Problèmes d’eau à Dakar : Les révélations de Aly Touré

Pour Aly Touré, le problème de l’eau à Dakar persistera aussi longtemps que nos dirigeants se soumettront au diktat de la mafia étrangère.

Pour le développeur informatique, opposition comme pouvoir font mine de se battre pour l’intérêt du pays, mais travaillent finalement pour le compte des puissances occidentales.

Celui qui se proclame candidat en 2019, décortique la problématique avant de proposer des solutions pour résoudre le problème de l’eau au Sénégal…

Mercato: Mbaye Niang prêté au Stade Rennais

Mbaye Niang ne sera pas le grand attaquant attendu pas les supporters de l’Olympique de Marseille. Lié au Torino FC jusqu’en juin 2021, l’international sénégalais de 23 ans va toutefois quitter la Serie A pour revenir en Ligue 1.

En effet, d’après les dernières informations livrées ce mercredi par le quotidien transalpin La Gazzetta dello Sport, les dirigeants du Stade Rennais et leurs homologues de la formation turinoise se seraient mis d’accord pour un prêt avec option d’achat de l’ancien pensionnaire de Watford et de l’AC Milan.

À la recherche d’un renfort offensif pour remplacer Wahbi Khazri, auteur d’un bon prêt la saison dernière et désormais à l’AS Saint-Étienne, le club breton va donc s’attacher les services de Niang. Plus tôt dans la journée, le média Sky Sports Italia avait évoqué un intérêt d’Olivier Letang, président du Stade Rennais, et il semblerait qu’il se soit vite matérialisé. Le montant de l’option d’achat n’a pas été dévoilé, mais le Toro réclamait initialement 15 millions d’euros pour laisser filer son avant-centre.

Sénégal: peine de cinq ans de prison confirmée en appel pour le maire de Dakar

Le maire de Dakar Khalifa Sall a été condamné jeudi en appel à cinq ans de prison ferme pour escroquerie portant sur des fonds publics et faux, une décision qui confirme la peine infligée en première instance et l’écarte de la course à l’élection présidentielle sénégalaise.

« Le tribunal confirme le jugement pour Khalifa Sall », a indiqué lors d’une audience publique le président de la cour d’appel, en l’absence du maire de la capitale sénégalaise.

La cour d’appel a également condamné Khalifa Sall et trois de ses huit coaccusés à verser « solidairement » la somme de 1,8 milliard de francs CFA (environ 2,75 millions d’euros) à l’Etat du Sénégal.

En l’état, Khalifa Sall, 62 ans, ne peut pas se présenter pour défier dans les urnes le président sortant Macky Sall en février 2019, comme il en a déclaré l’intention.

Il lui reste toutefois la possibilité d’introduire un ultime recours devant la Cour suprême.

Khalifa Sall, en détention depuis mars 2017, avait été condamné en première instance pour « escroquerie portant sur des fonds publics » et « faux en écriture », pour le détournement d’environ 2,5 millions d’euros prélevés entre 2011 et 2015 sur les caisses de la Ville de Dakar.

Maire de Dakar depuis 2009, ce dissident du Parti socialiste (PS) et de la majorité présidentielle affirme que les poursuites judiciaires à son encontre visent à l’empêcher de se présenter à la présidentielle de 2019, ce que démentent les responsables de la majorité.

La Cour suprême doit par ailleurs se prononcer jeudi sur un recours en cassation introduit par un autre candidat déclaré à la présidentielle, Karim Wade, fils et ministre de l’ex-président Abdoulaye Wade, condamné en 2015 à six ans de prison pour « enrichissement illicite ».

M. Wade avait vu sa demande d’inscription sur les listes électorales rejetée le 2 juillet, ce qui devrait lui aussi l’empêcher de se présenter.

Sénégal : forte progression de la pêche au deuxième trimestre 2018

L’activité de la pêche au Sénégal a fortement progressé de 42,4% au deuxième trimestre 2018 comparée au premier trimestre 2018, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).La DPEE lie cette évolution aux améliorations simultanées des composantes artisanale et industrielle qui progressent respectivement de 51,4% et 24,4%.

« La progression des débarquements de la pêche artisanale est tirée par les régions de Thiès (plus35,1%), Saint-Louis (plus 227,3%) et Dakar (plus 161,1%) », précise la DPEE qui ajoute qu’à Dakar et Thiès, une forte présence des sennes tournantes est notée.

Cette dernière a occasionné d’importantes mises en terre des espèces pélagiques (maquereau, chinchards, sardinelles), anchois, carpes blanches, otholites, semi-pélagiques (ceintures) et tassergals. Concernant Saint-Louis, la bonne tenue des débarquements est, d’une part, liée au réchauffement des eaux de surface qui a induit des paramètres biologiques favorables aux poissons et aux pics de la campagne de pêche, d’autre part.

