Sénégal : les raisons de l’arrestation de Ismaila Sall, fils de Khalifa Sall

Pour escroquerie présumée, la Division des investigations au Sénégal a arrêté Ismaila Sall le fils de Khalifa Sall mardi 21 décembre 2021 avant de la déférer au parquet.

Ismaila Sall, fils du leader politique de Taxawu dénommé est entre les mains de la justice sénégalaise. La Division des investigations criminelles (DIC) a mis la main sur lui hier mardi. Selon les médias sénégalais, son arrestation a trait à une affaire d’escroquerie foncière. Ladite affaire présumée concerne un montant de 46 millions de francs Cfa.

D’après le quotidien Bès Bi Le Jour, l’interpellation de Ismaila Sarr fait suite à une plainte d’un Italien. Le nommé Agatino Pellizzeri. L’affaire remonterait à octobre 2019, lorsque Pellizzeri a voulu implanter une usine à café au Sénégal. Ismaïla Sall lui a proposé ses services avec un terrain à Keur Moussa où l’investisseur lui-même avait déjà un terrain, mais cherchait plutôt une surface élargie. Le fils de Khalifa Sall lui promet donc un terrain appartenant à un certain Mohamed Gaye qui, apprend-on, n’est finalement qu’un nom fictif.

A l’arrivée, M. Sall n’aurait rien exécuté du travail demandé et était en complicité avec un autre du nom de Abdoulaye Ibrahima Pam. D’après Bés Bi, Ismaïla Sall a même fini par reconnaître les faits qui lui sont reprochés. Il est donc poursuivi pour abus de confiance, escroquerie, faux et usage de faux.

Mais le jeune Sall n’est pas à sa première affaire d’escroquerie présumée. En 2016, il avait fait l’objet de plusieurs plaintes, comme l’avait annoncé un article de seneNews.comm. A l’époque, un éleveur, du nom de Bourel Ba lui réclamait la somme de 3 millions.

Sénégal : la société civile dans le trouble de l’opposition

La société civile s’engage dans une coalition de l’opposition en vue des élections locales, municipales et départementales du 23 janvier 2022. Jammi gox yi « la paix des territoires » est le nom de baptême du regroupement qui s’ajoute aux quatre coalitions déjà existantes.

Plusieurs membres de la société civile sénégalaise ont lancé leur mouvement. C’est à quelques mois des échéances électorales du 23 janvier 2022. Entre autres acteurs, Fadel Barro cofondateur du mouvement Y’en a marre, Rose Wardini qui œuvre dans le social. La 3e personnalité est Olivier Boucal, un inspecteur du Trésor. La coalition Jammi gox yi regroupe des intellectuels, hauts fonctionnaires, opérateurs économiques, agriculteurs, etc.

En effet, le mouvement lancé vendredi 29 octobre compte quinze candidatures. L’ambition des membres est d’avoir au moins une trentaine de candidats. La plupart des adhérents n’ont pas encore milité en faveur des formations politiques anciennes. Un communiqué du mouvement a précisé vendredi que le groupe a versé sa caution.

De ce fait, la coalition a affiché son objectif. Il s’agit « d’épanouir les territoires par une démarche participative, un leadership décentralisé qui rompt avec les programmes verticaux. lesquels réduisent les destinataires à des spectateurs passifs », peut-on lire sur le communiqué. La coalition compte se représenter dans les petites comme dans les grandes communes à l’exception de la ville de Dakar.

L’opposition en rang dispersé

par ailleurs, sur le terrain au Sénégal, au moins cinq coalitions sont en œuvre. Il s’agit d’abord du mouvement « Benno Bokk Yaakaar » formé autour du président Macky Sall. Les mouvements de l’opposition sont au nombre de quatre. En dehors du tout nouveau constitué de la société civile, trois autres existent. Il s’agit de « Wallu Sénégal » avec pour principale personnalité Abdoulaye Wade. Les deux autres sont « Yewwi Askan Wi » de Ousmane Sonko et Khalifa Sall ; « Défar Sa Gokh » de Adama Faye.

Sénégal : locales 2022, la bataille des coalitions monte

A trois mois et treize jours des élections municipales et départementales au Sénégal, le nombre de coalitions augmente. Tandis que certaines comme « Wallu Sénégal » ont entamé les investitures en interne, d’autres tels « Défar Sa Gokh » entrent en jeu. L’objectif de l’opposition est de remporter la totalité des sièges en battant « Benno Bokk Yaakaar » la coalition de Macky Sall.  

Au Sénégal, les élections départementales et municipales auront lieu le 23 janvier 2022. Telle est la substance d’un communiqué du ministre de l’Intérieur Antoine Felix Abdoulaye Diome, rendu public le 10 mai 2021.

 A mesure que l’échéance approche, les tractations se multiplient au sein de la classe politique sénégalaise. Tandis que le camp au pouvoir se resserre, le camp opposé éclate de coalition en coalition. D’un côté ou de l’autre, l’objectif est le même. Il s’agit au bout de la course, de rafler la totalité, sinon la majorité des sièges à pourvoir.

En effet et pour ce faire, au moins quatre coalitions sont en compétition sur le terrain. Il s’agit de la coalition présidentielle « Benno Bokk Yaakaar » (BBY) formée autour de Macky Sall. Il s’agit aussi et surtout des trois coalitions de l’opposition qui font le plus parler d’elles en ce moment. Ce sont « Wallu Sénégal », « Yewwi Askan Wi » et « Défar Sa Gokh ».

« Yewwi Askan Wi »

Le lancement de la coalition « Yewwi Askan Wi » a eu lieu le 02 septembre 2021. Une dizaine de partis politiques ont donné leur accord. D’autres suivent le mouvement au fur et à mesure. Le but en était de former un seul groupe pouvant challenger le mouvement formé autour de Macky Sall.

Le Pastef de Ousmane Sonko et Taxawu Senegaal de Khalifa Sall sont les principaux partis qui dirigent le mouvement. Les noms des dirigeants figurent parmi les plus connus de la scène politique nationale. Tous les dirigeants de ces partis envisagent proposer une liste unitaire aux Locales comme lors des Législatives.

« Wallu Sénégal »

Vendredi 08 octobre 2021 le lancement de « Wallu Sénégal » a rassemblé plusieurs autres partis de l’opposition. Cette coalition se forme autour du Parti démocratique sénégalais (PDS) de l’ancien président Abdoulaye Wade. Elle se prépare pour le rendez-vous du 23 janvier 2022.

Sa stratégie est de présenter des listes dans tous les départements, villes et communes du pays en vue des élections locales du 23 janvier 2022. Au lancement, son défi était de faire face à la coalition au pouvoir et à « Yewwi Askan Wi ». Mais le challenge augmente avec l’arrivée d’une nouvelle coalition dans le camp de l’opposition.

