Sénégal : un marabout crée la polémique en voulant islamiser les catholiques de Diohine

Un marabout qui a décidé de convertir les catholiques de Diohine à l’islam, crée la polémique. Une vidéo d’affrontement entre ses disciples et des jeunes du village défraie la chronique.

En effet, les actions d’un marabout aux convictions particulières troublent la bonne cohabitation entre catholiques et musulmans dans ce village. Serigne Bara Sène a entrepris de convertir les membres de la communauté catholique de Diohine à l’Islam, de gré ou de force.

Et le marabout qui a entrepris de convertir les catholiques de Diohine à l’islam opterait pour des méthodes violentes, selon le témoignage de plusieurs jeunes.

« On a noté beaucoup de scènes de violences dans notre village, depuis l’installation du Dahira de ce marabout. On m’a rapporté que ses disciples ont forcé une jeune catholique à enlever la croix qu’il portait autour du cou. Ils ont voulu la convertir à l’Islam de force. Aussi, quand il passe avec son cortège, ses disciples exigent la fermeture de toutes les boutiques du village et que la route lui soit cédée entièrement. Nous ne laisserons pas ça passer« , a confié une jeune étudiante à nos confrères de PressAfrik.

Notons de plus que plusieurs affrontements ont eu lieu depuis dimanche, entre les disciples du Serigne Bara Sène et des jeunes du village. Des affrontements qui ont vu l’intervention de la gendarmerie de Keur Martin, ainsi que des plaintes déposées.

Las de cette situation, les jeunes de Diohine comptent organiser une assemblée générale le samedi 17 avril. Leur but est de faire quitter le village, celui qui menace la bonne cohabitation entre les différentes communautés.

Et alors que les autorités ont été interpellées sur cette situation, Serigne Cheikh Ndigal Sène, père du jeune marabout mis en cause, a joint Edouard Diène, le chef du village. Il a présenté ses excuses à la communauté villageoise tout en indiquant que son fils « doit se plier aux règles du village ». Le chef de village a donc invité les jeunes au calme, le temps que les médiations engagées n’aboutissent.

Situé dans la région de Fatick au Sénégal, Diohine est un village à prédominance catholique comptant environ 3000 habitants.

 

Un accident d’un véhicule de la douane fait un mort à Kaolack

Un agent de constatation en service à la Douane de Fatick a perdu la vie dans un accident survenu jeudi soir à hauteur de Keur –Socé, dans la région de Kaolack (centre), a appris l’APS auprès d’une source sécuritaire.
’’Le véhicule de la Douane de type 4/4 a fait plusieurs tonneaux sur la route à hauteur de Keur socé sur la route Kaolack – Keur Madiabel’’, a expliqué la source, faisant savoir que l’agent de constatation qui conduisait le véhicule est mort sur le coup.
Le corps de la victime, 27 ans, originaire du village de Keur Yoro Khodia, a été déposé par les sapeurs-pompiers à la morgue du centre hospitalier régional El Ibrahima Niass de Kaolack.

L’écloserie de Fatick vise une production annuelle de 1 600 000 alevins

L’Agence nationale de l’aquaculture (ANA) travaille à porter la production annuelle de l’écloserie de Fatick (centre) de 600 000 à 1 600 000 alevins pour satisfaire la forte demande des fermes aquacoles, a annoncé mercredi, son chef d’antenne régionale, Abdoulaye Diallo.

« L’augmentation de la capacité de production annuelle de l’écloserie de 600 000 à 1 600 000 alevins va se faire en partenariat avec le Projet de valorisation des eaux pour le développement des chaînes de valeur (PROVALE-CV) », a dit M. Diallo.

Il s’entretenait avec l’APS au cours de la dernière visite de la directrice générale de l’ANA, Téning Sène, sur le site de l’écloserie de Fatick créée depuis 2012 en partenariat avec la commune.

Il a expliqué que cette initiative vise à répondre à ’’la forte demande d’alevins’’ d’une soixantaine de fermes aquacoles privées et communautaires des régions de Thiès, de Kaolack, de Fatick, de Diourbel et de Kaffrine.

