Le Zimbabwe ratifie les APE avec le Royaume-Uni

Le Zimbabwe a ratifié les accords de partenariat économique (APE) avec le Royaume-Uni dans le cadre d’une convention censée promouvoir des concessions commerciales réciproques entre Harare et Londres.Le quotidien officiel The Herald qui cite le ministre des Affaires étrangères et du Commerce international Sibusiso Moyo, a indiqué mercredi que les APE devraient fournir aux exportateurs zimbabwéens un accès sans droits de douane ni contingentement au marché britannique.

« C’est une étape considérable dans les efforts de réengagement du Zimbabwe. La signature de ce partenariat entraînera sans aucun doute une augmentation du volume des échanges commerciaux et des investissements au Zimbabwe », a déclaré Moyo.

L’ambassadrice britannique au Zimbabwe, Mélanie Robinson, a salué la décision du Zimbabwe de ratifier les APE.

« Je suis bien contente que le Zimbabwe ait ratifié les Accords de partenariat économique avec le Royaume-Uni. Cela garantit que les exportateurs continuent de bénéficier d’un accès sans droits de douane et sans contingent au marché britannique », a-t-elle déclaré.

La signature de ces accords intervient à un moment où le gouvernement zimbabwéen tente de réengager les pays occidentaux après plus de deux décennies de rancœur, à la suite du programme controversé de réforme agraire de Harare qui a vu des milliers de fermiers commerciaux blancs expulsés de leurs fermes depuis 2000.

La signature intervient également à un moment où le Royaume-Uni tente d’établir de nouveaux partenariats économiques après son retrait de l’Union européenne (Brexit).

Le Zimbabwe devient le dernier pays d’Afrique australe à signer les APE avec le Royaume-Uni après l’Afrique du Sud, le Botswana, la Namibie, l’Eswatini, le Lesotho et le Mozambique l’année dernière.

Côte d’Ivoire: décès à Abidjan de Marcel Zadi Kessy à l’âge de 84 ans

L’ex-président du Conseil économique et social de Côte d’Ivoire de à 2011 à 2016, Marcel Zadi Kessy est décédé dans la nuit de mardi à mercredi à l’âge de 84 ans des suites d’une longue maladie, a appris APA de source proche de sa famille.Selon cette source, le décès est survenu à Abidjan, la capitale économique du pays. Ces dernières années, Marcel Zadi Kessy s’était retranché dans son village natal de Yacolidabouo, dans le département de Soubré, dans le Sud-ouest ivoirien.

En Côte d’Ivoire, le nom de Marcel Zadi Kessy rime avec le Groupe de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) et la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (SODECI) qu’il a intégré en 1970.

Pendant plus de dix ans, il a cumulé le poste de président directeur général de ces deux entreprises chargées de l’exploitation des services publics d’eau et d’électricité dans le pays.

Social, économie et migration au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la réaction des syndicats sur le projet de loi de finances 2021, la situation de l’économie nationale et le refoulement des migrants dans les pays du Maghreb.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que a rentrée politique pourrait être particulièrement chaude. Les syndicalistes affûtent déjà leurs armes. Alors que le compte à rebours pour la présentation de la loi de Finances 2021 est déjà enclenché, les centrales syndicales craignent que la logique de l’austérité ne l’emporte. C’est le cas pour l’Union marocaine du travail (UMT) qui se dit très inquiète des premières orientations dévoilées du prochain PLF 2021, indique le quotidien.

« Le secrétariat national de l’UMT suit avec inquiétude la teneur des premières orientations du projet de loi de Finances prochain et met en garde contre les mesures d’austérité tout en rappelant que le budget public est le premier moteur pour l’économie en cas de crise comme nous traversons », a appris le journal auprès des dirigeants de la centrale syndicale. Cela dit, l’un des dossiers qui risquent d’exacerber la tension entre les partenaires sociaux est le projet de loi organique sur le droit de grève.

+Le Matin+ se fait l’écho des nouvelles projections du Fonds monétaire international (FMI) qui estiment que l’économie marocaine devrait se contracter de -7% en 2020 avant de rebondir avec une croissance de 4,9% en 2021.

Dans son rapport semestriel sur les perspectives de l’économie mondiale publié mardi, le FMI estime que le chômage devrait se situer à 12,5% en 2020 avant de redescendre à 10,5% en 2021, contre 9,2% en 2019.

S’agissant de l’inflation, elle devrait se maintenir en 2020 au même niveau que 2019, soit 0,2%, et augmenter légèrement à 0,8% en 2021, selon l’institution financière basée à Washington. Pour sa part, le solde du compte courant du Maroc s’établirait à -7,3% en 2020 (-4,1% en 2019), et à -5,2% en 2021.

+Libération+ écrit que les refoulements massifs des migrants vers leurs pays d’origine ou des pays tiers dévoilent le nouveau visage des politiques migratoires des pays d’Afrique du Nord.

Selon Alarme Phone Sahara, cité par la publication, plus de 2.500 citoyens de différents pays d’Afrique subsaharienne ont été victimes des opérations de refoulements effectuées entre fin septembre et début octobre 2020 par le Maroc et l’Algérie.

De son côté, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a indiqué que 540.000 migrants ont été expulsés de la Libye et de l’Algérie vers le Niger entre janvier et octobre derniers; soit le double du chiffre enregistré en 2018 (267.000 personnes). L’Algérie demeure le pays maghrébin le plus actif au niveau du nombre des personnes expulsées.

Selon le Conseil européen pour les réfugiés et les exilés (ECRE), près de 500 migrants ont été expulsés hebdomadairement de l’Algérie vers le Niger. MSF a évalué, de son côté, à près de 24.000 le nombre de ceux qui ont été expulsés, certains de force, vers le Niger, rien qu’entre janvier et octobre 2019, rappelle le quotidien.

Religion, politique et football au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement de l’annulation du Mawlid de Tivaouane, de l’affaire du député APR Aliou Dembourou Sow et des conséquences de l’annulation du derby sénégalo-mauritanien.Vox Populi et L’AS se font, avec presque le même titre, l’écho de l’annulation de la célébration de la nuit de la naissance du Prophète de l’Islam à Tivaouane. Si la cité religieuse a décidé de surseoir à son organisation cette année, c’est à cause de la « persistance de la Covid-19 » à laquelle il faut « faire barrage ».

Et cette posture du khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, d’après Vox Populi, se fonde sur les enseignements du Prophète Mohammed. Il recommande ainsi aux fidèles de célébrer le Gamou chez eux, dans l’intimité familiale.

Toutefois, on va assister à un « Gamou à deux vitesses » à Tivaouane, selon Sud Quotidien, notant que le khalife « confine » les Tidianes pendant que Serigne Moustapha Sy et les Moustarchidines « se démarquent ».

« Voix discordantes », commente Le Quotidien, rapportant aussi pour sa part qu’au-delà des Moustarchidines, la famille Ndiéguène et Médina Baye de Kaolack (centre) vont aussi célébrer le Maouloud.

Devant ce méli-mélo, Walf Quotidien enfonce le clou sous ce titre : « Les Tidianes divisés ».

Sur un autre sujet, le quotidien national Le Soleil titre sur les propos éthnicistes du député Aliou Dembourou Sow que « la majorité condamne ». Il avait appelé à défendre la candidature à un troisième mandat du président Macky Sall, quitte à utiliser des machettes. Malgré la volée de bois vert, il dit ne pas regretter ses propos qui signifient dans son fief, au Fouta (nord), « cartes d’électeur ».

« Dembourou Sow, seul au monde », titre EnQuête. Le parti présidentiel APR dont il est membre se démarque de ses propos « aux antipodes » de sa ligne. La coalition Jotna du virulent opposant Ousmane Sonko veut qu’il soit poursuivi « pour apologie de la violence » là où l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye dénonce des propos « xénophobes, irresponsables et dangereux ». Suffisant pour faire dire à Libération qu’Aliou Dembourou Sow vit un « sale temps ».

En sport, les quotidiens spécialisés Stades et Record reviennent sur l’annulation du match amical Sénégal-Mauritanie à cause de la contamination au coronavirus de huit membres de la délégation mauritanienne. Pour Record, il s’agit de « cinq Mourabitounes et trois membres du staff ».

Les Lions repartent pour leur part « avec leurs doutes avant (le match, en novembre, contre) les Djurtus » de la Guinée-Bissau que Stades se demande même s’il n’est pas « menacé ». Mais « c’est très difficile pour la Fédération », selon son président Augustin Senghor. Déjà Sénégal-Mauritanie est le « cinquième match amical annulé » à cause de la Covid-19 et le calendrier de la CAF « risque d’être encore perturbé ».

Plus optimiste, le secrétaire général de la FSF, Victor Seh Ciss, préfère retenir de cette annulation « une leçon pour les matches de novembre ».

En lutte, Record fait un petit focus sur l’ancienne gloire Mame Gorgui Ndiaye. « L’enfant chéri de Dakar, aux 149 combats », âgé aujourd’hui de 81 ans, fut une « personnalité marquante » de la mythique écurie de Fass.

