Le variant britannique du coronavirus inquiète la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce vendredi à APA, mettent en exergue la détection dans le pays du variant britannique du coronavirus.« Le variant britannique détecté au Sénégal », titre le quotidien national Le Soleil, informant que ce virus est 50 à 70% plus contagieux et 30 à 40% plus létal que la souche originelle.

Pour se protéger contre cette nouvelle souche de la Covid-19, le professeur Souleymane Mboup qui a annoncé, hier jeudi à Dakar, sa détection, recommande : « Il est impératif d’appliquer scrupuleusement les mesures de prévention individuelle et collective ».

Pour Vox Populi, confronté à une 2e vague explosive et meurtrière de Covid-19, « le Sénégal chope le pire virus du corona » car, « le variant britannique, le plus virulent et le plus contagieux (est) détecté à Dakar sur un ressortissant indien ».

Nos confrères précisent que l’IRESSEF du professeur Mboup a séquencé le génotype de ce variant apparu auparavant en Gambie et détecté pour la première fois en Grande-Bretagne en décembre 2020.

« La variante britannique de la Covid-19 détectée au Sénégal-Elle est là », renchérit Libération à sa Une.

Le journal renseigne que le prélèvement, effectué depuis le 30 décembre, a livré ses secrets après le séquençage de plusieurs échantillons. « Le cas, souligne Libération, a été détecté sur la Petite-Côte, le patient déclaré guéri ».

Avec ce variant britannique, Le Quotidien parle d’«un cas grave pour le Sénégal ».

L’Observateur traite de la hausse de la létalité due au coronavirus et estime que « c’est l’hécatombe » avec 204 morts en 28 jours.

De son côté, EnQuête voit « l’université en ébullition » face à la propagation de la Covid-19 et explique : « Alors que la Covid-19 dicte sa loi, l’université est dans tous ses états ».

Pendant ce temps, Sud Quotidien consacre sa Une à l’Indice de perception de la corruption 2020 de Transparency international et note que « le Sénégal, toujours dans la zone ! »

Cela s’explique, selon le rapport, par une faible volonté politique dans la lutte contre la corruption, la mal gouvernance, l’accroissement de l’impunité.

C’est pourquoi, Birahim Seck, coordonnateur du Forum civil (section sénégalaise de Transparency international) demande « au chef de l’Etat de cesser d’entretenir une impunité affirmée et voulue sur des dossiers qui intéressent la gestion des ressources des contribuables ».

« Indice de perception de la corruption-Le Sénégal toujours dans la zone rouge », ajoute Walf Quotidien, dans lequel journal, Birahim Seck pointe la responsabilité du président Macky Sall.

Le nouvel attaché de presse de l’ambassade des USA en Côte d’Ivoire rencontre le Repprelci

Le nouvel attaché de presse de l’ambassade des États-Unis d’Amérique en Côte d’Ivoire, Taylor Tinney, a échangé jeudi à Abidjan avec les membres du bureau du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci).

M. Taylor Tinney qui s’est rendu au siège du Repprelci, la faîtière des acteurs et entreprises de presse numérique en Côte d’Ivoire, avec son assistant Teko Folly, a dit qu’il s’agissait d’une « prise de contact » en vue d’une meilleure collaboration avec le secteur.

Le président du Repprelci, Lassina Sermé, qui avait à ses côtés plusieurs membres de son bureau, a salué cette démarche et l’intérêt marqué pour la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, créée depuis 2006.

Sur le plan institutionnel, c’est depuis décembre 2017 que l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire est pris en compte dans le régime juridique de la presse, a rappelé M. Sermé.

Près de 50 organes de presse numérique sont légalement constitués, aujourd’hui, sur plus de 130 sites web identifiés. Et, pour contrôler les flux d’informations en vue de réduire les fake news et manquements du code d’éthique et de déontologie, le Repprelci a créé l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (Omenci).

Cet observatoire, organe d’autorégulation, a pour objectif de faire le monitoring des médias numériques, de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie,  de contribuer à une labellisation des organes de presse en ligne et d’assurer la médiation avec les usagers.

La faîtière a mis sur pied le site web www.ivoirecheck.com, avec le concours de l’Unesco, pour lutter contre les fake news (fausses nouvelles) relatives à la Covid-19. Cet un instrument, soutenu par l’institution, a permis de corriger de fausses nouvelles lors de la présidentielle du 31 octobre 2020.

Le Repprelci recherche des partenaires pour développer des projets concernant la problématique des fake news. Il projette de continuer de lutter contre les fausses informations durant les prochaines législatives prévues le 6 mars 2021.

Les fake news engendrent parfois des conflits sociaux. Dans l’optique d’amener les citoyens à éviter de tomber dans le piège des fake news, le Repprelci veut aller dans les localités impactées par les violences électorales pour sensibiliser les usagers. 

« On veut aller montrer aux populations comment éviter les fake news », a déclaré le président du Repprelci pour qui l’ignorance et le manque de discernement des citoyens sur les flux des réseaux sociaux peut les conduire à colporter des infox. 

Le secrétaire général du Repprelci, Robert Kra, en charge de la Communication, a fait savoir que 70% des fake news sont distillées sur les réseaux sociaux contre 30% pour des médias formels qui tombent dans le piège des fake news. 

Le nouvel attaché de presse de l’ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire, Taylor Tinney, a félicité le Repprelci pour ces actions, indiquant que la représentation diplomatique envisage de « soutenir les efforts » de la faîtière.

Traoré Mamadou, vice-président du Repprelci, a annoncé que l’organisation s’attèle à faire partie de « IFCN », une organisation mondiale de lutte contre les fake news basée aux États-Unis afin de détruire les infox dont le climat politique est un terreau fertile.

Le gouvernement américain accompagne l’Etat de Côte d’Ivoire dans plusieurs domaines dont les secteurs de la santé, de l’environnement, de la sécurité, de l’éducation et de la bonne gouvernance.

M. Taylor Tinney qui est à Abidjan depuis août 2020, remplace Mme Marion Wohlers, en poste depuis deux ans. Il officiait à l’ambassade des États-Unis à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC).

Covid-19, émigration et faits divers à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalis reçus, ce jeudi à APA, accordent un traitement de faveur au coronavirus, aux financements contre l’émigration clandestine et aux faits divers.Les cas de Covid à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) intéressent Walf Quotidien qui donne « les chiffres de la peur », constatant du coup « la psychose chez les étudiants ».

Face à la flambée des contaminations et des morts, L’Observateur titre : « Coronavirus, les autorités se barricadent ».

Le journal fait des révélations sur les dispositifs anti-Covid du président Sall, des khalifes généraux et du chef de l’Eglise. « Moins de collaborateurs, moins de contacts, suspension des visites et autres audiences et bouleversement de leur emploi du temps, comment Macky Sall, Serigne Mountakha Mbacké, Monseigneur Benjamin Ndiaye, Serigne Babacar Sy Mansour se barricadent contre le virus ? », s’interroge L’Obs.

Pendant ce temps, EnQuête se focalise sur l’accès aux vaccins contre la Covid-19 et fait état de « la loi des plus forts », soulignant que Washington et Londres se taillent la part du lion pour les vaccins Pfizer, Moderna et AstraZeneca, là où l’Union européenne peine à s’approvisionner et les Africains crient au scandale.

Parlant de l’émigration, L’As indique en première page : « Affaire Boubacar Sèye et les 118 milliards de l’UE-Macky réclame des comptes ».

Ce qui fait dire EnQuête à dire que « Macky Sall réclame un mémorandum » sur les ressources mobilisées contre l’émigration clandestine.

« Financements contre l’émigration clandestine-Macky se jette à l’eau. Il demande un rapport sur les projets financés et l’emploi des jeunes », détaille Le Quotidien à sa Une.

En attendant, Sud Quotidien revient sur cette vaste opération de sécurisation contre les derniers bastions rebelles en Casamance et note que l’armée nettoie les forêts ».

Ce faisant, nos confrères informent que les zones de Boffa, Bilass, Sikoune, Mbissine sont au centre du feu.

« Reprise des hostilités en Casamance-L’armée pilonne les rebelles », renchérit L’As.

Les Echos reviennent sur l’incendie qui avait décimé une famille de cinq Sénégalais à Denver, aux Etats-Unis, en août dernier et révèlent que « les meurtriers de la famille Ndiol (sont) arrêtés hier ».

Il s’agit, selon ce quotidien, de deux mineurs âgés de 16 ans et d’un autre âgé de 15 ans. « La police, notent Les Echos, écarte le motif du meurtre lié à des préjugés, mais refuse de se prononcer sur les motifs du crime ».

« Etats-Unis-Drame de la famille Ndiol : Les présumés auteurs de l’incendie qui a tué 5 Sénégalais à Denver arrêtés. Ils sont accusés de meurtre au premier degré », poursuit L’Observateur.

A propos de la Convention collective du secteur de la presse, le quotidien national Le Soleil informe que « Macky Sall veut une application effective des textes ».

Téléphonie ivoirienne: cohabitation des numéros de 8 et 10 chiffres jusqu’au 28 février 2021

Les numéros de téléphone en Côte d’Ivoire passent dès le 31 janvier 2021 de 8 à 10 chiffres, mais pour une réussite de ce basculement il est autorisé une cohabitation des numéros de 8 et 10 chiffres jusqu’au 28 février 2021.

Cette assurance a été apportée mercredi aux usagers par le ministre ivoirien de l’Economie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo, lors d’une conférence de presse à son Cabinet à Abidjan, en présence des chefs des entreprises de téléphonie mobile.        

« Il est permis aux opérateurs de faire cohabiter leurs numéros à huit chiffres et ceux à dix chiffres jusqu’au 28 février 2021 », a-t-il dit, rapportant que les opérateurs de téléphonie apporteront assistance à leurs clients en cas de difficultés par des actions dans leurs agences.       

Le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI), Bilé Diéméléou a indiqué que la période de basculement est prévue de 0 h à 5 h (GMT, heure locale) du matin, le 31 janvier 2021.

Les usagers, ajoutera-t-il, pourraient faire basculer les numéros de leurs répertoires grâce à une application de conversion automatique des contacts de 8 à 10 chiffres pour les smartphones via un site web (pnn.artci.ci) mis en place par le régulateur pour répondre à leurs préoccupations.  