Les producteurs de cette zone centre-ouest du pays, couverte par l’écloserie de Fatick, s’intéressent de plus en plus à la pisciculture, a ajouté Diallo.

Par conséquent, a-t-il souligné, l’ANA doit s’adapter pour pouvoir répondre à la demande qui devient de plus en plus importante.

Il a par ailleurs évoqué les « difficultés majeures » de l’écloserie, notamment la production en quantité suffisante d’alevins pour satisfaire la forte demande et la disponibilité de l’aliment aquacole.

La directrice générale de l’ANA, Téning Sène, s’est félicitée de l’engouement actuel de privés pour l’aquaculture.

« Aujourd’hui, il y a des privés, des ONG, des projets gouvernementaux très intéressés par l’aquaculture qu’on accompagne à travers des programmes pour installer des écloseries’’, a dit Mme Sène.

L’écloserie de Fatick est créée en 2012 et comporte trois étangs d’alevinage, neuf bassins de reproduction, et une dizaine de bacs circulaires pour l’élevage.

Source : APS

Fatick : La douane s’engage dans la lutte contre le trafic illicite de doses de vaccins du covid-19.

Les agents de la douane de Fatick, se mobilisent pour lutter contre tout trafic illicite ou en contrebande de doses de vaccins du covid-19.
Le mardi 26 janvier 2021, la cheffe de la subdivision des douanes de Fatick, le lieutenant-colonel, Ndèye Fatou Ndiaye a réaffirmé l’engagement des agents de la douane dans la lutte contre le trafic illicite de doses de vaccins du covid-19.
En effet, « nos agents se mobilisent pour contrer tout trafic illicite ou en contrebande de doses de vaccins du covid-19 », confie Ndèye Fatou Ndiaye, à l’occasion de l’édition 2021 de la Journée internationale des douanes.
Elle souligna que des personnes malintentionnées pourraient en perspective de l’arrivée des doses de vaccins anti-covid-19, s’adonner à des malversations dans ce contexte de crise sanitaire.
 Ndèye Fatou Ndiaye a ajouté que pour l’essentiel des médicaments importés en contrebande entre à Fatick par plusieurs zones, mais pour l’essentiel par la République de Gambie.
« Notamment par les îles du Saloum où cette contrebande de médicaments importés arrive à travers des pirogues le plus souvent. Rien qu’en début 2021, nos agents ont saisi une importante quantité de médicaments importés en contrebande d’une valeur de 13 millions de francs CFA « .
Selon elle, « ceci montre qu’on risque d’avoir en 2021, d’importantes saisies de médicaments importés en contrebande ou de faux médicaments ».
« Nous sommes sur le qui-vive, et avons mis en place un dispositif d’alerte et de surveillance pour mieux contrer tout trafic illicite de produits prohibés dans la zone », a-t-elle insisté.

Fatick connait une hausse de cas de grossesses en milieu scolaire

L’inspection d’académie de Fatick note une hausse des cas de grossesses en milieu scolaire. Les dits cas  atteignent 5 % de l’effectif des filles des écoles de la région.

C’est le coordonnateur de l’inspection médicale des écoles de Fatick, Babacar Faris Agne, qui a dévoilé ces données lors d’un atelier. Cette rencontre a été organisée le 24 janvier par l’ONG Enda Santé, à l’intention des journalistes et des chefs religieux, en vue de leur contribution à l’éducation à la santé reproductive des adolescents.

Il a alors précisé que ce sont les cycles moyens et secondaires qui ont enregistrés des cas de grossesse. Et ce, en citant une étude du Groupe pour l’étude et l’enseignement de la population, de concert avec le Fonds des Nations unies pour la population.
Notons de plus, que quelques écoles de l’élémentaire en enregistre également, selon M. Agne.
La hausse du nombre de grossesses en milieu scolaire s’explique notamment par l’exode vers les villes de filles issues de milieux défavorisés, a-t-il expliqué. Durant les grandes vacances, elles se rendent à Dakar, par exemple, pour travailler comme domestiques.
‘’La démission de certains parents et l’utilisation des technologies de l’information et de la communication’’ font partie des causes des grossesses en milieu scolaire, a indiqué Babacar Faris Agne.
‘’Aujourd’hui, avec ces taux de grossesses, le problème du maintien à l’école de ces élèves se pose de plus en plus.’’ Poursuit-il.