« Défar Sa Gokh »

Alors que ces trois coalitions animent la scène politique, une autre vient de voir le jour. Le lancement de la coalition « Défar Sa Gokh » a eu lieu jeudi le 14 octobre 2021. Adama Faye, frère de la Première dame du Sénégal entend s’opposer avec énergie à son beau-frère Macky Sall. Le « plénipotentiaire » de ce nouveau mouvement prouve son engagement en allant plus loin que déclarer son existence.

Selon le quotidien Les Echos, Adama Faye a déposé une caution de 30 millions FCFA. 15 millions FCFA sont pour les locales et 15 millions FCFA pour les départementales. Pour ratisser large, l’homme politique tend la main aux militants de BBY qui souhaiteraient être candidats à la tête des mairies.

Au final, la coalition autour de Macky Sall enregistre trois concurrents. L’opposition qui s’en va en rang dispersé à ces élections constitue un camp de concurrents qui s’opposent les uns aux autres. Chaque coalition a donc en face au moins trois coalitions à renverser. La bataille s’annonce relevée.

Libération de Sonko : Khalifa Sall, Decroix et Gakou, ils appellent à la manifestation.

Des hommes politiques sénégalais appellent les militants à manifester pour la libération d’Ousmane Sonko.

En effet, Khalifa Sall, Malick Gakou et Mamadou Diop Decroix invitent tous les Sénégalais à venir manifester pour « exiger la libération de Sonko et dénoncer les dérives autoritaires du régime de Macky Sall ».

Ils ont fait appel à tous les partis de l’opposition, les mouvements et associations de la société civile, les activistes et lanceurs d’alerte de tout bord « à former sans délais un blog compact pour une large unité d’action ».

Selon ces leaders, « cette Plateforme unitaire donnera des tâches prioritaires à l’élaboration d’un plan d’action en vue de mener des manifestations de contestation de masse pour la restauration de la démocratie au Sénégal, à la visite et la sensibilisation des chefs religieux et/ou coutumiers ainsi qu’à la sensibilisation de toutes les couches de la population ».

Cependant, ils ont décidé d’organiser cette Plateforme en Coordinations locales, communales et départementales.

Sénégal: l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, se replace sur l’échiquier politique

L’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, s’est dit lundi « déterminé » à poursuivre son « engagement politique », trois semaines après avoir retrouvé la liberté après deux ans et demi de prison à la faveur d’une grâce du président Macky Sall, dont il l’un des principaux opposants.

« Je vous retrouve encore plus déterminé », a déclaré l’ancien maire de la capitale devant quelques centaines de militants et cadres de son parti et de très nombreux journalistes, dans une salle d’un centre de conférence à l’atmosphère électrique.

Ecroué en mars 2017, Khalifa Sall a été condamné en 2018 à cinq ans de prison après avoir été reconnu coupable du détournement d’environ 2,5 millions d’euros sur les caisses de la ville, accusations qu’il a toujours niées. Cette condamnation l’a empêché de se présenter à l’élection présidentielle de février dernier, remportée au premier tour par Macky Sall, au pouvoir depuis 2012.

Evoquant une « épreuve faite de privations et de sacrifices », il a affirmé lundi y avoir « puisé une énergie nouvelle ». « Je poursuis mon engagement politique », a-t-il ajouté, alors que la grâce présidentielle n’a pas effacé sa condamnation et le laisse privé de ses droits civils et politiques, l’empêchant à ce stade de briguer un mandat électif.

Khalifa Sall avait été accueilli en triomphe par des milliers de personnes à sa sortie de prison, le 29 septembre. Il s’était depuis lors consacré à des visites privées, rencontrant notamment plusieurs leaders musulmans.

A 63 ans, il affiché ses ambitions en matières d’emploi, de soins de santé et d’éducation, souhaitant une « nouvelle orientation » fondée sur une « économie dynamique, diversifiée, inclusive et portée par le secteur productif national et par le secteur privé sénégalais ». Il a aussi prôné le respect de la « séparation des pouvoirs », « l’indépendance de la justice » et la « transparence dans la gestion des ressources publiques ».

Selon Alioune Sarr, la libération de Khalifa Sall « va permettre aux sénégalais de se concentrer sur l’essentiel… »

(Senegaldirect)_Invité du plateau de France 24 , le ministre du Tourisme Alioune Sarr est d’avis que la libération de Khalifa Sall va permettre d’apaiser le climat politico-social du pays et aussi aux sénégalais de se concentrer sur l’essentiel. « Je me félicite qu’il puisse retrouver les siens et que cela contribue à apaiser le climat politique et social du Sénégal », a t-il indiqué.  Sur la participation de l’ancien maire de Dakar à la Présidentielle en 2024, le ministre de faire savoir que cela est une autre étape, « il faut se féliciter de l’acte qui va permettre aux sénégalais et aux sénégalaises de se concentrer sur l’actualité essentiel de notre pays », consentira t’il tout juste à dire.

Le ministre du tourisme a également évoqué les sujets « Air Sénégal » ainsi que la polémique née de la réciprocité des visas pour les français venant au Sénégal. « Le Sénégal a supprimé les visas pour les touristes. C’est l’un des rares pays qui l’ait fait. C’est conforme à la philosophie du Sénégal qui est un pays ouvert et donc le Sénégal offre cette facilité de déplacement des touristes au Sénégal. C’est une décision sur laquelle on ne reviendra pas »,  avait-il indiqué.

Khalifa Sall est sorti de prison

 L’ancien maire de Dakar Khalifa Sall vient de sortir de la prison de Rebeuss après avoir accompli les formalités de mise en oeuvre de la grâce présidentielle dont il a bénéficié un peu plutôt dimanche en fin d’après-midi.
Khalifa Sall recouvre ainsi la liberté après plus de deux ans de détention dans l’affaire dite de la « caisse d’avance » de la mairie de Dakar qu’il dirigeait, a-t-on appris peu avant de source officielle.
Il a bénéficié d’une remise de peines intégrales avec ses codétenus Mbaye Touré et Yaya Bodian.
« Une remise totale des peines principales est accordée aux condamnés définitifs » que sont Khalifa Sall, Mbaye Touré et Yaya Bodian, peut-on lire dans un décret présidentiel rendu public à cet effet.
L’ancien édile, incarcéré depuis mars 2017 dans l’affaire dite de la « caisse d’avance » de la mairie de Dakar, avait été condamné à 5 ans de prison le 30 mars 2018, une peine confirmée par la Cour d’appel de Dakar, le 30 août 2018, et la Cour suprême, le 3 janvier 2019.
Il avait auparavant été révoqué de ses fonctions de maire de la capitale sénégalaise, au lendemain de la confirmation de sa condamnation par la Cour d’appel.

