La Banque mondiale soutiendra les états généraux de l’école ivoirienne

L’annonce a été faite par une délégation de la Banque mondiale conduite par Caroline Gevers Directrice des Opérations pour la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin et la Guinée lors d’une rencontre avec le professeur Mariatou Koné, ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’alphabétisation.

Les deux personnalités ont abordé plusieurs sujets importants, rapporte une note d’information citant entre autres le passage en revue des projets financés par la Banque mondiale et les états généraux de l’école ivoirienne annoncés par la ministre lors de sa prise de fonction.

Saluant l’initiative de la ministre Mariatou Koné, « la directrice des opérations a réitéré la volonté de son institution à accompagner le gouvernement ivoirien et sa disponibilité à soutenir ces assises et à apporter un appui au ministère pour la mise en œuvre des recommandations de ces consultations nationales ».

Se félicitant de l’excellence des relations entre la Côte d’Ivoire et   la Banque mondiale, la ministre a souligné que cette rencontre augure de bonnes perspectives.

Poursuivant, elle a abordé plusieurs points notamment les réformes institutionnelles, l’alphabétisation, le projet d’amélioration de la gouvernance, l’accès aux infrastructures, la qualité de la formation des enseignants et des élèves, l’amélioration de la qualité des manuels scolaires, l’extension de certains programmes d’appui de la Banque à plusieurs localités et bien d’autres.

Guinée-Bissau : la BM nomme une nouvelle représentante

La Banque mondiale a nommé Mme Anne-Lucie Lefebvre Représentante résidente en Guinée-Bissau, à compter du 1er mai 2021, annonce un communiqué parvenu ce mercredi à APA.Mme Lefebvre aura comme priorités de développer et maintenir un partenariat solide avec le gouvernement de la Guinée-Bissau ; superviser le développement d’un solide programme pays basé sur le Cadre de Partenariat Pays et son adaptation en fonction de l’évolution du contexte du pays et favoriser de solides relations de travail avec les partenaires de développement en Guinée-Bissau.

Le portefeuille de la Banque mondiale en Guinée-Bissau comprend 10 projets (6 nationaux et 4 régionaux) pour un engagement total de 322,11 millions de dollars. Celui-ci reflète, selon le communiqué, le fort soutien de la BM au programme de développement du pays, avec 58% des investissements dans les secteurs de l’eau et de l’électricité, suivis par le développement humain (22%), le développement numérique (11%), le transport (5%) et l’agriculture et l’alimentation (4%).

De nationalité canadienne, Mme Lefebvre a rejoint la Banque en 2009 en tant que spécialiste principale du secteur public dans la région Afrique. Elle apporte une expérience opérationnelle importante pour avoir dirigé ou contribué à des travaux analytiques au Maroc, en Algérie, à Madagascar, aux Comores, au Burundi, au Vietnam, en Tanzanie et au Mali.

En tant que spécialiste principale du secteur public au Maroc, son dernier poste avant de rejoindre Bissau, elle a dirigé une équipe multidisciplinaire chargée de traiter les questions transversales de gouvernance.

Palmier à huile: l’interprofession pas « prête à accepter le blocage » des prix

L’Association interprofessionnelle de la filière palmier à huile (AIPH) en Côte d’Ivoire n’est « plus prête à accepter le blocage » des prix du régime de palme bord champ, a déclaré mercredi son président Constantin Kouassi, lors d’une conférence de presse.

Les producteurs « ne sont plus prêts à accepter le blocage » du prix du régime de palme bord champ, imposé par l’Etat de Côte d’Ivoire, qui plafonne à 61,14 Fcfa/Kg, soit 61 000 Fcfa la tonne depuis janvier 2021.

Selon M. Constantin Kouassi, les données depuis janvier 2021 indiquent une hausse continue des cours mondiaux de février à avril 2021 et même en mai 2021. Pour le mois de mai 2021, l’analyse ressort 648.292 Fcfa/T contre 80.410 Fcfa/tonne pour le régime de palme.

Les acteurs du premier niveau de transformation « nous ont écrit pour dire que les trois mois de blocage sont finis, nous ne sommes plus dans cette affaire de blocage, publiez le prix tel qu’il est », a-t-il souligné.

« C’est ce que nous allons faire, les producteurs auront 80.000 Fcfa la tonne du régime et les usiniers auront 648.000 Fcfa la tonne d’huile de palme brute. Maintenant, il appartient à la première et à la deuxième transformation de voir comment elle va manager avec le ministère », a-t-il ajouté.

Pour le président du Conseil d’administration de l’Association professionnelle des sociétés agricoles de palmier de Côte d’Ivoire (Aprosapci), Henri-César Sama Damalan, ce qui urge, c’est la réaction du gouvernement face à l’allègement de taxes souhaitées. 

Aujourd’hui, sur la tonne, le planteur perd 20.000 Fcfa « entre 61.000 et 80.000 Fcfa et c’est énorme pour lui » car c’est un manque à gagner très important, a fait observer le président de l’Aprosapci.

De ce fait, la première transformation a perdu environ 3 milliards Fcfa de janvier à  avril 2021, a-t-il poursuivi, mentionnant que « ce n’est pas un défi lancé au gouvernement mais c’est un véritable plaidoyer pour la survie de la filière palmier à huile ».

 

« Il faut qu’on revienne à la vérité des prix », a insisté M. Sama, expliquant que les prix locaux sont indexés sur les cours mondiaux. Mais, suite à une grogne des consommateurs relativement à la flambée des prix de l’huile de palme raffinée, le gouvernement a bloqué les prix depuis janvier pour trois mois.

Si le plaidoyer auprès du gouvernement n’a pas d’issue favorable « nous ne voulons pas arriver à cela, mais nous libérons le prix,  parce qu’à côté de cela la filière a demandé à l’Etat de faire réduire la TVA », a martelé M. Constantin Kouassi.

La Côte d’Ivoire produit plus de 500 000 tonnes d’huile de palme brute par an. Le pays qui occupe le rang de 9e producteur mondial et 2e africain, est le premier exportateur africain d’huile de palme.

Le pays compte 75 000 hectares de plantations industrielles de palmier à huile et environ 200 000 ha de plantations villageoises avec près de 50.000 planteurs, pour un chiffre d’affaires d’environ 500 milliards Fcfa.

Le secteur palmier à huile représente 220 000 emplois directs en Côte d’Ivoire, plus de 2 millions de personnes qui vivent de cette activité. Environ 70% de la production est consommée localement et 30% exportée vers la sous-région.

Zimbabwe : la banque centrale au secours des PME

La banque centrale du Zimbabwe a approuvé une facilité de 5,9 millions de dollars US pour renforcer la participation des micros, petites et moyennes entreprises (MPME) dans l’économie générale.Dans un communiqué publié mardi à l’issue d’une réunion du Comité de politique monétaire (MPC), le gouverneur de la Banque de réserve du Zimbabwe (RBZ), John Mangudya, a déclaré que les MPME auraient accès à la facilité, fixée à 500 millions de dollars zimbabwéens, « auprès des banques et des institutions de microfinance à 30% par personne et par an, aux fins d’améliorer la production et la productivité dans tous les secteurs de l’économie ».

Cette facilité est la reconnaissance par les autorités monétaires du rôle critique joué par les MPME au Zimbabwe au cours des deux dernières décennies.

La plupart des MPME appartiennent au secteur informel, qui a pris de l’importance ces dernières années avec la fermeture des entreprises du secteur formel en raison de la détérioration des conditions économiques du pays.

La RBZ s’est félicitée de la réduction de l’inflation, qui est encore passée de 240,1% en mars 2021 à 194% en avril 2021.

« Le comité a réaffirmé son engagement à maintenir la trajectoire désinflationniste jusqu’à la fin de l’année et s’attend à ce que l’inflation d’une année à l’autre descende en dessous de 55% d’ici juillet 2021 », a déclaré Mangudya.

Il a également révélé que le MPC avait décidé de maintenir le taux directeur bancaire à 40%, et de soutenir les bureaux de change avec des besoins de change pour soutenir les MPME qui ont besoin de devises pour leurs diverses activités de production.

