il transmet en temps réel des données sur sa position et sa trajectoire. Relié directement au système d’assistance vidéo (VAR), il promet de transformer les décisions liées aux hors-jeu et aux actions litigieuses.

« Je suis fier et heureux de vous présenter Trionda », a déclaré Gianni Infantino, président de la FIFA. « Cette nouvelle création d’Adidas symbolise l’unité et la passion des trois pays hôtes. »

Les innovations ne s’arrêtent pas là. Des coutures profondes assurent une meilleure stabilité en vol. En outre, des icônes en relief renforcent l’adhérence par temps humide. Ces détails devraient offrir aux stars mondiales des performances optimales du 11 juin au 19 juillet 2026.

Alors que seules 18 nations sur 48 sont déjà qualifiées, le tirage au sort final prévu le 5 décembre à Washington suscite l’impatience. Avec la présentation de Trionda, la fièvre mondiale monte déjà : un ballon, trois nations et l’espoir de millions de fans.

Pape Thiaw mise sur l’expérience face au Soudan du Sud et à la Mauritanie

À l’approche de deux rencontres décisives pour la qualification au Mondial 2026, le sélectionneur des Lions du Sénégal, Pape Thiaw, a joué la carte de la continuité. La liste des convoqués pour affronter le Soudan du Sud, le 10 octobre à Juba, puis la Mauritanie, le 14 octobre à Diamniadio, réserve peu de surprises mais confirme une stratégie : s’appuyer sur un socle éprouvé pour franchir un cap crucial.

Le retour d’un pilier

La principale nouveauté réside dans le retour de Nampalys Mendy. Le milieu de terrain de Watford, absent du groupe depuis octobre 2024, retrouve le maillot national après une relance convaincante en Championship anglais. Son expérience et sa robustesse défensive offrent une option précieuse à Pape Thiaw dans un secteur clé, d’autant plus que des absences se font sentir. Lamine Camara (FC Metz) et Habib Diarra, tous deux blessés, ne font pas partie du voyage, tout comme Assane Diao, non retenu.

Pour compenser, le technicien a également rappelé Mamadou Lamine Camara (RS Berkane) et Ilay Camara (RSC Anderlecht). Ils viennent épauler les incontournables de l’entrejeu : Idrissa Gana Gueye, Pape Matar Sarr, Pape Gueye, Pathé Ciss et Dion Lopy.

Une défense et une attaque immuables

À l’arrière, la charnière habituelle se reforme avec Kalidou Koulibaly, Moussa Niakhaté, Abdoulaye Seck et Krépin Diatta. Le jeune Mamadou Sarr, pourtant annoncé par certaines rumeurs, n’a pas été convoqué. Dans les buts, le trio de confiance est reconduit : Édouard Mendy, Mory Diaw et Yehvann Diouf.

En attaque, la puissance offensive reste incarnée par le capitaine Sadio Mané, flanqué de Boulaye Dia, Nicolas Jackson et Iliman Ndiaye. Le retour d’Ismaila Sarr, absent lors du dernier rassemblement, ajoute de la vitesse et de la variété aux options offensives, aux côtés de Cheikh Tidiane Sabaly et Chérif Ndiaye.

Objectif : un grand pas vers le Mondial

Avec cette liste, Pape Thiaw envoie un message clair : face à l’enjeu, la confiance va aux hommes qui ont déjà fait leurs preuses sous le maillon jaune et vert. En s’appuyant sur un collectif rodé et des cadres expérimentés, les Lions de la Teranga visent six points décisifs pour se rapprocher de la Coupe du monde 2026, et affirmer, une fois de plus, leur statut de favori dans leur groupe de qualification.

La lutte sénégalaise entre dans l’arène officielle : l’État acte la création d’une fédération

Le souffle des arènes va bientôt circuler dans les couloirs d’une institution. Sur la terre battue du stade Léopold Sédar Senghor, la ministre des Sports, Khady Diene Gaye, a officialisé une attente séculaire : la lutte sénégalaise, ce patrimoine fait de sueur et de traditions, se dotera d’une fédération nationale. Une décision « irréversible », destinée à structurer et professionnaliser ce sport qui bat au rythme du cœur du pays.