L’ancien maire de Dakar Khalifa SALL gracié par le Président Macky SALL

Khalifa Sall a été grâcié par le président de la République et va recouvrer la liberté après plus de deux ans de détention dans l’affaire dite de la « caisse d’avance » de la mairie de Dakar qu’il dirigeait, a-t-on appris de source judiciaire.
Il a bénéficié d’une remise de peines avec ses codétenus Mbaye Touré et Yaya Bodian.


« Une remise totale des peines principales est accordée aux condamnés » Khalifa Sall, Mbaye Touré et Yaya Bodian, peut-on lire dans un décret présidentiel.

Le garde des Sceaux, ministre de la Justice, est chargé de la mise en oeuvre de cette décision, ajoute le décret.

L’ancien édile, incarcéré depuis mars 2017 dans l’affaire dite de la « caisse d’avance » de la mairie de Dakar, avait été condamné à 5 ans de prison le 30 mars 2018, une peine confirmée par la Cour d’appel de Dakar, le 30 août 2018, et la Cour suprême, le 3 janvier 2019.


Il avait auparavant été révoqué de ses fonctions de maire de la capitale sénégalaise, au lendemain de la confirmation de sa condamnation par la Cour d’appel.



Khalifa Sall avait aussi perdu son mandant de député.

Sénégal: les dessous de la vraie-fausse grâce présidentielle accordée à Khalifa Sall

Alors que plusieurs observateurs s’accordent à dire que l’ancien maire de la ville de Dakar n’a pas été gracié par le Président Macky Sall, des confrères de la Rfm indiquent qu’il c’est juste une question de temps avant que le décret graciant Khalifa Sall ne soit rendu public.

D’après une source contactée par la Rfm, le président de la République, Macky Sall a bel et bien décidé de gracier Khalifa Sall. Mais pour cela, il faudrait que l’ancien maire de Dakar ou ses avocats en fassent la demande.

Une exigence qui n’aurait pas encore été remplie. Dans l’entourage du chef de l’Etat, il se murmure, qu’il suffit d’un seul mot de Khalifa Sall ou de ses conseils Khalifa Sall pour ne plus passer «une seule nuit de plus en prison.»

Vérités ou manipulations? Difficile de se prononcer. Une chose est sûre, la pression monte quant à la demande de libération de Khalifa Ababacar Sall. Les différentes factions de la classe politique s’affrontent au sujet de la nécessité ou non d’une grâce présidentielle en faveur de l’ancien député.

En rappel, Khalifa Ababacar Sall, ex maire de la ville de Dakar a été condamné dans le cadre de l’affaire de la Caisse d’avance. L’ancien membre du Parti socialiste devrait normalement purger une peine de cinq ans. Sauf que depuis quelques mois, des voix s’élèvent pour réclamer une grâce présidentielle en sa faveur.

Sénégal: Moussa Tine explique pourquoi Khalifa n’a pas été gracié

Pour le juriste, la raison évoquée pour la non libération de Khalifa Sall, à savoir dépôt par ses avocats d’un recours en annulation de sa radiation de la liste des députés, relève de la manipulation et de la désinformation.

Le recours déposé devant la Cour suprême depuis le 4 juin dernier ne peut et ne saurait être l’absence de grâce présidentielle en faveur de Khalifa Sall. C’est du moins l’argument soutenu par Moussa Tine.

Ainsi, le recours ne serait pas encore vidé alors que l’article 47 de la Constitution exigerait le caractère définitif de la condamnation du détenu bénéficiaire. Khalifa aurait pu donc bénéficier de la grâce s’il n’y avait pas ce recours, déclare d’entrée de jeu Me Tine.

Il continue en déconstruisant cette assertion: « Voilà l’information qui circule et qui est totalement fausse. C’est de la véritable désinformation. Aucun juriste ne peut établir un lien, même indirect, entre un recours en annulation et une condamnation définitive. Autrement, cela voudrait dire que si la Cour suprême annule l’acte de radiation querellé, le juge pénal serait obligé de reprendre le procès de Khalifa.»

Pour l’avocat, il s’agit ni plus ni moins d’une tentative de manipulation de l’opinion publique: « On va plus loin encore en ménageant, d’ailleurs de façon très maladroite, le Président de la République. Khalifa aurait été gracié si la condamnation était définitive et on en oublie que Khalifa n’a pas pu être candidat parce que justement le régime politico-judiciaire a considéré que sa condamnation pénale était déjà définitive avant même le rabat d’arrêt. »

En réalité, personne juridiquement ne peut reprocher à Macky, affirme-t-il, de n’avoir pas accordé la grâce à Khalifa. C’est son droit. C’est même son pouvoir personnel et discrétionnaire. Mais il faut assumer. L’explication est à chercher ailleurs.

Inutile de chercher à désinformer, clame-t-il. C’est sa liberté, son droit et même c’est son pouvoir politique personnel. Il peut l’accorder ou pas, pour n’importe quelle raison et même sans raison. L’homme de loi convoque alors les textes. L’article 47 de la Constitution tient en une unique, simple et courte phrase:« Le Président de la République a le droit de faire grâce.»

«Ce n’est donc nullement une compétence liée. Par contre, la seule chose que je voudrais humainement vous demander c’est d’arrêter de créer ou d’entretenir une rumeur sur une éventuelle libération. Je n’y ai jamais cru. Mais sa mère de presque 90 ans a attendu son fils, Mbaye. A la Korite, c’était dramatique. Cette fois, heureusement Khalifa a fait prendre les devants.»

Tabaski: Khalifa Sall s’adresse aux Sénégalais

L’ancien maire de Dakar a prié pour la paix dans le cadre de la célébration de la fête du sacrifice, hier, lundi.

« En ce jour d’Aïd al Adha, je formule des vœux de paix et de prospérité pour le Sénégal. Je prie également pour un hivernage pluvieux et pour des récoltes abondantes pour les paysans.

Que le sacrifice du prophète Ibrahim nous inspire face aux épreuves et nous guide dans la quête du droit chemin. Qu’Allah veille sur notre pays et sur le peuple sénégalais.

Déwénaty. Bonne fête de Tabaski.

Khalifa Ababacar Sall »

Mairie de Dakar : bras de fer entre Bamba Fall et Soham Wardini

Le maire de la Médina, Bamba Fall critique la gestion solitaire de son homologue de Dakar.

Le torchon brûle entre les deux élus. La maire Soham Wardini et Bamba Fall sont à couteaux tirés. Le maire de la Medina s’attaque au successeur à Soham Wardini  qui a remplacé Khalifa Sall à l tête de la mairie de Dakar.