Sénégal : bientôt une usine de déshydratation d’oignons pour soutenir l’agriculture

La Société financière internationale (IFC) et le Fonds d’investissement pour l’agriculture et le commerce en Afrique (AATIF), dans un communiqué parvenu mardi soir à APA, annoncent un investissement de 13 millions d’euros, soit plus de 8 milliards de FCfa, pour financer la construction d’une usine de déshydratation d’oignons au Sénégal.Cette infrastructure, « la première en Afrique subsaharienne » va permettre de créer des centaines d’emplois et d’accroître les exportations agricoles du pays, informe le document, précisant que le projet implique le démantèlement d’une usine près de Dijon, en France, et sa réimplantation à Saint-Louis (nord).

Le soutien d’IFC et de l’AATIF aidera également SAF Ingrédients entreprise bénéficiaire de cet investissement, à créer une exploitation de 760 hectares et un vaste réseau de producteurs d’oignons, poursuit la note. 

À terme, l’usine devrait produire quelque 5 000 tonnes d’oignons déshydratés par an, soit 2 % de la production mondiale, dont une partie sera exportée vers l’Europe, souligne le communiqué, rappelant que la poudre d’oignon séché est un ingrédient important dans l’assaisonnement des soupes, des sauces et de nombreux autres mets.

Au cours de la dernière décennie, la production d’oignons a fortement augmenté au Sénégal, pour s’établir à environ 400 000 tonnes par an. L’usine utilisera une variété d’oignon adaptée à la déshydratation et offrant de meilleurs rendements.

L’investissement de 13 millions d’euros se décompose en un prêt de 6 millions d’euros de l’AATIF, un prêt d’IFC pour son propre compte de 3,5 millions d’euros et un prêt concessionnel de 3,5 millions d’euros accordé au titre du mécanisme de financements mixtes du Guichet de promotion du secteur privé d’IDA.

Pour le directeur d’IFC pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Centrale, Aliou Maiga, cité dans la note, « cet investissement illustre la volonté d’IFC d’aider les PME agricoles à accéder plus facilement à des financements, une condition cruciale pour créer des emplois au Sénégal. Il permettra aussi de relancer la production agricole et de faciliter la reprise économique du Sénégal à la suite de la pandémie de COVID-19 ». 

De son côté, le président du conseil d’administration de l’AATIF, Thomas Duve, se félicite de « l’impact concret que cet investissement (…) aura sur l’économie sénégalaise ».

A l’en croire, « avec 100 % des approvisionnements réalisés sur place, essentiellement auprès de petits producteurs et de plus gros exploitants, ce projet devrait, en plus de générer des centaines d’emplois, accroître considérablement la création de valeur ajoutée au niveau local. Nous sommes ». 

Football : Maroc-RDC dos à dos (1-1)

La sélection marocaine de football et son homologue de la RD Congo se sont quittés sur un nul, 1 but partout, en match amical disputé mardi soir au complexe sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat.Les Lions de l’Atlas ont ouvert la marque à la 45è minute de jeu grâce à Noussair Mazraoui, avant que Wissa Yoane n’égalise pour les Léopards à la 60è minute.

Dans des déclarations livrées aux médias à la fin de la rencontre, le sélectionneur marocain Wahid Halilhodzic, a qualifié ce résultat de « petite déception ». « Nous n’avons pas reproduit le même jeu que nous avons pratiqué contre le Sénégal », a-t-il déploré, arguant que « pas mal de joueurs ne sont pas encore au top physiquement » et que la rencontre était l’occasion pour permettre à de nouveaux visages de se produire.

Il s’agit du deuxième match amical disputé par l’équipe nationale après une longue trêve internationale imposée par le covid-19. Vendredi dernier, les Lions de l’Atlas s’étaient imposés devant leurs homologues du Sénégal, vice-champions d’Afrique, sur le score de 3 buts à 1.

Protocole de coopération maroco-espagnole pour soutenir l’autonomisation de femmes et jeunes dans 4 régions du Royaume

Un protocole administratif de coopération maroco-espagnole a été signé, mardi à Rabat, visant à appuyer l’autonomisation de plus de 3.000 femmes et jeunes via l’entrepreneuriat en économie sociale et solidaire dans quatre régions du Royaume.S’étalant sur une période de 36 mois, le protocole a été signé par la ministre du Tourisme, de l’artisanat, du transport aérien et de l’économie sociale, Nadia Fettah Alaoui, l’ambassadeur de l’Espagne au Maroc Ricardo Diez-Hochleitner Rodriguez et le représentant de l’Agence espagnole pour la coopération internationale au développement (AECID), Ignacio Martínez Boluda, indique un communiqué conjoint du ministère et de l’AECID, parvenu à APA.

Ce projet de coopération prévoyant une contribution financière de l’AECID de 600.000 euros, cible des femmes et des jeunes porteurs de projets innovants dans les régions de Casablanca-Settat, Souss-Massa, l’Oriental et Tanger-Tétouan-Al Hoceima.

Il intervient dans le cadre du plan de relance du secteur de l’Économie sociale et solidaire (ESS) avec des ambitions précises, claires et réalisables, l’objectif étant de rechercher de nouvelles solutions pour lutter contre les effets de la pandémie de la Covid-19.

A cette occasion, Fettah Alaoui a relevé que la promotion de l’ESS dans les régions ciblées  contribuera à la création d’emplois et de richesses, à l’inclusion sociale, au développement durable, à l’équité et à l’autonomisation de la femme et des jeunes, notamment dans le monde rural, a expliqué la responsable gouvernementale.

La plus-value de ce projet, poursuit-elle, n’est autre que le renforcement des capacités des femmes et des jeunes à structurer et à promouvoir les activités de production de biens et services, de même que la mise en place d’un écosystème favorable à l’économie sociale.

Pour sa part, l’ambassadeur d’Espagne à Rabat a souligné que cet accord s’inscrit dans le cadre de la pérennisation des recommandations émanant du précédent contrat-programme de coopération 2015-2019 entre l’AECID et le ministère du Tourisme, de l’artisanat, du transport aérien et de l’économie sociale.

Le diplomate espagnol a mis en avant le soutien institutionnel de la coopération au secteur de l’économie sociale et solidaire, à travers des projets pilotes en appui à plus de 300 coopératives, notant qu’il s’agit de promouvoir l’inclusion des femmes et des jeunes dans l’entrepreneuriat social et collectif.

L’amélioration des capacités techniques, managériales et organisationnelles des femmes et des jeunes, œuvrant dans le domaine de l’ESS, la mise en place de structures améliorées de production et de rentabilité ainsi que l’amélioration de l’environnement économique et social de l’entrepreneuriat en économie sociale sont les principaux objectifs de ce protocole de coopération.

Côte d’Ivoire : mise en route de cinq enfants malades du cœur pour être soignés gratuitement en Israël

Cinq enfants vivant en Côte d’Ivoire dont l’âge varie de un à sept ans et souffrant de pathologies cardiaques, s’envolent mercredi pour l’Israël où ils seront gratuitement opérés du cœur à l’hôpital Wolfson, le meilleur centre professionnel d’opération du cœur en Israël, a appris APA mardi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ces enfants qui seront accompagnés de leurs mères pendant ce séjour médical de deux mois en Israël, ont également reçu un soutien financier de la première dame ivoirienne Dominique Ouattara lors d’une cérémonie dite de « Mise en route » de ces cinq enfants en Israël.

« (…) Leurs mamans sont à leurs côtés et les accompagneront pendant tout leur séjour. Je voudrais leur dire que je partage leur espoir de mère et je suis de tout cœur avec elles. J’ai foi que les interventions se dérouleront bien et que nous retrouverons nos chers tout-petits en pleine forme à leur retour à Abidjan», a souhaité la première dame Dominique Ouattara dans un discours.

Par ailleurs, elle a salué la Fondation Menomadin et ses partenaires qui sont à l’initiative de cette action humanitaire, réitérant l’engagement de la Fondation Children Of Africa qu’elle préside pour la cause des enfants.

« L’appui de la Fondation Menomadin et de ses partenaires a également pour but de renforcer les capacités de l’Institut de cardiologie d’Abidjan ( ICA) et de fournir des formations au personnel pour une meilleure prise en charge des enfants malades du cœur au sein même de cet institut», a également souligné Mme Ouattara.

Avant elle, Dr Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique a encouragé les parents de ces cinq enfants malades à faire confiance à la science, aux praticiens et à la première dame ivoirienne.

« Le gouvernement ivoirien continuera d’assurer l’accès de tous aux services de santé», a promis Dr Aouélé regrettant que le taux élevé de mortalité des maladies cardiovasculaires en Afrique de l’ouest varie de 15 à 20%.

« Quiconque sauve une vie, sauve tout le monde. Nous sommes là aujourd’hui pour dire oui à la vie», a dit pour sa part, Vinosvezki Léo, l’ambassadeur d’Israël en Côte d’Ivoire. Le diplomate israélien a conclu en assurant que « notre ambassade ne manquera aucune occasion pour donner un coup de main aux personnes qui sont dans le besoin ».