Fatick : augmentation des grossesses en milieu scolaire.

L’inspection d’académie de Fatick relève une augmentation des grossesses en milieu scolaire.
En effet, les cas enregistrés atteignent 5 % de l’effectif des filles des écoles de la région.
Cette donnée a été rendue dimanche par le coordonnateur de l’inspection médicale des écoles de Fatick, Babacar Faris Agne. Cela, durant un atelier organisé par l’ONG Enda Santé. Cet atelier a été initié à l’intention des journalistes et des chefs religieux, en vue de leur contribution à l’éducation à la santé reproductive des adolescents.
Ces cas de grossesse ont été constatés pour la majorité dans les cycles moyen et secondaire. De plus, des grossesses ont été enregistrées  dans des écoles élémentaires.
En outre, Babacar Faris Agne expliqua la cause de cette hausse du nombre de grossesses en milieu scolaire. En effet, pour lui c’est l’exode vers les villes de filles issues de milieux défavorisés. Car, pendant les grandes vacances, elles se rendent à Dakar, par exemple, pour travailler comme domestiques.
« La démission de certains parents et l’utilisation des technologies de l’information et de la communication » font partie des causes des grossesses en milieu scolaire.
Il indiqua pour terminer qu’avec ces taux de grossesses, le problème du maintien à l’école de ces élèves se pose de plus en plus.

Plus de 70 migrants clandestins interceptés à Djiffer (Fatick)

Plus de 70 migrants clandestins sénégalais et gambiens dont 7 femmes en partance pour l’Europe, ont été interceptés à Djiffer, village de pêcheurs situé dans la commune de Palmarin (Fatick, centre), a appris l’APS jeudi de source sécuritaire.
« Au total, 73 migrants clandestins dont un gambien et des sénégalais et 4 membres d’équipage sont actuellement dans les locaux de la brigade de Fimela pour les besoins de l’enquête en vue d’identifier les cerveaux de l’opération », a confié à l’APS une source sécuritaire.
« Ces migrants clandestins dont 7 femmes dont la plus âgée avait un enfant de 2 ans, sont originaires de plusieurs localités du pays dont Cayar, Saint-Louis, Dakar pour l’essentiel », a précisé la même source.
Selon elle, la présence suspecte de ces étrangers à Djiffer, a attiré l’attention des populations locales qui ont alerté la brigade de gendarmerie de Fimela.
Informée de cette présence suspecte, la gendarmerie de Fimela a mis en place un dispositif qui a pu intercepter mercredi entre 19 heures et 20 heures ces migrants clandestins qui voulaient rallier l’Espagne à bord d’une grande embarcation artisanale, indique-t-on de même source.
Elle a expliqué que le modus operandi du capitaine de navire et de l’équipage a consisté à laisser la grande pirogue en haute mer non loin de Djogane, une île du Saloum située dans la commune de Bassoul pour venir récupérer les candidats à l’émigration sur la terre ferme, à Djiffer.
« Ils sont transportés par la suite à bord de petites pirogues vers la grande embarcation à Djogane, jusqu’à atteindre le nombre prévu pour le voyage », a-t-elle ajouté.
« Malheureusement, la gendarmerie a déjoué leur plan et a intercepté les migrants clandestins y compris leur équipage grâce au dispositif mis en place », a-t-elle déclaré.
Les migrants clandestins et les membres de l’équipage ont été auditionnés par les gendarmes de la brigade de Fimela pour identifier les cerveaux de ce trafic illicite.
Ils seront remis au parquet pour « délit de tentative d’émigration clandestine », une infraction qui est punie par la loi, selon la source sécuritaire.
En mars 2019, 89 migrants clandestins ont été interceptés à Dionewar, dans les îles du Saloum. Dans ce groupe, il y avait des ghanéens, des gambiens, des Sierra-léonais, des libériens, et des sénégalais.