Côte d’Ivoire: une banque ouvre son premier centre de relation client

Une banque marocaine a ouvert, dans le cadre du développement multicanal de son réseau en Côte d’Ivoire, son premier Centre de relation client, baptisé « Atlantique Call », dans un contexte marqué par la Covid-19.

Accessible gratuitement via divers canaux, ce nouveau centre de relation de Banque Atlantique Côte d’Ivoire, animé par des téléconseillers, est joignable par téléphone fixe ou mobile, 7 jours sur 7 de 8h à 22h pour répondre aux attentes et aux questions des clients.

Dans ce contexte pandémie de Covid-19, ce centre de relation client vient réduire les contacts entre le personnel et les clients, toute chose qui participe à réduire la transmission de la maladie.  

Il permettra de traiter les informations dans divers domaines : produits et services de financement, statut du dossier de crédit, disponibilité des Guichets Automatiques de Banque (GAB), la gestion de cartes bancaires et le suivi des réclamations.

Le service « Atlantique Call » sera bientôt enrichi par de nouvelles fonctionnalités en cours de développement, notamment l’intégration de la technologie IVR (serveur vocal interactif, ainsi que l’accès via la messagerie électronique, les réseaux sociaux et le site web institutionnel de la banque.

Cette initiative devrait être poursuivie dans d’autres pays de présence du Groupe. Elle vient conforter la banque dans sa vision pour apporter à sa clientèle une expérience de qualité, ainsi que des produits et services innovants et personnalisés.

Banque Atlantique est le 3ème plus grand groupe bancaire de la zone UEMOA en termes de parts de marché. Elle est présente dans les huit pays membres de l’Union  (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo).

Angola : appel d’offres pour les bassins onshore du Congo et du Kwanza

L’Agence nationale angolaise du pétrole, du gaz et des biocarburants (ANPG) a officiellement ouvert des blocs d’octroi de licences pour les bassins onshore du Bas-Congo et de Kwanza dans le cadre de son cycle de licences pétrolières et gazières 2020.Le cycle de candidature en cours est une manifestation de la stratégie de l’Angola pour l’attribution continue des concessions pétrolières 2019-2025 qui a été approuvée et codifiée par le décret présidentiel no. 52/19, du 18 février 2019, informe le communiqué de l’ANPG parvenu ce mardi à APA.

Ce dernier appel d’offres vise à étendre les activités de recherche et d’évaluation dans les bassins sédimentaires, à accroître les connaissances géologiques sur le potentiel en hydrocarbures de l’Angola et à inviter une nouvelle vague d’explorateurs à produire de nouvelles découvertes, souligne la note.

Les blocs du bassin côtier du Bas-Congo comprennent CON1, CON5 et CON6; tandis que les blocs du bassin onshore de Kwanza comprennent KON5, KON6, KON8, KON9, KON17 et KON20.

Sénégal : la Corée appuie des projets de développement

Les fonds fournis par l’Agence coréenne de Coopération internationale (KOICA) vont permettre de financer trois programmes dont celui de la 2ème phase du Projet de développement de la chaîne de valeur du riz dans la vallée du fleuve Sénégal.Quelques jours après avoir obtenu du Fonds monétaire international 650 millions de dollars pour soutenir son économie, le Sénégal vient de bénéficier de la Corée du sud une enveloppe de 21 000 000 dollars US, soit environ 11 413 920 000 FCFA, pour financer trois projets de développement.

Le premier projet porte sur la 2ème phase du Projet de développement de la chaîne de valeur du riz dans la vallée du fleuve Sénégal. D’un coût de 11 000 000 dollars US, soit 5 978 720 000 F CFA, il a pour objectif de contribuer à l’amélioration des revenus agricoles par la construction et la réhabilitation des infrastructures de production et de gestion post-récolte, telles que les rizeries, les magasins de stockage et le centre d’exploitation de services mécanisés.

Le second programme porte sur le Projet de village pilote SAEMOUL à Podor pour un montant de 2 500 000 dollars US, soit 1 400 000 000 F CFA. Il devrait permettre d’améliorer la résilience des résidents par le biais du renforcement de capacités et d’accroître la productivité agricole. Ceci afin de favoriser l’augmentation des revenus des producteurs.

Le troisième et dernier programme concerne le projet d’établissement d’un centre de création et d’incubation de start-ups au sein de l’Institut Supérieur d’Enseignement Professionnel (ISEP) de Diamniadio. Il vise à autonomiser les jeunes sénégalais à travers l’entreprenariat et de soutenir les start-ups par le biais de programmes d’un centre d’incubation et d’un « makerspace ». La contribution de la KOICA à son financement s’élève à 7 500 000 dollars US, soit 4 076 400 000 F CFA.

Le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, a magnifié la diversité des domaines et des modes d’intervention de la coopération coréenne au Sénégal. A l’en croire, ces domaines embrassent le développement rural, l’entreprenariat, le transport, la santé ainsi que l’énergie et les technologies de l’information et de la communication.

Les modes d’interventions portent sur des subventions aux projets/programmes, mais aussi des emprunts à des conditions préférentielles, a-t-il précisé dans le communiqué de son département parvenu à APA.

Amadou Hott a par ailleurs annoncé que sur la base d’une coopération « aussi étroite », Dakar envisage la signature d’un accord-cadre de coopération avec Séoul. Cet accord, a-t-il, souligné, va améliorer l’efficacité de l’aide avec une liste de projets sélectionnés, conformément au Programme d’Actions Prioritaires Ajusté et Accéléré (PAP 2A) du Plan Sénégal Emergent.

A new ROAD, le think-tank qui se penche sur les dettes africaines

Ce groupe de réflexion sera officiellement lancé le 6 mai prochain à Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire.Le taux d’endettement des Etats africains suscite bien souvent la polémique. Au-delà même du monde économique. A new Round-Table on African Debts (A new ROAD, en forme contractée) est né pour prendre part au débat avec un ambitieux objectif : « imposer un nouveau regard sur le continent, ses économies et leur rôle central à l’échelle internationale ».

Les 24 membres de ce laboratoire d’idées voulant déconstruire les idées préconçues ont pris « l’engagement de conduire une réflexion collective et participative en résonance et en cohérence avec les travaux actuellement menés sur la soutenabilité des dettes africaines et, plus généralement, le financement de ces économies ».

Dans le futur, A new ROAD souhaite que « le prisme d’analyse de la question des dettes publiques africaines évolue » car « l’Afrique n’est pas surendettée ». Au contraire, elle est « sous-financée et mal financée ».

Pour inverser la tendance, ce think-tank entend se mobiliser pour que « les conditions commerciales des financements appliquées aux Etats africains soient cohérentes avec celles pratiquées (à profils d’économies et de risques équivalent) dans d’autres régions du monde ».

A new ROAD regroupe des personnalités parmi lesquelles Félix Edoh Kossi Amenounvé, Directeur Général de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre française de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Omar Cissé, Président Directeur Général d’InTouch, Kako Nubukpo, ancien ministre de la Prospective et de l’Evaluation des politiques publiques du Togo, Mario Pazzini, Directeur du Centre de développement de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) et Stanislas Zézé, Président Directeur Général de Bloomfield Investment Corporation.

Après la table ronde d’Abidjan, un sommet sur le financement des économies africaines doit avoir lieu le 18 mai prochain à Paris (France).

Secteur sucrier ivoirien: les acteurs s’engagent à investir 150 milliards Fcfa

Les acteurs de l’industrie sucrière de Côte d’Ivoire ont signé samedi un contrat-plan avec le gouvernement, s’engageant à investir plus 150 milliards Fcfa sur la période 2021-2025, lors d’une cérémonie en présence du Premier ministre Patrick Achi.

« Les entreprises sucrières s’engagent à réaliser des investissements de plus de 151 milliards sur une période de 2021-2025 dont 71,332 milliards pour Sucaf-CI et 79,731 milliards pour Sucrivoire », a précisé le ministre du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba.

Cette signature de convention vient « conclure la première partie des travaux que nous menons avec les deux entreprises du secteur sucrier pour parvenir à un secteur sucrier ivoirien productif et compétitif », a indiqué M. Souleymane Diarrassouba. 