Sénégal : plaidoyer pour un recentrage des politiques énergétiques autour de la justice spatiale

La non disponibilité de l’électricité en milieu rural induit à un faible niveau d’équipement des ménages et par conséquent à un faible confort domestique, souligne l’étude sur les Stratégies optimales en matière d’efficacité énergétique, rendue public ce mardi à Dakar.Au Sénégal, 94 % des ménages ne possèdent pas de réfrigérateur, souligne l’étude, ajoutant que cette même tendance est observée au Bénin et au Togo avec respectivement 97,3% et 99% de foyers ne disposant pas de frigidaire, d’où les difficultés pour conserver les aliments et les médicaments.

Financé par le Centre de recherche pour le développement international (CRDI), la recherche démontre un besoin de justice spatiale révélée par des inégalités territoriales d’accès à l’énergie ; un besoin de justice sociale face à l’accroissement des inégalités d’accès aux services énergétiques; un besoin de justice socioculturelle révélée par des rôles de genre souvent défavorables aux femmes et un besoin de justice énergétique qui a très peu pénétré les politiques publiques.

Partant de ces constats, l’étude pilotée par la firme Econoler avec l’étroite collaboration de chercheurs universitaires du Bénin, du Sénégal et du Togo plaide pour un recentrage des politiques énergétiques autour de la justice spatiale (urbain/rural)  pour ainsi atteindre la justice énergétique (J.E). 

Par ailleurs, ce travail, dont l’objectif est de promouvoir la justice énergétique pour les femmes dans les zones rurales d’Afrique subsaharienne, révèle que le niveau d’exposition aux chocs de santé dû à la recherche de ressources énergétiques reste plus élevé chez les femmes et les enfants de moins de 2 ans et que les obstacles à la productivité et les pertes d’opportunités sont plus accentuées chez les femmes que chez les hommes. 

Pour remédier à ce problème, l’étude suggère l’aménagement de forêts communautaires gérées par les populations pour réduire la pression sur les ressources forestières.  Cela permettrait, selon les auteurs de l’étude, une exploitation au bout de quelques années, une gestion durable, un approvisionnement en bois de chauffe facilité…

En outre, le document propose une plus grande implication populations dans la prise de décision dans le secteur de l’énergie, l’amélioration de l’autonomisation des femmes en milieu rural et la levée de toutes les contraintes énergétiques en milieu rural.  

« Il importe d’engager les autorités dans un changement de pratiques. Car en améliorant  les conditions de femmes c’est toute la société qui y gagne », fait remarquer le rapport. 

Jugeant « inacceptable socialement, éthiquement et humainement le coût de l’inaction », l’étude conclut que ne pas agir c’est « accepter de maintenir les femmes dans des tâches peu habilitantes; refuser des droits  aux femmes en milieu rural; s’opposer à l’égalité de chance de réussite scolaire ; empêcher les investissements rentables et profitables aux femmes en milieu rural et maintenir les obstacles à la santé et au développement.

La Cedeao aux côtés du Mali pour « une transition réussie »

​Nana Akufo-Addo, le président en exercice de la Cedeao, s’est réjoui de l’évolution du processus de transition au Mali où il a bouclé une visite officielle de vingt-quatre heures.Le Mali peut compter sur la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao). En résumé, c’est le principal message porté par Nana Akufo-Addo. Dès sa descente d’avion, le président en exercice de l’organisation régionale a déclaré que « le Mali est un membre très important. Nous sommes une communauté et nous travaillons ensemble ».

 A travers cette visite démarrée dimanche, la Cedeao veut réchauffer les relations avec Bamako. En effet, elle avait vigoureusement condamné le coup d’Etat du 18 août dernier contre le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). Avant de prendre une série de sanctions durement ressenties par le Mali tout entier.

 Pour que le pays sorte la tête de l’eau, le Conseil National pour le Salut du Peuple (CNSP), créé par les militaires putschistes, s’est résigné à appliquer les recommandations fortes de la Cedeao. Il s’agissait principalement de la nomination de civils comme président et Premier ministre de la transition, de l’impossibilité pour ces deux dirigeants d’être candidat à la prochaine présidentielle et de l’interdiction pour le vice-président de la transition de remplacer le président.

 Et quand toutes ces exigences ont été satisfaites, la Cedeao a levé le 5 octobre dernier toutes les sanctions qui pesaient sur ce pays dont la bonne santé de l’économie dépend, en grande partie, de l’ouverture des frontières de l’espace communautaire.

 C’est pourquoi, à Bamako, le chef de l’Etat ghanéen est « venu pour réaffirmer le soutien de la Cedeao ». Pour prendre la température, Nana Akufo-Addo s’est notamment entretenu avec le président de la transition Bah N’daw, le vice-président colonel Assimi Goïta et le Premier ministre Moctar Ouane.

 Au terme de la transition politique censée durer 18 mois, l’organisation régionale espère qu’« il y aura un président démocratiquement élu ». En attendant, le président de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao a appelé « les partenaires bilatéraux et multilatéraux à soutenir le Mali dans cette phase importante de son histoire ».

La FAO met le Kenya en garde contre une nouvelle invasion acridienne

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a averti de l’imminence d’une nouvelle invasion acridienne au Kenya, a appris APA mardiL’agence onusienne a déclaré à ce propos que des essaims de ravageurs des cultures pourraient arriver dans le nord du Kenya en provenance de la Somalie, de l’Ethiopie et de l’Erythrée voisines. Le pays d’Afrique de l’est est toujours en proie à la pire invasion acridienne qu’ait connue le pays depuis 70 ans.

Dans son dernier rapport publié en début d’octobre, la FAO a indiqué que des essaims de criquets migraient du Yémen vers l’Afrique de l’est et pourraient atteindre le Kenya d’ici novembre. Lors de la dernière invasion intervenue au début de cette année, les récoltes ont été détruites dans plus de 20 comtés du Kenya, notamment à Wajir et Mandera.

Sénégal : Tivaouane ne va pas célébrer le Mawlid (officiel)

Le khalife général des Tidianes a appelé mardi les fidèles à célébrer la nuit de la naissance du prophète de l’Islam chez eux, dans l’intimité familiale.« Tivaouane ne célébrera pas le Gamou (Mawlid en wolof) », déclare brièvement Serigne Babacar Sy Abdou dit « Ndiol Fouta », venu porter le message du khalife Serigne Babacar Sy Mansour sur l’organisation de cet évènement prévu cette année en fin octobre.

Cette décision ne surprend guère. Certains journaux titraient la veille sur la forte probabilité de l’annulation du Mawlid après qu’une réunion fut tenue au domicile dakarois du chef de cette importante communauté confrérique fondée par Elhadji Malick Sy. Il a été décidé d’éviter tout rassemblement pour se conformer au contexte de Covid-19, sachant que les Tidianes de Tivaouane ont l’habitude de tenir durant les dix jours précédant le Gamou des séances de prières collectives appelées « burd ».

Pour Serigne Babacar Sy Abdou, le khalife « est resté constant » depuis l’apparition de la maladie dans le pays. Réputé sans langue de bois, il avait notamment déploré, lors des funérailles de son porte-parole Pape Malick Sy, la « démission » du gouvernement devant le coronavirus. Malgré la réouverture de la plupart des mosquées, celles sous son contrôle sont encore fermées.

Mais au-delà de la « persistance de la pandémie dans notre pays et le monde entier », l’annulation du Gamou de 2020 survient après les « conseils avisés des hommes de l’art et des jurisconsultes, conformément à l’injonction coranique » et « après une large concertation avec la famille de Elhadji Malick Sy ».

« Cette adresse vient en cohérence avec les positions qu’il a déjà prises jusqu’ici. Ces positions sont fondées sur la sunna (tradition) du prophète Mohammed », a précisé un autre membre de la famille.

Côte d’Ivoire: les web tv accolées aux partis invitées à se déclarer auprès du régulateur

Le président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), régulateur du secteur audiovisuel ivoirien, Me René Bourgoin, a invité mardi les web tv adossées à des partis politiques à se déclarer, lors d’un atelier de formulation de l’institution.« Les web tv accolées à des partis politiques, nous leur demandons de se faire connaître », a dit Me René Bourgoin, lors d’un atelier de formation de la HACA sur la régulation des services de distribution et de diffusion des programmes audiovisuels en ligne. 

Selon Me René Bourgoin, cela devrait permettre en cas de « préoccupation liée à un contenu inapproprié, appeler (les opérateurs) pour dire que ce contenu ne respecte pas les règles de l’éthique et de la déontologie de la profession » en vue de se conformer au dispositif légal. 

Des web tv sont quelques fois adossées à des partis politiques et le contenu est parfois « inapproprié, (or) il faut aller à un minimum de régulation », c’est pourquoi « nous avons jugé utile de les recenser et d’avoir l’identité des promoteurs et des personnes qui y travaillent pour savoir si ce sont des journalistes professionnels », a-t-il ajouté. 

Pour le président de la HACA, il convient de « leur dire qu’il est nécessaire de respecter l’éthique et la déontologie de leur profession » aux fins d’éviter des dérapages, surtout dans le contexte électoral qui connaît la Côte d’Ivoire. Et ce, pour conseiller un « retrait » ou une « modification » de l’élément incriminé. 