«Elle fait une gestion solitaire. Elle n’associe pas certains adjoints à ses démarches et décisions. Je suis le premier adjoint, mais je ne sais rien de ce qu’elle fait», a déclaré Bamba Fall dans Les Échos.

L’édile de la Médina ajoute qu’il est également mis de côté par la maire de Dakar lorsqu’il faut faire des arbitrages. Ceci alors qu’il est chargé des questions sociales à la Ville de Dakar. «La mairie de Dakar ne marche plus comme du temps de Khalifa Sall. Wardini fait ce qu’elle veut», déplore Bamba Fall.

Libération de Khalifa Sall: une demande de grâce adressée à Macky Sall

Le Front pour la libération de Khalifa Sall et Alioune Tine ex patron de la Raddho ont adressé une lettre de grâce au président de la République, informe L’Observateur.

 

Des activistes ont fait une demande de grâce pour Khalifa Sall. Sollicitation motivée par la centaine de milliers de signatures récoltées lors de la pétition lancée par le Front pour la libération de Khalifa Sall. Pour le Front, la libération de Khalifa Sall est devenue une « demande citoyenne » et « sociale ».

Et le Front st rejoint dans sa requête par Alioune Tine, ancien patron de la Raddho.

Ce dernier, n’a pas manqué de supplier le Président Macky Sall. « Nous nous adressons au musulman et au citoyen qu’il est pour lui dire qu’il est temps qu’il entende l’appel des citoyens sénégalais pour la libération de Khalifa Sall. Monsieur le Président, nous nous adressons à vous : s’il vous plaît, libérez Khalifa Sall », implore l’ancien patron de la Raddho.

Sénégal: les avocats de Khalifa Sall introduisent un autre recours à la Cour suprême

Le conseil de l’ancien maire de Dakar demande l’annulation de l’arrêté de l’Assemblée nationale du 17 janvier 2019, portant radiation de leur client de la liste des députés.

C’est le 04 juin que les avocats de Khalifa Sall ont déposé un nouveau recours à la Cour suprême, rapporte L’Observateur. Dans l’optique d’annuler l’arrêté N°006 du bureau de l’Assemblée nationale, du 17 janvier 2019, portant sa radiation de la liste des députés. Le journal indique que la défense a adressé un document à l’Agent judiciaire de l’État (Aje) en ce sens.

 

Une demande justifiée par «l’excès de pouvoir» qui transparait de sa radiation. Les conseils de l’État parlent d’absence de caractère administratif de la décision attaqué au motif que le recours pour excès de pouvoir n’est recevable que contre une décision explicite ou implicite d’une autorité administrative.

 

Pour mémoirel, Khalifa Sall a été déposé suite à la confirmation de sa condamnation à 5 ans de prison ferme par la Cour d’appel de Dakar dans le cadre de l’affaire de la caisse d’avance. Il a été remplacé à l’Assemblée nationale par le responsable des jeunes du Grand Parti, Malick Guèye.

Fête du 4 avril: Khalifa Sall sur la liste des détenus à gracier

L’ex-maire de Dakar pourrait recourir la liberté après la fête de l’indépendance du 4 avril.

Seul un revirement de dernière minute pourrait contrecarrer la remise en liberté de Khalifa Sall et Mbaye Touté au lendemain de la fête de l’Indépendance, le 4 avril. C’est du moins ce que révèle L’Observateur. Le journal rapporte que l’ex-maire de Dakar et celui qui a été son directeur administratif à la mairie font partie des détenus qui doivent bénéficier de la grâce présidentielle dans le cadre du 4-Avril.

La publication indique d’ailleurs que la mesure était initialement programmée pour le 4-Avril de l’année dernière, au lendemain de la condamnation en première instance de Khalifa Sall et Cie. Mais les concernés avaient interjeté appel, ce qui leur retirait d’office le droit d’obtenir une grâce. Celle-ci ne pouvant intervenir qu’à l’épuisement de la procédure.

Cette fois-ci pourrait être la bonne avec la confirmation par la Cour suprême, ultime recours, de la condamnation de l’ex-maire de Dakar et ses co-accusés.

Fête de l’indépendance: Khalifa Sall sur la liste des détenus à gracier

L’ex-maire de Dakar pourrait recourir la liberté après la fête du 4 avril.

Seul un revirement de dernière minute pourrait contrecarrer la remise en liberté de Khalifa Sall et Mbaye Touté au lendemain de la fête de l’Indépendance, le 4 avril. C’est du moins ce que révèle L’Observateur. Le journal rapporte que l’ex-maire de Dakar et celui qui a été son directeur administratif à la mairie font partie des détenus qui doivent bénéficier de la grâce présidentielle dans le cadre du 4-Avril.

La publication indique d’ailleurs que la mesure était initialement programmée pour le 4-Avril de l’année dernière, au lendemain de la condamnation en première instance de Khalifa Sall et Cie. Mais les concernés avaient interjeté appel, ce qui leur retirait d’office le droit d’obtenir une grâce. Celle-ci ne pouvant intervenir qu’à l’épuisement de la procédure.

Cette fois-ci pourrait être la bonne avec la confirmation par la Cour suprême, ultime recours, de la condamnation de l’ex-maire de Dakar et ses co-accusés.

 

Retour des exclus au Ps: des voix contradictoires s’élèvent

Les sorties se multiplient autour de la question concernant le probable retour des socialistes qui étaient exclus du parti.

Le bureau politique du Parti socialiste (PS, majorité) s’est réuni le 16 mars dans le cadre sa 12e session tenue samedi à Dakar. Il était question entre autres  de plancher sur la vente des cartes, le renouvellement des instances et aussi de procéder à une évaluation de la présidentielle.

Des points qui sont pratiquement passé inaperçus à côté de l’annonce d’une ouverture au retour des exclus du Ps. A l’instar de l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall, l’avocate Aissata Tall Sall, de même que les maires Bamba Fall (Médina), Idrissa Diallo (Dalifort) et Barthelemy Diaz (Mermoz Sacré-Cœur).

Sauf que depuis lors, des sorties se succèdent au sujet de cette éventuelle réconciliation. D’ailleurs, pour Kadialy Gassama et Me Moussa Bocar Thiam, « le directoire du parti n’a jamais été initiateur d’un quelconque retour des anciens. Cependant, il reste ouvert à toute personne voulant revenir et rejoindre la maison mère… »

Restriction des visites de Khalifa Sall: Moustapha Diakaté dénonce «l’abus judiciaire»

Le Chef de cabinet du président de la République n’apprécie pas le durcissement des visites à Khalifa Sall à la prison de Rebeuss.

Moustapha Diakhaté est monté une fois encore au créneau. Cette fois, il s’exprime au sujet de des restrictions des visites de Khalifa Sall.

