Sadio Mané champion d’Angleterre

Sadio Mané est devenu jeudi le premier footballeur sénégalais à être champion d’Angleterre. Un sacre obtenu après la victoire (2-1) de Chelsea aux dépens de Manchester City, lors de la 31e journée de la Premier League.

Ce résultat fait du club de Sadio Mané le champion d’Angleterre, puisque Liverpool est hors de portée de ses poursuivants.

En effet, avec un total de 86 points à sept journées de la fin du championnat, les Reds ne peuvent plus être rejoints par les Citizens, leurs adversaires les mieux classés (63 points). Liverpool va ainsi fêter son premier titre de champion après une traversée du désert de trente ans pour les Reds, déjà vainqueurs de la Ligue des champions 2019.

Sadio Mané, ancien pensionnaire de Génération Foot (Sénégal), a gagné son deuxième titre avec Liverpool en marquant 15 buts pour neuf passes décisives.

Après Génération Foot, la star sénégalaise, native de Bambaly, dans le sud du Sénégal, a poursuivi sa carrière au FC Metz, club partenaire de Génération Foot, une académie basée à Déni Biram Ndao, dans le département de Rufisque.

Mané a ensuite rejoint les Red Bulls de Salzburg (Autriche), club avec lequel il a remporté deux titres de champion en 2013 et en 2014, réussissant notamment, lors de la saison 2013-2014, le doublé de la Coupe et du championnat, avant de rejoindre Southampton (2014-2016) et ensuite Liverpool.

L’inspection d’académie de Fatick prête pour la reprise des cours (Inspecteur)

L’Inspection d’académie de Fatick est prête pour la reprise des cours prévue jeudi, a assuré mercredi l’Inspecteur Mamadou Niang.

’’Nous sommes prêts en ce moment pour la journée du 25 juin. Nous sommes prêts parce que le matériel est arrivé, prêts parce que le matériel est mis en place, prêts parce que nous avons assuré le minimum de masques à chaque élève, chaque enseignant et à chaque surveillant’’, a dit M. Niang.


Il s’exprimait au cours d’un point de presse organisé au terme d’une réunion d’évaluation des engagements et solutions à apporter d’ici jeudi pour ’’une meilleure reprise’’ des cours dans l’Inspection d’académie de Fatick. Cette rencontre a réuni l’Inspection d’académie, les parents d’élèves et les représentants de syndicats d’enseignants.


Tout a été fait pour que ’’chaque élève, chaque enseignant, chaque surveillant, chaque personnel puisse disposer d’au moins de trois masques de protection pour pouvoir démarrer’’, a assuré l’Inspecteur. ’’Nous y avons travaillé et nous avons fait en sorte qu’au niveau de chaque établissement, tous les éléments qui composent le protocole sanitaire puissent être sur place pour nous permettre de démarrer dans de très bonnes conditions’’, a ajouté M. Niang.


Les autorités académiques attendent ’’beaucoup d’élèves, beaucoup d’enseignants, un personnel important’’, selon l’Inspecteur, ajoutant que la région a ’’reçu suffisamment’’ de matériel’’ pour la prise en charge sanitaire.

’’Ce matériel est bien en place au niveau des établissements scolaires, des centres de formation, des écoles élémentaires, des lycées, des centres de formation professionnelle. Donc nous pouvons dire qu’aujourd’hui, dans la dynamique de la reprise du 25 juin, nous partageons la satisfaction et l’optimisme’’, a-t-il affirmé.


Il a pris ’’l’engagement’’ afin que dans chaque établissement qui ’’ouvre, tous les éléments du protocole soient présents’’. ’’Maintenant, il peut arriver des difficultés car nous sommes dans une situation inédite, et donc nous appelons les acteurs à la base à remonter l’information, chaque fois qu’il y a des problèmes pour que des solutions soient apportées’’, a t-il relevé.


’’Nous avons mis toutes les garanties, les atouts de notre côté, pour que nous puissions démarrer à la date du 25 juin prochain’’, a assuré l’Inspecteur. Il s’est félicité de l’engagement des représentants de syndicats d’enseignants, des parents d’élèves pour ’’appuyer l’académie, à continuer, à informer, à sensibiliser, à communiquer, en direction du 25 juin prochain’’.

Les établissements scolaires « fin prêts » pour le 25 juin, selon Oumar Guèye

Les établissements scolaires sont « fin prêts » pour accueillir les élèves en classe d’examen, le 25 juin, s’est réjoui mardi le ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des territoires, Oumar Guèye.

« Nous avons constaté pour nous en réjouir et nous en féliciter que tout est fin prêt pour la reprise des cours le 25 juin et dans de très bonnes conditions », a-t-il notamment indiqué au terme d’une visite à Bargny, dans le département de Rufisque.