Me Bourgoin a tenu à préciser que lorsqu’il s’agit de service de média audiovisuel en ligne, c’est la HACA qui assure la régulation, mais quand il est question de productions d’informations numériques, c’est l’Autorité nationale de la presse (ANP) qui régule.

L’ANP assure notamment la régulation de la presse écrite et les médias de productions d’informations numériques. Dans certains cas, une entité peut être régulée à la fois par l’ANP et la HACA, au regard de ses contenus.

Intervenant à cet atelier, M. Samba Koné, le président de l’ANP, a pour sa part relevé qu’ « un site d’information, c’est d’abord pour nous un journal, avec une publicité, une mise à jour sur l’actualité et qui produit de l’information de l’actualité ». 

Toutefois, « en ce qui concerne les vidéos et les photos qui viennent sur ces sites, ce sont des éléments d’accompagnement de la production numérique », a-t-il affirmé, soutenant que tout ce qui est site de production qui travaille sur l’actualité relève de la compétence de l’ANP, cependant les supports audio et vidéo qui accompagnent ces sites sont des supports pour illustrer ces écrits sur ces sites. 

« Avec l’avènement d’Internet, des journaux joignaient des CD ROM dans leurs productions quotidiennes  et images, mais sont restés des journaux, jusqu’à ce qu’il y a ait une co-régulation que nous souhaitons de nos vœux », a-t-il poursuivi.

Le président de la HACA, René Bourgoin, a déclaré qu’un service de communication en ligne est à la fois régulé par la HACA et l’ANP dès lors qu’il fait de la production de l’information numérique et de la communication audiovisuelle. 

Il a exhorté les opérateurs de services de médias audiovisuels en ligne à se faire recenser, car certains utilisent une ressource hertzienne comme moyen de diffusion, et ont besoin d’une autorisation, à l’instar de ceux qui agrègent des contenus, évoquant « un minimum de redevance » à payer au régulateur.

« Une opération de recensement des médias en ligne initiée du 15 juin au 15 juillet 2020 a permis de recenser 31 web tv, 17 web radios, 10 web tv en cours de constitution. Maintenant, il s’agira de la mise en place d’une procédure de déclaration ou d’autorisation selon le type de services », a souligné Me Bourgoin.

La HACA envisage en outre la mise en place d’un système de labellisation afin de professionnaliser le secteur audiovisuel, ainsi que de la fixation d’un cahier des charges à minima pour les opérateurs, en vue d’une meilleure régulation.   

Covid-19 : le match Sénégal-Mauritanie annulé

Le derby sénégalo-mauritanien, prévu ce mardi 13 octobre à 19h GMT à Thiès, ne se tiendra plus.Coup de tonnerre ! La Fédération sénégalaise de football a annoncé l’annulation du match amical Sénégal-Mauritanie après la découverte de huit cas de Covid-19 au sein de la délégation mauritanienne.

« A l’issue des tests Covid-19, conformément aux protocoles sanitaires de la FIFA et de la CAF, huit membres de la délégation de la Fédération mauritanienne de football ont été malheureusement reconnus positifs », a indiqué le communiqué de la FSF parvenu à APA.

Elle souligne que cette annulation a été décidée « après concertations entre les deux parties et la CAF », exprimant d’emblée « toute sa solidarité » à la fédération mauritanienne et « souhaite prompt rétablissement aux personnes infectées ».

Les Mourabitounes sont arrivés samedi matin au Sénégal avant de se rendre à leur camp de base à Saly, dans les installations du centre de formation Diambars.

Ils avaient battu (2-1) quatre jours auparavant, à Nouakchott, la Sierra Leone, faisant le plein de confiance avant leur confrontation avec les Lions laminés (3-1) vendredi à Rabat par le Maroc.

La société civile ivoirienne veut un cadre de concertation dans l’élaboration du PND 2021-2025

L’Initiative de la société civile pour les ODD en Côte d’Ivoire (ISC/ODD-CI), impliquée dans la formulation du Programme national de développement (PND 2021-2025), appelle à la mise en place d’un cadre de concertation formel Etat/société civile dans l’élaboration du PND.« Nous en appelons de nos vœux à l’avènement de ce cadre de concertation inscrit en lettre d’or dans les PND 1 et 2 et qui n’ont jamais vu le jour », a dit Mme Rachel Gogoua, présidente de l’Initiative pour la société civile pour les ODD (Objectif de développement durable) en Côte d’Ivoire, lors d’un atelier.

Cet atelier, prévu se dérouler les 13 et 14 octobre 2020, vise la consultation de la société civile pour son engagement au processus du Plan national de développement (PND 2021-2025) et l’agenda 2030. L’intérêt pour la société civile, c’est de veiller à l’intégration des ODD dans le PND.

« Enrichie par sa participation active au Rapport national volontaire et aux foras politiques de haut niveau sur les ODD, l’ISC/ODD-CI veut un cadre fédérateur des initiatives de la société civile pour l’atteinte des agendas 2030 et 2063 arrimés au PND », a indiqué Mme Rachel Gogoua.

L’ISC/ODD-CI « tient à l’amélioration de l’implication de la société civile dans le processus du PND 2021-2025, mais aussi à la mise en place d’un cadre formel de concertation Etat/société civile (car), c’est à ce seul prix que les politiques publiques pourront bénéficier véritablement aux populations », a-t-elle soutenu.

« Nous sommes allés à New-York, nous avons préparé ensemble le Rapport volontaire national sur les ODD et nous avons conçu le PND avec le dispositif de suivi et nous avons prévu ce cadre de concertation (et) les textes sont en cours d’élaboration », a assuré le directeur général du Plan, Marcelin Cissé, soulignant que « ce processus est fortement avancé».

M. Yéo Nahoua, le directeur de Cabinet du ministère du Plan et du développement, qui a ouvert les travaux de l’atelier, a fait savoir que la Côte d’Ivoire a mis en place deux PND, sur la période 2012-2015 et 2016-2020, qui ont contribué à une réduction significative de la pauvreté et permis au pays de renouer avec la croissance économique.

L’atelier, organisé par l’Initiative de la société civile pour les ODD en Côte d’Ivoire (ISC/ODD-CI) en partenariat avec le ministère ivoirien du Plan et du développement, est financé par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Intervenant au nom de Mme Carol Flore, la représentante résidente du Pnud en Côte d’Ivoire, M. Bécaye Diarra, économiste principal du Pnud, s’est félicité de cet atelier qui marque une étape importante dans le processus de formulation des priorités du pays et de la mise en œuvre des ODD.

Il y a cinq ans, les autorités ivoiriennes ont adopté avec la communauté internationale l’agenda 2030 du développement durable, un agenda très ambitieux avec 17 objectifs ODD, 169 cibles et 231 indicateurs.

Selon M. Bécaye Diarra, depuis cette date, le processus de mise en œuvre de cet agenda 2030 a fait bien de progrès » avec plusieurs étapes de la feuille de route des ODD qui ont été franchies grâce à un engagement fort de la part de tous les acteurs au développement.

La date butoir pour l’atteinte des ODD est pour 2030. Cet atelier permet à la société civile d’impulser les ODD dans les stratégies nationales afin de mieux préparer et coordonner sa contribution à l’élaboration du PND 2021-2025.

Covid-19: prendre en charge la malnutrition en période de pandémie

Il y a six mois, les termes Covid-19, pandémie, distanciation sociale, isolement et quarantaine ont fait irruption dans le lexique populaire, tout comme le mot malnutrition qui a gagné en notoriété pendant cette période.La malnutrition, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), fait référence à des carences, des excès ou des déséquilibres dans l’apport énergétique et/ou nutritif d’une personne.

Avant la pandémie, la malnutrition était déjà une menace pour la société et un fardeau pour le système de santé.

A la lumière de la pandémie de coronavirus, cependant, la malnutrition et ses implications ont été encore amplifiées. La carence en protéines, une forme de malnutrition, qui résulte d’un manque ou d’une insuffisance de protéines alimentaires, est particulièrement préoccupante.

Une carence en protéines affaiblit le système immunitaire et augmente les risques de maladie et de mort. En outre, cela augmente la sensibilité du corps aux infections. Les perturbations causées par la pandémie ont été ressenties dans tous les secteurs, en particulier dans l’alimentation et la santé.

La chaîne d’approvisionnement alimentaire était gravement menacée, car les agriculteurs, les transporteurs et les vendeurs de produits alimentaires étaient confrontés à des restrictions de mouvement, en raison de la mise en œuvre des protocoles de prévention des infections.

La disponibilité des productions vivrières a chuté, les prix des denrées alimentaires ont augmenté et les revenus des ménages ont chuté.

Naturellement, l’accès réduit à l’approvisionnement alimentaire a un impact sur la disponibilité de la nourriture nécessaire à la croissance et au développement. Lorsque l’apport nutritionnel des individus et des familles est menacé, la santé est inévitablement compromise.

La récente série de webinaires Protein Challenge Series 4 sur le thème « La carence en protéines en période de pandémie » a fourni une plate-forme aux experts médicaux et nutritionnels pour discuter de la façon de gérer la carence en protéines en temps de pandémie.