Pour sa part, la performance de la pêche industrielle est imputable aux captures de seiches et poulpes (plus 39,8%), sardinelles, maquereaux et chinchards (plus 409,7%) et de thons (plus 118,1%), les navires s’étant accrus de 14,7% sur la période (1033 navires dont 641 navires sénégalais et 392 navires étrangers). Au total, l’augmentation de l’offre a entraîné une baisse des prix du poisson frais de 20,9% sur la période.

Sur un an, l’activité de la pêche au Sénégal s’est, en revanche, repliée de 10,2%, au deuxième trimestre 2018, en liaison avec le recul des captures artisanales (moins 22,5%), toutefois, atténué par la progression des débarquements industriels (plus 45,2%).

Le repli des mises en terre de la pêche artisanale est surtout noté dans la région de Thiès (moins 48,0%), en rapport avec la migration des poissons et sennes tournantes vers le sud et le nouvel intérêt pour la pêche de poulpe.

A Dakar et Saint- Louis, par contre, les débarquements artisanaux du deuxième trimestre 2018 se sont respectivement consolidés de 3,3% et 256,7%, en glissement annuel. Dans la dernière région citée, la hausse des prises est favorisée par les paramètres environnementaux, à défaut de mise en œuvre effective des accords avec la Mauritanie.

S’agissant de la pêche industrielle, les prises se sont bien comportées au deuxième trimestre 2018, malgré une baisse de 4,4% du nombre de navires en action.

Macky Sall déplore la mauvaise image de l’Afrique dans les médias

Le président sénégalais Macky Sall a appelé mercredi à Dakar les médias à changer de démarche en montrant des images  »positives » du continent africain dans le but de contribuer à freiner la fuite massive des jeunes vers les mirages de l’Europe.

« L’attraction des jeunes vers l’Europe, c’est aussi le fait des médias » qui montrent des images de guerre et détresse dans le continent, a dit en substance Macky Sall lors d’une conférence de presse conjointe avec la chancelière allemande, Angela Merkel, arrivée mercredi à Dakar pour une visite officielle de 48 heures.

 »Il y a ainsi un effort à faire pour donner une autre image de l’Afrique », a affirmé le chef de l’Etat sénégalais en réponse à une question sur l’émigration clandestine, une situation qui touche fortement la jeunesse africaine. Le Sénégal  »vit avec beaucoup de douleur » ce phénomène, d’après Macky Sall, rappelant les migrants morts dans le Sahara ou la Méditerranée.

 »Notre combat, c’est de trouver des solutions et des opportunités pour la jeunesse », a-t-il indiqué avant d’ajouter :  »nous devons travailler avec l’Europe en facilitant notamment la situation des migrants en situation irrégulière dans le vieux continent ou par leur retour en Afrique’’.

Macky Sall a noté par ailleurs qu’un millier de Sénégalais sur plus de 6000 vivant en Allemagne se trouve dans une  »situation irrégulière ».

Pour Angela Merkel,  »il importe d’avoir une information fiable et sincère », puisque beaucoup de migrants arrivent en Occident avec certaines  »idées » alors que le  »chômage » y est mortel.

Ouverte aux  »possibilités d’avenir », elle appelle ainsi les médias africains à mettre l’accent sur les  »possibilités de développement » plutôt que de ne  »considére(r) que les risques ».

Rencontre de l’Internationale libérale à Dakar : Le Pds vote le renvoi

Le porte-parole du Parti démocratique sénégalais (Pds), Babacar Gaye, a informé hier que Me Abdoulaye Wade demande à l’Internationale libérale de surseoir à sa réunion prévue au mois de novembre prochain à Dakar. Toutefois, si l’organisation maintient la rencontre, les Libéraux vont la boycotter et démissionner de l’Internationale libérale.

Le Comité directeur du Parti démocratique sénégalais (Pds) a décidé de boycotter la réunion de l’Internationale libérale devant se tenir à Dakar au mois de novembre prochain. C’est Babacar Gaye, porte-parole dudit parti, qui l’a fait savoir hier. Il explique : «L’Internatio¬nale libérale a choisi de tenir sa réunion du Comité directeur ici à Dakar alors que les Libéraux du Sénégal que nous sommes sont persécutés par le pouvoir de Macky Sall, les libertés pu¬bliques et individuelles sont bafouées ; les marches interdites, les étudiants tués, les principaux opposants mis en prison…»

Le parti menace de quitter l’Internationale libérale

Pour toutes ces raisons, le Secrétaire général national du parti, Me Wade, demande à l’Internationale libérale, si l’on en croit Babacar Gaye, de surseoir à la tenue de cette réunion à Dakar. Et si l’organisation persiste malgré tout «à cautionner les dérives de Macky Sall contre des Libéraux ici au Sénégal, le Pds prendra sa responsabilité de démissionner de l’Inter¬na¬tionale libérale». Si malgré tout également, poursuit-il, «Macky et les Libéraux du monde décident de se réunir à Dakar, les militants et sympathisants du Sénégal sont invités, les jours de ces réunions, à sortir pour dénoncer les dérives du gouvernement de M. Sall».