Le ministre Mamadou Sanogo a annoncé par ailleurs que cinq développeurs d’applications ont soumis leurs applications à la certification de l’ARTCI, organe de régulation qui protège également les données à caractères personnels.

Pour le moment, ils sont les seuls « autorisés à la mise en ligne de leurs produits en signant une clause de confidentialité », a poursuivi le ministre ivoirien de l’Economie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo.

Ce nouveau plan de numérotation intervient après la saturation des blocs de numéros attribués aux opérateurs de téléphonie en Côte d’Ivoire. Avec l’avènement de la 5 G et la multiplicité des objets connectés, ce basculement va permettre de générer 10 milliards de numéros.   

Dans la nuit du 30 au 31 janvier 2021, chaque opérateur aura son quartier général pour le passage de 8 à 10 chiffres. Les trois opérateurs, présents à la conférence de presse ont déclaré être « prêts » pour cette expérience.

La presse sénégalaise à fond sur la prorogation du couvre-feu

La prorogation jusqu’au 20 février 2021 de l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu à Dakar et Thiès pour freiner la propagation du coronavirus s’impose aux quotidiens sénégalais reçus ce mercredi à APA.« Lutte contre la Covid-19 : Les mesures dont le couvre-feu prorogé jusqu’au 20 février », rapporte le quotidien national Le Soleil dans sa manchette.

Nos confrères indiquent que les mesures prises pour les régions de Dakar et Thiès restent en vigueur.

Ce qui fait dire à Walf Quotidien que « Macky met une croix » sur les baptêmes, mariages, réceptions, manifestations religieuses. « Le couvre-feu prorogé jusqu’au 20 février, à Dakar et Thiès », renchérit le journal.

« L’état de catastrophe sanitaire proclamé-Dakar et Thiès sous couvre-feu jusqu’au 20 février », note de son côté Libération, informant que le Sénégal totalise 3.664 cas actifs et s’approche des 600 morts liés à la Covid-19.

Toutes choses qui font à Vox Populi qu’il y a « encore 24 jours de couvre-feu à Dakar et à Thiès ».

Mais pour L’ As, avec la prorogation du couvre-feu, il y a « polémique autour d’un acte suspect » car « le gouvernement nargue les Sénégalais ».

« Controverse autour de l’application de la loi modifiant l’état d’urgence et l’état de siège-Le pouvoir sort du bois », titre Sud Quotidien.

Dans ce journal, Aymérou Gningue, président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (majorité) affirme : « Surpris d’entendre des hommes de droit, s’aventurer dans des domaines relevant de la loi et des règlements, sans prendre le soin de vérifier leurs propos ».

« Le couvre-feu n’a pas pris fin. Il est même renouvelé et confirmé par le décret de proclamation de l’état de catastrophe », ajoute Abdou Latif Coulibaly, Secrétaire général du gouvernement.

A sa Une, Vox Populi s’inquiète de l’autre série macabre en dehors de la Covid avec « 6 morts subites en 7 jours ».

Ce journal compte trois décès inexpliqués hier entre Dakar, Touba et Nioro, après les deux d’avant-hier et celui du mardi 21 janvier à Dakar.

De son côté, Libération poursuit l’affaire des 650 kilos de cocaïne saisis et perce « les mystères du labo de Ngaparou ».

« Le Franco-Sénégalais Ousmane Hamady Diaw alias Ouz, qui dispose de trois fausses identités, dirigeait les opérations. Il est signalé en Gambie où près de trois tonnes de cocaïne ont été saisies au Port De Banjul », explique Libération.

Côte d’Ivoire: 810 journalistes et professionnels de la communication officiellement reconnus

La carte d’identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication, identifiant les professionnels du secteur des médias en Côte d’Ivoire, vient d’être accordée à 810 bénéficiaires dont 163 femmes, soit un taux de 20,12%.

Des cartes ont été remises, mardi, au Cabinet du ministre de la Communication et des médias, Sidi Tiémoko Touré, de manière symbolique, à quelques responsables d’organisations professionnelles du secteur des médias en Côte d’Ivoire.

Selon M. Vamara Coulibaly, le président de la Commission paritaire d’attribution de la carte d’identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication (CIJP), après un examen rigoureux des dossiers, ont été retenus 810 bénéficiaires. 

C’est à la suite d’une « vérification et une investigation que la commission a accordé la carte CIJP 2021 aux 810 journalistes professionnels et professionnels de la communication », a-t-il insisté, notant que « parmi ces bénéficiaires de la carte, on compte 163 femmes » soit 20,12%.

 Le ministre de la Communication et des médias, Sidi Touré, présent à la cérémonie de remise symbolique des cartes de journaliste professionnel et de professionnel de la communication, a salué le travail abattu par les membres de la commission paritaire.

Il s’est félicité de l’intérêt de plus en plus marqué que les journalistes et les professionnels de la communication ont pour ce sésame qui leur octroie une qualification officiellement reconnue, et qui permet d’ailleurs d’assainir le secteur, tout en affirmant sa « satisfaction » pour cet élan.  

La Commission paritaire, réunie au cours de sept séances, a examiné 844 dossiers, lors de la session ordinaire de délivrance des cartes CIJP 2021, un nombre en hausse par rapport à la session de l’année précédente où la CIJP n’a enregistré que 798 demandes.

« Nous comptons enrôler 1 000 journalistes et professionnels de la communication pour 2021, un chiffre qui sera certainement atteint à la session extraordinaire dans six mois », a laissé entendre M. Coulibaly, ajoutant que ceux ayant fait une demande pour la première fois étaient au nombre de 121.

Sur les 844 demandes d’attribution et de renouvellement de la carte d’identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication, la Commission paritaire a accordé la carte à 810 postulants dont 582 journalistes et 22 professionnels de la communication, a-t-il précisé.

La Commission a rejeté 34 demandes de la carte de journaliste professionnel et de professionnel de la communication. Ils peuvent faire des réclamations auprès des organes de régulation des médias s’ils estiment que la décision de la commission n’est pas justifiée.  

L’Autorité nationale de la presse (ANP), elle, a en charge la régulation de la presse imprimée et numérique, tandis que la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), est l’organe de régulation des médias audio-visuels.  L’Autorité de la communication publicitaire (ACP) s’occupe de son côté des professionnels de  communication publicitaire.

Les journalistes professionnels et professionnels de la communication sont en activité dans 46 entreprises de communication et de production audiovisuelle (radio et télé), 79 entreprises de presse imprimée, trois agences de presse, 44 portails d’information (presse numérique).

En outre, 30 chargés de communication et attachés de presse en service dans des institutions et ministères ont été retenus. Quant aux 34 malheureux, la Commission estime qu’ils n’ont pu fournir les dossiers complets ou des pièces justificatives de leur qualité. 

La Commission paritaire d’attribution de la carte d’identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication (CIJP) a achevé ses travaux de délibérations pour la délivrance de la carte CIJP édition 2021 le 29 décembre 2020 au terme de quatre mois d’activités.

Les demandes accordées peuvent, toutefois, selon la Commission être remises en cause en cas de fraude constatée ou de saisine pour manquement à l’éthique et à la déontologie. La commission peut aussi à la demande de l’ANP, de la HACA ou de l’ACP retirer momentanément ou définitivement la carte à un journaliste. 

Covid-19, état d’urgence et faits divers au menu de la presse sénégalaise

L’actualité liée au coronavirus, la fin de l’état d’urgence de 12 jours décrété à Dakar et Thiès, et les faits de société alimentent les quotidiens sénégalais de ce mardi.« Vaccination contre la Covid-L’heure des manœuvres », constater EnQuête, expliquant qu’au moment où le flou s’installe sur l’efficacité des candidats vaccins, les Etats peaufinent leurs stratégies de vaccination.

Ce faisant, le journal informe que la conférence des chefs d’Etat de la Cedeao veut commander 240 millions de doses de vaccins. « L‘anglo-suédois AstraZeneca, les américains Moderna et Pfizer/BioNtech : les vaccins qui ont la cote », écrit EnQuête.

Walf Quotidien se focalise sur la fin de l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu partiel dans deux régions considérées comme des foyers de la Covid-19 au Sénégal et titre : « Dakar et Thiès retiennent leur souffle ».

Selon le journal, cette mesure prend fin aujourd’hui, mais tout porte à croire qu’on s’achemine logiquement vers une prorogation.

« Application de la loi modifiant l’état d’urgence et l’état de siège-Macky, à l’épreuve de la légalité », titre Sud Quotidien.

Nos confrères donnent la parole à Iba Barry Kamara, enseignant-chercheur à l’Ucad, qui affirme : « Faute de signature d’un décret, il n’y a plus d’état d’urgence ni d’état de siège encore moins de couvre-feu au Sénégal ».

En attendant, L’Observateur plonge « dans l’enfer des mesures de restriction à Dakar » et note : « Banlieue, le couvre faim de l’état contre les populations ».

Pour L’As, « le Sénégal grossit malgré la Covid-19 » avec 750 milliards d’investissements directs (IDE).

Pendant ce temps, le nouveau dispositif de la police fait la Une du Soleil qui titre : « A Dakar, ça circule mieux ».

Ce quotidien national note qu’excellant dans l’art de la régulation, la Compagnie de circulation de la police ne ménage aucun effort pour améliorer la fluidité sur les routes de Dakar, au grand bonheur des usagers.

A propos de l’affaire Diary Sow, cette étudiante sénégalaise disparue à Paris, Walf Quotidien parle de « clap de fin pour un film de série B » et informe qu’elle a été retrouvée saine et sauve et elle est en compagnie de son parrain, le ministre de l’Eau, Serigne Mbaye Thiam.

« Disparition-réapparition de la meilleure élève du Sénégal-Diary Sow, la vérité cachée », titre L’Observateur, qui révèle son hôtel à plus de 100 euros près de la Gare du Midi.

L’Obs parle également de son séjour dans les résidences de jeunesse à Bruxelles (Belgique), de sa lettre adressée à son parrain et de la famille de poètes qui l’a hébergée.

