Une enquête ouverte et des mesures prises suite à l’incendie à l’Université Cheikh Anta Diop

Un incendie s’est déclaré à l’Université Cheikh Anta Diop le 17 février. En effet, le restaurant de l’université a été ravagé par des flammes tôt le matin.

Les sapeurs-pompiers ont pu maîtriser les flammes. Mais bien qu’il n’ y ait aucune perte en vie humaine à déclarer. Le préjudice semble énorme.

M. Diouf, chef du département de la restauration universitaire a annoncé quelques mesures pour y palier. Il sera donc question d’ouvrir les restaurants Self et Argentin, qui vont assurer une bonne restauration aux étudiants. Des renforcements en denrées alimentaires et en personnel dans ces deux restaurants sont aussi prévus pour une restauration des étudiants en permanence.

A en croire ses déclarations face à la presse, des réparations seront déjà entamées afin que le restaurant central rouvre ses portes dans 72 heures.

Les causes de l’incendie à l’UCAD (Université Cheikh Anta Diop) sont pour l’heure inconnues. Et une enquête est en cours à cet effet.

Le rectorat donne des précisions sur la grève à l’UCAD

Le rectorat de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) affirme avoir saisi les instances pédagogiques des différents établissements de cette université à propos de la décision de l’Etat d’orienter les nouveaux bacheliers dans les universités publiques, tout en donnant des assurances sur les sommes dues aux enseignants.

Dans un communiqué de presse transmis à l’APS, le rectorat apporte des éclaircissements sur les points de revendication à l’origine du mot d’ordre de grève de la coordination du syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) du Campus de Dakar.
A propos du processus d’orientation des nouveaux bacheliers sénégalais, le rectorat de l’UCAD précise s’être limité, suite à la décision de l’Etat de les orienter tous dans les institutions publiques d’enseignement supérieur, « à soumettre la requête de la tutelle aux instances pédagogiques des établissements, conformément aux dispositions législatives y relatives ».
« Cette position, validée par les instances délibérantes de l’UCAD, a d’ailleurs été toujours rappelée par le rectorat à l’occasion de toutes les réunions convoquées autour de cette question », souligne le rectorat.
Il ajoute que « le rectorat s’en tient aux textes qui régissent le sujet ainsi qu’aux dispositions convenues avec les universités et les partenaires sociaux sous l’autorité de la tutelle ».
Sur la question relative aux sommes dues aux enseignants, « le rectorat tient à préciser qu’il s’est convenablement acquitté, depuis le début de l’année, de ses engagements financiers vis-à-vis des partenaires sociaux, notamment ceux concernant le personnel d’enseignement et de recherche (heures complémentaires, indemnités plein temps, vacations, prime des voyages d’études, fonds de solidarité) ».
« En effet, après avoir provisionné le montant de douze mois de salaires, le rectorat a donné la priorité à ces dépenses en dotant les rubriques budgétaires concernées à hauteur des ressources disponibles tout en attendant de recevoir la contrepartie financière promise après la signature des accords entre le Gouvernement et le SAES mais également entre le Gouvernement et l’intersyndicale des personnels administratifs techniques et de service », indique le rectorat de l’UCAD.
Il précise que « malheureusement, cet accompagnement financier n’est toujours pas effectif malgré les différentes alertes du rectorat, restées sans suite, sur les risques d’avoir à gérer des crises du genre de celle que nous vivons actuellement ».
« Toutefois, conscient des sacrifices consentis par le personnel d’enseignement et de recherche pour parvenir à une normalisation de l’année académique 2018-2019, le rectorat, en prélevant sur les ressources dédiées aux salaires, s’emploie à solutionner ce problème. Grâce à l’accompagnement de la tutelle, la procédure est presque finalisée », assure-t-il dans son communiqué.
Il informe de la relance de l’Institut de prévoyance médico-sociale (IPMS), « en quasi arrêt en 2014 et dans l’indifférence totale de tous les acteurs concernés ». Cette relance a été faite « suite à sa décision de prévoir, sur 3 ans, un montant annuel de 100 millions de francs CFA, afin de reprendre le plateau technique de la structure ».
« Parallèlement à cette mesure, des efforts considérables ont été consentis afin d’éponger l’essentiel des factures dues aux structures sanitaires externes, prestataires de soins aux personnels de l’UCAD », poursuit le communiqué du rectorat de l’UCAD.
Il assure que la période de flottement due au changement de l’équipe de direction est présentement dépassée, la nouvelle ayant entamé le processus de mise en place des organes de gouvernance au sein desquels siégeront les représentants des différentes organisations syndicales présentes à l’UCAD.
Le rectorat assure par ailleurs que les efforts seront poursuivis pour favoriser une correcte prise en charge médicale des différents personnels.
Il réitère son ouverture au dialogue et invite le personnel d’enseignement et de recherche à poursuivre les efforts consentis pour qu’ensemble, les différentes parties parviennent à positionner l’UCAD parmi les institutions universitaires de référence.

Trafic de drogue: des étudiants et élèves arrêtés à l’Université Cheikh Anta Diop

La Brigade de lutte contre la criminalité de la Sûreté Urbaine de Dakar a mené une opération coup de poing à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), ce 16 mars.

Une dizaine d’étudiants et 8 élèves des célèbres collèges privés Sacré-Cœur et Yalla-Sur-En ont été interpellées par les agents de la brigade.

Selon le quotidien l’Obs, source de l’information, « le phénomène est fréquent dans les établissements privés ». Le journal indique par ailleurs que l’Ucad n’a pas bonne presse,  « 18 élèves âgés de 11 à 17 ans ont été arrêtés, entre 2016 et 2018, pour trafic et usage de drogue à Dakar ».