Il parle « d’abus du judiciaire.» Sur sa page Facebook, le chef de cabinet du président de la République s’insurge: « il est anti fondamentalement constitutionnel. C’est une grave violation du sacro-saint principe de l’égalité des citoyens devant la loi ». Il ajoute : « cette décision doit être appliquée à tous les prisonniers et à tous les visiteurs des prisons et maisons d’arrêt et de correction sur l’ensemble du territoire sénégalais.»

En rappel, L’ancien maire est écroué à la prison de Reubeuss depuis deux ans. Il y a été condamné pour malversations dans l’affaire dite de la caisse d’avance de la mairie de Dakar. Une affaire qui l’a poussé a quitté son fauteuil de maire de la ville suite à sa révocation par décret au lendemain de sa condamnation par la Cour d’appel, le 31 août dernier.

Moustapha Djakhaté: « Karim Wade et Khalifa Sall doivent purger leurs peines »

Le chef de cabinet du président de la République n’est pas favorable à l’adoption d’une loi d’amnistie en faveur des deux personnalités, condamnées pour des délits financiers.

Dans un entretien avec Le Quotidien, Moustapha Diakhaté se eut catégorique. Karim Wade (fils de l’ancien président Abdoulaye Wade) et Khalifa Sall (ancien maire de Dakar) doivent répondre de leurs actes. «Le pays est stable. Le gouvernement gouverne, l’opposition s’oppose et les syndicats travaillent. Je ne vois pas de raison justifiant une grâce ou une amnistie pour qui que ce soit ».

L’ancien président du groupe parlementaire de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) ajoute « Si cela ne tenait qu’à moi, Karim et Khalifa peuvent être libérés demain. Mais, ils ont commis des fautes. La Justice a estimé qu’ils ont fait du tort à la communauté nationale et les a condamnés. Pour moi, il faut les laisser subir leurs sentences jusqu’à terme. J’irai même plus loin en proposant l’abrogation pure et simple des dispositions conférant au président de la République des pouvoirs allant dans le sens d’accorder une amnistie ou une grâce».

Les deux personnalités qui ont vu leur candidature rejetée par le Conseil constitutionnel pour la Présidentielle du 24 février dernier ont été condamnées pour des délits financiers.

Présidentielle 2019: Khalifa Sall saisit le Conseil Constitutionnel

Suite à l’invalidation de sa candidature à la présidentielle de février prochain  par la cour constitutionnelle, l’ancien maire de Dakar introduit un recours auprès de cette même cours.
Khalifa Sall

La Conseil Constitutionnel a rejeté le 14 janvier dernier la candidature de Khalifa Sall à la présidentielle prévue pour le 24 février 2019. Mécontent de cette décision, l’ex-maire de Dakar Khalifa Sall, a introduit un recours au Conseil Constitutionnel le mardi 15 janvier 2019. Ce, en vertu des articles L121 et L122 du code électoral.
Nonobstant sa condamnation à cinq ans de prison pour 《 escroquerie sur les deniers publics 》, et cinq millions de francs CFA d’amende suivi de l’invalidation de sa candidature pour la prochaine présidentielle par les 7 sages du Conseil Constitutionnel, l’ex-maire de Dakar Khalifa Sall ne renonce toujours pas à sa course à la prochaine présidentielle. Ce dernier, a par le biais de son mandataire Babacar Thiouye Ba, introduit un recours au Conseil Constitutionnel comme le stipule les articles L121 et L122 du code électoral.

Selon le recoupement des informations, l’émissaire de Khalifa Sall a joint dans sa lettre de contestation, 7 documents qu’il a mis à la portée des magistrats qui procéderont à un ultime  examen afin de statuer sur la validité ou l’invalidité de sa candidature.

Pour rappel, les sept sages du Conseil Constitutionnel n’ont validé que cinq dossiers, ceux d’Ousmane Sonko, de Madicke Niang, d’Idrissa Seck, d’El Hadj Sall et de Macky Sall.

« Khalifa peut encore se présenter à la présidentielle »

Selon le Juriste Ndiack Fall, l’ex maire de Dakar a encore ses chances pour la présidentielle de février 2019 grâce au rabat d’arrêt
Khalifa Sall, malgré l’invalidation de sa candidature par le Conseil constitutionnel, a encore des chances de se présenter à l’élection présidentielle de février prochain, a déclaré dans un entretien exclusif à APA le Professeur de droit pénal, Ndiack Fall, soulignant que si les avocats de l’ex-maire de Dakar introduisent leur rabat d’arrêt avant le 20 janvier leur client sera bien « candidat, électeur et éligible ».

L’article 52 alinéa 1 de la loi organique sur la Cour suprême permet aux avocats de Khalifa Sall d’introduire un rabat d’arrêt dans un délai d’un mois après notification de l’arrêt de la Cour suprême, mais les conseils de l’ex-maire doivent s’exécuter avant le 20 janvier 2019, « car c’est à cette période que le Conseil constitutionnel va publier la liste définitive des candidats », a indiqué le Pr Fall.

Ce rabat, s’il est fait à temps, devrait suspendre l’arrêt de la Cour suprême, a soutenu le professeur de droit pénal, convoquant à ce propos l’article 36 de la loi organique de la Cour suprême qui, a-t-il dit, souligne le caractère suspensif du rabat d’arrêt.

« Le pourvoi en cassation revêt un caractère suspensif. Cela veut dire que même si la personne est condamnée, la décision n’est pas opérationnelle si je peux m’exprimer ainsi. Dans son extrait de casier judiciaire ne figurera nullement la décision de condamnation tant que la condamnation n’est pas définitive. Donc, pour Khalifa Sall, il est électeur et éligible. Il peut voter et il peut être élu » a affirmé Ndiack Fall

Insistant sur le caractère suspensif du rabat d’arrête, il a martelé : « tant que la condamnation de Khalifa Sall n’est pas définitive, l’ex maire de Dakar peut être candidat, électeur et éligible ».

Accusé de détournement de deniers publics, de faux et d’usage de faux en écritures de commerce, Khalifa Sall a été condamné par le tribunal correctionnel à cinq ans de prison plus une amende de cinq millions de FCFA, une sentence confirmée plus tard par la Cour d’appel qui, en passant, porte l’amende à 1,8 milliard de FCFA. Saisie par les avocats du maire, la Cour suprême a confirmé cette sentence.

Le Conseil constitutionnel, dans son arrêt rendu lundi, a validé les candidatures à la présidentielle du chef de l’Etat sortant, Macky Sall, de l’ex-Premier ministre, Idrissa Seck, de Issa Sall du PUR, de Ousmane Sonko de Pastef et de  Madické Niang.