« A travers la signature de ces Contrat-plans avec les entreprises, l’Etat veut apporter une réponse aux difficultés des entreprises sucrières et parvenir à l’autosuffisance en sucre », a-t-il ajouté, dans un discours, à la Primature, le Cabinet du Premier ministre ivoirien.  

M. Joseph Kouamé-Kra, président d’honneur de l’Association des industriels du secteur sucrier de Côte d’Ivoire, s’est réjoui de cette convention qui offre aux industriels « un cadre stable » pour la réalisation de leurs investissements et le fonctionnement de leurs entreprises. 

 « Nous comptons sur le soutien du gouvernement pour relever les défis  (…) de la gestion de l’eau, des maladies de la canne, des problèmes climatiques et énergétiques » auxquels fait face le secteur, a-t-il déclaré. 

L’industrie sucrière ivoirienne reste confrontée à des problèmes de compétitivité qui sont notamment liés à des coûts de production élevés, aux conditions climatiques moins favorables, à la petite taille des usines, aux nouvelles maladies et à la fraude. 

Les conclusions d’une étude commanditée par le ministère du Commerce et de l’industrie en 2019 confirment les « contreperformances du secteur sucrier ivoirien, en dépit des chiffres d’affaires en constante augmentation des entreprises sucrières ». 

Cette étude a en outre relevé la baisse de compétitivité du secteur en mettant l’accent essentiellement sur le faible niveau des investissements réalisés par les opérateurs de la filière et les coûts de production élevés du sucre en Côte d’Ivoire. 

Dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de l’étude, le gouvernement a donné son accord pour apporter son appui à cette filière pour avec comme objectif de favoriser leur rentabilité et leur compétitivité. 

Ce contrat-plan devrait permettre d’augmenter la production de sucre des deux entreprises qui va passer de 206 037 tonnes en 2021 à 255 091 tonnes en 2025 et améliorer la compétitivité du secteur sucrier. 

L’Etat pour sa part, en plus des mesures déjà prises, s’engage à maintenir l’interdiction des importations de sucre sur la période de réalisation des projets d’investissements (2021-2025), mentionne la convention. 

 La convention vise en outre à renforcer le contrôle et le suivi de la mise en œuvre des mesures visant à instaurer un environnement juridique et réglementaire propice aux investissements dans la filière notamment la lutte contre l’importation frauduleuse de sucre.

La Côte d’Ivoire a créé dans les années 1975 des complexes sucriers qui ont permis de générer des emplois stables et impulser un développement régional permettant de participer à la stratégie de souveraineté alimentaire du pays. 

Malgré son retrait, l’Etat suit avec une attention particulière l’évolution de l’industrie sucrière et apporte son concours aux entreprises qui y exercent dans l’optique de préserver la filière sucre et satisfaire les besoins du marché intérieur. 

Suite au retrait de l’Etat et à la privatisation de l’ex-Sodesucre, la filière qui suit son développement, est depuis 1997 la propriété des entreprises Sucrivoire (du groupe Sifca et Harel) et Sucaf-CI (groupe Castel).  

Côte d’Ivoire: le prix du carburant maintenu à 615 FCFA

Le prix de l’essence super sans plomb et celui du gasoil restent inchangés à 615 FCFA en Côte d’Ivoire du 1er au 31 mai 2021, indique une note d’information de la direction générale des hydrocarbures transmise samedi à APA.

Selon cette note, le litre à l’ambiant du super sans plomb reste fixé à 615 FCFA ainsi que le litre à l’ambiant du gasoil lui-aussi maintenu à 615 FCFA. Quant au pétrole lampant, le prix du litre est maintenu à 555 FCFA comme depuis plusieurs mois.

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché mondial.

Trois hôtels de 138 milliards Fcfa en construction à Abidjan

Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, a visité vendredi à Abidjan, trois réceptifs hôteliers d’un investissement global d’environ 138 milliards Fcfa.

« Ajourd’hui, pour les hôtels que nous venons de visiter, nous sommes aux alentours de 138 milliards Fcfa d’investissements », a indiqué le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, face à la presse.

Le premier réceptif visité est Noom hôtel qui devrait ouvrir au mois de juin. Il a ensuite visité l’Hôtel Novotel et Adagio combinés, faisant plus de 311 chambres, « Adagio pour la partie résidentielle et Novotel pour la partie hôtelière ».

Il a bouclé sa visite par l’hôtel Aichti, un réceptif actuellement opérationnel. Là, le ministre du Tourisme a exhorté les dirigeants pour cet investissement dans ce contexte marqué par la Covid-19, assurant de l’accompagnement de l’Etat au secteur.

Pour lui, la construction de ces hôtels démontre que le tourisme d’affaires a de beaux jours encore. Déjà, en 2019, la Côte d’Ivoire était la deuxième destination en Afrique après le Nigéria et devant le Maroc.

« L’Etat est en train de réfléchir à une véritable politique de relance économique visant à aider le secteur pour booster les investissements avec la prise en main des secteurs qui ont été les plus vulnérables, qui ont subi les méfaits de cette crise » de Covid-19, a-t-il fait savoir.

Avant la survenue de cette pandémie, nous étions à 7,5% de contribution au Produit intérieur brut (PIB) national, ce qui représente autour de 1500 milliards Fcfa », a-t-il ajouté, se félicitant du « regain d’activité au niveau du tourisme domestique ».

La Côte d’Ivoire , dira-t-il, envisage par ailleurs d’entrer dans le peleton des Top 5 du tourisme sur le continent d’ici à 2025 grâce à la stratégie Sublime Côte d’Ivoire. Dans cet élan, le pays a organisé des tables rondes pour attirer des investissements dans le secteur.

La crise sanitaire de Covid-19 a secoué l’économie, déjouant les prévisions nationales. Le secteur au niveau mondial, lui, a connu 90% de baisse d’activités, mais malgré cela le secteur s’en sort avec un peu plus de 3,5% de contribution à la richesse nationale en 2020.

Cacao ivoirien: la production estimée à 2,22 millions de tonnes

La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, a récolté 2,225 millions de tonnes de fèves pour la campagne 2020-2021.

Selon le directeur général du Conseil café-cacao, Yves Ibrahima Koné, le pays a réalisé 1,675 million de tonnes pour la campagne principale contre un volume de 550.000 tonnes pour la campagne intermédiaire, soit 2,225 millions de tonnes.

Devant les caméras, au siège du Conseil café-cacao, organe de régulation de la filière, il a fait savoir que le Différentiel de revenu décent (DRD), de l’ordre de 400 Fcfa par tonne, approuvé par les négociants et chocolatiers, a généré 516 milliards Fcfa comme revenus pour les paysans.

Levant un équivoque sur des malversations autour des frais versés aux exportateurs, il a démenti que ce n’était pas 20 milliards Fcfa comme relayé par des médias, mais plutôt 10,57 milliards Fcfa, représentant 2% du volume du DRD en tant que « frais générés au niveau des banques ».

Avec la pandémie de Covid-19, le différentiel de revenu décent a été une charge appréciable pour les négociants. Pour. Yves Koné le DRD « doit être payé intégralement aux planteurs, car c’est l’accord » obtenu avec les chocolatiers et les négociants.

Le gouvernement, dira-t-il, a donné des instructions parce que le différentiel de revenu décent, soutenu par la Côte d’Ivoire et le Ghana, ne soit pas fiscalisé. Et ce,pour permettre aux producteurs d’avoir un meilleur revenu.

Lors de la campagne précédente, la Côte d’Ivoire a réalisé près de 2 millions de tonnes de cacao. Le prix relevé à 1000 Fcfa le Kg lors de la campagne principale a suscité un fort intérêt pour les pays qui ont accru leur production.

Le cacao représente 15% du Produit intérieur brut de la Côte d’Ivoire et plus de 50% des exportations du pays.  La filière fournit de l’emploi à 7 millions d’Ivoiriens, selon un rapport de la Banque africaine de développement.