Fonction publique: Des agents des bureaux relais du centre mieux outillés

Les agents de la fonction publique des bureaux relais de Kaolack, Fatick et Kaffrine ont bénéficié d’une formation de renforcement de capacité dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de modernisation de l’administration (PAMA), en vue d’une meilleure prise en charge des usagers.
« On vient de boucler un séminaire de trois jours, tenu ici à Kaolack, pour le renforcement de capacité des agents de la fonction publique des bureaux relais de Kaolack, Kaffrine et Fatick, pour leur permettre d’améliorer le service offert à l’usager », a expliqué le coordonnateur du PAMA, Amadou Diallo.
Il a rappelé que c’est au mois de mars dernier que le ministre de la Fonction publique, Mariama Sarr, a installé des bureaux relais au niveau des régions de Kaolack, Fatick et Kaffrine, pour « impulser la nouvelle dynamique de la fonction publique en montrant que l’usager est au cœur du dispositif ».
Après huit mois de fonctionnement, les bureaux relais de Kaolack, Fatick et Kaffrine ont traité 800 dossiers, d’où la nécessité, selon M. Diallo, de tenir un séminaire d’évaluation sur le fonctionnement de ces bureaux.
« Durant ces trois jours de formation, nous avons reçu plus de 400 dossiers, dont 200 qui sont déjà traités parce qu’aujourd’hui, on est passé de la réception des papiers physiques à la numérisation », a-t-il indiqué
M. Diallo souligne que l’objectif à terme est d’avoir des bureaux relais au niveau de toutes les régions du Sénégal.

L’inspection d’académie de Fatick prête pour la reprise des cours (Inspecteur)

L’Inspection d’académie de Fatick est prête pour la reprise des cours prévue jeudi, a assuré mercredi l’Inspecteur Mamadou Niang.

’’Nous sommes prêts en ce moment pour la journée du 25 juin. Nous sommes prêts parce que le matériel est arrivé, prêts parce que le matériel est mis en place, prêts parce que nous avons assuré le minimum de masques à chaque élève, chaque enseignant et à chaque surveillant’’, a dit M. Niang.


Il s’exprimait au cours d’un point de presse organisé au terme d’une réunion d’évaluation des engagements et solutions à apporter d’ici jeudi pour ’’une meilleure reprise’’ des cours dans l’Inspection d’académie de Fatick. Cette rencontre a réuni l’Inspection d’académie, les parents d’élèves et les représentants de syndicats d’enseignants.


Tout a été fait pour que ’’chaque élève, chaque enseignant, chaque surveillant, chaque personnel puisse disposer d’au moins de trois masques de protection pour pouvoir démarrer’’, a assuré l’Inspecteur. ’’Nous y avons travaillé et nous avons fait en sorte qu’au niveau de chaque établissement, tous les éléments qui composent le protocole sanitaire puissent être sur place pour nous permettre de démarrer dans de très bonnes conditions’’, a ajouté M. Niang.


Les autorités académiques attendent ’’beaucoup d’élèves, beaucoup d’enseignants, un personnel important’’, selon l’Inspecteur, ajoutant que la région a ’’reçu suffisamment’’ de matériel’’ pour la prise en charge sanitaire.

’’Ce matériel est bien en place au niveau des établissements scolaires, des centres de formation, des écoles élémentaires, des lycées, des centres de formation professionnelle. Donc nous pouvons dire qu’aujourd’hui, dans la dynamique de la reprise du 25 juin, nous partageons la satisfaction et l’optimisme’’, a-t-il affirmé.


Il a pris ’’l’engagement’’ afin que dans chaque établissement qui ’’ouvre, tous les éléments du protocole soient présents’’. ’’Maintenant, il peut arriver des difficultés car nous sommes dans une situation inédite, et donc nous appelons les acteurs à la base à remonter l’information, chaque fois qu’il y a des problèmes pour que des solutions soient apportées’’, a t-il relevé.


’’Nous avons mis toutes les garanties, les atouts de notre côté, pour que nous puissions démarrer à la date du 25 juin prochain’’, a assuré l’Inspecteur. Il s’est félicité de l’engagement des représentants de syndicats d’enseignants, des parents d’élèves pour ’’appuyer l’académie, à continuer, à informer, à sensibiliser, à communiquer, en direction du 25 juin prochain’’.