« Dessous d’une saisie record : conditionnement et transformation de la cocaïne-Un labo déniché au cœur de Ngaparou », renseigne Libération à sa Une, informant que l’entrepreneur belge Jean Yann Blain a fourni l’acétone devant servir à affiner les 650 kilos de cocaïne.

En sport, la Coupe d’Italie fait la Une des quotidiens spécialisés comme Stades qui titre : « Inter Milan/AC Milan à 19h45 : Derby en quarts pour oublier les faux pas ».

« Coupe d’Italie : quarts de finale-Chaud derby Inter-Milan AC », note Record, rappelant que l’Inter accueillera l’AC pour ce qui sera le premier quart de finale de la Coupe d’Italie.

Le coronavirus s’offre la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce lundi à APA, accordent un traitement de faveur à l’actualité liée au coronavirus.Dans son dossier du jour, EnQuête s’intéresse à la prise en charge des cas graves dans les Centre de traitement des épidémies (CTE) et note une « course contre la mort ».

« Grâce à un personnel compétent et dévoué, le Sénégal lutte contre une seconde vague meurtrière. Dans les CTE, le défi principal est celui de l’approvisionnement correct en oxygène », informe EnQuête.

Un médecin dans un CTE confie : « Ce virus est très virulent et agressif…Les gens meurent tellement vite ».

De son côté, Le Quotidien insiste sur la stratégie vaccinale, notant ainsi « les frais d’une ordonnance » avec plus de 38 millions de doses à acheter et une chaîne de froid à mettre à niveau.

« 58e sommet  de la Cedeao-Les chefs d’Etat pour un accès universel aux vaccins », titre le quotidien national Le Soleil.

Dans ce journal, le professeur Amadou Sall de l’Institut Pasteur de Dakar recommande : « Il faut tenir compte uniquement du critère d’efficacité ».

Parlant de « propagation inquiétante du coronavirus au Sénégal », Libération décompte 518 cas et 14 morts en 48 heures. « 3.675 cas actifs et un total de 575 décès à la date du 24 janvier. La pertinence du couvre-feu en question», écrit ce journal.

Ce qui pousse Walf Quotidien qui, à propos des nouvelles restrictions, à titrer : « Macky, dos au mur ».

« Mesures de freinage du virus-Couvre-feu, les chiffres de l’inefficacité. Les indicateurs toujours à la hausse à Dakar et Thiès et dans les autres régions. Macky face à un choix multiple », détaille L’Observateur à sa Une.

Toutes choses qui font dire à Dr Mamadou Ndiaye, Directeur de la Prévention, que « l’extension du couvre-feu à d’autres régions est dans le champ du possible ».

Pendant ce temps, Sud Quotidien traite de la reprise du pillage de la forêt casamançaise, après une pause Covid-19 et s’exclame : « Revoilà, le bois hors-la-loi ! »

Selon nos confrères, la forêt de la Casamance est une zone à risque et sous le contrôle des bandes armées. « La Gambie, en mode double jeu », rapporte Sud Quotidien.

Cette « saisie record de 675 kilos de cocaïne à Ngaparou » fait la Une de Libération qui informe qu’ « un membre du cartel tombe à Dakar ». Le journal indique que l’entrepreneur belge, très actif dans le secteur du Btp, a été déféré devant le Procureur de Mbour, et que l’enquête s’oriente vers un vaste réseau de blanchiment d’argent.

En sport, les quotidiens parlent du lancement par Me Augustin Senghor, de sa campagne à la présidence de la Confédération africaine de football (Caf).

« Présidence Caf : 11 engagements. Me Senghor déroule pur le triomphe », titre Stades.

Dans ce journal, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), s’engage à « réformer le cadre juridique et décisionnel de la Caf » et à « développer des compétitions de football à la base ».

« Présidence Caf : Me Augustin Senghor-Je suis le favori de cette élection », titre Record, dans lequel journal, le candidat sénégalais confie : « Je travaille jour et nuit pour qu’au soir du 12 mars, l’urne le confirme ».

Il ajoute : « Je suis celui avec qui la Fifa peut mener à bien ses projets en Afrique ».

Marcelle Aka, lauréate du Super Prix Ebony 2020 du meilleur journaliste ivoirien

La journaliste ivoirienne, Marcelle Akissi Aka du quotidien L’Inter, a remporté samedi le Super Prix Ebony 2020 du meilleur journaliste de Côte d’Ivoire, à l’occasion de la 22e édition du week-end des Ebony tenue à Yamoussoukro.

Les Prix Ebony, organisés par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), sont décernés aux meilleurs journalistes ivoiriens dans les productions d’enquêtes, de reportages et d’interviews. Ils comportent également des prix sectoriels et spéciaux. 

La lauréate du Super Ebony, Marcelle Aka, a remporté le prix Jean-Pierre Ayé de la meilleure interview. Une production qui a accroché le jury, présidé par M. Kebé Yacouba, le président de la Commission accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics (CAIDP). 

Sortie d’une opération chirurgicale, il y a plus d’une semaine, Marcelle Aka a toutefois pris part à la Soirée des Ebony qui célèbre l’excellence dans le secteur de la presse. Elle a déclaré que « la tâche n’a pas été aisée, mais c’est au bout de l’effort qu’on peut relever les défis ». 

« Les grands genres (journalistiques) sont en train de disparaître dans les journaux, et vu que les parts de marché sont émiettées à cause de la concurrence, il faut que nous journalistes, nous fassions la promotion des grands genres (reportage, interview, enquête) », a-t-elle soutenu.

Le Prix Jérôme Diégou Bailly de la meilleure enquête a été attribué à la journaliste Germaine Boni Ado de Fraternité Matin, le journal officiel, tandis que le prix Joseph Diomandé du meilleur reportage est revenu à Amy Sissoko de la RTI 1, la télévision publique.

Adama Bakayoko de la radio Côte d’Ivoire (publique), a décroché le Prix du meilleur journaliste culturel dénommé prix Zadi Zahourou. Le Prix spécial pour la lutte contre le travail des enfants, présidé par la Première dame Dominique Ouattara, a été décerné à Germain Gabo Kobé de Fraternité Matin. 

Emiline Péhé de Fraternité Matin, elle, a arraché le Prix spécial du meilleur journaliste en agro-industrie. Quant au prix spécial du meilleur présentateur du journal télévisé, il a été attribué à Ali Diarrassouba de Nouvelle chaîne ivoirienne (NCI, privée).

Le Prix spécial du meilleur journaliste d’agence de presse en ligne, une innovation pour l’édition des Ebony 2020, a été remporté par Marcel Ngbesso Assoumou, de l’Agence ivoirienne de presse (AIP, publique).

Pour la promotion des droits de l’Homme, un prix spécial a été initié. Cette distinction est revenue à Armel Kouadio Nguessan de Radio Côte d’Ivoire. Le Prix spécial pour la promotion du transport, lui, a été décerné à Bamba Mafoumgbé du journal Le Temps.

Quant au prix de la meilleure entreprise de presse en bonne gouvernance, prix Amadou Gon Coulibaly, a été remis au Groupe Olympe. Le Prix spécial du meilleur journaliste pour la lutte contre l’immigration irrégulière, a été attribué à Ernest N’zi Kouakou de Radio Chandelier.

Le Prix spécial SODEFOR pour la lutte contre la déforestation a été raflé par Germain Gabo de Fraternité Matin. Thomas Mahi, lui, part avec le Prix du meilleur journaliste sportif, tandis que Esther Nguessan de l’AIP s’arroge le prix spécial pour la lutte contre la fraude CIE (Compagnie ivoirienne d’électricité).  

Marcelle Aka a par ailleurs gagné le prix de la meilleure journaliste en presse écrite. Le Prix Ebony presse numérique a été décerné à Tenin Be Ousmane de Voix de femme, alors que le prix Ebony Radio a été glané par Aimé Ludovic de Radio Yopougon. 

L’Ebony télévision a été remporté par le journaliste Check Koné de la RTI 1, la télévision publique. Outre les prix décernés aux journalistes, des Ebony d’honneur ont été attribués à des personnalités, notamment des devanciers qui ont contribué à écrire les belles pages de la presse ivoirienne. 

Les Ebony d’honneur ont été remis à Samba Koné, président de l’Autorité nationale de la presse (ANP, régulateur presse écrite et numérique), Zio Moussa, le président de l’Observatoire de la liberté de la presse (Olped), Noël Yao et Kébé Yacouba. 

L’Édition 2020 des Prix Ebony s’est déroulée autour du thème: « Quel journalisme pour une Côte d’Ivoire rassemblée ? ». Le ministre de la Communication et des médias, Sidi Touré, représentant le Premier ministre Hamed Bakayoko, le parrain, a salué les efforts de la presse pour l’édification d’une paix durable en Côte d’Ivoire.

M. Sidi Touré, par ailleurs porte-parole du gouvernement, a encouragé les professionnels de la presse ivoirienne à être des « bâtisseurs de l’humanité », tout en assurant de l’appui du gouvernement aux différents projets des organisations des journalistes.

Le président du Conseil exécutif de l’Unjci, Jean-Claude Coulibaly, a rappelé que Ebony, nom de plume Noël Essy Kouamé (1953-juillet 1986), un journaliste émérite et homme de lettres, vise à célébrer l’excellence dans le secteur de la presse. Ce prix se tient chaque année. 

L’UJPLA crée le Grand Prix Patrice Lumumba de la liberté de la presse en Afrique

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA), a annoncé mardi la création du Grand prix Patrice Lumumba de la liberté de la presse en Afrique, dans un communiqué.

Ce prix vise à « marquer son combat et rappeler sa mémoire », indique l’UJPLA qui a pour « objectifs principaux et fondamentaux de contribuer à la liberté de la presse et à la sécurité des journalistes partout sur le continent africain ».

Les modalités, le fonctionnement et le financement devraient être bientôt connus, souligne l’organisation qui envisage de « récompenser » le journaliste, l’organe de presse, toute entité et personnalité africaine qui auront contribué à la promotion de la liberté de la presse en Afrique. 

« L’UJPLA voudrait, en ce 60e anniversaire de sa tragique disparition, saluer et marquer la mémoire de Patrice Emery Lumumba, ce grand et immortel héros congolais et africain de la liberté et de l’Indépendance », a déclaré Noël Yao,le président de l’UJPLA.  