La France «impressionnée» par la méthode Ouattara pour réconcilier les ivoiriens

Le ministre français de l’économie et des finances Bruno Le maire qui séjourne en Côte d’Ivoire depuis 48h, a soutenu vendredi à Abidjan que son pays est impressionné par la manière dont Alassane Ouattara a su réconcilier les ivoiriens. 

« (…) J’aimerais terminer pour te ( Alassane Ouattara) dire un mot plus personnel, pour te dire à quel point nous avons été impressionnés par la manière dont tu as su réconcilier les ivoiriens à travers ces périodes politiques difficiles avec beaucoup de constance, de détermination et surtout beaucoup de sagesse », a dit M. Le Maire à M. Ouattara au sortir d’une audience avec celui-ci au palais présidentiel d’Abidjan.

 Auparavant, l’émissaire du président français Emmanuel Macron, a annoncé la tenue d’un sommet en France prévu le 18 mai prochain pour relancer l’économie des pays africains. 

«  Le 18 mai  prochain doit être l’occasion d’accélérer la relance économique dans les pays africains », a fait savoir M. Le Maire saluant l’implication du président ivoirien dans la préparation de ce conclave. 

« Nous avons aussi abordé des questions de sécurité. Le terrorisme est un fléau qui nous touche tous et le monde est concerné  directement par la menace terroriste», a-t-il estimé.

M. Le Maire a, par ailleurs,  assuré de l’engagement de son pays à accélérer la réalisation du Métro d’Abidjan et les travaux de  l’extension de l’aéroport Félix Houphoüet6Boigny d’Abidjan, deux projets mis en œuvre en  Côte d’Ivoire de concert avec la France.

 « Nous allons accélérer les travaux du métro d’Abidjan et faire en sorte que les habitants d’Abidjan puissent avoir les bénéfices le plus rapidement possible », a-t-il promis.

Métro d’Abidjan: la première difficulté est le déguerpissement (Le Maire)

La première difficulté dans la réalisation du métro d’Abidjan, est le déguerpissement des populations sur l’emprise des travaux, a soutenu jeudi à Abidjan, Bruno Le Maire, le ministre français de l’économie et des finances.

Le métro d’Abidjan est un projet de réseau ferroviaire de transport urbain dont la première ligne longue de 37,4 km devrait relier le nord et le sud d’Abidjan.

M. Le Maire dit être en visite à Abidjan pour accélérer la coopération économique entre la France et la Côte d’Ivoire et s’assurer par la même occasion, de l’avancement des projets réalisés en Côte d’Ivoire de concert avec son pays, notamment l’extension de l’aéroport Felix Houphouët d’Abidjan et le Métro d’Abidjan.

  «La première difficulté (dans la réalisation du métro d’Abidjan), c’est qu’il faut  faire des expropriations et des déguerpissements. C’est évidemment des choses qui sont difficiles. La deuxième difficulté, c’est qu’il y a des entreprises qui sont sur l’emprise du métro. Il faut garantir l’activité de ces entreprises dont certaines emploient  300, 400 personnes », a justifié M. Le Maire estimant que «  c’est normal que ça (ce projet) prenne du temps ».

«Nous avons en 2021 une occasion unique d’accélérer ce projet », a-t-il ajouté. Par ailleurs, l’émissaire du président français Emmanuel Macron a  salué la «détermination totale» du gouvernement ivoirien à accélérer ce projet du grand métro d’Abidjan.

En ce qui concerne le projet de l’extension de l’aéroport d’Abidjan, M. Le Maire, a indiqué que le coût des travaux est « encore en discussion ».

Selon lui, le projet de  l’extension de  l’aéroport d’Abidjan «  est le signe du développement de la Côte d’Ivoire ». Il a poursuivi en réitérant l’engagement de son pays à faire en sorte que les pays africains disposent en 2021 de moyens financiers nécessaires à la relance économique dans le monde.

«  Nous allons tout faire pour accélérer le développement économique du continent africain et lui donner les moyens financiers dont il a besoin pour se développer », a promis M. Le Maire.

Le métro d’Abidjan dont l’entrée en service était prévue en 2019 reliera la ville d’Anyama au nord d’Abidjan à celle de Port-Bouët au sud de la capitale économique ivoirienne. Le financement de ce projet qui est de 1,4 milliard d’euros, soit, 918,33 milliards FCFA, a été bouclé grâce à un appui de la France.

Côte d’Ivoire: une plateforme de dialogue public-privé s’installe à Bouaké en mai

Une plateforme locale de dialogue public-privé (PLDPP) s’installera en mai prochain à Bouaké, la deuxième ville ivoirienne dans le Centre-nord du pays.

Cette installation se fera au cours d’une mission du Comité de concertation Etat-Secteur privé (CCESP) qui séjournera à Bouaké  du 04 au 07 mai prochain plateforme locale de dialogue public-privé (PLDPP).

Selon une note d’information transmise vendredi à APA, l’objectif général de cette initiative est de promouvoir le dialogue public-privé à l’échelle locale.

Les plateformes locales de dialogue public-privé sont en train d’être installées dans les principaux pôles régionaux du pays au regard de leur potentiel économique et de l’existence d’un écosystème d’acteurs économiques dynamiques, explique le CCESP.

Il s’agira entre autres, à travers ces instruments de communication,  de contribuer à l’amélioration du climat des affaires et la gouvernance économique locale, d’assurer une meilleure structuration du dialogue public-privé local et de renforcer les capacités des acteurs du dialogue public-privé dans les pôles économiques régionaux.

Au cours de cette mission à Bouaké, ajoute la note, la mission du CCESP rencontrera les autorités de cette ville, les acteurs de développement local et les représentants des faîtières du secteur privé.  Les locomotives économiques de Bouaké (Centre-nord) , Korhogo ( Extrême -nord) et San-Pédro (Sud-ouest ) ont été retenues pour le projet de déploiement des Plateformes locales de dialogue public-privé.

Afrique : une conférence pour l’accès des femmes aux technologies

Une conférence virtuelle sur la diversité géographique des femmes en Afrique et au Moyen-Orient est prévue du 25 au 27 mai 2021.Dénommée « Virtual Grace Hopper Celebration EMEA », la rencontre vise à fournir un soutien, des outils de développement de carrière et une formation technique pour permettre aux femmes d’exceller dans le monde du travail, tout en leur permettant d’accéder à des employeurs potentiels dans le domaine des technologies.

Selon ses organisateurs, « la conférence sera une expérience entièrement numérique axée sur la création d’une communauté, la célébration d’objectifs communs et le renforcement de la diversité géographique des femmes dans le secteur des technologies ».

« La célébration virtuelle Grace Hopper EMEA inspirera également un nouveau réseau de défenseurs et d’alliés avec lesquels AnitaB.org pourra travailler tout au long de l’année pour renforcer la capacité de l’ensemble de l’écosystème technologique des entreprises, de l’éducation et du gouvernement nécessaire à la réussite des femmes technologues de l’EMEA », rapporte un communiqué.

En 1994, Anita Borg et Dr Telle Whitney ont cofondé la « Grace Hopper Celebration (GHC) », qui est devenue le plus grand rassemblement annuel de femmes technologues au monde. En 2020, face aux réalités de la Covid-19, AnitaB.org a organisé sa toute première célébration virtuelle « Grace Hopper », attirant plus de 30.000 participants virtuels de plus de 115 pays du monde entier.

Cette année, la célèbre militante pakistanaise des droits de l’Homme, Malala Yousafzai, se joindra à la conférence.

« Nous sommes ravis d’accueillir Mme Yousafzai car, nos missions de promotion de l’éducation et de l’autonomisation de toutes les femmes sont si étroitement alignées », a déclaré Brenda Darden Wilkerson présidente et directrice générale d’AnitaB.org.

Selon elle, l’élévation des droits des femmes, notamment dans le domaine de la technologie, n’a jamais été aussi importante. « Le pouvoir reconnu de Mme Yousafzai d’atteindre et d’inspirer à travers ses mots fera passer le réseau de notre communauté à un niveau supérieur », a conclu Mme Wilkerson

Malala Yousafzai a mené un combat célèbre pour l’éducation des filles. Son plaidoyer est désormais devenu un mouvement international et lui a valu plusieurs distinctions internationales et pakistanaises. À l’âge de 17 ans, en 2014, elle est devenue la plus jeune personne à remporter le prix Nobel de la paix après avoir survécu à une tentative d’assassinat.