Par ailleurs, évoquant la rencontre entre le ministre de l’Intérieur et les représentants des candidats déclarés à la Présidentielle, le Comité directeur du Pds note qu’ «il a été constaté que l’absurde a été dépassé. Aly Ngouille et son équipe ont été pris dans leur propre piège, car presque 200 représentants de candidats étaient présents pour récupérer à la fois les fiches et aussi les supports électroniques servant à faire signer les parrains».

Le Comité directeur n’a pas manqué non plus de constater que c’était «un désordre indescriptible du fait de l’incompétence de ce régime, et de l’impréparation du parrainage».

Néanmoins, les Libéraux adressent à tous les responsables du parti, à tous les militants, la décision de prendre part au parrainage comme c’est prévu par la loi. Ce, même s’ils continuent à exiger le départ de Aly Nouille Ndiaye. Et Oumar Sarr et Cie de menacer par ailleurs : «Si, pour quelque raison politicienne, notre candidat est empêché d’y participer, qu’il soit entendu pour tout le monde qu’aucune élection ne se tiendra pour permettre à Macky Sall de gagner sans avoir raison. Notre parti ne boycottera pas l’élection, il en empêchera la tenue.»

Tout sur la visite de Merkel à Dakar

Angela Merkel effectuera une visite officielle au Sénégal à partir d’aujourd’hui, sur invitation de Macky Sall, Président de la république du Sénégal.

La Chancelière de la République fédérale d’Allemagne sera à Dakar, aujourd’hui, pour une visite de 48 heures. Angela Merkel sera accompagnée par une forte délégation d’opérateurs économiques allemands, renseigne une note de la présidence dont nous détenons copie.

D’après la même source, cette visite s’inscrit dans le cadre de la volonté commune des deux leaders de raffermir les excellentes relations d’amitié et de coopération entre les deux pays.

C’est ce qui a poussé le Président Sall à saluer la qualité exemplaire de la coopération sénégalo-allemande, et se réjouir d’accueillir à Dakar la Chancelière, mentionne le document. Qui détaille le programme de la visite de Merkel. « Au cours de cette visite, les deux dirigeants auront des entretiens sur des questions d’intérêt commun, aux plans bilatéral, régional et international », précise-t-on.

L’Allemagne a injecté 524,7 milliards au Sénégal

L’Allemagne est devenue un partenaire important de la coopération au développement du Sénégal depuis son indépendance en 1960. Selon un document de l’ambassade allemande au Sénégal, depuis lors, le gouvernement fédéral a réalisé des projets au Sénégal pour un volume d’environ 800 millions d’euros (524,7 milliards de francs).

En 2006, Berlin a annulé des dettes bilatérales envers le Sénégal pour un montant de près de 120 millions d’euros (78,7 milliards de francs CFA), rappelle le document qui fait également état d’une réorientation du pôle prioritaire de coopération vers les énergies renouvelables.

La disponibilité de l’énergie est un des principaux obstacles au développement du Sénégal. Compte tenu de la dépendance à l’égard des combustibles fossiles, qui doivent être importés, le gouvernement sénégalais souhaite utiliser davantage l’énergie solaire et éolienne. Les connaissances et l’expérience de l’Allemagne dans ce domaine sont très appréciées au Sénégal.

L’objectif de la coopération est d’accroître l’accès à l’énergie dans les zones rurales et de rendre l’approvisionnement énergétique global plus sûr, plus efficace et plus respectueux de l’environnement. Sur le plan purement commercial, le Sénégal exporte vers l’Allemagne, entre autres produits, des minerais de zirconium et leurs concentrés, des tomates, des goyaves, des mangues et mangoustans, des haricots, de la farine sous forme de pellets de poissons ou de crustacés, de mollusques ou d’autres invertébrés aquatiques, selon l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (ASEPEX).

Les produits importés d’Allemagne tournent, entre autres, autour des huiles végétales et leurs fractions partiellement ou totalement hydrogénées, des voitures de tourisme et d’autres véhicules de transport, de réactifs de diagnostic ou de laboratoire, des machines et engins de travaux publics. La balance commerciale entre les deux pays est largement déficitaire au détriment du Sénégal.