« Il y a 60 ans, le premier ministre congolais Patrice Emery Lumumba était injustement et sauvagement assassiné pour ses idées de liberté et d’indépendance », rappelle l’UJPLA.  

L’organisation de presse annonce par ailleurs la désignation de M. Gervais Gnaka Lagoke, représentant de l’UJPLA aux États-Unis, en qualité de coordinateur du Grand Prix UJPLA Patrice Emery Lumumba de la Liberté de la presse. Et ce, en conformité  avec les statuts de  l’UJPLA.

M. Lagoke, représentant de l’UJPLA aux États-Unis et par  ailleurs, membre fondateur de la Convention pour le Panafricanisme et le Progres (CPP) est désigné à  compter de ce 19 janvier 2021, Coordonnateur de ce Grand Prix, indique une note officielle.  

Il devra proposer un schéma de mise en œuvre et rechercher des financements appropriés et en informer régulièrement le bureau de l’UJPLA pour un suivi adéquat. L’Union des journalistes de la presse libre africaine entend organiser « rapidement » la première édition de ce Grand prix.

Côte d’Ivoire: trois médias en ligne visés par des « manquements » (rapport OMENCI)

L’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI) dénonce des « manquements » commis par trois médias vis-à-vis du code de déontologie et de l’éthique des professionnels du secteur de la presse ivoirienne, dans son rapport du mois de décembre 2020, publié dimanche.

L’OMENCI est un organe technique d’autorégulation du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI). Cet organe est dirigé par un secrétaire exécutif, nommé par le président du REPPRELCI, la faîtière des médias en ligne du pays.

Onze médias ont été monitorés par l’OMENCI du 1er au 31 décembre 2020. Selon le rapport, des « manquements » enregistrés dans cinq articles ont été relevés dans trois organes.

 « Une copie de ce rapport est transmis directement aux responsables des médias concernés par ces manquements », explique le président du REPPRELCI, Lassina Sermé.

Il est reproché à l’un des médias d’avoir publié dans un article, le 15 décembre 2020, un bilan de 200 morts « par balles et coups de machettes de miliciens pro-Ouattara » à la suite de la présidentielle du 31 octobre 2020 dû « au non-respect de la Constitution par Alassane Ouattara ».

Pour l’OMENCI, « ce chiffre de 200 morts est de nature à manipuler et à désinformer le public, car le bilan officiel provisoire établi par le gouvernement le 11 novembre 2020 indique « 85 morts enregistrés durant la processus électoral de 2020 dont 34 avant la présidentielle, 20 pendant et 31 après l’élection ».  Dans un bilan définitif, le gouvernement a annoncé « 87 morts » au total.

Dans un article intitulé « Côte d’Ivoire/Cocody: Fin de parcours pour 4 spécialistes de l’anarque immobilière », l’autre média en ligne a publié les images des mis en cause sans s’être préalablement assuré qu’elle ne viole pas la présomption d’innocence. Les dispositions légales mentionnent que des personnes arrêtées sont présumées innocentes jusqu’à ce que leur condamnation soit prononcée par une instance judiciaire. Par conséquent, les visages de ces quatre individus interpellés devaient être couverts, ce qui n’a pas été fait.

Quant au troisième média, il a repris un article intitulé « Côte d’Ivoire: un élève dépisté positif au VIH à la journée mondiale contre le Sida » sans préciser la source. En outre, il l’a fait en violation de la charte ivoirienne des professionnels des médias  sur la protection des droits de l’enfant. La photo d’illustration présentant des élèves, exposait leur intégrité physique ou morale.

Les manquements, à l’analyse, ressortent une « violation » de l’article 11 de la charte ivoirienne des professionnels des médias pour la protection des droits de l’enfant et 19 du code de déontologie du journaliste, qui exhortent respectivement les journalistes à mettre un bandeau sur le visage de l’enfant dans les médias pour protéger ses droits, à ne publier que les informations dont l’origine, la véracité et l’exactitude sont établies.

L’OMENCI, dans ce rapport,  rappelle qu’il faut préciser obligatoirement la source en cas de reproduction d’un article d’un autre confrère, ou rectifier toute information qui se révèle fausse, et à ne jamais participer à la manipulation de l’information et à la désinformation.

« Les manquements constatés sont notamment dus au manque de recoupement rigoureux de l’information lors du traitement avant sa publication », note l’observatoire qui estime que « cela peut s’expliquer par la volonté de publication rapide de l’information notamment sur internet ».

L’Observatoire a pour missions de faire le monitoring des médias numériques de Côte d’Ivoire, de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie, de promouvoir la liberté de la presse, de contribuer à la labellisation des médias numériques et d’assurer la médiation.

L’OMENCI est doté d’un règlement intérieur et d’un Comité de monitoring. Et ce, pour amener les médias en ligne à respecter les règles du métier de journaliste, notamment du code de déontologie, indispensable pour renforcer le professionnalisme dans les médias.

 Au terme de ce rapport, le comité de monitoring exhorte les médias à plus de rigueur dans le traitement de l’information pour une presse en ligne plus crédible. Il note la nécessité d’une formation sur le code de déontologie et l’éthique.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire: Zohoré Lassane élu président du Groupement des éditeurs de presse

Zohoré Lassane, le directeur général de Gbich Édition a été élu samedi à Grand-Bassam, une ville balnéaire au sud d’Abidjan, président du Groupement des éditeurs de Côte d’Ivoire ( GEPCI) lors du 5è congrès ordinaire de cette organisation patronale de la presse succédant ainsi à M. Patrice Yao, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

M. Zohoré  a été élu au deuxième tour avec 18 voix contre 15 pour son challenger Ousmane Sy Savané.  « J’estime qu’il n’y a pas de vainqueur. Il y a le GEPCI uni. A bientôt pour relever ensemble les défis qui nous attendent », a écrit M. Zohoré sur sa page Facebook après son élection.  

Trois candidats étaient en lice pour l’élection à la présidence de cette organisation.  Il s’agit de Agbia Lucien, directeur général de Multiconsult gestion (entreprise éditrice de PME Magazine), Sy Savané Ousmane, directeur général du Groupe Cyclone (entreprise éditrice du quotidien Le temps) et Zohoré Lassane, directeur général de Gbich Édition (entreprise éditeur de l’hebdomadaire d’humour et de bande dessinée Gbich).

Le coronavirus en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent principalement de la pandémie de Covid-19, avec la hausse des contaminations et décès mais aussi les recommandations qui sont faites par un guide religieux.« Covid à l’école, le déni mortel », titre L’Observateur, qui se pose des questions autour de la protection des élèves. « On risque d’aller vers une nouvelle fermeture des écoles », prévient une source du journal.

Source A rapporte la « version de Notre Dame », un droit de réponse de l’établissement scolaire sur des supposés cas de contamination parmi ses pensionnaires. « Comme beaucoup d’autres lieux de travail, l’Institution Notre Dame a eu des élèves en confinement, nous disons bien confinement », écrit l’institution scolaire. Elle note par ailleurs qu’il « n’y a aucune honte à avoir des cas dans le milieu scolaire ». 

Libération renseigne que « le Sénégal a enregistré 506 morts » de Covid-19, dont 96 « comptabilisés entre le 1er et le 15 janvier 2021 ». Pour le secrétaire général de l’ONU, « nous avons franchi un cap douloureux : deux millions de vies ont été fauchées dans le monde ».

Face à cette situation, le khalife général des Tidianes, « Serigne Babacar Sy Mansour, +déconfine+ ses vérités » dans L’AS. Selon le guide religieux, qui a au passage fait des recommandations pour la prière, « il n’y a jamais deux sans troisième vague ».

 

Dakartimes relève une « guerre des vaccins » entre Speiser-Sputnik V et Biontech-Moderna-Sinopharma-Sinovac. « Le monde est en train de vivre les séquelles de la guerre froide des années 30 », écrit le journal.

Les Echos reviennent sur la disparition de l’étudiante Diary Sow, en donnant la parole à « Dia Ndiaye, l’un de ses meilleurs amis en France (qui) témoigne sous le choc ». « Rien dans nos échanges ne présageait une inquiétude, une pression, un mal-être encore moins des difficultés de sa part », dit-il.

Sur la lutte contre la coupe illicite de bois, Le Soleil note que « Dakar et Banjul décrètent la tolérance zéro ».

Ce quotidien national informe par ailleurs que « l’Etat octroie une première enveloppe de cinq milliards de FCFA » aux artisans impactés par le coronavirus.

En sport, le président de l’Association nationale des lutteurs déclare dans Le Soleil que « si l’Etat veut pérenniser la lutte, il doit s’y investir davantage ».

Sur les Jeux olympiques de la Jeunesse de 2026 au Sénégal, L’Observateur informe que le président du comité d’organisation, le Sénégalais Mamadou Diagna Ndiaye, « engage le combat de remise à niveau des infrastructures sportives ».

Les quotidiens sportifs Record et Stades titrent sur le 205e derby d’Angleterre, entre Liverpool-Manchester United, dimanche après-midi. L’actuel leader de la Premier League « défie » ainsi le champion en titre, mettant en jeu sa première place. Invaincus sur leurs onze derniers matchs, les Reds Devils n’ont cependant plus gagné à Anfield depuis 2015, rappelle Stades.

De leur côté, les Reds cherchent à préserver une série d’invincibilité de 67 matchs à domicile. Dans ce cadre, c’est « un derby à ne pas perdre » par Sadio Mané et ses coéquipiers. L’international sénégalais tentera pour sa part de marquer son 70e en championnat avec Liverpool, selon Stades.

Covid-19 et faits divers en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur la stratégie vaccinale présentée par les autorités et des sujets de faits divers, dont le procès de l’affaire d’une jeune fille morte par overdose.Le Quotidien présente « le plan de Macky » pour la vaccination contre la Covid-19. La première phase vise à vacciner 90% des cibles prioritaires avant fin mars 2021. La seconde va de son côté toucher 90% de la population avant fin mars 2022, souligne encore le journal.

« L’Etat entame la vaccination avant fin mars », note L’AS là où Sud Quotidien relève une « guerre des vaccins » dans la croisade contre la pandémie. Mais, le journal note que le Sénégal privilégie le vaccin chinois.