Cacao: le négociant ivoirien Kineden lève près de 3 milliards de Fcfa

Le négociant ivoirien Kineden Commodities vient de boucler avec succès son premier financement structuré pré-exportation de 2,95 milliards Fcfa (4,5 M€) auprès d’EBI, filiale internationale du groupe Ecobank pour la campagne cacaoyère 2020-2021.

Cette première incursion du négociant ivoirien sur les marchés financiers internationaux a été réalisée dans un contexte socio-économique marqué par la Covid-19. Il a été accompagné sur cette opération par Obara Capital, le premier hedge fund africain, selon une note transmise à APA, jeudi. 

La Côte d’Ivoire devrait maintenir sa production de fèves de cacao à 2 millions de tonnes pour la campagne 2020-2021, qui se déroule dans un contexte particulièrement difficile pour les planteurs et les négociants ivoiriens en raison de la pandémie de Covid-19.  

Le ralentissement de l’économie mondiale dû à la Covid-19 s’ajoute aux conséquences du bras de fer entre les autorités ivoiriennes et ghanéennes d’une part, et avec les géants mondiaux du chocolat d’autre part au sujet du différentiel de revenu décent (DRD) sur le prix du cacao. 

Dans ce contexte, Kineden Commodities, conseillée par le hedge fund Obara Capital de Bernard Ayitee, a pu effectuer avec brio son entrée sur les marchés financiers offshore, en levant auprès d’une banque internationale ce fonds qui lui permettra de financer sa campagne cacaoyère 2020-2021.

« Ce financement vient en complément des facilités que nous avons auprès des banques locales. Il s’inscrit dans une stratégie de diversification de nos partenaires financiers afin d’aboutir à plus de flexibilité dans notre stratégie financière et à une réduction de notre coût d’emprunt », a déclaré Stéphane Apoque, directeur général de Kineden Commodities.  

« Cela nous permettra d’être encore plus efficace dans nos actions en faveur de la durabilité, notamment la lutte contre le travail des enfants et la formation des cacaoculteurs aux enjeux environnementaux », a-t-il ajouté.  

Grâce à cette capacité à lever des financements supplémentaires, le négociant ivoirien pourra se lancer dans la transformation locale du cacao et dans le négoce d’autres matières premières agricoles, notamment la noix de cajou. 

Cette intégration à la fois verticale et horizontale de la chaîne de valeur agricole devrait permettre à Kineden de consolider sa position dans le secteur agro-industriel ivoirien. Acteur majeur du cacao certifié durable, il exporte environ 50.000 tonnes de fèves chaque année. 

« La mise en place de ce financement par EBI, la filiale internationale du groupe Ecobank basée à Paris, illustre la volonté du groupe bancaire d’accompagner ses clients non seulement dans leurs financements locaux, mais aussi dans leur financement off-shore », a affirmé Julie Coulon (Head of Trade & Structured Finance de EBI).  

« Cela nous paraissait important en tant que banque panafricaine de soutenir les acteurs de ce secteur stratégique pour la Côte d’Ivoire et la sous-région, particulièrement dans le contexte actuel de pandémie » de Covid-19, a-t-il poursuivi. 

M. Eric Kouamé (Senior associate chez Obara Capital), a laissé entendre que «longtemps considérés comme inaccessibles par les PME locales, les marchés financiers internationaux offrent pourtant des solutions de financement intéressantes, qui devraient être davantage explorées par ces PME ». 

« Pour des négociants comme Kineden, l’accès à une facilité pré-export structurée en euro est un facteur de compétitivité non négligeable », s’est félicité M. Kouamé dont la structure accompagne Kineden, une société de droit ivoirien créée en 2014, spécialisée dans le négoce du cacao.  

Tanger abrite en décembre prochain le 3ème forum des zones industrielles

La ville de Tanger abritera, du 14 au 16 décembre prochain, le troisième Forum des zones industrielles et leur rôle dans l’attractivité des investissements et le développement des exportations.Initié par l’Organisation arabe du développement industriel, de normalisation et des mines (OADIM), cet événement se déroulera en partenariat avec le ministère de l’industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, la Chambre de commerce, d’industrie et des services de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima (CCIS-TTA), l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), les zones industrielles de Tanger et le Centre islamique pour le développement du commerce (CIDC), sous le thème «L’importance des zones industrielles dans le développement national à la lumière des changements économiques mondiaux».

A l’instar de ses deux précédentes éditions, ce troisième forum ne sera pas limité aux seuls responsables et représentants des zones industrielles et franches, mais il connaîtra la participation des experts, des investisseurs et des hommes d’affaires marocains et arabes.

Le choix de Tanger pour abriter cet événement n’est pas fortuit, du fait qu’elle dispose d’une longue expérience dans le domaine des zones industrielles ayant permis l’implantation de grands groupes internationaux dans ses plateformes industrielles.

Ce troisième forum « intervient dans le cadre des changements économiques mondiaux et la poursuite des répercussions de la pandémie de Covid-19 qu’ont engendré des défis sans précédent », selon un communiqué de l’OADIM.

Selon le directeur de l’OADIM Adel Sakr, cité dans ce même communiqué, ce forum vise à mettre en exergue la réalité et les perspectives des zones industrielles et leur défi à la lumière des évolutions économiques et internationales, ainsi que leur rôle dans l’attractivité du capital et la promotion des investissements dans les zones industrielles.

Bénin Terminal déploie une initiative éco-responsable

Bénin Terminal a signé une convention de partenariat avec la startup béninoise Green Keeper Africa.Les deux structures vont déployer sur les installations du terminal à conteneurs du Port de Cotonou, le GKSORB, le premier absorbant anti-pollution fabriqué en Afrique à partir de la jacinthe d’eau, rapporte un communiqué de Bolloré Transport & Logistics.

Spécialiste des solutions innovantes, naturelles et dépolluantes, Green Keeper Africa s’est engagé à fournir à Bénin Terminal des absorbants 100 % organiques pour contrôler et gérer efficacement les fuites accidentelles de liquide sur les espaces du terminal à conteneurs.

Green Keeper Africa va par ailleurs assurer la formation du personnel de Bénin Terminal aux pratiques éco-responsables. La startup va également évaluer le déploiement de l’absorbant, récupérer les huiles collectées en vue de leur traitement et proposer des recommandations pour préserver la biodiversité au sein de Bénin Terminal.

« Ce partenariat avec un opérateur majeur de la logistique est une consécration pour notre start-up et offre un bel espoir à la jeunesse béninoise. Nous sommes fiers de nous engager pour une Afrique plus verte en proposant des solutions adaptées visant à réduire l’impact des pollutions industrielles », ont indiqué Fohla Mouftaou et David Gnonlonfoun, fondateurs de la startup Green Keeper Africa.

« Nous sommes heureux de travailler avec une entreprise béninoise et des partenaires locaux qui font appel à des ressources naturelles sans conséquences sur l’écosystème du pays. Nous avons à cœur de réduire au maximum la pollution sur nos installations afin de préserver l’environnement et de développer les bonnes pratiques chez nos collaborateurs », a déclaré Yann Magarian, Directeur général de Bénin Terminal.

Nigeria : la Bad sanctionne Maxicare Company pour fraudes

La société nigériane est exclue pour 36 mois des projets financés par la Banque africaine de développement (BAD), annonce un communiqué parvenu ce mercredi à APA.Une enquête menée par le Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption (PIAC) de la Bad a établi que l’entreprise s’était livrée à des pratiques collusoires et frauduleuses lors d’un appel d’offres pour la construction de stations de pesage et la fourniture d’équipements dans le cadre du Programme de facilitation des transports du corridor routier Bamenda-Mamfe-Abakaliki-Enugu reliant le Cameroun et le Nigeria, explique le communiqué.

Ce dernier précise que durant la période d’exclusion, Maxicare Company (Nigeria) Limited et ses filiales seront inéligibles à des projets financés par le Groupe de la Banque africaine de développement.