Par exemple, en 2015, la valeur financière des importations sénégalaises a été de l’ordre de 117 millions de dollars (65, 6 milliards de francs), alors que les exportations s’étaient élevées à environ 17 millions de dollars (près de 10 milliards de francs), selon un document de la structure sénégalaise chargée de la promotion des exportations. Après le Sénégal, Mme Merkel se rendra à Accra et à Abuja. Cette mini-tournée peut être une manière pour elle de placer les entreprises allemandes dans le marché ouest-africain.

Lutte contre le choléra : un cadre régional en place pour la mise en œuvre de la stratégie mondiale

Les ministres africains en charge de la santé ont annoncé avoir adopté mardi à Dakar un cadre régional pour la mise en œuvre de la stratégie mondiale de lutte contre le choléra.

Les ministres de la santé et chefs de délégation présents à la 68e session du comité régional de l’OMS pour l’Afrique, ouvert lundi à Dakar, ont donné leur accord pour l’adoption de ce document intitulé « cadre régional pour la mise en œuvre de la stratégie mondiale de lutte contre le choléra », par lequel ils s’engagent à mettre en place des stratégies adaptées à la lutte contre le choléra d’ici 2030.

Selon le ministre de la santé du Nigéria, le professeur Isaac Adewole, « ce cadre, s’il est bien mis en œuvre », devrait permettre d’éliminer le choléra dont la problématique « dépasse le secteur de la santé ».

« Nous avons fait une cartographie des différentes régions du pays pour une meilleure maitrise de la maladie en cas de survenue de l’épidémie », a ajouté M. Adewole.

Le choléra est « une vieille maladie mais continue à être un problème de santé en Afrique », a souligné le docteur Socé Fall, directeur pour l’Afrique des urgences sanitaires de l’Organisation mondiale de Santé (OMS).

« Rien qu’en 2017, nous avons enregistré plus de 150.000 cas de choléra avec plus 3000 décès » sur le continent, a-t-il signalé, ajoutant : « A l’heure où je vous parle, nous avons 17 pays qui connaissent des cas de choléra. Cela veut dire que c’est un problème important de santé et quand vous regardez la problématique du choléra, y a un problème d’accès à l’eau potable pour les populations ».

Plusieurs chefs de délégation ont insisté sur la nécessité de faire apparaître dans le document adopté « le caractère multisectoriel » de la lutte contre le choléra, cette maladie étant selon eux une affaire de tous les secteurs.

De cette manière, la « stratégie globale » que les ministres africains comptent arrêter vise « à mobiliser l’ensemble des partenaires au niveau global pour que quand on parle de développement, on puisse prendre en compte des déterminants de la santé », a indiqué le directeur des urgences sanitaires de l’OMS pour l’Afrique.

Quelque 600 participants prennent part à la 68e session du comité régional de l’OMS pour l’Afrique qui se poursuit jusqu’au 31 août.

Des systèmes pluvio-orageux sur la zone est et les localités Sud

Des systèmes pluvio-orageux seront notés au cours de cette nuit allant au petit matin sur la zone Est et les localités Sud, indique l’agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

Dans son bulletin de prévision, l’agence signale cependant que ‘’sur les régions centre et nord, des cellules isolées pourraient se former et générer par endroits des pluies d’intensités variables’’.

Elle ajoute que malgré une légère baisse des températures, la sensation de chaleur se maintiendra sur la partie nord-est où les températures maximales varieront entre 33° à 36 °C.

Les visibilités seront généralement bonnes tandis que les vents seront de secteur Nord-ouest à Sud-ouest et d’intensités faibles à modérées.

Corruption à l’Iaaf : Nuzman enfonce Massata Diack

Pape Massata Diack est encore cité dans le scandale présumé de corruption qui éclabousse l’Iaaf.

Le président du Comité olympique brésilien, Carlos Nuzman, soupçonné d’avoir donné des pots de vin au Sénégalais Lamine Diack via son fils Massata Diack a comparu hier devant le tribunal pénal fédéral du Brésil.

Selon Les Echos, les procureurs ont exhibé des mails qui attestent des versements financiers vers les comptes de Massata Diack. Nuzman, qui s’est lavé à grande eau, confirme soutenant que ces messages étaient courants et qu’il ne savait pas de quoi il s’agissait. « Je n’ai répondu à aucun courrier de Papa Diack, mais un jour, il m’a dit que tout était résolu dans l’un des courriers que j’ai reçus, et je ne savais comment cela avait été résolu », a-t-il déclaré au tribunal.

Une situation qui corse davantage la situation de Massata Diack, selon Les Echos, qui signale que Diack Fils a intérêt à ne pas bouger du Sénégal.