Amara Traoré : « entre le Sénégal et le soudan, il y aura une opposition de styles »

L’ancien sélectionneur national du Sénégal, Amara Traoré, dit s’attendre à ‘’une opposition de styles’’ entre les Crocodiles du Nil, l’équipe soudanaise, et les Lions du Sénégal, lesquels doivent, à son avis, privilégier les points sur le ‘’beau jeau‘’, lors du match prévu samedi, à 19 h, au stade Léopold-Sédar-Senghor, à Dakar.

Le match du Sénégal contre le Soudan fait partie du programme de la troisième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019 prévue au Cameroun.

‘’Nous avons une équipe avec beaucoup d’impact physique, une équipe qui est peu mobile. Ce sera un rapport de forces’’ entre les deux sélections, a-t-il dit au quotidien sénégalais Stades.

‘’Nous avons (…) un bon dosage physique. Nous avons des joueurs techniques comme Sadio Mané, Diao Baldé Keïta, Ismaïla Sarr. Ça peut aller très vite devant’’, a ajouté l’ex-sélectionneur national du Sénégal, aujourd’hui président de la Linguère de Saint-Louis, un club de la Ligue 1 sénégalaise.

Les Lions ne doivent pas chercher à faire un ‘’beau jeu’’, ils doivent plutôt tenter de décrocher six points au terme de la double confrontation avec les Crocodiles du Nil, souligne-t-il, déplorant l’état de la pelouse du stade Léopold-Sédar-Senghor.

‘’Il y a un adversaire de taille. Il s’agit de la pelouse. Il ne faut pas que les gens l’oublient’’, a prévenu Traoré, ancien avant-centre des Lions du Sénégal.

Amara Traoré dirigeait l’équipe nationale du Sénégal lorsque cette dernière battait le Soudan (1-0) à Dakar, à l’occasion d’un match amical de préparation de la CAN 2012.

L’équipe soudanaise avait fait une bonne impression lors de cette rencontre.

Trois jours après le match de Dakar, les Lions du Sénégal et les Crocodiles du Nil se retrouveront à Khartoum, la capitale du Soudan, pour le match retour.

Les Lions sont leaders de leur poule, avec quatre points (+3), devant Madagascar (4 points + 2) et la Guinée Equatoriale (3 points – 2). Le Soudan est dernier, avec zéro point.

La pelouse du stade Léopold Sédar Senghor est « difficile » (Aliou Cissé)

La pelouse du Stade Léopold Sédar Senghor est « difficile » malgré sa réfection, a affirmé lundi, Aliou Cissé, l’entraîneur de l’équipe nationale de football.

« C’est une pelouse difficile, on ne se voile pas la face. Nous souhaiterons jouer sur une meilleure pelouse (…)’’, at-il dit après le premier galop des Lions à Léopold Sédar Senghor où le Sénégal va accueillir le Soudan, samedi, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2019.

Trois jours plus tard, les deux équipes se retrouveront à Khartoum, la capitale du Soudan, pour le match retour

« Nous sommes en Afrique, il faut s’adapter. La pelouse sera difficile pour nous et le Soudan », a-t-il ajouté.

Les Lions n’ont pas joué au stade Léopold Sédar Senghor depuis novembre.

La pelouse qui a connu une détérioration avancée a été retapée.

CAN 2019 : le stade Léopold Sédar Senghor pas prêt pour Sénégal-Soudan

Le match comptant pour les qualifications de la Coupe d’Afrique de Nations et opposant le Sénégal a Soda se jouera en octobre prochain.

 

La mauvaise qualité de la pelouse du stade Léopold Senghor est devenue une vraie équation pour le football sénégalais et une grosse patate chaude pour le ministère des sports qui devra trouver une solution, avant le match des « lions », en octobre contre le Soudan.

En effet, le niveau de dégradation de la pelouse du stade Léopold Sédar Senghor est inquiétant. Le gazon, ou ce qu’il en reste, est actuellement dans un état de délabrement très avancé; la pelouse ne répond plus aux normes pour accueillir des compétitions internationales, selon le journal  Le Quotidien.

Le journal indique que le terrain s’est détérioré au point que le ministre des Sports, Matar Bâ, a débarqué d’urgence sur les lieux hier, lundi 23 juillet, pour trouver une solution « commando », étant entendu que dans trois mois, au mois d’octobre prochain, le Sénégal accueille le Soudan pour le compte des qualifications de la Can-2019.

« D’ici au mois d’octobre, techniquement il sera impossible d’avoir une pelouse de qualité, tranche un expert interrogé par Le Quotidien. Il est impossible de décaper le gazon pour avoir une nouvelle pelouse. Une pelouse en bon état, on ne peut pas l’avoir en trois mois. Du moment où le travail a été mal fait au départ, tout exercice sera du bricolage. Et là, ils sont obligés de procéder au placage, seule alternative qui s’offre à eux et qui ne donne aucune garantie. »

 

Quand la pénurie d’eau s’y mêle

Depuis, la situation s’est évidemment aggravée avec un stade qui manque d’eau (pénurie oblige). Et si on y ajoute l’organisation des combats de lutte, on devine l’état actuel de la « meilleure pelouse d’Afrique » pour reprendre les propos de l’entrepreneur Mbaye Faye. D’ailleurs, les lionceaux U20 ont pris leur dose samedi dernier lors de leur match contre le Congo. Les gamins de Youssouf Dabo ayant été accueillis par un gazon jaunâtre et visiblement assoiffé d’eau. Ce qui a impacté leur prestation « sauvée » finalement par les quatre buts inscrits avec au bout, une 3e qualification d’affilée à une Can U20.