Ce déplacement bouclait une tournée qu’il avait entamée lundi dans plusieurs établissements scolaires des départements de Dakar, Pikine, Guédiawaye et Rufisque.
M. Guèye, accompagné de membres d’associations de parents d’élèves, d’élus et d’autorités administratives de ces localités, a salué l’engagement de tous les acteurs du système éducatif sénégalais pour répondre favorablement à l’appel du président de la République, en vue d’une « reprise effective et dans d’excellentes conditions » des cours, le 25 juin.
Il a dit avoir constaté que dans tous les établissements scolaires visités par sa délégation, des dispositifs sanitaires sont bien en place avec à l’intérieur des salles de classe des tables-bancs mis en place conformément au protocole sanitaire édicté par le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
« Nous pouvons dire que toutes les conditions sont réunies pour une très bonne reprise des cours le 25 juin. Nous pouvons aussi dire que toutes les régions du Sénégal sont disposées à reprendre les cours le 25 juin », a-t-il indiqué, avant d’insister sur le respect des mesures barrières.
Le ministre des Collectivités territoriales a évoqué la situation sanitaire liée au coronavirus, laquelle « préoccupe toute la planète. Tous les pays sont touchés et personne dans aucun pays ne peut avancer une date exacte de la fin de cette maladie’’, a relevé Oumar Guèye.
Aussi « l’économie des pays doit reprendre. Les enseignements aussi doivent reprendre’’, a-t-il insisté, ajoutant que dans beaucoup de pays, l’école a repris.
Il a assuré que les autorités académiques avaient pris toutes les dispositions pour que les élèves soient accueillis « dans de très bonnes conditions » dans les établissements scolaires.
« Nous invitons maintenant les parents d’élèves à accompagner leurs enfants à l’école le 25 juin’’, a lancé Oumar Guèye, qui a salué « l’excellent travail’’ des Collectivités territoriales qui ont doté les établissements de leurs localités, de matériel conséquent de riposte contre le coronavirus.

Les conditions sont réunies pour la reprise des cours au Sénégal selon le Ministre Talla

Le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, a assuré dimanche que toutes les conditions sont réunies pour la reprise des cours au Sénégal, concernant les classes d’examen, le 25 juin.
« Aujourd’hui, je peux dire ici que tout est réuni pour la reprise des cours« , a-t-il notamment dit lors du comité régional de développement (CRD) concernant la réouverture des classes d’examen.
Le ministre a rendu hommage aux enseignants, inspecteurs, parents d’élèves, partenaires sociaux etc., qui se sont tous mobilisés pour la cause de l’éducation.
Mamadou Talla a estimé que l’année scolaire peut aller à son terme avec le bouclage du 3e semestre, exhortant l’ensemble des acteurs à œuvrer pour la réussite de la reprise des cours au Sénégal.
« Nous pouvons atteindre les résultats notamment pour boucler le 3e semestre et j’invite chacun de nous à intégrer et voir les réalités afin de les adapter pour une bonne reprise des cours car nos jeunes, nos élèves ont le droit à une formation et à une éducation« , a dit M. Talla.
Il a par ailleurs appelé les acteurs de l’académie de Kolda au respect strict du protocole sanitaire, notamment l’usage de masques, le respect de la distanciation physique, etc.
L’inspecteur de l’académie de Kolda, Mamadou Goudiaby, a fait une présentation sur la situation de la carte scolaire de la région.
L’IA a ainsi évoqué quelques difficultés liées aux abris provisoires, le manque d’eau dans certains établissements scolaires de la région devant accueillir les élèves en classes d’examen.
M. Goudiaby a toutefois rassuré pour une bonne reprise des cours malgré des facteurs bloquant dont l’hivernage avec des fortes pluies souvent enregistrées dans la région de Kolda

L’ONG ADHIS s’exprime sur la reprise du 25 juin: « Le virus est plus actif que jamais »

L’ONG Action humaine pour développement intégré au Sénégal (AHDIS), disant douter du fondement scientifique de la décision du gouvernement sénégalais de fixer la réouverture des classes au 25 juin prochain, rappelle l’Etat à ses responsabilités et alerte sur le fait que le coronavirus est « plus actif que jamais ».
Les enseignements scolaires, techniques, professionnels et universitaires sont suspendus depuis le 16 mars en raison de la pandémie de coronavirus.

Mercredi, le gouvernement a adopté une proposition du ministre de l’Education nationale fixant la réouverture des classes d’examen au 25 juin.La réouverture des classes d’examen initialement prévue le 2 juin dernier, avait été reportée en raison de contaminations au Covid-19 chez les enseignants.