Cet article traite de certains des points saillants soulevés : augmenter les protéines dans l’alimentation de votre enfant Les mille premiers jours de la vie d’un enfant sont importants et la qualité de l’alimentation et des soins d’un enfant à ce moment est très importante.

En effet, le cerveau se développe au tout début de la vie d’un enfant et une mauvaise alimentation peut causer des dommages irréversibles au cerveau. Pour que le cerveau d’un enfant se développe correctement, chaque repas doit contenir des quantités suffisantes de protéines.

En période de pandémie de Covid-19, la nutrition d’un enfant doit être une priorité.  Utiliser le Kwash-Pap (un mélange de soja, d’arachides, de caroube et de pap) est un moyen efficace de réduire l’incidence du kwashiorkor chez un enfant. 

Planification des repas et éducation nutritionnelle

La carence en protéines est très répandue au Nigeria. Cela est dû en grande partie au manque d’accessibilité, de disponibilité et de prix abordable des produits alimentaires, en particulier des aliments riches en nutriments.

Pour atténuer l’impact de la malnutrition dans la société, en particulier pendant cette pandémie, l’éducation nutritionnelle est cruciale. L’éducation nutritionnelle est nécessaire, car elle permet de savoir quels aliments manger, quel repas est rentable et sain, et aide à renforcer des habitudes saines.

De même, la planification des repas limite les options alimentaires malsaines et permet plutôt de s’assurer que l’on mange une variété d’aliments, de fruits et de légumes.

Explorer les aliments sous-exploités

Il y a des aliments sous-utilisés que nous devons examiner et qui sont facilement accessibles dans notre environnement immédiat

Les aliments tels que le soja, les graines de sésame, les haricots de caroube, les arachides bambara, les graines de melon, les pois cajan, etc. Les légumes verts à feuilles et les fruits comme les œufs de jardin, le concombre, l’ubé (poire africaine), les feuilles d’eau, les feuilles de menthe, les épinards, le shoko (épinards de Lagos), l’ewedu (feuilles de jute) sont de bonnes sources de nutriments très bénéfiques pour l’organisme.

Outre l’utilisation de ces aliments, il est nécessaire de lancer l’agriculture de subsistance. Avec un petit bout de terre agricole, les familles peuvent cultiver certaines des cultures vivrières dont elles ont besoin. Cela réduira la pression sur les aliments disponibles sur les marchés.

En période de pénurie, comme celle que nous avons connue pendant la pandémie, les familles possédant des jardins potagers florissants seront mieux à même de répondre à leurs besoins nutritionnels.

Mettre en œuvre les politiques de la chaîne d’approvisionnement alimentaire Les politiques visant à faciliter le transport des cultures vivrières, en particulier des cultures vivrières riches en protéines, des terres agricoles aux consommateurs, doivent être mises en œuvre rapidement.

En outre, nous avons besoin de politiques qui devront renforcer les chaînes d’approvisionnement locales pour les légumes, les fruits et autres denrées périssables. Pendant le confinement, il y a eu une énorme quantité de gaspillage alimentaire, qui aurait pu être évitée avec un stockage et un traitement appropriés. Pandémie ou non, il est important, et désormais incontournable, de mettre en œuvre des politiques qui promeuvent la production, la transformation, le stockage et la distribution des aliments. Il y a des leçons essentielles à tirer de cette pandémie, la première et peut-être la plus importante étant que les chaînes d’approvisionnement alimentaire doivent être renforcées.

En outre, le gouvernement doit donner la priorité à la nutrition protéique, en assurant l’approvisionnement en protéines alimentaires des ménages et en insistant constamment sur la nécessité d’une alimentation saine. Les moyens de subventionner certains intrants pour la production de cultures riches en protéines et d’améliorer l’accès à des aliments riches en protéines doivent également être envisagés.

Pour agir et briser le cercle vicieux de la malnutrition qui menace l’avenir de l’enfant nigérian, il aurait fallu intervenir il y a 20 ans. Il ne faut plus attendre car le prochain meilleur moment pour agir c’est maintenant. L’auteur Daniel Anomietei est un cadre supérieur, responsable de la recherche et du suivi des médias.

Présentation à Abidjan du mode opératoire de la présidentielle ivoirienne

Le mode opératoire et le plan de sécurisation de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain ont été présentés mardi à Abidjan lors d’un atelier qui a réuni l’ensemble des acteurs du processus électoral en Côte d’Ivoire y compris des représentants des candidats à ce scrutin, a constaté APA sur place.«Notre détermination a permis de tenir tous les délais jusqu’à cette date, malgré la survenue de la pandémie de la Covid-19 et la nécessaire adaptation qu’elle a imposée dans notre fonctionnement… La CEI est prête techniquement pour organiser le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020», a assuré dans un discours d’ouverture,  Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la Commission électorale indépendante ( CEI), l’institution électorale en Côte d’Ivoire. 

Selon lui, en faisant cette affirmation,  « nous ne voulons ni raviver la polémique, encore moins contrarier personne. Seul le respect de la Constitution et du Code électoral est notre objectif ».

 Poursuivant, M. Coulibaly a réaffirmé l’engagement de son institution à « garantir et protéger  la sincérité du scrutin » et de s’assurer de la conformité du vœu de l’ensemble des électeurs d’avec le résultat proclamé par la CEI. 

« La mission de la CEI est d’organiser des élections démocratiques dont les résultats devront être acceptés de tous. Nous ne faillirons pas à notre devoir », a promis M. Coulibaly. 

A sa suite, deux communications ont meublé cet atelier. Notamment celles de M. Antoine Adou sur le mode opératoire de ce scrutin présidentiel et du commissaire divisionnaire Aristide Adon sur le plan de sécurisation de cette élection. 

 La sécurisation du scrutin se fera en trois phases, notamment une phase préélectorale, une phase pendant le scrutin et une phase post-électorale, a fait savoir le commissaire Adon. 

Par ailleurs, il a indiqué qu’environ un total de 34 000 forces dont 14 000 policiers, 14 000 gendarmes et 6348 militaires participeront à la sécurisation de ce scrutin. Quelque 7.495.082 millions d’électeurs devraient prendre part à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain pour choisir entre quatre candidats. Il s’agit de MM. Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Pascal Affi N’Guessan et Kouadio Konan Bertin. La campagne électorale pour cette élection s’ouvre jeudi prochain.

Maroc : La prière du vendredi sera accomplie dans les mosquées à partir de cette semaine

Le ministère marocain des Habous et des Affaires islamiques annonce que la prière du vendredi sera accomplie à partir de cette semaine (16 octobre) dans les mosquées ouvertes.Le nombre des mosquées ouvertes a été porté à 10.000, dans lesquelles les prières du vendredi et les cinq prières quotidiennes seront accomplies à partir de ce vendredi 16 octobre, indique un communiqué du ministère.

Le ministère des Habous veillera à faire réussir cette opération et à en assurer le suivi, en coordination avec les autorités compétentes.

Les mêmes précautions sanitaires, prises dans les mosquées déjà ouvertes pour les cinq prières quotidiennes, seront prises en considération pour les prières du vendredi. Ces mesures prendront également en considération l’évolution de la situation épidémique aux niveaux national et local, ajoute le ministère.

L’Afrique du Sud va déposer un projet de loi foncière au Parlement (autorité)

Le gouvernement sud-africain a publié le projet de loi 2020 sur l’expropriation des terres qui vise à guider son programme de réforme pour satisfaire la soif de propriété foncière parmi la population majoritaire du pays, a déclaré le vice-président David Mabuza.S’exprimant dimanche, Mabuza a déclaré que la publication du projet de loi indiquait que le gouvernement tenait sérieusement à apporter des corrections et à réaliser les aspirations de la majorité noire à une société équitable.

« C’est une reconnaissance de l’urgence requise pour remédier aux injustices du passé et restaurer les droits fonciers de manière responsable, tout en garantissant le maintien de la sécurité alimentaire.

« En outre, le projet de loi offre une justice spatiale équitable et garantit la poursuite des investissements pour élargir notre base industrielle », a déclaré Mabuza.

La ministre des Travaux publics et des Infrastructures, Patricia de Lille, a déclaré que le projet de loi faisait partie de l’approche globale du gouvernement en matière de réformes foncières pour corriger les inégalités spatiales et améliorer l’accès aux services et aux opportunités pour tous.

« Le projet de loi fait partie du programme global de redistribution des terres et de développement agricole. L’expropriation de biens avec une compensation nulle n’est pas une solution miracle. Ce n’est qu’un mécanisme d’acquisition qui, dans les cas appropriés, permettra la réforme foncière et la réparation comme convenu dans le rapport du Comité consultatif présidentiel sur la réforme foncière et l’agriculture », De Lille, qui est membre du Comité interministériel sur les réformes foncières, m’a dit.

Le président Cyril Ramaphosa a nommé le panel foncier en 2018 pour fournir un moyen égal et unifié de distribution des terres après des siècles d’accaparement des terres par des colons blancs qui détiennent toujours les meilleures terres du pays aux dépens des Africains – qui les ont perdues sous la menace des armes.