Les candidatures de Khalifa Sall et de Karim Wade ont, par contre, été rejetées, avec possibilité pour ces derniers d’introduire un recours.  Le Conseil constitutionnel donnera le 20 janvier la liste définitive des candidats à la présidentielle dont le premier tour aura lieu le 24 février 2019.

 

Sénégal: vers l’amnistie de Khalifa Sall et Karim Wade

Le président sénégalais était à Paris pour le centenaire de l’armistice a donné une interview à nos confrères de France 24 dans laquelle il évoque une possible amnistie de ces deux acteurs politique au cas où il est réélu en 2019.

Dans cet entretien, Macky Sall évoque pour la première fois, la présidentielle de février prochain qu’il compte gagner au premier tour et ses adversaires politiques, Karim Wade et Khalifa Sall, condamnés par la justice et exclus de la prochaine élection. Il indique qu’il pourrait les amnistier en cas de réélection.
« Le premier, le second », pendant près de sept minutes, Macky Sall refuse de nommer Karim Wade et Khalifa Sall. Accusé depuis des mois d’avoir instrumentalisé la justice pour éliminer ses deux personnalités de la course à la présidence, le chef de l’Etat affirme au contraire que la justice est indépendante.

« Je pense que personne n’a été éliminé volontairement. Nous avons une justice, certes perfectible comme toutes les justices du monde, mais nous avons une justice responsable. »

« Sur France 24 »

La procédure judiciaire contre Khalifa Sall n’est pas terminée, la Cour de cassation n’a pas encore rendu sa décision. Karim Wade, qui doit 220 millions d’euros à l’Etat, affirme qu’il sera au Sénégal fin novembre. Ce lundi, le journal Jeune Afrique évoquait une possible amnistie pour les deux hommes, mais après la réélection de Macky Sall.

Une possibilité admet le président : « Je ne peux pas écarter, dans une circonstance nouvelle d’une réélection, d’engager une nouvelle phase pour la reconstruction nationale dans un esprit de renouveau national, de consensus national. Parce que je pense qu’il faut savoir tourner des pages aussi. »

Macky Sall indique enfin qu’il compte gagner l’élection présidentielle au premier tour. Pour les proches de Khalifa Sall et de Karim Wade, ces déclarations du président, cette possibilité d’amnistie, montre que ces dossiers sont des dossiers politiques.

« L’opposition dénonce un « chantage » »

La première réaction des différents états-majors politiques concernés par les déclarations de Macky Sall a d’ailleurs été l’étonnement. Personne ne s’attendait à une telle proposition d’amnistie. Mais l’étonnement a rapidement laissé place à la colère au sein du Parti Démocratique Sénégalais qui par la voix d’Amadou Sall, affirme qu’il s’agit d’une manœuvre du chef de l’Etat pour ne pas avoir à affronter Khalifa Sall et Karim Wade lors de l’élection présidentielle.

« C’est une honte pour un président de parler ainsi. » clame Amadou Sall, ancien ministre du Parti démocratique sénégalais

Dans le camp de Khalifa Sall, alors que la décision de la Cour suprême sur le fond de la condamnation est attendue, Moussa Tine, conseiller de l’ex-maire de Dakar  accuse le président Macky Sall de faire du chantage. « Cela ressemble à un appel du pied, à un chantage, explique-t-il. Il reste dans sa logique : obtenir un deuxième mandat quitte à torpiller la justice. Ce n’est pas la question de la gouvernance, ce n’est pas la question des deniers publics des Sénégalais qui l’intéressent, ce qui l’intéresse aujourd’hui, c’est d’écarter d’éventuels candidats qui peuvent lui poser des problèmes lors de la prochaine élection présidentielle ».

Alors que la majorité reproche à l’opposition de refuser les débats sur le bilan économique et social du chef de l’Etat en vue de la présidentielle, les déclarations de Macky Sall risquent bien de focaliser les échanges sur les tensions politiques.

 

Khalifa Sall dépose une requête devant la Cour suprême

Khalifa Sall a attaqué devant la Cour suprême l’arrêt de la Cour d’appel confirmant sa condamnation en première instance à 5 ans de prison ferme.

D’après Les Échos, qui donne l’information, l’ex-maire de Dakar a déposé son recours au début de cette semaine. Le journal indique que Yaya Bodian, condamné en même temps que Khalifa Sall, aussi bien en première instance qu’en appel, a introduit la même requête.

Et que l’État, pour sa part, n’a pas introduit de pourvoi.

Le mairie de Dakar Khalifa Sall a reçu sa lettre de révocation

Dix jours après sa révocation de son poste de maire de Dakar, Khalifa Sall a reçu, vendredi dernier, la lettre de notification de cette décision de Macky Sall. Selon Les Échos, qui donne la nouvelle, c’est dans sa cellule de Rebeuss qu’il a reçu la note.

Du coup, officiellement, Khalifa Sall n’est plus le maire de Dakar, la mesure de révocation prenant effet dès réception de la notification.

Mais Khalifa Sall ne lâche pas du lest. D’après le journal, ses avocats vont saisir la Cour suprême pour un sursis à exécution du décret.

Le désormais ex-maire de Dakar a été révoqué par décret vendredi 31 août. Une décision qui est tombée vingt-quatre heures après la confirmation par la Cour d’appel de Dakar de sa condamnation en première instance à 5 ans de prison et 5 millions de francs Cfa d’amende.

Sénégal: peine de cinq ans de prison confirmée en appel pour le maire de Dakar

Le maire de Dakar Khalifa Sall a été condamné jeudi en appel à cinq ans de prison ferme pour escroquerie portant sur des fonds publics et faux, une décision qui confirme la peine infligée en première instance et l’écarte de la course à l’élection présidentielle sénégalaise.

« Le tribunal confirme le jugement pour Khalifa Sall », a indiqué lors d’une audience publique le président de la cour d’appel, en l’absence du maire de la capitale sénégalaise.

La cour d’appel a également condamné Khalifa Sall et trois de ses huit coaccusés à verser « solidairement » la somme de 1,8 milliard de francs CFA (environ 2,75 millions d’euros) à l’Etat du Sénégal.

En l’état, Khalifa Sall, 62 ans, ne peut pas se présenter pour défier dans les urnes le président sortant Macky Sall en février 2019, comme il en a déclaré l’intention.

Il lui reste toutefois la possibilité d’introduire un ultime recours devant la Cour suprême.

Khalifa Sall, en détention depuis mars 2017, avait été condamné en première instance pour « escroquerie portant sur des fonds publics » et « faux en écriture », pour le détournement d’environ 2,5 millions d’euros prélevés entre 2011 et 2015 sur les caisses de la Ville de Dakar.