Dr Annette Seck, directrice de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA), déclare cependant qu’il n’y a « pas de chambres froides au Sénégal pour conserver des vaccins à -80 degrés ». De même, insiste l’épidémiologiste Daouda Ndiaye, un « vaccin peut être efficace dans un pays et ne pas l’être dans un autre ».

Vox Populi, qui rapporte les « cinq commandements » de Macky  Sall pour contenir « la seconde vague meurtrière » de la Covid-19, titre en même temps sur l’affaire de la mort par overdose de Hiba Thiam dans le quartier chic des Almadies, à Dakar. Présente au procès comme partie civile, sa famille « réclame un milliard (FCFA) à Dame Amar et compagnie ». Mais à en croire le quotidien, les prévenus filent vers la liberté si le juge suit le procureur qui a requis huit mois de prison ferme, qu’ils ont déjà purgés.

L’Observateur informe que la liberté provisoire a été accordée à « Dame Amar, Poupette, Diadia Tall, Nekh et Cie ». Walf Quotidien livre de son côté les « confessions intimes de +fils à papa+ devant la barre » du tribunal correctionnel de Dakar.

Sur un autre fait divers et pas des moindres, L’Observateur note qu’il « y a signe de vie » dans la disparition de Diary Sow, la meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019. Les sources du journal appellent toutefois à « éviter de compromettre les efforts de la police à ce stade de l’enquête ». Elles lancent par ailleurs « un appel au calme, à la sérénité parce qu’il y a des raisons d’espérer ».

Sous le titre « Sur la piste des 675 kilos de cocaïne interceptés », Libération fait des révélations sur une saisie record de drogue à Ngaparou, une localité côtière de l’ouest du Sénégal à environ 80 km de Dakar. Le journal informe que les gendarmes « mènent discrètement une vraie chasse à l’homme sur la Petite-Côte », « plusieurs expatriés (étant notamment) impliqués ».

Le Soleil fait une immersion dans le conflit centrafricain et constate que la capitale Bangui est devenue « l’enfer ». Le quotidien national raconte un « assaut brusque, brutal et sanglant des rebelles de Bozizé contre Touadéra (président réélu) repoussé par les forces de la Minusca commandées par Mankeur Ndiaye », ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères.

En football, Record titre sur De Laurentis, le président du club napolitain du défenseur international sénégalais Kalidou Koulibaly, convoité par les plus grands clubs d’Europe. Mais « qui n’offre pas plus de 73 milliards (FCFA) peut l’oublier », a prévenu le président du club italien.

Le coronavirus sous différents titres dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement de la Covid-19, notamment les doses de vaccins offertes par la Chine.« Vaccins contre le Covid-19 : l’Etat en doses chinoises », titre Le Quotidien, qui note que 200 mille doses sont attendues de Sinopharma.

« Nous sommes en pourparlers avec la Chine pour acquérir 200 000 doses de vaccin », a révélé Abdoulaye Diouf Sarr, ministre sénégalais de la Santé à Vox Populi.

Toutefois, L’Observateur parle des « dessous du tweet retiré de Diouf Sarr sur le vaccin chinois », que le Sénégal semble avoir choisi dans son programme vaccinal contre le nouveau coronavirus.

La pandémie cause une « panique au cœur de la justice », selon le même journal, qui précise qu’une personne déférée avec d’autres pour avoir organisé une « piscine party » a chopé le virus. Ainsi, 82 détenus sont placés en isolement à l’hôpital Fann là où les cas contacts sont en septaine.

Ce « cas de Covid crée l’angoisse au tribunal », note Les Echos. Pour Vox Populi, il s’agit de quatre parmi les 47 personnes arrêtées qui ont été testées positives à la Covid-19.

Sur un autre sujet, Les Echos informe que le chef de l’Etat va prendre en charge l’évacuation sanitaire de l’étudiant en médecine, Sadio Ousmane Diédhiou, qui souffre d’aplasie médullaire, une maladie rare nécessitant une greffe de moelle osseuse.

Selon les dernières informations, le coût du traitement estimé à 280 millions FCFA a été revu à la baisse par le CHU de Bordeaux, en France. Ainsi, Vox Populi précise que Macky Sall a débloqué 120 millions pour la facture.

En politique, Moussa Diop, ancien directeur de la Société nationale de transport, Dakar Dem Dikk, déclare dans Walf Quotidien que « Macky sait très bien de quelle huile je me lubrifie ». « Le président Macky Sall m’a poignardé dans le dos », estime-t-il dans Vox Populi.

L’avocat annonce par ailleurs une citation directe contre son successeur, le magistrat Oumar Boun Khatab Sylla, qui l’accuse de mauvaise gestion.

Le Témoin constate que l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, a « perdu du terrain » dans son fief de la commune de Grand-Yoff depuis son emprisonnement.

En football, Stades et Record titrent sur la finale du Trophée des champions en France, opposant ce soir un Paris Saint-Germain « revanchard » à l’Olympique de Marseille. Ce sera un « 99ème clasico électrique », selon Stades.

Réflexions pour améliorer le réseau téléphonique dans les frontières ivoiriennes

La Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI) de concert avec plusieurs structures nationales, notamment l’Agence ivoirienne de gestion des fréquences (AIGF), l’Autorité de régulation des télécommunications en Côte d’Ivoire ( ARTCI) et l’Union nationale des entreprises de télécommunications (UNETEL) ont entamé mardi à Abidjan, des réflexions pour améliorer les défaillances du réseau téléphonique dans les zones frontalières ivoiriennes.

Cette réunion de travail qui a vu la participation du ministère ivoirien de la défense et celui de l’intérieur, a été sanctionnée par la mise en place d’un comité stratégique restreint d’experts devant réfléchir d’ici à deux semaines afin d’élaborer un plan stratégique avec des mesures à court, moyen et long terme aux problèmes d’utilisation des fréquences téléphoniques aux frontières terrestres ivoiriennes qui ont une population de plus d’un demi-million d’habitants.

 «Nous avons décidé de nous retrouver dans deux semaines, mais nous avons mis en place un comité stratégique restreint qui va approfondir les axes stratégiques. Et ce comité va nous sortir un plan stratégique avec des mesures à court, moyen et long terme que nous allons porter devant la haute hiérarchie», a dit à la presse à l’issue de cette réunion, Diakalidia Konaté, le secrétaire exécutif de la CNFCI.

Egrenant au-delà de la défaillance du réseau téléphonique, les problèmes des frontières ivoiriennes, M. Konaté a dénoncé une  « une annexion progressive» de certaines localités frontalières ivoiriennes par des pays voisins. Dans un exposé fait au cours de cette réunion proprement dite, le secrétaire exécutif de la CNFCI a relevé  plusieurs autres difficultés des populations frontalières ivoiriennes.

 « Les populations vivant aux frontières ressentent un sentiment d’abandon car elles ont des difficultés pour communiquer avec le reste du pays. Il y a une fragilsation du lien d’appartenance à la patrie… Cela a un impact indéniable sur l’économie dans les frontières  », a-t-il déploré notant également des problèmes sécuritaires dont la menace terroriste.

 Dans une autre présentation, Gertrude Kouassi, la directrice exécutive de l’UNATEL (patronat des entreprises de télécommunications) a justifié la défaillance des réseaux téléphoniques des zones frontalières par plusieurs difficultés des opérateurs de téléphonie mobile dont la menace sécuritaire préoccupante dans ces zones.

 Une situation qui n’incite pas les opérateurs de Télécom à y investir énormément. Toutefois, pour encourager les membres de son organisation à investir davantage dans les zones frontalières, elle a plaidé entre autres, pour le renforcement de la sécurité aux frontières et l’amélioration des infrastructures routières dans ces localités.

 Créée en juillet 2017, la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire ( CNFCI) est une structure étatique en charge de la gestion des frontières terrestres, maritimes et aériennes de la Côte d’Ivoire. Cette institution a pour mission d’assister le gouvernement dans la conception, la définition et la mise en œuvre des politiques et stratégies nationales des frontières.

Média: le journaliste Abou Traoré désigné président de la section ivoirienne de l’UJPLA

Le président de l’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA), Noël Yao, a procédé à la désignation du journaliste Abou Traoré en qualité de président de la section ivoirienne de l’organisation continentale UJPLA.

Nommé, lundi, M. Abou Traoré qui a fait une bonne partie de sa carrière à la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public) devra constituer dans les prochains jours une équipe avec les membres de l’UJPLA Côte d’Ivoire qui servira à exécuter les actions de l’organisation.

Journaliste d’expériences, Abou Traoré, dont le parcours est reconnu par ses pairs dans le secteur de la presse ivoirienne, devra travailler à consolider les objectifs de l’union au plan local.

L’UJPLA, créé en août 2020 à Abidjan par des journalistes africains, a pour but de « défendre la liberté, la sécurité physique, morale, matérielle, sociale,  économique et l’intérêt des journalistes » sur le continent. Elle a pour président l’Ivoirien Noël Yao, élu pour un mandat de six ans.  

Signature d’une convention pour digitaliser l’économie agricole en Côte d’Ivoire

Une convention dont l’un des objectifs est de digitaliser l’économie agricole en Côte d’Ivoire a été signée, lundi à Abidjan par la Fédération des sociétés coopératives du vivrier de Côte d’Ivoire ( FENASCOVICI) et une compagnie de téléphonie mobile.

« Nous avons compris très tôt la nécessité de s’engager dans la voie de l’autonomisation de la femme et ce, dans un contexte où elles constituent la cheville ouvrière et le socle des familles. Nous avons décidé de tisser des partenariats solides avec le monde agricole afin de digitaliser l’économie agricole», a expliqué Djibril Ouattara, le directeur général de MTN Côte d’Ivoire.

 Par ailleurs, il a indiqué qu’à travers ce partenariat, sa société va aider cette fédération du secteur du vivrier à automatiser les modes de paiement et permettre aux bénéficiaires de bénéficier de  «services financiers adaptés  ».

En outre, a ajouté M. Ouattara, cette convention permettra aux membres de cette fédération de bénéficier des offres téléphoniques (appels, SMS) adaptées. En retour, Colette Irié Lou, la présidente de la FENASCOVICI a dit sa gratitude à cet opérateur de téléphonie mobile.