« Une étape majeure pour ce sport au cœur de notre identité culturelle », a déclaré la ministre. Elle a ainsi scellé la volonté de l’État d’offrir à la lutte un cadre institutionnel à sa mesure. L’annonce, faite en présence des acteurs historiques de la discipline, consacre l’aboutissement d’un long processus et ouvre une nouvelle ère.

Transparence, unité et ambition nationale

Consciente des enjeux, Khady Diene Gaye a pris une mesure forte : suspendre temporairement le processus électoral. Cette pause stratégique vise à « fiabiliser le fichier et garantir une transparence totale ». Elle veut ainsi éviter les écueils et bâtir la légitimité de la future instance sur des bases solides et incontestables.

Le calendrier est clair. La nouvelle structure fédérale verra le jour dès octobre. Ensuite, les ligues et les districts seront installés progressivement sur l’ensemble du territoire. La ministre a salué la mobilisation des douze comités régionaux de gestion et l’implication des acteurs. Leur concours reste essentiel pour réussir cette transition historique.

Mais l’ambition va plus loin. Sur sa page Facebook, la ministre a lancé un appel à l’unité : « Ensemble, faisons de ce sport un levier culturel, économique et social fort pour notre pays. » Elle veut transformer cette passion populaire en un écosystème viable, capable de générer des emplois, des revenus et un rayonnement international.

Pour les lutteurs, les promoteurs et les millions de fans, cette fédération représente l’espoir d’une reconnaissance officielle et d’une professionnalisation attendue depuis des générations. Le souffle des tambours battra bientôt au même rythme que celui de l’institution. La lutte, enfin, entre dans la cour des grands.

Nouvelle ère au football sénégalais : la FSF installe son équipe dirigeante

Une page se tourne, une autre s’écrit. Ce jeudi 25 septembre 2025, le salon d’honneur du stade Léopold Sédar Senghor vibrera au rythme d’un moment attendu : l’installation officielle de la nouvelle équipe dirigeante de la Fédération sénégalaise de football (FSF). La ministre de la Jeunesse et des Sports, Khady Diène Gaye, donnera le coup d’envoi institutionnel de ce mandat.

Un bureau fédéral au complet

Quelques semaines après la passation de service entre Augustin Senghor et Abdoulaye Fall, cette cérémonie marquera l’acte fondateur du nouveau bureau fédéral. Elle validera le comité exécutif déjà installé et présentera la composition complète des instances de la FSF.

Au cœur des attentes, une question domine : qui occupera les postes stratégiques ? Les regards se tournent surtout vers Ablaye Sow, figure montante dont la responsabilité pourrait influencer l’orientation future de la fédération.

Des commissions opérationnelles dès octobre

La journée ne se limitera pas à l’installation du bureau. Les présidents des commissions spécialisées prendront aussi leurs fonctions. Cette étape reste cruciale pour assurer l’organisation des compétitions. Le calendrier est serré : les premiers matchs débuteront en octobre, et les décisions prises aujourd’hui pèseront sur toute la saison.

Transparence et gouvernance au cœur du mandat

Pour le ministère, cette installation dépasse la simple formalité. Elle incarne un engagement ferme en faveur de la transparence, de la bonne gouvernance et d’une structuration durable du football sénégalais. Une nouvelle ère s’ouvre donc pour le sport roi, avec l’espoir d’un avenir à la hauteur des ambitions du Sénégal.

World Boxing grandit : le Sénégal et le Kenya parmi les huit nouvelles fédérations admises

La boxe mondiale continue de se structurer en dehors de l’ancienne AIBA. L’organisation World Boxing, créée en 2023 pour garantir la place de ce sport au sein du Mouvement olympique, a annoncé ce mardi 23 septembre l’adhésion de huit nouvelles fédérations nationales, portant son total à 125 membres. Parmi elles, deux poids lourds africains : la Fédération sénégalaise de boxe et la Fédération de boxe du Kenya.