Maire de Dakar depuis 2009, ce dissident du Parti socialiste (PS) et de la majorité présidentielle affirme que les poursuites judiciaires à son encontre visent à l’empêcher de se présenter à la présidentielle de 2019, ce que démentent les responsables de la majorité.

La Cour suprême doit par ailleurs se prononcer jeudi sur un recours en cassation introduit par un autre candidat déclaré à la présidentielle, Karim Wade, fils et ministre de l’ex-président Abdoulaye Wade, condamné en 2015 à six ans de prison pour « enrichissement illicite ».

M. Wade avait vu sa demande d’inscription sur les listes électorales rejetée le 2 juillet, ce qui devrait lui aussi l’empêcher de se présenter.

Verdict du procès de Khalifa Sall : La Décade Fatidique

C’est dans dix jours, le 30 août plus précisément, que la Cour d’appel rendra son verdict dans le procès du maire de Dakar. Mais ses partisans ne se font pas d’illusion.

Le compte à rebours à démarrer pour Khalifa Sall, ses avocats et ses partisans. En effet, c’est dans dix jours, le 30 août plus précisément, qu’ils connaitront le verdict de la Cour d’appel. Le maire de Dakar a été condamné en première instance à cinq ans d’emprisonnement ferme. En appel, le tribunal a requis la confirmation de la peine en première instance. Ses militants les plus optimistes espèrent son acquittement le 30 août prochain. En revanche, d’autres militants, les plus lucides, ne se font pas d’illusion. Ils redoutent sa condamnation pour l’empêcher de se présenter à l’élection présidentielle dont le premier tour est fixé au 24 février 2019. D’ailleurs, ils sont nombreux ses partisans qui dénoncent un procès politique.

Récemment le député Cheikh Bamba Dièye a accusé les juges Malick Lamotte et Demba Kandji de faire le jeu de l’Exécutif qui cherche d’après lui, à priver Khalifa Sall d’élection. D’ailleurs, toutes les demandes de libération provisoire introduites par les avocats du maire de Dakar ont été rejetées.

Mieux, dans son réquisitoire l’avocat général près la Cour d’appel de Dakar, Lansana Diabé Siby, avait demandé l’annulation partielle du Procès-verbal d’enquête préliminaire au motif que les détenus dans cette affaire n’ont été assistés par leurs avocats.

«Dès l’interpellation, l’avocat doit être présent. Ce débat est terminé. Le procès-verbal d’enquête préliminaire de la procédure doit tout simplement être écarté parce que les interpellés n’ont pas eu droit à la présence d’avocat», avait-t-il explicité. L’avocat général qui n’a pas été suivi par la Cour d’appel allait ainsi dans le sens de la cour de la Cedeao qui réclamait la libération du maire de Dakar pour vice de forme.

Le professeur de droit pénal à l’université Cheikh Anta Diop, Ndiack Fall, affirme que le maire de Dakar, Khalifa Sall, doit être libéré pour «vice de forme». Ce pénaliste explique que la vice de forme annule toute la procédure. Dans son arrêt rendu cette semaine, la Cour de justice de la Cedeao a réclamé sa libération pour «violation de ses droits».

Mais le juge Demba Kandji n’a pas suivi ni l’avocat général et la cour communautaire. Il avait juste renvoyé le procès pour permettre dit-il, à la Cour d’appel de prendre connaissance de la décision de la Cedeao.

Sénégal: Khalifa Sall boude son propre procès

L’ancien maire de Dakar n’a pas assisté à son procès prévu ce jeudi 26 juillet. Hier mercredi  déjà, ses avocats avaient quittés le procès.

 

Au 10e jour de son procès en appel, le maire de Dakar et dissident de la mouvance présidentielle a préféré rester en prison. Motif évoqué : l’absence de ses avocats, qui eux avaient boudé le procès depuis hier « à cause de la partialité de la Cour ».

Les nombreux journalistes qui guettaient les mots de sa déclaration annoncée pour ce jour vont donc devoir attendre. « Les journalistes vont devoir se rabattre sur une déclaration écrite qui leur sera envoyée dans leur boite mail », nous a confié un proche du maire de la capitale Sénégalaise.

Pour le collectif des avocats du premier magistrat de la ville de Dakar, toutes les conditions ne sont pas réunies pour assurer un procès équitable à leur client.

Pis encore, ils croient déceler à travers les actes posés par la justice sénégalaise des manœuvres pour écarter Khalifa Sall des prochaines joutes électorales.

Mercredi, en boudant le procès, les conseils du maire de Dakar ont noté que l’opinion publique nationale et internationale sera informée plus en détails sur les circonstances de ce procès purement politique

« Dans ces conditions, et pour ne pas se rendre complice d’une défense de connivence avec les atteintes répétées aux droits de leur client, le collectif des Avocats en concertation avec M. Khalifa Ababacar Sall, a pris la décision de quitter le prétoire pour marquer sa désapprobation absolue », avaient-ils déclaré.

Sénégal : Khalifa Sall restera en prison

La CEDEAO avait rendu le 29 juin dernier, un arrêt estimant notamment que les droits de Khalifa Sall à un procès équitable avaient été violés en première instance.

 

Un tribunal de Dakar a décidé jeudi du maintien en détention du maire de Dakar Khalifa Sall, malgré l’arrêt de la cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), attestant du non-respect des droits de l’accusé.

«Il convient de rappeler que les décisions de la CEDEAO n’interfèrent pas dans les procédures nationales», a tranché le juge Demba Kandji pour justifier son rejet.

Le juge Kandji a estimé «disposer de suffisamment d’éléments d’appréciation pour poursuivre les audiences», précisant que « la Cour refuse de poursuivre les débats sur l’arrêt de la CEDEAO. Elle a vidé cet arrêt conformément aux lois en vigueur au Sénégal, rien ne l’y fera revenir».

La CEDEAO a rendu le 29 juin dernier, un arrêt estimant notamment que les droits de Khalifa Sall à un procès équitable avaient été violés en première instance.

Selon la défense, cet arrêt de la juridiction communautaire, saisie par Khalifa Sall, a conclu au caractère «arbitraire» de sa détention préventive, ainsi qu’à la violation de son droit à la présomption d’innocence et de son immunité parlementaire. Cette décision, assure la défense, s’impose à la justice sénégalaise et annule la condamnation.

De leur côté, les avocats de l’Etat sénégalais assurent que l’arrêt de la Cour de la CEDEAO «ne concerne pas le fond et ne remet nullement en cause l’autorité de la chose jugée», affirmant que la défense cherche ainsi à gagner du temps.

