LOUGA : Un maître coranique condamné à 5 ans de prison pour la mort d’un talibé.

La Chambre criminelle du Tribunal de grande instance (TGI) de Louga a condamné, lundi, un maître coranique à 5 ans de prison ferme pour coups et blessures ayant entrainé la mort de son talibé, mineur au moment des faits.

En effet, condamné pour coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner », il devra payer la somme de 10 millions de dommages et intérêts.

Le jeune talibé, pensionnaire de l’école coranique « Tanta Soxna Mbayang Cissé », est décédé le 20 février 2020 à l’hôpital des suites de blessures dont seraient responsable son maître coranique.

Sur demande de ses parents, le corps avait été acheminé à Dakar pour les besoins de l’autopsie. Le résultat avait conclu à « un traumatisme crânien sans fractures avec hémorragie causée par un objet contondant ».

Lors de son procès l’accusé a continué à nier les faits.

Le procureur de la République a requis une peine cinq ans de travaux forcés alors que les avocats de la défense ont plaidé l’acquittement de leur client qui selon eux, n’est pas responsable du décès de l’enfant.

La Chambre criminelle du Tribunal de grande instance l’a finalement condamné à cinq de travaux forcés et à payer 10 millions francs Cfa.

 

 

Source : APS

Justice : condamnation d’un maître coranique.

Un maître coranique condamné pour violence physique sur ses élèves
 Le tribunal de grande instance de Diourbel a condamné jeudi un maître coranique. Il s’agit d’Ibrahima Dieng qui devra écoper de deux ans de prison dont 15 jours ferme pour des sévices infligés à ses élèves.
En effet, on lui reproche des faits de violence et de maltraitance commis à l’encontre des pensionnaires de son école coranique. Il lui est notamment reproché d’avoir enchaîné des élèves pendant plusieurs jours, ce dont atteste un certificat médical figurant dans le dossier le concernant.
À la barre du tribunal, le maître coranique a reconnu avoir lui-même enchainé deux enfants. Mais, il affirme avoir abandonné cette pratique.
Me Aladji Malick Diouf, qui assure la défense, demanda la clémence du tribunal à l’égard de son client compte. Le tribunal de grande instance de Diourbel a condamné le prévenu à deux ans de prison dont 15 jours ferme.
Au cours de l’audience, des maîtres coraniques de Diourbel ont convergé vers le tribunal pour apporter leur soutien à leur confrère.
Les forces de sécurité, pour parer à d’éventuels troubles, ont dispersé la foule à l’aide de grenades lacrymogènes.
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10 000 Problèmes condamné à la prison avec sursis.

Le verdict dans l’affaire 10 000 Problèmes est enfin connu.

En effet, lors du premier jour du couvre-feu à la Médina, le rappeur 10 000 problèmes est sorti dans la rue à 21 heures, se filmant, suivi de nombreux jeunes, qui dénoncent cette nouvelle mesure prise par le Président Macky Sall. La vidéo largement partagée sur la toile n’a pas échappé aux forces de l’ordre.

10 000 Problèmes, est arrêté. Présenté devant le Procureur, le rappeur est poursuivi pour trouble à l’ordre public, incitation à la violence et participation à une manifestation illégale.

Le verdict est enfin connu. Le rappeur 10 000 Problèmes a été condamné à une peine de 3 mois de prison avec sursis. Pourtant, le Procureur, avait requis une peine d’un an de prison ferme pour l’artiste qu’il trouve coupable. Cependant, l’avocat de la défense, a défendu que son client n’est pas l’initiateur de la manifestation si bien qu’il a violé le couvre-feu, a demandé la clémence des juges dans le choix de la condamnation . Ainsi, Mouhamadane Fall, alias, « 10000 Problèmes » est finalement condamné à 3 mois assortis de sursis.

Université de Diamniadio: Adama Bictogo condamné.

L’entrepreneur et homme politique ivoirien Adama Bictogo condamné par la justice sénégalaise.

