Sénégal-Matam : programme « Xeyu Ndawyi », les activés ont démarré

En vue de garantir des emplois aux jeunes de Matam, les autorités ont lancé les activités du programme « Xeyu Ndawyi ». C’était à Sinthiou Bamambé en présence des membres du gouvernement.

Le gouvernement du Sénégal poursuit la mise en œuvre des actions en faveur des jeunes. Les autorités ont mis sur pied « Xewu Ndaw », un programme d’emploi pour les jeunes sénégalais.  Dans la mise en œuvre de cette initiative, 1040 jeunes vont bénéficier du recrutement dans la région de Matam au nord du Sénégal. Ces emplois sont repartis entre les départements de Kanel, Matam et Ranérou Ferlo. En 2022, le gouvernement procédera au recrutement de 600 autres agents du service des Eaux et Forêts et Parcs nationaux.      

838 jeunes sur les 1040 retenus viennent de démarrer de façon officielle leurs activités. La cérémonie de lancement vient de se tenir à Sinthiou Bamambé, une localité du département de Kanel. C’était sous la présidence du ministre de l’Environnement eu du Développement durable Abdou Karim Sall. Le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla a pris  part à la cérémonie.

Au cours de l’événement, Abdou Karim Sall a précisé le bien-fondé de l’initiative. Pour le ministre, ces moyens humains permettront de « renforcer l’opérationnalisation de l’initiative Plan Sénégal vert (PSE vert) ». Ils aideront à accélérer la reforestation du territoire et à lutter contre les coupes et autres trafics illicites de bois.

Mamadou Talla se félicite du bon déroulement du BFEM sur l’ensemble du pays

Les épreuves du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) qui ont démarré dans les 16 académies du pays, se déroulent « très bien », a salué lundi à Thiès, le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla.
« Au niveau national, les informations que nous avons reçues, venant de Matam, de partout, le déroulement de l’examen se passe très bien. La première épreuve est terminée », a dit Mamadou Talla.
Le ministre s’adressait aux journalistes au collège Saint-Augustin, un des deux sites qu’il a visités en compagnie du maire Talla Sylla, du gouverneur Mamadou Moustapha Ndao. Les syndicats d’enseignant, la société civile étaient aussi représentés dans la délégation.
Mamadou Talla a souligné la complexité de l’organisation du BFEM, avec plus de 179.000 candidats qui planchent sur 13 épreuves communes, plus de 1.000 centres et plus de 1200 jurys.
« C’est beaucoup (et) ce n’est pas du tout facile », a-t-il insisté, non sans saluer le travail des organisateurs, la direction des examens et concours, en tête.
M. Talla a loué le rôle joué par les enseignants, les parents d’élèves, la société civile, des élus territoriaux, l’administration territoriale, pour permettre à la jeunesse sénégalaise de « passer correctement leur examen et passer en classe supérieure », à l’instar des jeunes d’autres pays du monde.
Il s’est dit « très satisfait » d’avoir trouvé à Thiès des « centres propres », avec des surveillants, correcteurs, membres de jury présents.
Il a visité le CEM Fahu et le collège Saint-Augustin.
En plus du respect du protocole sanitaire en vigueur partout et qui n’a pas varié depuis la reprise des cours, il a loué le dispositif de sécurité.
Mamadou Talla a dit espérer d’ »excellents résultats » en cette « année particulière » où toute la communauté éducative s’est mobilisée, pour relever ce « défi » de la jeunesse sénégalaise.
Il s’est dit « très satisfait » de l’ »organisation parfaite » du baccalauréat, et des tendances à la hausse par rapport à l’année dernière, des résultats du premier groupe.
Pour lui, cette situation s’explique par une « bonne préparation » au moment de fermer les écoles, en assurant une « continuité pédagogique » jusqu’au 25 juin, grâce à un éventail d’outils. S’y ajoute l’effectif réduit à 20 élèves par classe à la reprise.
Interpellé sur un éventuel impact des inondations sur le déroulement du BFEM, il a noté que les autorités ont « anticipé ». « Dès qu’on a lancé le plan ORSEC (Organisation des secours), l’ensemble des IA (inspections d’académie) en relation avec les gouverneurs et les préfets, ont identifié les écoles qui pourraient ne pas être inondées ».
Le BFEM, dernier examen scolaire, intervient pendant que les écoles élémentaires sont vidées de leurs élèves, et les lycées le sont « pratiquement ». « Nous avons pu réorganiser, mettre les candidats là où nous croyons qu’il n’y aura pas d’inondation, même en cas de pluie », a assuré l’officiel.
Le ministre a relevé être revenu pour la supervision du dernier examen scolaire à Thiès où il avait lancé la reprise des cours après la fermeture des écoles, pour cause de pandémie.

Les conditions sont réunies pour la reprise des cours au Sénégal selon le Ministre Talla

Le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, a assuré dimanche que toutes les conditions sont réunies pour la reprise des cours au Sénégal, concernant les classes d’examen, le 25 juin.
« Aujourd’hui, je peux dire ici que tout est réuni pour la reprise des cours« , a-t-il notamment dit lors du comité régional de développement (CRD) concernant la réouverture des classes d’examen.
Le ministre a rendu hommage aux enseignants, inspecteurs, parents d’élèves, partenaires sociaux etc., qui se sont tous mobilisés pour la cause de l’éducation.
Mamadou Talla a estimé que l’année scolaire peut aller à son terme avec le bouclage du 3e semestre, exhortant l’ensemble des acteurs à œuvrer pour la réussite de la reprise des cours au Sénégal.
« Nous pouvons atteindre les résultats notamment pour boucler le 3e semestre et j’invite chacun de nous à intégrer et voir les réalités afin de les adapter pour une bonne reprise des cours car nos jeunes, nos élèves ont le droit à une formation et à une éducation« , a dit M. Talla.
Il a par ailleurs appelé les acteurs de l’académie de Kolda au respect strict du protocole sanitaire, notamment l’usage de masques, le respect de la distanciation physique, etc.
L’inspecteur de l’académie de Kolda, Mamadou Goudiaby, a fait une présentation sur la situation de la carte scolaire de la région.
L’IA a ainsi évoqué quelques difficultés liées aux abris provisoires, le manque d’eau dans certains établissements scolaires de la région devant accueillir les élèves en classes d’examen.
M. Goudiaby a toutefois rassuré pour une bonne reprise des cours malgré des facteurs bloquant dont l’hivernage avec des fortes pluies souvent enregistrées dans la région de Kolda