La rentrée des classes d’examen (CM2, troisième et terminale) et des écoles d’enseignement technique et professionnel devrait permettre aux élèves concernés de se présenter aux examens scolaires et académiques, dans les prochains mois.

Dans un communiqué transmis vendredi à l’APS, l’ONG ainsi que « des chercheurs en éducation, formation et sport de l’Université Gaston Berger (UGB) » disent avoir « appris avec surprise et désolation que le Gouvernement a décidé de rouvrir les classes dès le 25 juin 2020 ».
Elle dit douter du fondement scientifique de cette décision et affirme qu’elle entraînerait « des situations difficiles pour les populations, les enseignants en particulier ».
L’ONG déplore en outre l’exclusion d’une catégorie d’élèves et de classes de cette décision – la reprise ne concerne que les classes d’examen (CM2, 3e et Terminale) -, en faisant valoir que « ce ne sont plus les diplômes qui sont le socle du grade de l’élève dans ce système « nouveau » mais l’évaluation des contenus durant toute l’année ».
« En conséquence, nous alertons les parents d’élèves et d’étudiants, ainsi que les enseignants, que le virus est là et plus actif qu’auparavant. Sans ambages, nous marquons notre solidarité et notre soutien entiers au corps médical en lutte contre cette pandémie », écrit-elle dans ce communiqué.
Aussi l’ONG AHDIS rappelle-t-elle que « l’État est responsable et garant de la santé des populations sénégalaises », tout en réitérant ses « propositions pour une École sans risques et des examens en situation normale.

Reprise des cours le 25 juin: Le Sénégal est-il prêt ?

Au Sénégal, les écoles sont fermées depuis le 14 mars en raison de la Covid-19. Et le gouvernement a reporté deux fois la réouverture des classes. Mais le 25 juin 2020 marquera finalement la reprise des cours au Sénégal.

En effet, selon un communiqué du Conseil des ministres, le ministre de l’Education nationale Mamadou Talla a proposé la reprise des cours au Sénégal pour les classes d’examen le 25 juin. « Cette proposition a été adoptée par le conseil« , indique le communiqué. Le document précise de plus que M. Talla a lancé un appel à une mobilisation des acteurs du système éducatif. Notamment les partenaires, les collectivités territoriales, la société civile, les syndicats, les enseignants et les élèves.

Après avoir décidé de rouvrir les classes d’examen le 2 juin dernier, le gouvernement avait dû reporter sine die cette décision en raison de contaminations à la Covid-19 chez des enseignants.

Bien que bon nombre de personnes saluent cette décision, le choix du 25 juin comme date de reprise des cours au Sénégal n’est apparemment pas au goût de tous.

« Le public n’est pas prêt »

’Est-ce que les équipements de protection contre la Covid-19 seront en nombre suffisant ? Est-ce que les gestes barrières seront observés ? Voici quelques unes des questions que l’on se poserait au sujet de la reprise des classes.

Selon Dame Mbodji, secrétaire du Cusems/A, « Le public n’est pas prêt » pour cette rentrée des classes. « Comment peuvent-ils attendre avec tout le temps qu’on a perdu, pour faire revenir les élèves pour un mois et demi et aller aux examens ? » s’interrogeait-il déjà. Dame Mbodji soutient dans les colonnes de les Echos que « Le président de la République et le gouvernement ont cédé à la pression de l’oligarchie du privé. Parce que c’est le privé, (notamment les grandes écoles privées catholiques et laïques), qui est prêt et pas le public. »

Une rentrée catastrophique pour le pays

Certains médias rapportent que la date de reprise a été une surprise pour les enseignants. Comme c’est le cas de Source A qui explique que ‘’quand le ministre de l’Education proposait hier au conseil des ministres la date du 25 juin 2020 pour la reprise des cours, au même moment, le G7 (une fédération de syndicats d’enseignants) mettait en place un comité scientifique censé plancher sur de nouvelles dates de reprise des enseignements et apprentissages, qui seront proposées au gouvernement’’. Ce qui mettrait en lumière un manque de coordination entre le Ministère de l’éducation Nationale et le corps enseignant.

Le quotidien As estime quant à lui que ‘’les enseignants [ont été] mis devant le fait accompli’’. Et au secrétaire du Cusems/A de renchérir que l’enseignement public «a perdu au minimum 5 mois sur une année scolaire qui fait 9 mois». Ainsi, selon lui, si le gouvernement veut organiser un examen au mois d’août, «c’est parce qu’ils ont décidé de faire sauter de classe les élèves et d’organiser un Bac au rabais».

Cela est «catastrophique pour cette génération d’élèves et pour le pays» déclare donc M. Bodji.