Covid-19: Un appui de 46 millions pour les gares routières de Fatick

 L’Etat du Sénégal a octroyé un appui financier de 46 millions de francs CFA aux gares routières de la région de Fatick (centre-ouest) dans le but d’encourager la relance du transport en commun à l’arrêt depuis près de trois mois, à cause du Covid-19, a appris l’APS de source officielle.
Ces fonds sont mis à la « disposition d’une quinzaine de gares routières de la région de Fatick’’ par l’Etat, précise un document du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement dont l’APS a obtenu une copie.
Ils « seront répartis entre la gare routière régionale, les gares départementales et communales mais aussi entre les gares routières interurbaines ».

Décès suspect d’un enseignant à Foundiougne

Un enseignant âgé de 43 ans est décédé dans la nuit de mardi à mercredi à son arrivée au centre de santé de Foundiougne, a appris l’APS de source médicale.

‘’Il s’est rendu nuitamment au centre de santé de Foundiougne en provenance de la commune de Mbam, une commune située à quelques kilomètres de celle Foundiougne’’, renseigne-t-elle.

Le jeune enseignant serait originaire de Diouroup, une commune située dans le département de Fatick, selon la même source.‘’Des prélèvements ont été effectués sur lui et envoyés au laboratoire mobile de l’Institut Pasteur de Dakar déployé à Touba et les investigations pour identifier son itinéraire sont en cours par le médecin-chef de district de Foundiougne et son équipe’’, a-t-elle ajouté.

‘’Par ailleurs, indique la source, deux cas suspects ont été signalés dans la commune de Dioffior, chez un enseignant de retour de Dakar, et à l’hôpital régional de Fatick chez une jeune dame qui n’aurait pas voyagé récemment’’.

Des prélèvements ont été effectués également chez ces cas suspects pour voir leur Etat de santé par rapport au Covid-19, a-t-elle précisé.

Grâce présidentielle pour 71 detenus à Fatick

71 détenus de la Maison d’Arrêt de Fatick ont bénéficié de la grâce présidentielle à l’occasion de la fête de l’indépendance, renseigne l’APS.

’’71 détenus de la Maison d’arrêt de Fatick condamnés pour des infractions diverses ont bénéficié de la grâce présidentielle en cette veille de fête de l’Indépendance’’, a confié à l’APS cette source qui a requis l’anonymat.


’’Ce nombre de détenus de Fatick fait partie des 2036 prisonniers graciés cette année par le chef de l’Etat, vu l’urgence sanitaire’’’, a-t-elle précisé, faisant allusion à la pandémie de Covid-19.


La Maison d’arrêt de Fatick a également procédé à la libération de 19 autres prisonniers, durant le mois de mars, pour divers motifs dont l’expiration des peines.

Décès d’un conducteur de moto Taxi à Fatick : L’autopsie conclue à « une mort naturelle »

Le résultat de l’autopsie du corps du jeune conducteur de moto taxi Amadou Lamine Koita, décédé lundi à Fatick, a conclu à une « mort naturelle’’, a appris l’APS mercredi de source judiciaire.

« L’autopsie a révélé une mort naturelle à la suite d’une cardiopathie volontaire et ischémique décompensée », selon des résultats de l’autopsie du corps d’Amadou Lamine Koita.

Lamine Koita, un jeune conducteur de moto taxi « Djakarta » âgé de 26 ans a perdu la vie lundi à l’hôpital des suites d’une « bavure policière » présumée exercée sur lui vers le rivage du cours d’eau de la ville, selon des témoignages recueillis auprès des amis et parents du défunt.

Une version rejetée par une source policière ayant requis l’anonymat : « Nous avions reçu vers 11 heures une signalisation d’un citoyen portant sur des jeunes qui fumaient du chanvre indien près de l’arène de lutte du quartier Mboubane de Fatick ».

L’annonce de la mort du jeune homme a été suivie lundi de heurts ayant entrainé le blocage pendant d’une demi-heure de la route nationale. Dans l’expression de leur colère, les manifestants ont saccagé et brulé des engins mobiles et des pneus à travers plusieurs artères de la commune, ainsi qu’un camion de ramassage d’ordures appartenant à la mairie.

Les protestataires ont été ensuite dispersés par les éléments de la police urbaine de Fatick.