Par ailleurs, poursuit le document, l’exclusion est applicable par d’autres banques multilatérales de développement en vertu de l’Accord pour l’exécution mutuelle des décisions d’exclusion, notamment la Banque asiatique de développement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la Banque interaméricaine de développement et le Groupe de la Banque mondiale.

À l’expiration de la période d’exclusion, Maxicare Company (Nigeria) Limited ne pourra être à nouveau éligible à participer aux projets financés par le Groupe de la Banque africaine de développement qu’à condition d’avoir mis en œuvre un programme de conformité à l’intégrité conforme aux directives de la Banque.

Le Programme de facilitation des transports du corridor routier Bamenda-Mamfe-Abakaliki-Enugu a pour objectif d’accroître les échanges et, plus généralement, à renforcer la coopération entre les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale et ceux de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, et en particulier entre le Cameroun et le Nigeria.

Le programme a été cofinancé par le Fonds africain de développement, guichet de prêts à taux concessionnels du Groupe de la Banque africaine de développement.

Mali : la Bad appuie les zones spéciales de transformation agro-alimentaire

Grâce au soutien de la Banque africaine de développement (Bad), le Mali va lancer des zones spéciales de transformation agro-alimentaire dans les grands bassins de production des Régions de Ségou et San.La Bad appuiera le Mali dans la création d’agropoles ou Zones spéciales de transformation agro-alimentaire (ZSTA) dans les grands bassins de production des Régions de Ségou et San (zones de conflits) et Koulikoro et Sikasso (zones d’insécurité) pour mieux valoriser ses investissements passés, et créer plus de valeur ajoutée, d’emplois décents et durables en faveur des femmes et des jeunes, selon le Document de stratégie-pays (DSP 2021-2025) publié le 19 avril 2021.

Dans un communiqué de presse publié le 27 avril,  l’institution prédit que le Mali devrait ainsi connaître une hausse du nombre de PME-PMI créées dans les chaînes de valeur agricoles, de 5 en 2021 à 20 en 2025. «La proportion d’emplois féminins (directs et indirects) créés, jusqu’ici insignifiante, devrait atteindre 35% dans ces chaînes de valeur en 2025», selon la même source.

Par ailleurs, des investissements seront ciblés vers des infrastructures telles que l’aménagement de trois zones spéciales à Bamako, Ségou et San et la construction de 25 centres de transformation agricole dans les grands bassins de production ruraux», annonce la Bad.

Selon l’institution basée à Abidjan, la part du secteur agro-alimentaire dans le produit intérieur brut sur la période devrait grimper de 3,3% à 5%, le temps de passage d’un camion de marchandises à la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Mali devrait chuter de 24h à seulement 3h, le taux d’accès national à l’électricité devrait augmenter de 50% à 65% et de 21,1% à 31% en milieu rural.

Quant à la contribution des énergies renouvelables dans la fourniture totale d’énergie, elle est attendue en hausse, de 23,3% à 35,5% entre 2021 et 2025, prévoit la BAD, qui ajoute que quelque 130 postes seront créés pour les femmes dans les projets d’énergie en 2025 (contre zéro en 2021), les emplois créés dans les transports seront en forte augmentation pour les jeunes (de 0% à 80%) et pour les femmes (de 0% à 10%).

Maroc : une kyrielle de projets mis en œuvre par l’Agence Millennium Challenge Account

La 11ème session du Conseil d’orientation stratégique (COS) de l’Agence Millennium Challenge Account Morocco (MCA-Morocco) s’est tenue, mardi à Rabat, sous la présidence du ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaaboun.Cette session a été consacrée à la présentation du bilan d’exécution du programme de coopération objet du « Compact II », conclu entre le gouvernement marocain et son homologue américain, représenté par Millennium Challenge Corporation (MCC), au suivi de la mise en œuvre des résolutions prises lors la dernière session du COS et à l’approbation des résolutions inscrites dans le cadre de la mise en œuvre des projets, indique un communiqué du MCA-Morocco, parvenu à APA.

A cette occasion, le Président du Conseil s’est félicité des progrès notables réalisés au titre de la mise en œuvre des différentes activités relevant du Compact II.

Il a noté, dans ce sens, l’avancement soutenu que connait la réalisation des travaux d’infrastructures prévus au titre de plusieurs activités du Compact II, s’agissant notamment de la réhabilitation de 15 établissements de l’enseignement secondaire dans la Région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, de la construction ou réhabilitation de 13 sur les 15 établissements de formation professionnelle (EFP) bénéficiaires du soutien du Fonds « Charaka », des travaux d’aménagement au niveau de trois projets soutenus par le Fonds des Zones Industrielles Durables (FONZID) et des travaux hors-sites au niveau des trois zones industrielles pilotes dans la Région Casablanca-Settat.

Par ailleurs, le Président du Conseil a passé en revue les principales réalisations accomplies dans le cadre des différentes activités du Compact II. Ainsi, l’activité « Education secondaire » a enregistré le lancement de trois nouvelles applications mobiles pour faciliter l’accès aux services du système d’information « Massar », la livraison en cours des équipements didactiques au niveau des trois régions bénéficiaires, le lancement du programme de formation de 6.000 cadres pédagogiques et administratifs, la numérisation des 26 modules de formation du personnel enseignant et administratif et leur mise en ligne sur la plateforme du ministère.

Pour sa part, l’activité « formation professionnelle » s’est distinguée par le lancement de la procédure d’acquisition des équipements au profit des EFP bénéficiaires du Fonds « Charaka », ainsi que par le déploiement de l’assistance techniques apportée à ces EFP sur les plans notamment du développement des programmes de formation de base et continue, de l’élaboration du plan de formation du personnel administratif et technico pédagogique et de la mise en place des outils de gestion et de management.

De son côté, l’activité « Emploi » a été marquée principalement par la convention de partenariat avec le consortium « Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P)-OCP Solutions-Atlas Cloud Services » pour la mise en place d’une plateforme digitale d’information, en temps réel, sur les offres et demandes d’emploi, basée sur l’intelligence artificielle et la big-data.

La Directrice générale de l’Agence MCA-Morocco, Mme Malika Laasri, a présenté, par la suite, aux membres du Conseil un exposé détaillé de l’état d’avancement de la mise en œuvre du Compact II depuis la dernière session du COS, soulignant que le taux d’engagement des fonds s’élève actuellement à 75,10%, soit l’équivalent de près de 338 millions de dollars.

Au terme de cette réunion, le Conseil a approuvé une série de résolutions, qui concernent essentiellement l’approbation de conventions conclues dans le cadre de l’exécution des projets du Compact et le Programme de passation des marchés de l’Agence tel qu’il a été mis à jour.

Le Soudan veut apurer sa dette avec la Bad

La proposition permet de procéder à l’apurement des arriérés du Soudan avec la Banque africaine de développement.Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) a approuvé, le 23 avril dernier, une proposition de remboursement d’environ 413 millions de dollars en arriérés sur les prêts dus par le Soudan. Cela marque une étape majeure dans le réengagement du pays avec les institutions financières internationales et l’économie mondiale, rapporte un communiqué de presse reçu à APA.

La proposition permet de procéder à l’apurement des arriérés du Soudan avec la Banque, grâce au soutien du Royaume-Uni et de la Suède. Le Royaume-Uni fournira ainsi un financement relais pour liquider les arriérés du Soudan auprès du Fonds africain de développement tandis que la Suède s’est engagée à fournir un financement sous forme de subvention d’environ 4,2 millions de dollars pour couvrir la part de l’opération à la charge du Soudan.

Après l’apurement complet de ces arriérés, les sanctions contre le Soudan seront levées et une opération d’appui à la réforme sera fournie au pays dans le cadre du réengagement complet de la Banque, en complément de ses opérations en cours.

Le remboursement d’arriérés auprès d’institutions financières internationales telles que la Banque africaine de développement, la Banque mondiale ou le Fonds monétaire international est l’une des conditions préalables pour que le Soudan réintègre l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE).

Le directeur du bureau-pays de la Banque africaine de développement au Soudan, Raubil Durowoju, a indiqué que le règlement des arriérés permettrait à l’institution de se réengager pleinement aux côtés du Soudan, en offrant de nouvelles possibilités de financement pour des projets et des programmes qui apporteront un soutien supplémentaire aux opérations en cours de la Banque.