« Le projet de loi foncière apporte la certitude aux Sud-africains et aux investisseurs car il décrit clairement comment l’expropriation peut être effectuée et sur quelle base.

« Cette certitude législative est essentielle à un moment où nous reconstruisons notre économie et investissons dans nos communautés », a déclaré De Lille.

Le chef du parti des Combattants de la liberté économique (EFF, opposition), Julius Malema, a exigé l’expropriation des propriétaires fonciers blancs, sans aucune compensation, parce que selon lui, ils n’ont rien payé pour ces terres quand ils les ont prises à ses ancêtres.

La sortie de Ousmane Sonko sur le foncier fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent essentiellement de la sortie de l’opposant, Ousmane Sonko, sur le foncier aux côtés d’autres sujets d’actualités.« Nouvelle salve de Sonko sur le +Macky+ », barre à sa Une Vox Populi, soulignant que le leader du parti Pastef (Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité) accuse le président de faire du business foncier et d’avoir vendu les immeubles de l’Etat au centre-ville. 

« Après la mafia du pétrole, du poisson, du zircon et du Corona, ce sont ces mafias du foncier qui restent », déclare Sonko dans les colonnes de Vox Populi. 

Cela fait dire à L’AS que « Ousmane Sonko évente un gros deal ». « Le député Ousmane Sonko se veut catégorique. L’affaire Terme Sud est l’arbre qui cache la forêt de magouilles du régime de Macky Sall. Face à la presse hier, le leader de Pastef a soutenu que l’Etat est en train de vendre toutes les infrastructures publiques au centre-ville », relatent nos confrères. 

Mais selon le directeur de l’Agence de gestion du patrimoine bâti de l’Etat, Yaya Abdoul Kane, cité par Vos Populi et L’AS, cette information véhiculée par Sonko « est fausse ». L’ancien ministre du pétrole précise d’ailleurs que « ce ne pas des cessions, ni des ventes. C’est des baux emphytéotiques qui ont été accordés sur certains sites de l’Etat dans le cadre de la valorisation du patrimoine bâti de l’Etat ».    

Plus précis, WalfQuotidien note qu’à travers sa sortie, Ousmane Sonko « jette l’anathème sur Macky Sall et son régime qui, selon lui, sont en train d’organiser une mafia pour se partager le site » de Terme sud récemment mis à la disposition de l’armée après l’expulsion des familles qui y vivaient. 

Sur un tout autre sujet, Le Soleil revient sur la coopération économique sino-africaine et titre : « Macky Sall et Xi Jinping revigorent leurs pairs ». Dans ses colonnes, le journal informe que les deux co-présidents du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac), « au moyen d’une lettre conjointe, (ont réaffirmé) la commune volonté de l’Afrique te de l’Empire du milieu de sauvegarder l’esprit de solidarité et de coopération qui cimente leurs relations ». 

EnQuête consacre tout un dossier à la départementalisation de Keur Massar (Dakar) et parle d’une « grande équation ». En effet, souligne le quotidien, ce projet « va induire un saucissonnage incontournable de Pikine et Rufisque. EnQuête donne ensuite la parole à l’ancien administrateur civil, Bafodé Kalo, qui déclare : « Cet émiettement du territoire national par la décentralisation n’est pas en faveur d’un véritable développement ». 

Le Quotidien consacre sa Une du jour à l’absence, depuis 4 mois, d’un porte-parole dans la cité religieuse des Tidianes (confrérie soufie) et arbore ce titre : « Tivaouane cherche sa voix ». En sous-titre, le journal informe que depuis le décès de Pape Malick Sy, « le Khalife recourt à des porte-parole du jour ». 

Libération revient sur ce qu’il qualifie de « pillage des eaux sénégalaises » et informe que les sept navires chinois « +Sénégalisés+ en mode fast track en avril avaient toujours un… numéro chinois à la date du 10 septembre 2020 ». 

En politque, Sud Quotidien se plaint de la faible qualité du débat au Sénégal et donne la parole au docteur en communication politique, Momar Thiam qui affirme ceci : « On n’a plus de maitrise du langage politique républicain qu’on apprend dans des écoles de parti ». 

En sport, le quotidien spécialisé Stades parle de « chaud derby à Thiès (ouest) » entre le Sénégal et la Mauritanie. Cette rencontre devrait permettre aux Lions du pays de la Teranga d’avoir « un sursaut d’orgueil » après la défaite (3-1) subie contre les Fennecs d’Algérie. 

A Abidjan, la campagne « Mes seins sans cancer » prorogée au-delà du mois d’Octobre rose

La présidente de l’ONG Échos Médias, Leah Muriel Guigui, a annoncé lundi une prorogation de la campagne « Mes seins sans cancer », actuellement en cours à Abidjan, au-delà du mois d’Octobre rose. »Dans le cadre de la prorogation de la sensibilisation, nous avons initié une campagne dénommée Mes seins sans cancer », a indiqué Mme Leah Guigui, à l’émission Life Talk de la chaîne télé ivoirienne Life Tv (privée).

Pour ce mois d’Octobre rose, dédié à la lutte contre le cancer du sein dans le monde, Échos Médias a mis en place un plan d’actions comprenant une journée de mobilisation et la sensibilisation. « Nous prolongeons la sensibilisation parce que nous avons ce rôle et ce devoir », a ajouté Mme Leah Guigui.

« Mes seins sans cancer est une campagne qui sillonne les communes d’Abidjan pour apporter cette bonne nouvelle qui est le dépistage précoce », a-t-elle poursuivi.   

Écho Médias, au lancement de ses activités d’Octobre rose cette année, a eu l’accompagnement de la Première dame qui en a assuré le haut patronage, ainsi que le co-patronage du ministre de la Santé et celui de la Communication. 

Présent sur le plateau, Dr Oseni Jelili, cancérologue, a fait savoir qu’au centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO), il est offert pour le mois d’octobre des consultations gratuites pour toutes les femmes qui viennent pour les pathologies mammaires. 

En partenariat avec le Centre hospitalier universitaire de Angré (Est d’Abidjan), le CNRAO offre la mammographie au prix de 2.000 Fcfa contre 25.000 Fcfa pour ce mois d’octobre rose. 

Concernant l’auto-examen, Dr Oseni, a conseillé que l’auto-palpation se fait une semaine après les menstrues, expliquant qu’on appuie le sein contre la poitrine en faisant des mouvements de va et vient de sorte que toute la sphère du sein soit touchée. 

Au CNRAO, un centre ultra moderne de lutte contre le cancer, l’on offre aux malades la chimiothérapie, des thérapies ciblées et la radiographie. Le centre offre également des soins d’accompagnement dont la psychothérapie. 

Outre la psychothérapie qui est gratuite « on a aussi des soins de beauté, la possibilité pour les malades de participer à des activités sportives et récréatives », toute chose qui dope moralement les malades et leur assure une pleine forme, a-t-il renseigné.  

La prise en charge des maladies cancéreuses, de 2018 à 2020 au CNRAO, a eu à aider via le ministère de la Santé et la présidence « environ 196 femmes pour à peu près 133,58 millions de Fcfa », a relevé Dr Oseni Jelili. 

Le cancer du sein est estimé à 2.659 cas en Côte d’Ivoire, où 14.484 nouveaux cas sont dépistés depuis 2018. Selon Mme Leah Guigui, « près de 1.000 femmes en meurent chaque année » dans le pays.

Le cancer du sein peut se guérir dans 9 cas sur 10. Car, le dépistage à un stade précoce permet d’ailleurs d’éviter l’ablation du sein ou au virus de se répandre dans le corps du malade. 

Côte d’Ivoire: plaidoyer pour l’intégration du genre dans la lutte contre la prolifération des armes légères

Des ONG et des partenaires au développement en Côte d’Ivoire plaident pour l’intégration du genre dans la lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres dans les communautés frontalières.Dans cet élan, la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des Armes légères et de petits calibres (ComNat-ALPC), a organisé du 7 au 10 octobre 2020 à Grand-Bassam (40 Km au Sud-est d’Abidjan), un atelier sur cette problématique, en partenariat avec le PNUD.  

Cet atelier, tenu avec les organisations de la société civile, des ONG sur le genre et les femmes leaders issues des communautés cibles, a permis de réfléchir sur des voies pour mieux intégrer les femmes dans la gestion des questions de sécurité au niveau des frontières. 

Intervenant à cet atelier, Arsène Assandé, représentant du représentant résident adjoint au Programme du PNUD à Abidjan, a salué cet atelier axé sur le genre et les dangers liés à la prolifération des ALPC dans les communautés frontalières.

Cette vision, dira-t-il, s’inscrit dans dans la logique des appuis du PNUD à la ComNat-Alpc et mérite qu’on y prête un intérêt particulier dans le contexte actuel de la Côte d’Ivoire, où a lieu le 31 octobre 2020 l’élection du président de la République.

Tout au long de cet atelier, les participants ont échangé et partagé des expériences sur la problématique des ALPC, notamment les défis et enjeux,  ainsi que la politique nationale du genre et la nécessité d’une sécurité inclusive qui prenne en compte le genre.