« Il y a absence de signe traumatique et de trace de violences », note le certificat de genre de mort établi.

L’autopsie a été effectuée le 11 février 2020 à l’Hôpital Aristide Le Dantec de Dakar par le professeur Ibou Thiam, et le docteur Majib Gaye, selon la même source.

Après autopsie, le corps a été acheminé de nouveau, à la morgue de l’hôpital régional de Fatick en attendant son enterrement prévu ce mercredi à 17 heures au cimetière musulman de Peulgha, a-t-on appris de la famille du défunt.

Convoquée à la brigade de gendarmerie de Fatick, pour prendre connaissance, des résultats de l’autopsie, la famille a rejeté ses résultats en campant sur sa position.

« Notre enfant a été battu à mort par des éléments de la police de Fatick par conséquent, il n’y a pas de mort naturelle », a soutenu la tante de la victime Astou Baal Seck.

« Nous ne sommes pas convaincus de ses résultats de l’autopsie. Tout de même pour l’instant nous allons enterrer dignement notre fils et continuer notre combat pour que justice se fasse », a-t-elle promis.

Des ONG réclament une enquête impartiale sur la mort d’un conducteur de mototaxi à Fatick

Des organisations de défense des droits de l’Homme dont Amnesty International Sénégal disent exiger une enquête « impartiale et indépendante », pour faire la lumière sur le décès d’un jeune conducteur de mototaxi, lundi, à Fatick (ouest), et arrêter les coupables.

La victime, 26 ans, du nom de Lamine Koita, a perdu la vie à l’hôpital de Fatick où il avait été admis pour des soins suite à une « bavure policière », disent ses proches, dont la version est rejetée par une source policière ayant requis l’anonymat.

Selon cette source, tout est parti d’un appel reçu par les policiers, « une signalisation d’un citoyen portant sur des jeunes qui fumaient du chanvre indien près de l’arène de lutte du quartier Mboubane de Fatick ».
« A la suite de cet appel, nos éléments ont effectué une descente sur le lieu signalé. Malheureusement, à notre arrivée, ils ont tous pris la fuite. Donc, nous n’avons violenté aucun jeune », assure-t-elle.
A l’annonce du décès du jeune Lamine Koita, de jeunes conducteurs de mototaxis ont manifesté et ont barré la route nationale 1, pendant une trentaine de minutes, pour exprimer leur colère, avant que la police ne réussisse à rétablir le calme en usant de gaz lacrymogènes.
Ils ont saccagé et brûlé des engins mobiles et des pneus à travers plusieurs artères de la commune de Fatick, ainsi qu’un camion de ramassage d’ordures de la mairie, pour, disent-ils, venger la mort du jeune conducteur de mototaxi.
Les protestataires ont été ensuite dispersés par les éléments de la police urbaine de Fatick.
Dans un communiqué commun, Amnesty International Sénégal, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (RADDHO) disent que la victime « faisait partie d’un groupe de jeunes suspectés par la police de faire usage de chanvre indien ».
Ils évoquent « des témoignages concordants et circonstanciés », selon lesquels elle « aurait été conduite à la plage par les policiers qui l’ont battue jusqu’à ce qu’elle vomisse du sang. Il a été par la suite transporté à l’hôpital régional où il a succombé à ses blessures ».
Selon le communiqué, les organisations concernées « exigent qu’une enquête impartiale et indépendante soit diligentée afin que la lumière soit faite sur ce décès et que les éventuels présumés coupables soient arrêtés ».

Election présidentielle au Sénégal: Macky Sall réélu au premier tour [Cnrv]

D’après les résultats provisoires officiels de la Commission nationale de recensement des votes le président sortant est vainqueur de l’élection présidentielle sénégalaise du 24 février, avec 58,27 % des votes.

La Commission nationale de recensement des votes a tombé sa copie. 58, 27%, c’est le score de Macky Sall à l’élection présidentielle du 24 février dernier. Le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) est suivi d’Idrissa Seck, qui obtient 20,50 % des voix. Ousmane Sonko arrive troisième avec 15,67 %. Des scores qui correspondent à ceux compilés par les commissions départementales de recensement des votes (Cdrv).