« Avec les flux de financement supplémentaires attendus après l’apurement des arriérés, la Banque s’engagera volontiers dans une nouvelle ère de coopération fructueuse avec le Soudan pour réaliser l’aspiration de sa population à la prospérité et au développement durable », a-t-il notamment déclaré.

Le portefeuille actuel de la Bad au Soudan comprend dix-huit opérations, représentant un engagement total d’environ 500 millions de dollars américains. Il couvre des opérations dans les secteurs de l’agriculture, de l’eau et de l’assainissement, du social et de l’énergie, ainsi qu’un soutien aux activités de renforcement des capacités multisectorielles et au secteur privé du pays.

Des étudiants ivoiriens formés à la création d’entreprise

Des étudiants de l’incubateur de l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) ont été formés à la création et à la gestion d’entreprise.

Cette session de formation dispensée en présentiel et par visioconférence par M. Mamadou Kouyaté de Jely Group, un cabinet dédié aux Petites et moyennes entreprises (PME) avait pour thème: « créer et développer son activité », rapporte une note d’information transmise à APA, lundi.

L’objectif de cette formation  était de fournir aux participants, en majorité des jeunes entrepreneurs et chefs d’entreprises, des outils pratiques sur la création et le développement d’une entreprise.

Plusieurs modules ont ainsi été dispensés tels que l’élaboration d’un business plan et d’une étude de marché, la gestion de la satisfaction client à l’ère du numérique, la gestion du capital humain, et la recherche de financement.

 « Les projets à fort potentiel, menés par des entrepreneurs sérieux génèrent suffisamment de  revenus pour s’autofinancer, et attirent par la même occasion les investisseurs », a soutenu M. Kouyaté au terme de cette formation encourageant les étudiants porteurs de projets à débuter avec les moyens à leur disposition sans toutefois attendre forcément du financement externe dès la phase de démarrage.

Fruit du partenariat entre l’UVCI et la Fondation Experience pour tous ( EPT), cette formation vise à apporter aux étudiants de cette université publique, l’accompagnement nécessaire pour faire d’eux des futurs champions dans leurs secteurs d’activités respectifs.

Désendettement: négociations entre Abidjan et Paris autour du 3e C2D du 3 au 7 mai 2021

L’Etat de Côte d’Ivoire engage auprès de la France, du 3 au 7 mai 2021, les négociations sur le 3e Contrat de désendettement et de développement (C2D) qui porte sur un montant résiduel de 751 milliards Fcfa.

Cette période de négociations sur les projets qui devraient être financés par le fonds du 3e C2D, a été annoncée lundi par le ministre ivoirien de l’Économie et des finances Adama Coulibaly, à l’ouverture des travaux de la revue sectorielle 2020 des projets C2D, à la Primature.

« La mission d’instruction du 3e C2D aura lieu la semaine prochaine, du 3 au 7 mai 2021 et les négociations devraient porter sur la totalité du montant résiduel qui est de 751 milliards Fcfa », a indiqué M. Adama Coulibaly dans un discours.

Le ministre ivoirien de l’Économie et des finances a fait savoir que les secteurs à financer devraient être arrimés au Programme national de développement  (PND 2021-2025) en cours de finalisation.

Emmanuel Debroise, directeur de l’Agence française de développement (AFD) Côte d’Ivoire, représentant l’ambassadeur de la France, a relevé que depuis la première signature du 1er C2D en 2012, « un montant de près de 1900 milliards Fcfa ont été engagés aujourd’hui aux 2/3 ».

Le taux de décaissement cumulé au premier niveau dépasse 960 milliards Fcfa, tandis que le second niveau se chiffre à 880 milliards Fcfa, « un peu plus faible », qui devrait être examiné lors de ce atelier qui durera sur cinq jours. 

Selon la coordinatrice du secrétariat technique du C2D, Mme Léa Djatti Diaté, le cadrage financier ressort sept secteurs de concentration avec une portée forte sur les infrastructures de transport  (20%) et l’éducation-formation-emploi.

Elle a souligné que « la Côte d’Ivoire rembourse sa dette qui lui est reversée sous quinzaine et au même montant. Et, à cette date, le pays a honoré sa dette à hauteur de 1077,41 milliards Fcfa qui est reversé dans le compte C2D à la Bceao ». 

Concernant les décaissements, « depuis 2013 jusqu’à 2021, le taux a avoisiné les 80% et aujourd’hui nous sommes à 89,5% avec un montant de 959,85 milliards Fcfa », a mentionné Mme Diaté.

Le décaissement au niveau 2, notera-t-elle, est le décaissement effectif vers les consommateurs finaux et les prestataires qui ressort un montant de 880,51 milliards de Fcfa, soit 76% de taux de décaissement.

Le C2D est un processus d’annulation de la dette transformé en contrat de développement. Lorsque la Côte d’Ivoire rembourse sa dette à la France, le même montant est reversé sous forme de don pour financer les projets de développement identifiés d’un commun accord entre les deux parties.  

La dette de l’Etat de Côte d’Ivoire vis-à-vis de la France était de 2.500 milliards Fcfa. Et grâce à l’Initiative PPTE, la France a annulé 600 milliards Fcfa et a alloué le montant de 1900 milliards Fcfa au C2D pour le financement de projets de développement et de lutte contre la pauvreté.  

Mozambique: Total confirme la suspension de son projet gazier

Au Mozambique, Total confirme la suspension de son projet gazier après une attaque djihadisteLa compagnie pétrolière et gazière française Total a suspendu lundi les opérations de sa centrale nationale de gaz liquéfié d’un coût de 20 milliards de dollars au Mozambique, invoquant la détérioration de la situation sécuritaire dans le nord de ce pays d’Afrique australe où le projet est basé.

La société a déclaré qu’elle retirait tout le personnel du projet de GNL situé dans le district d’Afungi, dans la province de Cabo Delgado, la plus au nord du Mozambique en proie à des attaques par des insurgés affiliés à l’Etat islamique depuis mars.

« Compte tenu de l’évolution de la situation sécuritaire dans le nord de la province de Cabo Delgado, Total confirme le retrait de tout le personnel du projet Mozambique GNL du site d’Afungi. »

« Cette situation a conduit Total, en tant qu’opérateur du projet de GNL au Mozambique, à déclarer un cas de force majeure », a indiqué la compagnie française. La force majeure est une disposition qui permet aux entreprises de suspendre ou de mettre fin à leurs activités en raison d’événements indépendants de leur volonté, telles que des guerres ou des catastrophes naturelles.

Total dirige un consortium d’entreprises internationales qui développent l’usine à gaz, qui devrait commencer à exporter d’ici la fin de 2024. Des dizaines de personnes ont été tuées par les militants depuis le 24 mars, et des millions de dollars de biens ont été perdus.

La Bad allège la dette du Soudan

Les conseils d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) ont approuvé une proposition d’apurement d’environ 413 millions de dollars d’arriérés sur les prêts dus par le Soudan à l’institution.C’est une étape majeure que vient de franchir le Soudan dans son processus de réengagement avec les institutions financières internationales. En effet, dès l’apurement complet des arriérés, les sanctions contre Khartoum seront levées et une opération basée sur les politiques (PBO) sera fournie au pays dans le cadre du réengagement complet de la Banque. Celle-ci viendra compléter les opérations en cours de la Banque.

Le Royaume-Uni fournira un financement provisoire pour apurer les arriérés du Soudan envers le Fonds africain de développement, tandis que la Suède s’est engagée à fournir un financement sous forme de dons d’environ 4,2 millions de dollars pour couvrir la part du fardeau du Soudan pour l’opération, informe le communiqué de la Bad parvenu ce lundi à APA.

«Avec les flux de financement supplémentaires attendus suite à l’apurement des arriérés, la Banque se réjouit d’une nouvelle ère de coopération fructueuse avec le Soudan pour réaliser l’aspiration de ses peuples à la prospérité et au développement durable», a déclaré le directeur pays du Groupe de la Bad pour le Soudan, Raubil Durowoju, cité par la note.