Chaque nouvelle entité a dû suivre un processus d’adhésion rigoureux, devant garantir une gouvernance transparente, des politiques antidopage conformes aux standards de l’Agence mondiale antidopage (AMA), et une reconnaissance officielle par leur Comité national olympique ou ministère des Sports. Une sélection exigeante, qui vise à restaurer la crédibilité d’une discipline souvent éclaboussée par des scandales.

Une reconnaissance provisoire du CIO comme accélérateur

L’élan de World Boxing a été considérablement renforcé par la reconnaissance provisoire accordée par le Comité international olympique (CIO) le 25 février 2025. Cette validation a rassuré de nombreuses fédérations nationales, qui hésitaient encore à quitter l’AIBA, l’ancienne instance dirigeante discréditée.

L’adhésion du Sénégal et du Kenya, notamment, consolide l’ancrage africain de l’organisation. Ces deux pays rejoignent un réseau désormais présent sur quatre continents, et qui ne cesse de s’étendre.

Vers un congrès décisif à New Delhi

La reconnaissance définitive de ces huit nouveaux membres sera soumise au vote lors du prochain Congrès de World Boxing, prévu en novembre 2025 à New Delhi. Un rendez-vous capital, où se jouera l’avenir olympique de la boxe – et surtout, sa place aux Jeux de Los Angeles 2028.

« L’adhésion de ces fédérations renforce notre engagement à garantir l’intégrité et le développement mondial de la boxe », souligne le communiqué de World Boxing. Un engagement qui passe par une rupture nette avec les pratiques opaques du passé.

La boxe africaine en quête de stabilité

Pour le Sénégal et le Kenya, cette intégration est une opportunité. Elle leur offre un cadre fiable pour développer la discipline, former des athlètes de haut niveau et participer aux grandes compétitions internationales en toute sérénité.

Reste maintenant à transformer cette adhésion formelle en progrès concrets sur le terrain. Mais une chose est sûre : la boxe mondiale est en train de se réinventer. Et l’Afrique entend bien y prendre toute sa place.

Éliminatoires Afrique – Mondial 2026 : le Maroc et la Tunisie qualifiés, qui suivra ?

Le continent africain connaît déjà ses deux premiers qualifiés pour la Coupe du Monde 2026. Le Maroc, demi-finaliste historique du dernier Mondial, et la Tunisie ont validé leur billet pour l’Amérique du Nord lors des récentes journées des éliminatoires.

Les Lions de l’Atlas ont signé un parcours parfait avec sept victoires en sept matchs dans le groupe C, devenant la première équipe africaine à se qualifier dès la 7e journée. De son côté, la Tunisie a dominé le groupe H avec 22 points en huit rencontres, s’offrant une septième participation à la Coupe du Monde.

D’autres sélections africaines se tiennent à un point du Mondial. L’Égypte et l’Algérie, absentes en 2022, n’ont besoin que de deux points pour valider leur qualification. Le Cap-Vert, à trois points du but, pourrait créer la surprise en décrochant une première historique.

Le suspense reste entier pour sept places supplémentaires. Le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Ghana et l’Afrique du Sud, tous leaders de leurs groupes, ont leur destin entre leurs mains avant les deux dernières journées prévues en octobre.

Seuls les vainqueurs des neuf groupes africains se qualifieront directement. Les quatre meilleurs deuxièmes s’affronteront en barrage en novembre 2025 pour tenter de décrocher le dernier billet africain via un tournoi intercontinental.

Avant le choc face à la RDC, Diomaye Faye galvanise les Lions du Sénégal

Le ciel de Kinshasa s’assombrit, chargé d’électricité, comme pour annoncer le choc tant attendu. Ce mardi à 16h, au mythique Stade des Martyrs, les Lions du Sénégal affrontent les Léopards de la RDC dans un duel qui sent la poudre. Mais avant que le ballon ne roule, une voix a retenti depuis Dakar : celle du président Bassirou Diomaye Faye.