L’universitaire Issa Sall a obtenu 4,07 % des suffrages, et l’ancien ministre Madické Niang a eu 1,48 % des voix. Le taux de participation est de 66,25 %, selon le président de la Cnvr.

En rappel, au soir de l’élection le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne a fait une sortie où il déclarait Macky Sall, vainqueur de l’élection avec 57% des voix.

A lire aussi: Climat post-électoral: Macky Sall prépare la prestation de serment, l’opposition réclame un second tour

Pas plus tard que hier mercredi, Macky Sall lors du Conseil des ministres a prescrit au Premier ministre de prendre des dispositions pour l’organisation de la cérémonie de prestation de serment. Alors même que l’opposition réclame un second tour.  Le Conseil constitutionnel a jusqu’à demain, minuit pour proclamé les résultats officiels.

Le président qui rempile a gravi progressivement les échelons. Il a été maire de Fatick et directeur général de la société nationale pétrolière. Il a exercé les fonctions de ministre plusieurs fois. Il est également passé par la députation avant d’occuper la fonction de Premier ministre et président de l’Assemblée nationale.

Il a été militant d’AJ/PADS avant de rejoindre le Parti démocratique sénégalais (PDS), la formation de son ancien mentor Abdoulaye Wade, son adversaire au second tour de l’élection présidentielle de février-mars 2012.

Fatick : 300 ménages vulnérables assistés par le P2RS en trois ans

Le Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire nutritionnelle au Sahel (P2RS) est parvenu à apporter une assistance sociale à environ 300 ménages vulnérables, répartis dans 15 communes de la région de Fatick, en trois années d’exécution, a indiqué mercredi, son chef d’antenne, Mamadou Camara.

« Nous sommes à une moyenne de 20 ménages par commune, pour un ciblage de 15 communes dans la région de Fatick, ce qui nous amène à 300 ménages bénéficiaires de la mise en place de notre programme de lutte contre la pauvreté », a expliqué M. Camara.

Il s’exprimait dans un entretien accordé à des journalistes au terme d’un atelier axé sur l’articulation des politiques agricoles, de protection sociale et de résilience.

L’atelier a enregistré la participation de plusieurs agents de la FAO, venus de divers pays d’Afrique francophone pour apprendre des expériences initiées dans la lutte contre la pauvreté des ménages à Fatick par le P2RS, en partenariat avec la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (DGPSN).

« En touchant un ménage, nous touchons aussi entre 6 à 10 membres et les ménages bénéficiaires reçoivent la bourse de sécurité familiale, de petits ruminants, des foyers améliorés, des volailles et des périmètres maraîchers dans quelques endroits », a-t-il ajouté.

Selon lui, es actions ont « permis aux bénéficiaires d’être résilients », et la dotation d’infrastructures a aussi permis « de faire un tir groupé pour inverser l’insécurité alimentaire », ainsi que « la situation de malnutrition dans ces zones ciblées par le P2RS ».

M. Camara a expliqué que le ciblage des ménages vulnérables a été fait en fonction des critères sur la nutrition, l’insécurité alimentaire, mais aussi sur les capacités du ménage à faire face plus ou moins aux chocs.

Lancé en 2015, le P2RS intervient dans 7 régions du Sénégal dont Fatick. Il est doté d’un financement de 18, 5 milliards de francs CFA de la Banque africaine de développement (BAD) pour une durée de cinq ans.

 

Le responsable des opérations de la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (DGPSN), Amadou Canar Diop, a salué l’initiative de cet atelier organisé avec la FAO, et qui vise une articulation entre l’agriculture, la protection sociale et la résilience pour sortir les ménages de cette situation de pauvreté.

Il a expliqué que le Registre nationale unique (RNU), qui a établi un ciblage basé sur la pauvreté sur l’ensemble du territoire national, les ménages en situation de pauvreté et de vulnérabilité, a été le document sur le lequel la sélection des ménages s’est déroulée.

« Et dans le ciblage que le P2RS a fait au niveau de Fatick, on se rend compte que 32% de leurs ménages bénéficiaires sont également bénéficiaires du Programme national de bourses de sécurité familiale », a-t-il indiqué.

