Zone de libre-échange: Macky Sall donne des conditions pour être compétitif

C’est la substance du discours du président de la République, Macky Sall, le 25 juin, lors de la cérémonie d’ouverture du forum régional du commerce pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, qui se tient à Dakar du 24 au 25 juin.

Tirer profit de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) passe par l’établissement des champions nationaux, régionaux ou sous-régionaux, indique Macky Sall.

Le développement du continent africain se doit, selon le chef de l’Etat, d’être à un «niveau jamais égalé». Le président de la République, présidait, hier, 25 juin à Dakar, la cérémonie d’ouverture du forum régional du commerce pour l’Afrique de l’Ouest et du centre.

«On peut, aujourd’hui, se féliciter d’avoir mis en place les jalons majeurs dans cet espace commercial intégré à l’échelle du continent. (…) Il est clair que les Africains ne pourront profiter de cette zone que si nous ne bâtissons des champions nationaux, régionaux ou sous-régionaux. L’étroitesse de nos marchés, la qualité de notre industrie, sont telles que si nous voulons que cette zone profite à l’Afrique, il nous faut porter ces champions nationaux du privé africain. Et les Etats devront aider dans cette perspective», déclare le Président sénégalais.

Pour le chef de l’Etat, un accent particulier doit être mis sur les Petites et moyennes entreprises (Pme). Ceci, dans le cadre de la promotion des exportations intra-africaines, à même de générer une plateforme d’éclosion des talents et d’expansion pour les opérateurs économiques de l’Afrique. Il y a des préalables à la réussite de la mise en œuvre du marché commun, selon Macky Sall. «Pour ce qui concerne les Etats, nous devons poursuivre les réformes pour la dématérialisation des procédures. Il faut travailler à renforcer les infrastructures de communication. Si on n’a pas de chemins de fer, les ports ne fonctionnent pas, les frontières ne sont pas fluidifiées, ce sont là des défis à notre portée. Avec la Zlecaf, il faudra changer le paradigme et ancrer résolument les activités économiques et leur régime de régulation vers des standards de compétitivité », renchérit-t-il.