Maire de Dakar depuis 2009, dissident du Parti socialiste (PS) et de la majorité présidentielle, avec sept de ses collaborateurs, tous présents lundi à la barre, Khalifa Sall a été condamné en première instance, pour «escroquerie portant sur des fonds publics» et «faux en écriture», pour le détournement d’environ 2,5 millions d’euros prélevés entre 2011 et 2015 des caisses de la Ville de Dakar.

Affaire Khalifa Sall : le juge Demba Kandji rejette la demande de libération de la CEDEAO

Khalifa Sall a été condamné à 5 ans de prison pour escroquerie aux deniers publics dans l’affaire dite de la « caisse d’avance » de la mairie de Dakar.

 

La Cour de justice de la CEDEAO ne peut être considérée comme ’’une Cour d’appel fédérale’’, a fait valoir le juge Demba Kandji, rejetant la « demande de liberté d’office » du maire de Dakar, Khalifa Sall, mercredi, à l’entame de l’audience de reprise du procès en appel de l’édile de la capitale sénégalaise, condamné à 5 ans de prison pour escroquerie aux deniers publics.

Le magistrat, président de la Cour d’appel de Dakar, a rejeté en bloc cette demande de liberté en même temps que la demande de nullité de la procédure visant Khalifa Sall, ainsi que les exceptions de nullité.

La Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), saisie par les avocats de Khalifa Sall, avait estimé dans son arrêt portant sur cette affaire que les droits de l’édile de Dakar à un procès équitable, à la présomption d’innocence et à l’assistance d’un conseil lors de la procédure avaient été violés.

Ses conseils ont en conséquence demandé il y a une semaine sa mise en liberté, se fondant notamment sur l’argumentaire de la juridiction communautaire, une requête rejetée par le juge d’appel.

Le tribunal dit reconnaître « le caractère obligatoire et exécutoire des arrêts de la Cour communautaire au Sénégal », mais souligne que la Cour d’appel de Dakar considère que « la Cour de justice de la CEDEAO ne peut se substituer aux juridictions nationales », puisqu’elle « n’est pas une Cour d’appel fédérale ».

« Le juge s’est arrogé des compétences qu’il n’a pas en refusant la liberté provisoire au maire de Dakar », a réagi Me Ciré Clédor Ly, du pool d’avocats de l’édile de Dakar, estimant que ce faisant, l’Etat du Sénégal « a ainsi rompu les amarres avec la justice internationale et l’Etat de droit ».

« Ce rejet ne nous surprend pas. L’arrêt de la Cour de justice de la CEDEAO ne dit pas de libérer Khalifa Sall encore moins d’arrêter la procédure », a pour sa part indiqué l’un des avocats de l’Etat, Me Baboucar Cissé.

Il affirme que la Cour de justice de la CEDEAO « demande seulement à l’Etat du Sénégal de payer 35 millions » de FCFA à Khalifa Sall et compagnie.

Khalifa Sall a été condamné en mars dernier à 5 ans de prison pour 5 ans de prison pour escroquerie aux deniers publics dans l’affaire dite de la « caisse d’avance » de la mairie de Dakar.

 

Procès de Khalifa Sall : Me Ciré Clédor Ly dénonce une violation des droits de ladéfense

Les avocats du maire de Dakar, par la voix de Me Ciré Clédor Ly, dénoncent une violation des droits de la défense dès le premier jour.

A en croire la robe noire, «la défense n’a pas été informée de cette audience. Si les prévenus ont reçu des citations, ils les ont reçues dans des délais étriqués qui ne leur ont pas permis d’informer leurs avocats, de se concerter avec eux, de permettre aux avocats eux de se réunir, pour prendre connaissance de l’ensemble du dossier d’appel, et bâtir une stratégie de défense ». Ainsi, l’avocat de se désoler de la décision du président de la Cour d’appel, Demba Kandji qui a déclaré que la date de renvoi du 9 juillet est ferme et ultime.

Il explique que la défense voulait tout simplement que la loi soit respectée. «Nous avons cité les textes de loi qui permettaient à tout le monde de savoir que le procureur général n’a pas respecté les dispositions légales. Que les droits de la défense à l’entame ont été violés. C’est la loi elle-même qui imposait ce renvoi pour la régularisation», s’est-t-il défendu.

«Ce procès doit être comme tous les procès. Un procès ordinaire, où les règles de procédures sont respectées, où les droits de la défense sont respectés où les prévenus aussi sont respectés. Conformément aux textes de loi, que les délais raisonnables soient accordés et que aussi, l’ensemble des prescriptions du code puissent être observées», a-t-il poursuivi.

«Nous sommes en appel, c’est la dernière chance des prévenus et ils devraient être jugés conformément aux règles de première instance. Et vous avez entendu, ça sera un procès escamoté », a-t-il martelé.

Me ciré Clédor Ly soutient que ce procès sera un procès marathon, où aucun droit ne sera respecté. «Dès le premier jour, les droits ont été violés. Les jours suivants, les droits vont être piétés. Et en fin de compte, l’objectif politique sera atteint. C’est un objectif politique qui est visé. Et ils sont décidés à l’atteindre», conclut-il.

 

Procès en appel de Khalifa Sall: « Il n’y a aucune violation des textes » selon Me Baboucar Cissé

Pour l’avocat de l’Etat du Sénégal qui a d’ailleurs refusé le renvoie de ce procès,  un mois suffit largement à la défense pour justifier son appel.

Il n’y a aucune violation des textes et un mois suffit largement à la défense pour justifier son appel. C’est du moins l’avis de l’avocat de l’Etat du Sénégal Me Baboucar Cissé qui a catégoriquement refusé le renvoie de cette l’affaire. Selon lui, les droits de la défense ont été respectés.

«Le procès a été renvoyé au 09 juillet par la Cour parce que c’est la défense qui a demandé sont renvoie pour se préparer.  La cour a estimé qu’un délai d’un mois suffit largement pour permettre à la défense de se préparer afin de justifier éventuellement son appel», a déclaré Me Cissé.

Ce qu’il faut retenir, renseigne-t-il, cette Cour a été saisie en appel contre un jugement rendu par le tribunal le 30 mars dernier. Avant de souligner que c’est à base de ce jugement que la Cour d’appel va statuer pour voir quelle est la motivation qui a été adoptée par les premiers juges? « Est-ce-que cette motivation est conforme à la loi ? Est-ce que cette motivation est critiquable ou bien elle est confirmée ?», s’interroge-t-il.

A l’en croire la défense a fait la confusion en soulevant que les mêmes règles  qui ont été appliquées au tribunal sont applicables pour la Cour d’Appel. «Mais les règles dont la défense parle sont les règles du déroulement d’audience. Ce ne sont  pas les règles invoquées par l’article 174 du code de procédure pénale en disant que la Cour devait informer les avocats. Un avocat peut être constitué en première instance et ne pas constituer en appel », a-t-il laissé entendre.