 « C’est un mariage qui est scellé. Nous allons honorer cet engagement avec vous », a promis Mme Irié Lou, appelant à une modernisation du secteur du vivrier en Côte d’Ivoire. Créée en 1998, la FENASCOVICI qui regroupe des acteurs  du secteur vivrier en Côte d’Ivoire, revendique environ 400 000 membres.

Les records de la Covid-19 à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par l’accélération des cas de contaminations et de décès causés par le nouveau coronavirus.Le quotidien national Le Soleil note que le Sénégal a vécu « le week-end de tous les records » pour avoir enregistré entre samedi et dimanche 573 nouvelles infections et 19 décès liés à la Covid-19.

Le Quotidien rapporte pour sa part que la santé est « sous respirateur », la pandémie ayant causé la « saturation des services d’urgence ». Pour le Pr Bèye, un des responsables au ministère de la Santé, « la surveillance des cas graves est difficile ». Le Sames, un syndicat du secteur, note que « cette situation est aggravée par une communication  inexacte ».

Mais « on ne peut attribuer au couvre-feu la diminution des cas positifs », souligne dans Walf Quotidien le socio-anthropologue Cheikh Ibrahima Niang. Par ailleurs, il note que « la suspicion autour du vaccin est tout à fait légitime ».

Pendant ce temps, L’AS rapporte que les médecins seront « en grève de 72h à partir du 8 février ».

Sud Quotidien titre sur la modification de la loi sur l’état d’urgence et l’état de siège. Une plénière est convoquée dans ce sens à l’Assemblée nationale ce lundi. Cela fait dire au journal que « Macky +accélère+ l’Assemblée ».

A ce propos, L’AS souligne que la plateforme citoyenne « +Noo Lank+ veut anticiper sur les dérives du régime ».

A propos du débat sur son éventuel troisième mandat, l’ancien ministre de la Justice, Doudou Ndoye, déclare dans Walf Quotidien : « Tant que cette Constitution existe, personne ne pourra empêcher au président Sall d’être candidat ». L’AS et EnQuête en concluent alors que « Me Doudou Ndoye valide la candidature de Macky » à un troisième mandat.

Sur la disparition de Diary Sow, meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019, L’AS renseigne que « les Sénégalais de Paris mènent les recherches en distribuant des flyers ».

L’Observateur va en fond dans le sujet avec cette Une : « Affaire Diary Sow, +on ne peut pas tout dire+ ». Malgré les craintes, les sources du journal indiquent que « la piste criminelle n’est pas privilégiée ». Toutefois, Libération souligne que la disparition de Diary Sow en France cause « sept jours d’inquiétude ».

En fait divers, EnQuête titre sur l’affaire de détournement à Batiplus et note que « le FBI est sur les traces du DG Samra ». L’enquête menée par la police fédérale américaine au Sénégal « vise le financement du terrorisme international ».

Sur un sujet similaire, Libération note que « la police piste les +valises+ de Souheil Saffiedine ». En effet, « des Libanais (sont) au cœur d’une affaire de transferts illégaux de fonds entre Dakar et Beyrouth ».

En football, L’Observateur fait focus sur la « renaissance en vert et blanc » du gardien international Pape Seydou Ndiaye. « J’ai fait le bon choix de revenir au Jaraaf », déclare-t-il.

Les quotidiens Stades et Record titrent sur l’attaquant rémois Boulaye Dia, co-meilleur buteur de la Ligue 1 française avec douze buts après 19 journées. Autour d’un doublé contre Saint-Etienne qu’il « pilonne », le Lion « toise » désormais Kylian Mbappé, le prodige français.

En Ligue 1 sénégalaise, les représentants sénégalais en compétitions africaines interclubs, Jaraaf et Teungueth FC, ont connu des « fortunes diverses » après avoir livré leurs premiers matchs de la saison dimanche. Le premier a battu (0-1) Dakar Sacré-Cœur là où le second a été accroché (0-0) par CNEPS.

Ainsi, à l’issue de la deuxième journée du championnat disputé ce week-end, « Diambars trône seul en tête ».

Niger: l’UJPLA appelle à faire « cesser sans délai » les actions contre Moussa Aksar

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) appelle les autorités nigériennes à faire « cesser sans délai les actions » visant le journaliste Moussa Aksar dans l’affaire de malversation financière au ministère de la Défense, dans un communiqué publié samedi.

« L’UJPLA en appelle à la sérénité des autorités nigériennes et à leur attachement à la liberté de la presse, en faisant cesser sans délai toutes les actions contre Moussa Aksar », rapporte un communiqué de l’organisation, signé depuis Dakar par son porte-parole, Souleymane Thiam. 

Le journaliste nigérien Moussa Aksar, le directeur de publication de « L’Evenement », est reconnu par tous ses pairs sur le continent. Il préside la Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO). 

Pour l’UJPLA, Moussa Aksar qui travaillait dans le cadre d’une enquête mondiale des « FinCEN Files » dont la CENOZO assurait le lead en Afrique, « subit des pressions depuis que son enquête a mis au grand jour des malversations financières au ministère nigérien de la Défense ».   

L’organisation qui suit de très près la situation du journaliste Moussa Aksar, convoqué le vendredi 8 janvier 2021 par la justice nigérienne suite à la plainte d’un citoyen nigérien établi à Bruxelles, assure qu’elle ne saurait rester sans réaction face à cette requête. 

Moussa Aksar est connu pour son engagement contre la mauvaise gouvernance. Pour ce faire, l’UJPLA clame qu’elle ne saurait le laisser être « le bouc émissaire ou la victime vite trouvée dans une situation dont les vrais fautifs sont à rechercher et identifier ailleurs ».    

L’UJPLA  dont l’objet est de « défendre la liberté et la sécurité physique, morale, matérielle, sociale, économique, culturelle, politique, démocratique et les intérêts des journalistes » est dirigée par l’Ivoirien Noël Yao.

Covid-19/Fake news: l’OIF octroie un financement au Repprelci

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), a dans le cadre de la phase 2 de son dispositif de soutien exceptionnel aux structures francophones de vérification des faits mis en place dans le cadre de la pandémie de Covid-19, octroyé une aide financière au Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), la faîtière de la presse numérique, rapporte jeudi une note d’information transmise à APA.

Selon un protocole d' »entente » relatif à l’octroi de cette aide financière de 1,9 million Fcfa (3.000 euros), dans le cadre de la phase 2 du dispositif de soutien exceptionnel aux structures francophones de vérification des faits, ce fonds est également destiné à promouvoir, entre autres, » l’égalité entre les femmes et les hommes » ainsi que les valeurs soutenues par l’OIF.  

Le Repprelci a été sélectionné à l’issue d’un appel à candidatures lancé par l’OIF en novembre 2020 dans ce cadre. La faîtière qui regroupe plus de 80 sites d’information et plus de 500 acteurs, a jusqu’au plus tard le 30 octobre 2021 pour produire les résultats escomptés.

Le président du Repprelci, Lassina Sermé a salué cet appui de l’OIF, promettant que son organisation mettra tout en œuvre pour respecter ses engagements et atteindre les objectifs.

La faîtière a initié depuis le 16 mars 2020 une campagne de sensibilisation et de lutte contre les fake news sur la Covid-19 avec la mise en place de sa plateforme numérique ivoirecheck.com, en direction des médias numériques, des utilisateurs de réseaux sociaux et des blogueurs. Et ce, pour corriger les fausses nouvelles, qui souvent mettent le feu au poudre. 

Les dispositions de la Charte de la Francophonie prévoient que l’OIF qui a pour objectif d’aider à l’instauration et au développement de la démocratie, à la prévention, à la gestion et au règlement des conflits, apporte un soutien à l’Etat de droit et aux droits de l’Homme.  

A travers la campagne de lutte contre la Covid-19, la faîtière des acteurs des médias numériques en Côte d’Ivoire, a joué un rôle de premier plan dans la vérification des informations durant l’élection présidentielle d’octobre 2020.  Ce projet devrait permettre au Repprelci de promouvoir l’égalité homme-femme.

Pour les prochaines législatives ivoiriennes, la loi requiert que les partis politiques donnent l’opportunité aux femmes de briguer ces postes électifs à hauteur de 30%. Le Repprelci trouve ici une matière pour soutenir l’égalité homme-femme.  

Créé en 2006, le Repprelci regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Astou Koné élue présidente de la mutuelle du personnel d’Al-Bayane

La journaliste Astou Koné a été élue jeudi à Abidjan, présidente de la Mutuelle du personnel d’Al-Bayane (MUPA), un Groupe audiovisuel islamique en Côte d’Ivoire, pour un mandat de deux ans en remplacement de Koïta Makalou.

Sur 96 inscrits pour 92 votants, rapporte une note d’information transmise à APA, la nouvelle présidente  a obtenu 38 voix soit 39,5% contre 34 voix pour Diao Daouda (34,5%) et 19 voix (19,7%) pour Abdul Hakim Hoduloye.

Après son élection, Mme Koné a appelé ses confrères à l’union et au travail afin de maintenir le positionnement du Groupe Al-Bayane dans l’espace audiovisuel ivoirien et africain.

 Par ailleurs, elle a exhorté les mutualistes à tout mettre en œuvre pour la consolidation de la fraternité et le renforcement de la cohésion au sein du Groupe pour la réalisation des projets majeurs inscrits au programme de la nouvelle équipe.

La nouvelle présidente de la MUPA devrait être investie la semaine prochaine dans ses nouvelles fonctions.

Le Groupe audiovisuel islamique  Al-Bayane existe depuis le 11 novembre 2001 dans le paysage audiovisuel ivoirien avec d’abord la radio Al-Bayane et ensuite la télévision Al-Bayane qui a démarré ses programmes en mai 2020.

Quant à la Mutuelle du personnel d’Al Bayane ( MUPA), elle a été créée en 2017 avec pour premier président Koïta Makalou qui est l’actuel directeur des programmes de la télévision Al-Bayane.