Estimant qu’avec la poursuite de cette dynamique, les ménages bénéficiaires vont sortir de la pauvreté, il se réjouit déjà de constater sur le terrain qu’ils « commencent à développer une certaine résilience ».

 

Fatick : incinération de 3,5 tonnes de produits périmés contrefaits

Il s’agit de produits alimentaires impropres à la consommation, de médicaments périmés et de produits contrefaits et interdits de vente au Sénégal.

Des produits périmés et contrefaits saisis entre 2015 et 2018 et d’un poids total de 3,6 tonnes ont été incinérés lundi à Fatick (ouest) par les services compétents, sur un terrain vague situé vers la sortie de la commune, sur l’axe menant à Diakhao, a constaté l’APS.

Selon l’adjoint au gouverneur de Fatick Sahite Fall, ces produits ont été saisis sur la période de 2015 à 2018, « grâce à l’action combinée du service régional du Commerce, de la Brigade mixte de contrôle et de veille sanitaire« .

Ils sont évalués à 3,5 tonnes, un poids qui « correspond à une valeur estimative de 5 millions de francs CFA« , a souligné M. Fall, venu prendre part à l’opération d’incinération, intervenant à quelques jours de la Korité, la fête commémorant la fin du jeûne musulman.

Aussi l’adjoint au gouverneur a-t-il réitéré à cette occasion l’engagement de l’exécutif régional de lutter davantage contre les produits impropres à la consommation.

« Nous envisageons avant la Korité d’envoyer à nouveau la Brigade régionale mixte et les services compétents sur le terrain pour effectuer les contrôles qu’il faut afin de permettre aux populations d’avoir des produits alimentaires de qualité en direction de la fête« , a-t-il lancé.

Le chef du service régional du Commerce, Babacar Diouf, a lui précisé que ces produits avaient été saisis « dans les différents circuits de distribution particulièrement les marchés, les boutiques et les marchés hebdomadaires« .

Il signale que les produits contrefaits viennent de la Gambie voisine, « mais pour ce qui des produits alimentaires périmés’’, ils le sont principalement à cause de « la négligence des vendeurs »

Le préfet du département de Fatick, Ndèye Nguénard Mbodj, a pris part à l’opération d’incinération, de même que les chefs des services régionaux compétents.

Fatick : L’hôpital régional aura bientôt son scanner

Le Centre hospitalier régional de Fatick devra bénéficier d’ici le mois de septembre prochain de « gros investissement » dont la dotation d’un scanner

Ces investissements permettront de rendre la structure sanitaire apte à prendre en charge d’autres soins particuliers a dit le ministre au terme d’une visite des postes de santé de Diakhao et de Ndiambour Sine, puis de l’hôpital régional de Fatick.
Abdoulaye Diouf Sarr qui a échangé avec les syndicalistes de la section régionale du SUTSAS a jugé « quasi prêt » le local devant abriter le scanner attendu dans maximum 70 jous au centre hospitalier régional.

’’Nous avons aussi profité de cette visite pour voir où en est le projet de télémédecine avec l’unité de dialyse du centre hospitalier régional de Fatick qui sera réceptionnée et inaugurée dans 90 jours pour traiter toutes les pathologies rénales », a indiqué M. Sarr, entouré de ses collaborateurs, des autorités administratives et politiques de la région.

Le ministre a estimé que « ces investissements de l’Etat prévus pour l’hôpital vont positionner l’hôpital de Fatick comme une structure sanitaire apte à prendre en charge toutes les demandes et sollicitations particulières ».

Mettant en exergue la zone accidentogène que constitue la route nationale numéro 1, Abdoulaye Diouf Sarr a appelé à « intervenir à ce niveau afin que cet hôpital soit de pointe pour prendre en charge toutes les préoccupations et besoins de soins dans la zone ».

Le ministre n’a pas manqué de demander aux autorités de la structure sanitaire de faire « des efforts extrêmement importants » en matière d’aménagement pour parfaire l’humanisation des soins dans plusieurs services.

Abdoulaye Diouf Sarr est ensuite allé remettre les clés d’une ambulance médicalisée d’une valeur de 45 millions FCFA et une enveloppe de 50 millions FCFA pour équiper le poste de santé de Ndiambour Sine.