Ils ont en outre abordé les notions de leadership féminin,  les atouts et les obstacles liés au genre ainsi que des outils essentiels de l’intégration du genre dans le processus de lutte contre les ALPC en Côte d’Ivoire.

Depuis plusieurs années, le PNUD accompagne le gouvernement ivoirien sur les questions du genre. Et ce, en vue de lever tous les obstacles à l’émergence d’un leadership féminin dans tous les secteurs d’activités pour un développement humain plus harmonieux.

Présidentielle ivoirienne: le retrait de l’opposition de la CEI centrale « n’affecte en rien la crédibilité » du scrutin (Kuibiert-Coulibaly)

Le retrait des commissaires centraux représentant l’opposition ivoirienne dans la Commission électorale indépendante (CEI) « n’affecte en rien la crédibilité » de la présidentielle du 31 octobre 2020, selon Ibrahime Kuibiert-Coulibaly, président de l’institution. »Pour nous, c’est dommage, on aurait bien voulu qu’ils soient là pour regarder (le déroulé du vote), mais (leur retrait) n’affecte en rien la crédibilité de nos actions » a dit M. Coulibaly-Kuibiert, dans une émission lundi soir sur la chaîne de télévision ivoirienne NCI (privée). 

Le président de la CEI a fait savoir qu’à l’entame de la mission de la CEI, la Commission centrale de la CEI a adopté un chronogramme, validé par tous les représentants des personnalités proposées par les entités politiques.

« Nous les avons adoptés (les actions), il s’agit maintenant de les exécuter, et nous sommes dans la phase opérationnelle (or) les commissaires ont un rôle de supervision, ils n’ont pas un rôle opérationnel,  lequel rôle est dévolu aux agents techniques », a-t-il expliqué. 

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), a demandé à son représentant de ne pas prêter serment pour siéger à la CEI centrale, suivi quelques semaines du retrait des représentants des plateformes de l’opposition, AFD et LMP.

L’opposition exige une réforme de la CEI, qui selon elle est inféodée de membres du pouvoir. Mais « nous n’avons pas reçu jusqu’à preuve du contraire une lettre venant des candidats disant qu’ils se retiraient. Donc, nous considérons qu’ ils sont tous là », a poursuivi M. Coulibaly.

Il a souligné que pour prendre part à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, il faut récupérer sa carte d’électeur, document autorisé pour élire,  faisant observer que la carte d’identité sert à retirer la carte d’électeur. 

Concernant le vote à l’étranger, M. Kuibiert-Coulibaly a mentionné que le scrutin se déroulera dans 246 bureaux de vote, avant d’ajouter que 18 pays ont été retenus au niveau de la diaspora. 

En Côte d’Ivoire, le vote se tiendra sur un durée de 10 heures, conformément aux dispositions réglementaires, et les bureaux de vote ouvriront à 8h00 pour fermer à 18h GMT (heure locale), a-t-il précisé. 

L’opposition ivoirienne qui prône une désobéissance civile et qui demande un rapport du scrutin, ne s’est pas officiellement prononcée sur un boycott du scrutin, mais a déjà laissé entrevoir qu’ elle y participera.

Quatre candidats sont en lice dont le président sortant Alassane Ouattara. La candidature du chef de l’Etat est contestée par l’opposition qui estime qu’il brigue un troisième mandat en violation de la Constitution. 

Le secrétaire d’Etat américain aux affaires du Proche-Orient attendu prochainement au Maroc

Le secrétaire d’État adjoint américain aux Affaires du Proche-Orient, David Schenker, est attendu prochainement au Maroc dans le cadre d’une visite destinée à « promouvoir davantage le partenariat stratégique » entre Washington et Rabat, a indiqué ce lundi un communiqué du département d’Etat américain.« Au Maroc, le secrétaire adjoint Schenker, accompagné de l’ambassadeur David T. Fischer, rencontrera des représentants du gouvernement pour discuter des possibilités d’accroître la coopération économique et sécuritaire afin de promouvoir davantage le partenariat stratégique américano-marocain », selon la même source.

Cette visite dans le Royaume s’inscrit dans le cadre d’une tournée de ce diplomate américain, prévue du 12 au 21 octobre, qui commencera au Liban et se terminera au Royaume-Uni.

Au Liban, il prendra part à la séance d’ouverture de la séance des négociations entre les gouvernements d’Israël et du Liban sur leur frontière maritime, et sera accueilli par le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le Liban, Jan Kubis.

Le 20 octobre, le responsable américain se rendra à Londres pour rencontrer ses homologues britanniques, pour des discussions sur « les développements récents au Moyen-Orient et en Afrique du Nord », conclut le département d’Etat américain.

Les échanges commerciaux entre le Maroc et la France totalisent près de 10 milliards en 2020

Les échanges commerciaux entre le Maroc et la France ont enregistré un taux de croissance moyen de l’ordre de 4,5%, passant de 5,7 milliards d’euros en 2017 à 9,92 milliards d’euros en 2020, a annoncé lundi le ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, en charge du Commerce extérieur et de l’Attractivité Franck Riester, qui effectue une visite dans le Royaume.« Nous voulons malgré la crise Covid-19 et les difficultés de déplacement, conforter et augmenter nos partenariats avec le Maroc, augmenter nos échanges commerciaux, davantage d’exportations », a-t-il dit lors d’une conférence de presse tenue à Casablanca, rappelant que 900 entreprises françaises sont installées au Maroc en phase exponentielle et assurant quelque 100 000 emplois directs.

Il a également mis l’accent sur les échanges commerciaux entre le Maroc et la France, les investissements français au Maroc, les investissements marocains en France et tous ce que les deux pays peuvent faire ensemble pour développer des partenariats en France, au Maroc et en Afrique soulignant la position géographique du Maroc qui se veut être la porte du continent africain pour l’Europe et vice-versa.

Rappelant les intérêts communs entre la France et le Maroc mais également l’Europe dans divers domaines et secteurs (l’agro-alimentaire, le tourisme, l’automobile, l’aéronautique, l’électronique, l’hydrogène, les énergies renouvelables, l’eau…), Frank Riester s’est dit optimiste quant aux perspectives économiques des deux pays mettant en avant les efforts réalisés par le Maroc quant au tissu productif national notamment dans le domaine du textile.

Pour ce qui est de l’industrie aéronautique et du tourisme qui traversent une période critique, il a mis l’accent sur le partenariat essentiel dans ce domaine entre « nos deux pays » et s’est montré optimiste quant aux perspectives d’avenir.

La stratégie de transition des entreprises de l’informel vers l’économie formelle au cœur d’une rencontre à Abidjan

Un séminaire de dissémination de l’étude portant stratégie d’encadrement des entreprises ivoiriennes pour favoriser leur transition de l’économie informelle vers l’économie formelle s’est tenu à Abidjan dans le cadre du Comité de concertation Etat-Secteur privé ( CCESP).Selon une note d’information transmise lundi à APA,  les principaux enjeux de la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle restent multidimensionnels et ont des répercussions aussi bien économiques que sociales.

« La transition de l’économie informelle vers l’économie formelle aboutira assurément au respect des droits sociaux des travailleurs et  à la création d’emplois décents et ce, dans une optique de la réduction de la pauvreté en accord avec les objectifs du développement durable », a soutenu Vassogbo Bamba, le directeur de cabinet adjoint du ministre ivoirien de l’Economie et des finances qui a ouvert ses assises.

Pour lui, « le principal challenge est de soutenir grâce à l’accélération de la formalisation du secteur informel l’ambition du gouvernement de parvenir à la transformation structurelle de l’économie ».

Dans la foulée, il a fait remarquer que  la question de l’informel constitue une problématique structurelle forte dans le monde entier et plus précisément en Afrique subsaharienne où son apport dans le PIB se situe entre 25 et 65%.

 « Cette rencontre vise à restituer aux acteurs et aux partenaires du dialogue public privé ivoirien, le rapport en vue d’échanger et définir conjointement des orientations stratégiques ainsi que les modalités de leur mise en œuvre en synergie», a indiqué à son tour M. Georges Copré qui s’exprimait au nom de Mariam Fadiga-Fofana, la secrétaire exécutive du CCESP.

Poursuivant, le représentant de Mme Fadiga s’est appesanti sur l’impact de l’économie informelle portant entre autres sur la protection sociale et le respect des droits fondamentaux des travailleurs, la capacité de l’Etat à pouvoir mobiliser de façon efficiente les ressources intérieures ainsi que  l’inégale répartition de la charge fiscale qui est fortement ressentie par les entreprises formelles. 

Ce séminaire s’est déroulé en deux sessions. La première a porté sur la problématique du secteur informel et les défis à relever pour la transition vers la formalisation. La seconde session a porté sur les orientations stratégiques de la stratégie à travers les principaux axes, les rôles des parties prenantes ainsi que le mécanisme et les moyens de mise en œuvre.

 Un chronogramme indicatif a été proposé. Il fixe la date butoir de la finalisation du rapport au 15 décembre 2020. La communication en Conseil des ministres est prévue pour le 30 mars 2021 au plus tard.