Passage à 10 chiffres: l’ARTCI alerte sur des applications de conversion non autorisées

L’Autorité de régulation des services de télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI) a alerté lundi les populations sur des applications téléchargeables non autorisées visant à faciliter la conversion des numéros téléphoniques de 8 à 10 chiffres. « Il nous revient de manière récurrente que des applications téléchargeables sont mises à la disposition du public pour faciliter la conversion des numéros téléphoniques », dans les smartphones, pour le passage de 8 à 10 chiffres, indique l’ARTCI dans un communiqué.

L’ARTCI, le régulateur du secteur des Télécoms et TIC en Côte d’Ivoire, a fait savoir « qu’à ce jour, elle n’a mandaté aucune entreprise pour agir en son nom en ce qui concerne de telles applications, en dehors des opérateurs de téléphonie qui le font pour leurs propres abonnés ».

Elle a rappelé aux développeurs que de telles applications requièrent les dispositions légales relatives à la protection des données à caractère personnel et à la sécurité numérique.

Le régulateur relève que la mise en place d’une telle application doit obéir aux principes du nouveau Plan de numérotation à 10 chiffres qui doit être strictement respecté lors de leur conception.   

De ce fait, il appelle à la vigilance de toute la population, les invitant à consulter son site web pour s’informer des dispositions pratiques relatives au changement du Plan national de numérotation.

Toutefois, l’ARTCI rassure les usagers des services de télécommunication qu’elle « mettra à leur portée une application prenant en compte les dispositions et principes » de la nouvelle numérotation.

L’Etat de Côte d’Ivoire a décidé du passage des numéros de téléphone de huit à dix chiffres à compter du 31 janvier 2021 parce que les blocs de numérotation attribués aux opérateurs arrivaient à saturation. 

Côte d’Ivoire: 3 candidats pour la présidence du Groupement des éditeurs de presse

Trois dossiers de candidature ont été reçus et retenus par le Conseil d’administration du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire ( GEPCI) pour l’élection au poste de président de cette organisation patronale de la presse prévue lors de son 5è congrès ordinaire du 15 au 17 janvier 2021 à Grand-Bassam dans le sud d’Abidjan.

L’information a été donnée par le GEPCI dans un communiqué transmis lundi à APA. Il s’agit de Agbia Lucien, directeur général de Multiconsult gestion (entreprise éditrice de PME Magazine),  Sy Savané Ousmane, directeur général du Groupe Cyclone (entreprise éditrice du quotidien Le temps) et Zohoré Lassane, directeur général de Gbich Édition (entreprise éditeur de l’hebdomadaire  d’humour et de bande dessinée Gbich).

Ces trois candidats sont en lice pour remplacer le président sortant, Patrice Yao. C’est le 15 décembre dernier, rappelle-t-on, que l’appel à candidature pour l’élection du président du bureau exécutif du GEPCI a été lancé.

Législatives ivoiriennes: les collèges électoraux convoqués le 6 mars 2021 (officiel)

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a annoncé mercredi la convocation des collèges électoraux le 6 mars 2021 en vue de l’élection des députés à l’Assemblée nationale, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Les collèges électoraux sont convoqués le samedi 6 mars 2021 en vue de l’élection des députés à l’Assemblée nationale pour la législature 2021-2025 », a indiqué M. Sidi Touré, face à la presse, au terme d’un Conseil des ministres.

Il a expliqué que « le choix de cette date vise à respecter les dispositions constitutionnelles, notamment l’ouverture de la session parlementaire prévue au mois d’avril 2021 », tout en faisant savoir que l’ouverture du scrutin est fixée de 8h à 18 h (GMT, heures locales) soit 10 h de vote.

Cette échéance vise en outre à tenir compte des délais prescrits par le Code électoral, à savoir le délai entre la date de l’élection, la date limite des dépôts des candidatures, la publication des candidatures et l’examen des contentieux, a-t-il ajouté.

Le gouvernement, la société civile et les partis de l’opposition, ont à l’issue de la troisième phase du dialogue politique, mardi, convenu des conditions en vue de l’organisation des élections législatives au mois de mars 2021.

Les parties prenantes ont souhaité « le retour dans les organes de la Commission électorale indépendante des partis politiques membres qui ont suspendu leur participation » au sein de cette institution, chargée d’organiser ces joutes électorales.  

Ils ont également requis « l’élargissement à d’autres partis politiques, de la composition de la Commission centrale de la CEI, conformément aux recommandations de la CEDEAO, sans préjudice de l’équilibre de celle-ci ».

Pour tenir un scrutin apaisé, ils ont convenu du renforcement de la sécurisation du processus électoral, « la levée du mot d’ordre de désobéissance civile » et la mise en œuvre de mesures qui concourent à l’apaisement de l’environnement politique. 

Lauréat du Prix Alfred Dan Moussa, le journaliste ivoirien Jonas Baikeh, livre les clés de son succès

Désigné lauréat du Prix Alfred Dan Moussa 2020 du meilleur web journaliste pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace de la Cedeao, l’Ivoirien Jonas Baikeh, partage les clés de son succès sur son reportage intitulé « Daoukro, la difficile quête de la paix ».

Le web journaliste ivoirien, Jonas Baikeh, était l’invité dimanche de la 7ème session de la Quinzaine du Numérique, un espace d’échanges via WhatsApp, organisé par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), initiateur de ce prix.  

« Le reportage que j’ai réalisé sur Daoukro (centre-est ivoirien) fait suite à un premier que nous avons fait sur une initiative de paix et de non-violence à Toumodi (centre) », a-t-il dit.  

Un groupe de jeunes de Toumodi (Baoulé, Dioula et autres) a pris l’initiative d’appeler à la paix pendant les heures de braise, au lendemain de l’élection présidentielle ivoirienne, marquée par des violences, a rapporté le web journaliste.    

« Après Toumodi, nous avions Daoukro et Kotobi dans le pipe. Malheureusement, nous n’avons pas pu aller à Kotobi pour une question de sécurité et nos tentatives n’ont pas été couronnées de succès », a-t-il fait savoir.  

Concernant le reportage à Daoukro, il indique s’être rendu dans cette ville favorable à l’opposition et ayant connu des violences électorales, avec son cadreur le 14 novembre 2020. 

« L’accès n’a pas été facile et nous sommes allés en transport en commun » dans un contexte où il n’y avait pas  de cars en partance pour cette localité, a-t-il souligné.  

Avec toutes les péripéties, les voies obstruées dans plusieurs villages par des troncs d’arbres et des jeunes déchaînés, ils ont bravé ces obstacles.  

Partis d’Abidjan à 9 h GMT  (heure locale), nous sommes arrivés à Daoukro à 18h 30, alors qu’un couvre-feu était instauré à 21h, précise-t-il. 

Sur le terrain, la collecte d’informations a été facilitée par le correspondant de L’inter, un quotidien de l’entreprise de presse dont il est issu, Guy Sékan, qui a pu prendre attache avec les personnes ressources qu’il devait rencontrer.   

« Nous avons travaillé, avouons-le, la peur au ventre, jusqu’à ce que le dimanche 15 novembre 2020, nous quittions  précipitamment Daoukro », mentionne-t-il.   

« C’est quelques semaines après que nous avons appris qu’il y avait un concours et ensemble, la rédaction a opté pour le reportage de Daoukro et nous avons proposé la vidéo au concours », a-t-il poursuivi.  

Comme pour tout concours, « l’attente a été stressante… mais nous avons eu le sourire à la fin, Dieu merci », a laissé entendre le journaliste ivoirien. 

Selon Jonas Baikeh, l’accompagnement de la hiérarchie à Linfodrome, site web où il officie, n’a « jamais fait défaut ».  Mme Imane Rayess, PDG du groupe a impulsé cette initiative.

 M. Jonas Baikeh (49 ans), journaliste au Groupe Olympe, est diplômé en droit privé à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké. 

Dans sa volonté de renforcer davantage ses compétences, il suit une formation en journalisme pour le développement de l’Ecole supérieure de Journalisme (ESJ) de Lille financée par la Banque Mondiale. 

C’est en 2006 qu’il rentre au Groupe Olympe comme journaliste stagiaire à Soir Info et est titularisé en mars 2008. Il anime le desk Économie et parfois la rubrique  politique. 

À l’occasion d’une restructuration au Groupe Olympe en 2019, il est muté à Linfodrome, le site d’information du groupe, où il  occupe les responsabilités de chef des services politique et société. Et depuis quelques mois, il est adjoint au rédacteur en chef.  

En choisissant ce thème et le lauréat 2020 de ce Prix pour l’animer, le Repprelci a décidé, selon le président de cette faîtière de la presse numérique ivoirienne, Lassina Sermé,  de faire la promotion non seulement du lauréat, mais également des critères de participation à ce concours.

Pour prendre part à ce concours, il faut être journaliste ressortissant et résident de l’espace Cedeao et résident dans l’espace Cedeao. Le journaliste peut être indépendant ou salarié dans une agence de presse, une web TV,  une web radio, un portail web ou un journal en ligne. 

Il doit avoir son œuvre diffusée entre le 01 janvier et le 30 novembre 2020 (un reportage, un documentaire ou une enquête de 1000 mots au maximum, une web production tv ou radio de 5 mn) faisant la promotion de la paix ou de l’intégration. 

Le Repprelci est une organisation créée en 2006, regroupant les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire. 

Côte d’Ivoire: la presse en ligne créé des outils de contrôle face aux défis de l’autorégulation

Pour assainir le secteur de la presse numérique, le Réseau des professionnels de la presse en ligne en Côte d’Ivoire (Repprelci), s’est doté d’outils de contrôle dont un organe d’autorégulation aux fins de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie.Cet organe d’autorégulation dénommé Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI) vise notamment à veiller au respect de l’éthique, de la déontologie, à promouvoir la liberté de la presse et à assurer la médiation.

À l’honneur, lors de la deuxième édition de distinction de l’Ordre du mérite de la communication, tenue mardi à Abidjan en présence de plusieurs membres du gouvernement, le président du Repprelci, Lassina Sermé, a indiqué que l’autorégulation a pour but d’instituer des principes en vue de permettre l’exactitude des informations publiées.

Il a fait observer que l’autorégulation a pour objectif de préserver pleinement la liberté rédactionnelle pour ce qui est des sujets traités et des opinions exprimées, mais également de corriger les erreurs des médias numériques en vue d’une professionnalisation du secteur.