Installé dans son bureau au Palais de la République, le chef de l’État a décroché son téléphone. À l’autre bout de la ligne, le capitaine Kalidou Koulibaly. Quelques mots simples, mais lourds de sens, ont suffi pour transformer l’appel en cri de ralliement.
« Kalidou, vous êtes prêts à rugir ? Chaque clameur du stade, entendez-la comme celle du peuple sénégalais qui vous pousse vers la victoire », a lancé le président, dans une adresse teintée de ferveur patriotique.

Le message a trouvé un écho immédiat. Touché, le capitaine a répondu avec la voix d’un chef prêt pour la bataille. « Merci Excellence. Je vous assure que nous donnerons tout, jusqu’à la dernière goutte de sueur. Aujourd’hui, nous irons à la guerre pour honorer le Sénégal. »

Au-delà d’un simple échange, c’est tout un peuple qui s’est invité dans les vestiaires. Car ce match Sénégal vs RDC ne se limite pas à 90 minutes de football : il incarne une épreuve de caractère, un test grandeur nature pour les Lions, qui portent sur leurs épaules l’attente d’une nation entière.

Sénégal-RDC : Pape Thiaw, la sérénité face à la folie des Martyrs

L’heure n’est pas au doute, mais à l’affirmation. À quelques heures du choc brûlant qui l’opposera aux Léopards de la RDC, le camp sénégalais a délivré son message, teinté d’un calme olympien et d’une détermination sans faille. Face à une presse congolaise attentive, le sélectionneur Pape Thiaw et son capitaine Kalidou Koulibaly ont esquissé les contours d’une ambition : partir de Kinshasa avec les trois points.

« Nous sommes venus avec beaucoup d’ambitions »
La déclaration de Pape Thiaw, lundi au Stade des Martyrs, a planté le décor. Loin de toute arrogance, mais fort d’une lucidité assumée, le technicien sénégalais reconnaît la valeur de l’adversaire sans complexe. « Nous connaissons les joueurs de la République démocratique du Congo, avec beaucoup de qualités et nous ferons de notre mieux pour bien les gérer. » Une forme de respect, mais surtout la promesse d’un plan de match rodé pour contrer les périls congolais.

L’ambiance du Stade des Martyrs : une motivation, pas une menace
L’un des points centraux de cette rencontre est l’atmosphère électrique et hostile qui attend les Lions. Là où d’autres pourraient voir une pression insoutenable, Pape Thiaw y puise une énergie positive. « Il y aura une folle ambiance au stade des Martyrs. Nous considérons cela comme une motivation supplémentaire. Nous serons sereins avec beaucoup de sérénité. » Une déclaration forte qui témoigne du mental de champions d’Afrique, habitués aux plus grandes scènes.

L’option victoire, et rien d’autre

Le message le plus clair est venu dissiper toute ambiguïté sur les intentions sénégalaises. Pas question de calcul ou de match nul. Pape Thiaw le martèle : « Jamais nous avons envisagé l’option d’un match de barrage. Nous avons encore trois matches à jouer et pour lesquels, nous avons 9 points à prendre. » L’objectif est simple : gagner tous les matches, à commencer par celui-ci. Une mentalité de vainqueur qui place la barre très haut.

Koulibaly, le roc sénégalais, connaît l’adversaire

Le capitaine Kalidou Koulibaly, pierre angulaire de la défense, n’est pas en reste. Son analyse est celle d’un guerrier aguerri qui respecte son rival mais n’en a pas peur. « Nous connaissons Wissa, Cédric Bakambu et tous les autres. Ils sont pétris de talents comme nous aussi. Bref, ce sera une équipe difficile à gérer. » Puis, concluant avec la force tranquille qui le caractérise : « Somme toute, nous sommes à Kinshasa, pour notre qualification. »

Un final qui sonne comme une évidence. Les Lions de la Teranga ne sont pas venus en touristes dans la capitale congolaise. Ils sont venus en conquérants, sereins, ambitieux et résolus. Le ton est donné. Le Stade des Martyrs, en ébullition, attendra de voir si les actes suivront les paroles.