La dernière phase, à savoir l’élaboration du plan d’action opérationnel 2021 et sa mise en œuvre est prévue pour le 30 avril 2021, conclut la note.

Côte d’Ivoire: lancement du recouvrement par voie électronique des recettes des collectivités territoriales

Un outil de recouvrement par voie électronique des recettes des collectivités territoriales ivoiriennes, un dispositif qui permettra d’améliorer le niveau des recettes de ces institutions dénommé « Net Collect Services», a été lancé lundi à Abidjan lors d’un séminaire.Selon Vassogbo Bamba, le directeur de cabinet adjoint du ministre ivoirien de l’Economie et des finances, cet outil permettra d’améliorer le niveau des recettes des collectivités territoriales afin de réduire leur dépendance vis-à-vis de l’État.

« Ce dispositif inclut une base de données fiables des contribuables, un suivi en temps réel de toutes les opérations de collecte sur le terrain et une génération de toutes les données statistiques relatives au recouvrement», a expliqué M. Bamba ajoutant que ce projet viendra insuffler une nouvelle dynamique au processus de recouvrement des recettes propres aux collectivités territoriales.

Poursuivant, il a soutenu que ce dispositif électronique « est un précieux instrument de recouvrement du niveau de recouvrement des recettes ».

M. Bamba a rappelé qu’au 31 décembre 2019, la proportion des ressources propres dans les recettes des collectivités territoriales s’élevait à 11,37% contre 61,77% représentant les apports de l’État.

« La participation effective à ces assises des différents acteurs concernés, intervenant dans le  processus de recouvrement des recettes locales devrait nous permettre d’œuvrer en synergie, afin de répondre efficacement à la problématique de la mobilisation des ressources propres des entités décentralisées et relever ainsi , le défi du développement local», a souligné le directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Jacques Konan Assahoré.

Pour trouver des solutions à la problématique de la gestion financière des collectivités territoriales, le Trésor public ivoirien et la direction générale de la décentralisation et du développement local, ont mis en place un dispositif de recouvrement électronique des recettes propres des collectivités territoriales pour relever le niveau de l’économie financière de ces entités.

 Ce séminaire vise ainsi  à informer et sensibiliser les élus locaux sur les modalités de recouvrement, par voie électronique, des recettes des collectivités territoriales.

Au terme des travaux, les participants ont formulé six résolutions dont  l’élaboration de projets d’instructions comptables spécifiques encadrant le processus de recouvrement par voie électronique des ressources propres des collectivités territoriales et des districts.  

La Gambie rouvre ses écoles mercredi

Les élèves gambiens devraient reprendre le chemin de l’école cette semaine, sept mois après qu’une épidémie de coronavirus a obligé le gouvernement à fermer tous les établissements d’enseignement à travers le pays.Un communiqué paru sur la page Facebook du ministère de l’Enseignement de base et du Secondaire ce week-end a confirmé que les préparatifs allaient bon train avant la reprise des cours pour des milliers d’élèves et d’étudiants.

Selon la ministre de l’Éducation de base et du Secondaire, Claudiana Cole, l’école reprendra pour les élèves de la 7ème à la 12ème année le 14 octobre 2020, tandis que la rentrée pour les écoles maternelles à la 6ème année est prévue pour le 28 octobre 2020.

Mme Cole a souligné que toutes les écoles seraient appelées à observer des réglementations strictes en matière de sécurité sanitaire contre la Covid-19, telles que le lavage régulier des mains et le respect de la distanciation physique, entre autres.

Elle a déclaré qu’à cette fin, le ministère reçoit le soutien d’individus, de philanthropes, d’entreprises, d’associations et de partenaires, dont le dernier est venu de la Gambia Food and Nutrition Association (GAFNA).

L’association a fait don de 120 seaux de lavage des mains et de détergents assortis, accompagnés d’un exercice de fumigation prévu dans six lycées avant la réouverture.

« Ces activités s’inscrivent dans le cadre du soutien du HCR au secteur de l’éducation à travers son projet intitulé Faciliter les écoles secondaires supérieures dans les communautés rurales d’accueil », a déclaré le ministère.

La Gambie compte actuellement 3.632 cas, dont au moins 177 morts du virus depuis sa première apparition dans le pays en mars dernier.

Le mois d’août a été la période de pointe de l’infection avant que la courbe ne commence à s’aplatir à la mi-septembre.

Ramaphosa appelle à une lutte concertée contre la criminalité

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, exhortant les Sud-Africains à travailler ensemble pour lutter contre la criminalité, a condamné lundi les taux actuels de criminalité, notamment le meurtre noté récemment de fermiers blancs dans les zones rurales reculées du pays.Le meurtre récent d’un jeune Blanc directeur de ferme a conduit un groupe de ses collègues à organiser une violente manifestation dans un poste de police où le tueur présumé avait été emmené pour les besoins de la procédure judiciaire.

 Alors que la procédure était en cours, des manifestants blancs ont saccagé les locaux de la police et brûlé un véhicule de police avant de partir.

La police a depuis lors arrêté les manifestants violents sous les ordres du ministre de la police Bheke Cele.

Dans son message hebdomadaire, Ramaphosa a exhorté les Sud-Africains à travailler ensemble pour éliminer la criminalité dans le pays. « Si la colère face aux meurtres insensés est justifiable, l’attitude des groupes d’autodéfense ne l’est pas », a-t-il déclaré.

 Il a ajouté : « Le meurtre brutal d’un jeune fermier blanc, prétendument par des Noirs, suivi du spectacle de fermiers blancs prenant d’assaut un poste de police pour saisir un suspect noir, a ouvert des blessures qui remontent à plusieurs générations.

 « Si le pays veut réussir à lutter contre les crimes violents, en particulier dans les communautés rurales, la société doit « affronter ce traumatisme et remettre en question les attitudes raciales qui empêchent une réponse unifiée ».

« Ceux qui pensent que les attaques en milieu rural n’affectent qu’une petite partie de notre population ont tort. La communauté agricole fait partie intégrante de notre économie.

« La communauté agricole produit la nourriture que nous mangeons. Les crimes violents dans les fermes ne constituent pas seulement une menace pour la sécurité de nos communautés rurales, mais pour la sécurité alimentaire de notre pays », a-t-il déclaré.

 Ramaphosa a rejeté les affirmations selon lesquelles les crimes violents dans les fermes faisaient partie d’une campagne orchestrée par des Sud-africains noirs pour chasser les agriculteurs blancs de la terre, affirmant que cela n’était tout simplement pas confirmé par les faits.

 Il a ajouté que de nombreuses études avaient montré que la criminalité dans les communautés agricoles était en grande partie opportuniste en raison de leur situation isolée, ce qui entraînait un manque relatif d’accès à la sécurité et à d’autres services.

« Contrairement aux affirmations irresponsables de certains groupes de pression, les meurtres dans les fermes ne constituent pas un nettoyage ethnique. Ils ne sont pas génocidaires. Ce sont des actes de criminalité et doivent être traités comme tels.

« Le succès de notre stratégie de sécurité rurale repose sur une meilleure coordination et une meilleure communication entre les services de police sud-africains, les entreprises, les organisations agricoles et les communautés », a conclu le président.

Le Zimbabwe demande l’extradition de trois anciens ministres

Le Zimbabwe a demandé au Kenya et à l’Afrique du Sud d’aider à l’extradition de trois anciens ministres en exil dans les deux pays pour leur permettre de faire face à des accusations d’abus criminels présumés pendant qu’ils étaient en fonction.Le quotidien gouvernemental The Herald a rapporté que le Zimbabwe avait officiellement demandé à l’Afrique du Sud d’extrader les anciens ministres Saviour Kasukuwere et Walter Mzembi pour répondre à plusieurs chefs d’accusation d’abus d’autorité.

Entre autres chefs d’accusation, Kasukuwere est accusé d’abuser de son ancien poste de gouvernement local et de ministre du Logement en donnant prétendument plus de 220 hectares de terres à Harare et dans d’autres villes à une sœur de l’ex-première dame Grace Mugabe.

Selon The Herald, l’Autorité nationale des poursuites a récemment écrit aux autorités sud-africaines pour obtenir de l’aide pour traduire Kasukuwere devant un tribunal zimbabwéen.

« Des actes d’accusation ont été préparés depuis et Kasukuwere sera jugé dès son retour à la maison », indique le journal.

Les autorités de Harare attendent également une réponse de Pretoria à une demande antérieure d’extradition de Mzembi, accusé de vol et fraude. Mzembi n’avait pas payé la caution pendant sa détention provisoire pour abus de droit criminel et vol de fonds d’affectation spéciale pour une valeur de 847.000 USD.

Le crime présumé a été commis alors que Mzembi était ministre du Tourisme et fer de lance de la co-organisation par le Zimbabwe de la Conférence de l’Organisation mondiale du tourisme des Nations Unies en août 2013.

Les autorités zimbabwéennes ont également demandé au Kenya d’extrader l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur Jonathan Moyo, accusé d’avoir détourné plus de 240.000 dollars du Zimbabwe Manpower Development Fund.

Les trois anciens ministres nient tout acte répréhensible et accusent le gouvernement de victimisation politique.