L’OMENCI, dira-t-il, répond aux exigences des usagers des médias qui souhaitent des garanties quant à la valeur des informations fournies par les journalistes. Si la déontologie met le focus sur les normes, les mécanismes de plaintes, eux, servent d’assurance qualité. 

« La démocratie étant incompatible avec un État gardien de la presse, l’autorégulation des médias symbolise cet effort de garantir une démocratie indépendante des forces démocratiques », a soutenu M. Sermé.

Cet instrument favorise le contrôle de la presse en ligne par la société civile. Pour assurer sa mission, l’observatoire a mis en place une grille de lecture pour un monitoring, lui permettant de faire des interpellations, des sanctions,  ainsi que la sensibilisation et la formation.

L’observatoire est composé de sept représentants des organisations du secteur: journaux en ligne; agrégateurs; web tv et web radio; agences de presse numérique, promoteurs de presse numérique; consommateurs d’œuvres des médias numériques.

L’organe peut être saisi à tout moment par tout intéressé, notamment par écrit. Ses délibérations sont consignées dans un procès-verbal et en cas de non-respect des dispositions légales, l’observatoire peut interpeler le concerné, voire prononcer des sanctions disciplinaires.

Pour encourager les acteurs de l’écosystème, le Repprelci a institué une labellisation des médias numériques, une distinction représentée par une échelle de trois couleurs différentes: Orange, vert et bleu.

L’orange s’obtient après une déclaration auprès du Repprelci, attestant de l’existence d’une publication ayant satisfait aux exigences des lois et règlements en vigueur sur la création d’un organe de presse en ligne.

Le vert, lui, s’obtient après avoir eu la couleur orange et une période d’existence de deux ans au cours de laquelle le titre concerné n’a pas atteint en moyenne huit fautes par mois. Toutefois, l’instance d’autorégulation se réserve le droit d’apprécier les fautes.

Quant à la couleur bleue, elle se décerne après l’obtention de la couleur verte et une période d’exercice de trois ans au cours de laquelle le titre concerné n’a pas atteint en moyenne huit fautes par mois.

La représentation de cette échelle de couleurs devrait être conçue et validée par l’instance d’autorégulation. Les couleurs ne doivent pas être superposées, mais affichées à un endroit visible du site ou de l’application, lorsque cela est possible, note l’organisation. 

M. Lassina Sermé, le président du Repprelci, faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, a par ailleurs fait observer que le régime juridique de la presse de 2017 prend en compte la presse numérique, mais jusque-là ne donne pas quitus au Fonds de soutien de la presse (FSDP) d’assister les médias en ligne contrairement à la presse imprimée.

Selon M. Sermé, le décret d’application viendrait combler le vide juridique des années antérieures en la matière. Toutefois, force est de constater que les décrets d’application de cette loi en ce qui concerne le FSDP sont encore dans le circuit administratif.

C’est pourquoi, dira-t-il, « nous saisissons cette tribune pour plaider en faveur d’une signature rapide de ces décrets, ce qui permettra aux entreprises de presse numérique de bénéficier des prestations du FSDP ».

Il a surtout salué l’étude commanditée par le FSDP sur le modèle économique des médias numériques qui est actuellement en cours. Une étude qui devrait permettre de renforcer la rentabilité des médias en ligne en Côte d’Ivoire.  

Le rapport de la 3e édition de l’opération de recensement des sites web et des acteurs de la presse numérique du pays, qui s’est déroulée du 22 juin au 15 juillet 2020, doit être remis dans les prochains jours au ministre de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré.

En attendant, il en ressort un écosystème en plein évolution de l’univers de la presse numérique en Côte d’Ivoire, a-t-il poursuivi. 

Il indique plus de 130 sites identifiés dont une quarantaine éditée par des entreprises légalement constituées. Ces sites web d’information se stratifient en cinq catégories : journaux en ligne, agrégateurs de contenus, web TV, web radio et agences de presse.

Le rapport mentionne par ailleurs que les entreprises recensées ont déclaré plus de 300 employés avec plus de 200 journalistes professionnels. Le Repprelci s’attèle ainsi à instituer l’autorégulation et la labélisation pour rendre les entreprises du secteur viables et compétitives.

Le REPPRELCI est une organisation créée en 2006, regroupant les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Arrestation de Bathily: l’UJPLA invite les autorités maliennes à « assurer le respect de la liberté de la presse »

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) invite les autorités maliennes à « assurer le respect de la liberté de la presse » à la suite de l’arrestation de l’activiste et animateur radio Mohamed Youssouf Bathily, dans une déclaration.L’UJPLA « encourage les autorités maliennes à lever les entraves à la liberté d’expression et à prendre des mesures pour assurer le respect de la liberté de la presse dans le pays », indique la déclaration signée du président de l’organisation, Noël Yao, publiée le 24 décembre 2020.  

Pour l’organisation, regroupant plusieurs journalistes du continent africain, « l’activiste et animateur radio malien Mohamed Youssouf Bathily ne fait que son travail : porter à la connaissance des citoyens des informations d’intérêt public ».

Elle assure, toutefois, suivre de près l’évolution de la situation de la liberté de presse au Mali, où, du 20 au 23 décembre 2020, l’activiste et animateur radio Mohamed Youssouf Bathily et cinq autres de ses compatriotes ont été interpellés par les forces de l’ordre.  

Il s’agit de Vital Robert Diop, directeur général de PMU-Mali, Souhahébou Coulibaly, directeur général de AGEFAU, Aguibou Tall, directeur général adjoint de AGEFAU, Madou Koné, payeur général du Trésor public et Sékou Troaré, secrétaire général de la présidence.

M. Sékou Traoré, receveur du District figure également parmi les personnes mises aux arrêts et placées en détention par la sécurité d’Etat du Mali « sans qu’aucun motif légal ne soit invoqué par les autorités du pays », note l’organisation. 

Prenant acte des inquiétudes de plus en plus vives des journalistes, l’Association malienne des droits de l’homme (AMDH), a réagi au « regard des atteintes graves à la liberté d’expression, à la liberté de la presse, et au droit à un procès équitable dans le pays », poursuit le texte. 

L’UJPLA, fondée le 18 août 2020, qui réaffirme son engagement pour la sécurité des journalistes et la promotion d’une presse libre, indépendante et crédible dans tous les pays du continent africain, appelle les dirigeants africains à garantir la liberté de la presse.  

L’Unjci décerne des félicitations au meilleur Web journaliste ivoirien

Le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), Jean-Claude Coulibaly, a décerné mercredi des félicitations au lauréat du Prix Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste Web pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace Cedeao, remporté par l’Ivoirien Jonas Baikeh.M. Baikeh, journaliste à linfodrome.ci avait à ses côtés M. Lassina Sermé, le président du Réseau des Professionnels de la presse en ligne en Côte d’Ivoire (Repprelci), la faîtière de la presse numérique ivoirienne, entité qui a initié ce prix.

Le deuxième lauréat du Prix Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste Web pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace  Cedeao, Fofana Azoumana de woroba.net, a également reçu les encouragements du président de l’Unjci.

L’Unjci est la faîtière des organisations de la presse écrite et numérique en Côte d’Ivoire. De ce fait, M. Sermé a jugé bon de faire le point à son président. Toute chose qui dénote d’une excellente synergie entre les organes de promotion et de défense du secteur des médias dans le pays.   

M. Jean-Claude Coulibaly a pour sa part prodigué des conseils aux lauréats et exhorté la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire à poursuivre l’édification du secteur de la production de média en ligne.   

Il a pris une part active à l’organisation de la 4e édition du Prix Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste Web, tenue lundi à Abidjan. Il s’était fait représenter par son vice-président président, Ben Diakité, qui a d’ailleurs prononcé un discours au cours de l’événement.   

 » Nous sommes très heureux et très fiers d’avoir obtenu ce prix (…) mais aussi de venir le présenter au président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire », a dit M. Baikeh.

Les lauréats ont été primés lors d’un dîner gala dans un hôtel de la place à Abidjan, en présence de partenaires au développement, d’un représentant du ministère de tutelle et des acteurs du secteur.

Le sit-in des artistes sénégalais pour la reprise des spectacles à la Une

Le sit-in, hier à la Place de la Nation (ex Place de l’Obélisque), contre l’interdiction des spectacles par un arrêté ministériel interdisant les rassemblements pour lutter contre la Covid-19, alimente les quotidiens sénégalais de ce jeudi.« Sit-in des artistes pour la réouverture des salles de spectacles-Fausse note dans la symphonie », titre L’As, soulignant l’absence de Youssou Ndour, Wally Seck et de Viviane.

Titrant que « les artistes donnent le ton », EnQuête explique qu’interdits de sit-in, rappeurs, chanteurs, managers d’artistes, propriétaires de boite…ont contraint, hier, l’Etat à reculer.

Ce qui fait dire à Walf Quotidien que « les artistes sauvent leur bal de protestation ».

« En sit-in à la Place de l’Obélisque-Les acteurs culturels réclament une reprise immédiate », écrit le quotidien national Le Soleil en première page.

Ce journal explique que déterminés à faire supprimer l’arrêté du 12 décembre portant suspension des autorisations de faire de la musique, des chants et danses dans les débits de boissons, la Coalition des acteurs de la musique (Cam) s’est engagée dans un combat qui n’arrive pas encore à porter ses fruits.

« Sit-in des acteurs culturels pour la reprise de leurs activités-Non à +l’injustice+ », écrit Sud Quotidien.

A propos de la fête de Noël, Walf Quotidien note : « Entre austérité et Covid, les familles chrétiennes se cherchent ».

En attendant, Le Quotidien parle de la lutte contre la Covid-19 et révèle « la fièvre du vaccin ». Selon le journal, plus d’une dizaine de candidats vaccins sont retenus par le Mécanisme Covax.

L’Observateur revient sur la suppression annoncée des villes et informe que « le pouvoir (est) sans état d’âme ».

La prolifération des sites d’informations avec le risque d’atteinte à la cohésion nationale fait la Une du Soleil qui renseigne que « Macky Sall veut une régulation ».

« Presse en ligne : Macky Sall alerte sur les dérives », indique EnQuête.