Lions de la Teranga : l’heure de vérité face au Soudan et à la RDC

L’équipe nationale du Sénégal entre dans une semaine brûlante des éliminatoires Coupe du Monde 2026. Les Lions de la Teranga, emmenés par Pape Thiaw, défient le Soudan ce vendredi 5 septembre au stade de Diamniadio, avant un voyage périlleux à Kinshasa le 9 septembre pour affronter la République Démocratique du Congo au stade des Martyrs.

Sénégal–Soudan : un premier obstacle décisif

Le classement reste d’une étroitesse rare : la RDC mène avec 13 points, talonnée par le Sénégal et le Soudan (12 points chacun). Dans ce contexte, chaque match s’apparente à une finale. « Personne n’a droit à l’erreur », résume un observateur.

Le duel contre le Soudan ne saurait être sous-estimé. Lors de leurs quatre dernières confrontations, les Lions ont pris trois victoires pour un nul, ce dernier en mars à Benghazi (0-0). Ce jour-là, le Sénégal avait peiné face à un bloc soudanais discipliné, tremblant même sur plusieurs contres, heureusement neutralisés par Édouard Mendy et le manque de réalisme adverse. Vendredi, les Crocodiles du Nil viendront sans complexe, eux qui ont déjà occupé la tête du groupe.

Une victoire à Diamniadio donnerait au Sénégal un avantage psychologique précieux avant la grande bataille de Kinshasa.

RDC–Sénégal : la finale du groupe B

Trois jours plus tard, le stade des Martyrs vibrera au rythme d’un choc au sommet. La RDC, en quête d’une première qualification mondiale depuis 1974, comptera sur ses nouvelles armes : Aaron Wan-Bissaka et un Yoane Wissa en feu. Face à ce public incandescent, les Lions savent qu’ils devront afficher caractère et réalisme.

Le Sénégal, qui rêve d’une troisième participation consécutive après 2018 et 2022, s’appuiera sur ses certitudes et ses souvenirs. En 2011 déjà, à Kinshasa, les Lions s’étaient imposés 4-2, guidés par un triplé de Mamadou Niang. Et surtout, un chiffre résonne comme un totem : le Sénégal n’a plus perdu contre le Congo depuis… 1968.

Deux marches vers l’Amérique

Pour les Lions, le calcul est limpide : viser les six points, rien de moins. Battre le Soudan, puis confirmer face à la RDC. « Le destin est entre nos mains », répètent joueurs et encadrement. Deux victoires offriraient une position idéale pour arracher ce billet vers les États-Unis, le Canada et le Mexique.

AfroBasket 2025 : le Sénégal vise le sacre après 28 ans d’attente

L’AfroBasket 2025 débute ce mardi 12 août en Angola, avec seize nations prêtes à en découdre pour la couronne continentale. Premier match : le Sénégal affronte l’Ouganda à 12 h (11 h GMT), déterminé à frapper fort dès l’entrée.

Invaincus en éliminatoires (6 victoires en 6 matchs) et leaders du Power Ranking FIBA, les Lions devancent la Côte d’Ivoire et le Soudan du Sud. De son côté, la Tunisie, double championne en titre, ne pointe qu’à la 10ᵉ place, tandis que l’Ouganda, le Rwanda et Madagascar ferment la marche.

Une mission claire : briser 28 ans de disette

Le sélectionneur Ngagne Desagana Diop appelle à transformer ce statut de favori en force : « Ce classement doit être une motivation, pas un poids. » Pour ce tournoi, le Sénégal mise sur un groupe soudé et talentueux, emmené par Jean-Jacques Boissy, récemment sacré meilleur joueur du continent après avoir mené Al Ahly de Tripoli au titre de la Basketball Africa League.