Du nouveau dans l’affaire de l’université de Diamniadio dont le contrat a été résilié pour retard de livraison de chantier. La justice sénégalaise a effectivement rendu son verdict le 6 janvier 2021 dans ladite affaire.

En effet, le directeur exécutif du RHDP et homme d’affaires ivoirien, Adama Bictogo, a été condamné à réparer le préjudice causé. Ce, suite à une plainte de ses sous-traitants, qu’il avait engagés pour la construction de l’université.

De plus, il devra payer près de 200 millions Fcfa en principal. Ensuite, il payera 10 millions à titre de dommages et intérêts. Dans cette affaire, Bictogo avait empoché 30 milliards de Fcfa pour des travaux exécutés à hauteur de 22 %.

Par ailleurs, le marché avait été accordé à la société Marylis Btp, Touba Matériaux et Monofasica pour la rondelette somme de 60 milliards de Fcfa.

L’ONU annule la condamnation de Karim Wade par la CREI

Le Comité des droits de l’homme de l’Onu conteste la condamnation de Karim Wade par la Crei, selon l’information donnée par l’avocat de ce dernier, Me Amadou Sall sur sa page facebook

Alors que le président de la république interviewé récemment par la télévision française « France 24 », évoquait une éventuelle amnistie de Karim Wade, son avocat nous apprend via sa page facebook que les charges retenues contre son client par Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) ont été annulées par le Comité des Droits de l’Homme de l’ONU. Nous vous livrons ici l’intégralité de son message.

Le comité des droits de l’homme des Nations Unies vient de décider que « …. Une procédure permettant une révision effective et substantielle de la déclaration de culpabilité (de Karim Wade) est exigée et doit permettre d’évaluer les éléments de preuve et de faits et non se borner à une révision limitée aux aspects de droit »

« …. La déclaration de culpabilité et de condamnation (de Karim Wade) …doit être réexaminée conformément aux dispositions du paragraphe 5 de l’article 14 du pacte international relatif aux droits civils et politiques ».

Et enfin le comité « enjoint l’état du Sénégal de veiller à ce que des violations analogues ne se reproduisent plus à l’avenir ». Et ce dernier conclue en précisant que : « Cela signifie en clair que La décision du Comité ôte toute sa valeur et toute sa portée à l’arrêt de la CREI. Cet arrêt n’a plus le caractère définitif invoqué par les autorités sénégalaises. Il impose un réexamen des faits reprochés à Karim Wade et des preuves fournies par lui. La base de la tentative de sa radiation des listes électorales s’est effondrée ».

« Ce que pense le gouvernement de la décision de l’ONU »

En date du 14 novembre 2018, le Haut-Commissaire aux Droits de l’homme des Nations Unis a transmis les mêmes constatations évoquées par l’avocat de Karim Wade au gouvernement sénégalais. Mais en plus de ceci le Comité des Droits de l’homme souhaite « recevoir de l’Etat partie, dans un délai de cent quatre-vingt jours c’est-à-dire au plus tard le 08 mai 2019, des renseignements sur les mesures prises pour donner effet à ses constatations ».

D’après le ministère de la justice qui a pris acte des injonctions du Comité des droits de l’homme et qui les aussi rendu publique il résulte au vu de ce qui précède,  « que le Comité n’a pas le pouvoir d’annuler et n’a donc pas annulé la décision du 23 mars 2015 rendue par la CREI. D’ailleurs, le Comité n’est pas une instance  juridictionnelle mais  plutôt un comité d’experts indépendants dont les décisions sont dénuées de toute force obligatoire. En conséquence, il ne rentre pas dans ses attributions de réformer les décisions rendues par les juridictions nationales ». Mentionne le ministère de la justice dans un communiqué publié par nos confrères de Dakaractu.

Mais compte tenu de la nouvelle adhésion du Sénégal au Conseil des Droits de l’homme, le pays prend acte de ces recommandations. « Toutefois, le Sénégal qui vient d’être élu au Conseil des droits de l’homme dont il assurera la présidence à partir de janvier 2019, soucieux du respect de ses engagements internationaux, prend bonne note des recommandations formulées et du délai imparti ». Nous informe le communiqué.