L’apurement des arriérés avec les institutions financières internationales telles que la Bad, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international est l’une des conditions préalables pour le Soudan dans le cadre de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés.

Celui-ci offrira également une marge de manœuvre budgétaire au Soudan pour s’engager sur la voie d’un développement socio-économique durable et complètera ses efforts pour faire progresser son programme de développement. Ce dernier comprend la consolidation de la paix, l’accélération de la réduction de la pauvreté, la génération de financements indispensables pour des actions de transformation et de développement et la croissance inclusive. 

Le portefeuille actuel du Groupe de la Banque au Soudan comprend 18 opérations pour un engagement total d’environ 0,5 milliard de dollars, couvrant des opérations dans les secteurs de l’agriculture, de l’eau et de l’assainissement, du social et de l’énergie, ainsi que l’appui aux activités de renforcement des capacités multisectorielles et au secteur privé.

Assurance: sortie officielle de 18 techniciens Ivoiriens diplômés du CFAP

Dix-huit techniciens Ivoiriens, diplômés du Centre professionnel de formation en assurance (CFAP, promotion 2017-2019), ont reçu jeudi leurs parchemins, lors d’une cérémonie dans les locaux de l’établissement à Abidjan.

La cérémonie s’est déroulée en présence de M. Arthur Ahoussi, directeur général adjoint (DGA) du Trésor et de la Comptabilité Publique de Côte d’Ivoire et de M. Saliou Bakayoko, président de l’Association des sociétés d’Assurances (ASACI), parrain de ladite promotion, selon une note transmise à APA, samedi. 

Le Centre Professionnel de Formation en Assurance (CPFA) est une unité pédagogique décentralisée de l’Institut International des Assurances (IIA) de Yaoundé. Il a accueilli le jeudi 22 avril 2021 dans ses locaux sis à Abidjan-Cocody, la cérémonie de remise de diplômes des étudiants de la promotion 2017-2019. 

Ce sont 18 techniciens en assurance que le CPFA offre au marché ivoirien des assurances. Ces jeunes Ivoiriens sont désormais capables de servir aussi bien dans les compagnies d’assurances, chez les intermédiaires d’assurances que dans les autres entités classiques. 

Après avoir félicité M. Pascal Néné Bi Gouré, le directeur du CPFA, dont la politique de formation s’inscrit dans la droite ligne du Trésor public ivoirien certifié à la norme qualité ISO 9001 version 2015, le DGA  Ahoussi a souhaité bon vent aux diplômés. 

 « Je souhaite que vous soyez rapidement insérés dans le tissu économique afin que la possibilité vous soit donnée d’appliquer sur le terrain ce que vous avez appris pendant deux années au CPFA », a déclaré le directeur général adjoint du Trésor public ivoirien.  

Convaincu qu’une formation de qualité fait partie des leviers importants pour le développement d’un pays, M. Arthur Ahoussi a invité tous les acteurs du marché des assurances à soutenir le CPFA dans la réalisation de ses missions.

M. Bakayoko, le parrain, a conseillé ses filleuls a avoir deux qualités essentielles pour une carrière professionnelle réussie, notamment le savoir être et de savoir-faire, afin de mieux évoluer dans ce secteur où les clients sont beaucoup exigeants.  

Poursuivant ses conseils, le président de l’ASACI ajoute : « en entreprise soyez travailleurs et ayez un bon comportement en étant humbles. C’est alors que vous allez considérablement augmenter votre chance de réussite professionnelle ».

Le CPFA de la Côte d’Ivoire, créé en 1987, a été fermée en 1993. C’est en avril 2016 que le gouvernement ivoirien, par le canal du ministère de l’Economie et des Finances et en partenariat avec le secteur privé des assurances, a pris un arrêté ministériel portant l’ouverture du CPFA Côte d’Ivoire. 

Ce centre, qui fonctionne sous la tutelle administrative du Trésor Public et de la comptabilité de Côte d’Ivoire à travers la direction des assurances, participe au renforcement des capacités du capital humain du marché des assurances de la zone CIMA. 

Maroc Telecom compte 73 millions de clients

Le nombre de clients du Groupe Maroc Telecom a atteint plus de 73 millions au titre du premier trimestre de cette année, en hausse de 6,8% par rapport à fin mars 2020, indique vendredi un communiqué du groupe sur ses résultats trimestriels.Cette évolution a été tirée par la hausse soutenue des parcs dans les filiales (+11,2%). Le parc mobile s’est élevé à 19,3 millions de clients, en baisse de 3,2% en un an, alors que celui fixe a continué de croître (+5,8% sur un an) et compte 2 millions de lignes à fin mars dernier. Le parc Haut Débit a progressé de 9,2% à près de 1,8 million d’abonnés.

A l’international, le parc Mobile a atteint 49.600.000 clients, répartis sur Côte d’Ivoire (10.071.000), Burkina Faso (9.708.000), Mali (9.567.000), Bénin (4.811.000), Tchad (4.766.000), Togo (3.184.000), Niger (3.048.000), Mauritanie (2.667.000), Gabon (1.585.000) et la République Centrafrique (192.000).

Le parc Fixe, lui, s’est élevé à 343 abonnés sur Mali (182.000), Burkina Faso (75.000), Mauritanie (58.000) et Gabon (27.000), tandis que le parc Haut débit fixe s’est situé à 135.000 clients.

Pour ce qui est du résultat net ajusté part du groupe (RNPG) de Maroc Telecom, il s’est établi à 1,47 milliard de dirhams (1 dollar = 8,9 DH) au titre du premier trimestre de 2021, en repli de 7,7% (-8,1% à taux de change constant) par rapport à la même période de l’année précédente.

Le résultat opérationnel (EBITA) ajusté consolidé de Maroc Telecom s’est, quant à lui, élevé à 2,74 milliards DH, en baisse de 5,7% (-6,2% à taux de change constant) sur une tendance similaire à celle de l’EBITDA, précise la même source.

Ainsi, le résultat opérationnel (EBITA) ajusté pour l’activité au Maroc s’est replié de 12,4% à 1,74 milliard DH. Sa marge a reculé de 1,2 pt à 35,7%. En revanche, l’EBITA de l’activité à l’international s’est amélioré de 8,7% (+7,1% à taux de change constant), à plus de 1 milliard DH.

Le Maroc appelle SFI à accélérer la conclusion du cadre de partenariat pluriannuel de coopération financière et technique

Le ministre marocain de l’Economie et des finances, Mohamed Benchaaboun, a tenu, jeudi, une réunion virtuelle avec Makhtar Diop, nouveau Directeur général et vice-président exécutif de la Société financière internationale (SFI), filiale du Groupe de la Banque mondiale spécialisée dans le développement du secteur privé.Au cours de cette réunion, le ministre marocain a exposé les deux principaux axes du plan de relance post-Covid à savoir la maximisation de l’effet de levier à travers le Fonds Mohammed VI pour l’investissement et la réforme du secteur public, indique vendredi un communiqué du ministère marocain de l’Economie et des finances.

Dans ce cadre, il a appelé la SFI à accélérer la conclusion du cadre de partenariat pluriannuel de coopération financière et technique avec cette institution.

Ce cadre devrait porter sur les domaines d’intervention de la SFI en matière de soutien à la relance post-COVID-19. Cette rencontre a constitué, également, l’occasion pour le ministre marocain de passer en revue les autres chantiers de réformes prioritaires engagés, notamment le chantier structurant de la généralisation de la protection sociale, poursuit la même source.

Pour sa part, le Directeur général de SFI a souligné la disposition de son institution à renforcer son soutien, tant financier que technique, aux efforts du Royaume en matière de mobilisation du secteur privé dans la dynamique du développement économique et social du Maroc.

A cet égard, il a fait part de l’engagement de son institution à finaliser rapidement le cadre de partenariat pluriannuel. Enfin, M. Diop a signalé que le Maroc est un point d’ancrage dans la région MENA et un hub en Afrique. A ce titre, le Royaume a un rôle important à jouer en tant que plateforme pour attirer les investissements privés à l’échelle nationale et régionale, conclut le communiqué.