L’objectif est clair : mettre fin à 28 ans sans sacre et ramener le trophée à Dakar. La dernière victoire sénégalaise remonte à 1997, et l’AfroBasket 2025 représente une occasion en or de renouer avec la gloire.

CHAN 2025 : le Sénégal défendra son titre dans un groupe relevé avec le Nigeria, le Congo et le Soudan

Le Sénégal, champion en titre du CHAN, connaît désormais ses adversaires pour la phase de groupes de l’édition 2025. Logés dans le groupe D, les hommes de Souleymane Diallo croiseront le fer avec le Nigeria, le Congo et le Soudan, dans une poule particulièrement relevée.

Le tournoi, qui se tiendra du 2 au 30 août 2025, sera coorganisé par la Tanzanie, l’Ouganda et le Kenya, une première dans l’histoire du Championnat d’Afrique des Nations.

Le programme du Sénégal au CHAN 2025

  • 5 août à 17h00 GMT : Sénégal vs Nigeria
    Stade Amaan, Zanzibar

  • 12 août à 14h00 GMT : Sénégal vs Congo
    Stade Amaan, Zanzibar

  • 19 août à 17h00 GMT : Sénégal vs Soudan
    Stade Amaan, Zanzibar

Le stade Amaan de Zanzibar, unique théâtre des matchs des Lions locaux durant cette phase de groupes, sera donc le témoin de leur quête pour un second sacre consécutif.

Porté par une nouvelle génération ambitieuse, le Sénégal vise un doublé historique, mais devra d’abord franchir un groupe où chaque match s’annonce décisif. Le choc d’ouverture contre le Nigeria, autre poids lourd du continent, sera un véritable test d’entrée pour les tenants du titre.

Babacar Ndiaye élu à la tête de la Ligue Sénégalaise de Football Professionnel : une nouvelle ère s’ouvre

Le football professionnel sénégalais tourne une page importante. Ce mardi 29 juillet 2025, Babacar Ndiaye, président du Teungueth FC, a remporté l’élection à la présidence de la Ligue Sénégalaise de Football Professionnel (LSFP). Il succède ainsi à Djibril Wade. Le scrutin, organisé au stade Léopold Sédar Senghor, a mobilisé les 80 clubs professionnels du pays.

Au terme du vote, Ndiaye a obtenu 43 voix, devançant Abdoulaye Saydou Sow, président de l’AS Kaffrine, qui en a récolté 37. Ce résultat met fin à une campagne électorale tendue, marquée par de nombreux rebondissements.

Réformes, professionnalisation et compétitivité au programme

Babacar Ndiaye devient le quatrième président de la LSFP, après Saër Seck, Louis Lamotte et Djibril Wade. Son objectif est clair : donner un nouveau souffle au football professionnel sénégalais. Pour cela, il prévoit de :

  • moderniser le format des compétitions,

  • renforcer la professionnalisation des clubs,

  • améliorer la visibilité du championnat,

  • et garantir une meilleure stabilité financière du secteur.

Grâce à son expérience réussie à la tête de Teungueth FC, Ndiaye arrive avec un capital de confiance. Il connaît les rouages du football local et les attentes des clubs. De plus, sa capacité à fédérer les acteurs et à lancer des réformes concrètes pourrait transformer durablement l’environnement sportif sénégalais.

Une nouvelle dynamique attendue par les clubs

Cette élection marque un tournant stratégique. Alors que le championnat souffre encore d’un manque de structuration, l’arrivée de Babacar Ndiaye à la présidence de la LSFP nourrit de nombreux espoirs. Les clubs attendent une gouvernance plus efficace, des infrastructures renforcées et une meilleure exposition médiatique.

Enfin, dans un contexte où le football sénégalais connaît un rayonnement international croissant, la LSFP doit se hisser à la hauteur. Le mandat de Ndiaye représente donc une opportunité décisive pour impulser une nouvelle dynamique, à la fois ambitieuse et durable.