Sénégal : un enseignant agresse sexuellement son élève et demande une deuxième séance

Un enseignant a violé une de ses élèves et demande une deuxième partie de jambes en l’air, auquel cas, il va publier la vidéo, du premier tour, sur les réseaux sociaux.

Un enseignant a attiré dans ses mailles, une apprenante du Centre de formation professionnel de Diourbel en l’agressant sexuellement. Selon les médias locaux qui relatent l’information, l’instructeur a demandé les services de l’élève pour lui faire à manger chez lui. Une fois sur place après que la jeune fille ait fini de cuisiner, son enseignant ferme la porte à clé, l’empêchant de sortir. C’est ainsi que l’homme abuse de la fille.

Après avoir satisfait sa libido, cet homme insatiable, demande une nouvelle séance de jambes en l’air à sa victime auquel cas, la vidéo, qu’il a enregistrée à l’insu de la jeune fille, il va la publier sur la toile.

Fort heureusement, la jeune fille a eu la présence d’esprit d’informer ses parents, à propos de sa mésaventure. Ces derniers ne sont pas fait prier, pour porter plainte, contre l’enseignant agresseur. L’homme sera arrêté plus tard et condamné pour viol.

Scandale conjugale à Diourbel : Elle diffuse les photos nues de sa coépouse

Des épouses d’un Sénégalais établi en Côte d’ivoire, les dames M. Séye et S.S ont été entendues par les éléments du commissariat spécial de Touba.
En effet, S.S, âgée de 26 ans et première épouse de l’émigré, a publié les photos nues et des messages vocaux de sa coépouse afin de briser son ménage.
De même, cette affaire de mœurs a bouleversé la vie de la deuxième femme, âgée de 32 ans. Pour connaître les coupables, la dame M. Séye a intenté une action en justice devant le Tribunal de Diourbel, qui a remis le dossier entre les mains des éléments du commissariat spécial de Touba. La police, menant une enquête, est parvenue à savoir que la « awoo » était le cerveau de ce complot.
Par ailleurs, elle s’était alliée avec un homme dénommé Abdou Lahad Ndiaye pour tendre un piège à la « niaarel ». La deuxième épouse entretenait une relation d’adultère avec le complice de la première épouse.
Au bout de l’enquête, la « awoo » et ses complices ont été déférés au parquet de Diourbel pour diffusion d’images à caractère pornographique.
Source : Seneweb

5,41 kilos de chanvre indien saisis par la BRS à Diourbel

La Brigade régionale des stupéfiants a démantelé trois réseaux présumés de trafiquants de chanvre indien et saisi de 5, 41 kilogrammes de cette drogue a Diourbel, selon l’APS.

Une première saisie a d’abord eu lieu les 19 et 20 mars entre Ndindy (Touba) et Mbirkilane (Kaffrine) avec 6 blocs et demi de cannabis et 65 cornets du même produit d’un poids total de 4,98kg, a indiqué la source.
Un individu a par la suite été arrêté le lendemain au quartier Keur Ckeikh de Diourbel avec 200 g et 5 cornets de chanvre indien.

Une autre personne, présentée comme son fournisseur, est en cavale et est activement recherchée.

La Police a également mis fin aux agissements d’un autre réseau présumé entre Diourbel et Gossas les 24 et 25 mars avec 18 cornets de chanvre indien.

Ces personnes ont été déférées au parquet pour ‘’association de malfaiteurs, détention de chanvre indien aux fins de trafic et blanchiment de capitaux’’.
Elles sont également poursuivies pour ‘’détention aux fins d’offre ou de cession et détention pour usage’’.

Diourbel : les autorités reportent le démarrage de la vaccination

Le démarrage de la campagne de vaccination contre le nouveau coronavirus sera retardé à Diourbel. Et ce,  en raison de la non-disponibilité de cartes et de registres vaccinaux, a appris l’APS, lundi, de sources médicales et administratives.

’’Les cartes et registres de vaccination ne sont pas encore disponibles ». Le médecin-chef de la région, le docteur Mamadou Dieng a en effet expliqué qu’elles sont indispensables dans la mesure où il sera nécessaire de les présenter avant l’injection de la deuxième dose de vaccin.

Après avoir échangé avec le médecin-chef de région, il est donc évident que le lancement ne peut être pour ce mardi. Le gouverneur de la région, Gorgui Mbaye; a confirmé qu’il restait quelques réglages.

Il a insisté sur le fait que les autorités sanitaires n’entendaient pas lancer la campagne de vaccination dans la précipitation.
Il s’agit au total de 453 agents de la santé par cette première phase de la vaccination contre la maladie à coronavirus.

Depuis l’apparition de la maladie au Sénégal, Diourbel a recensé 1.763 cas positifs de covid-19, y compris 136 décès.

Etat-civil : 3512 jugements délivrés par le tribunal d’instance de Diourbel en 2020

Selon le président du Tribunal d’Instance de Diourbel, son institution a délivré 512 jugements en matière d’état-civil en 2020.

« Pour 2020, on a rendu 3512 jugements en matière d’état civil. Pour 2021, lors de l’audience du 27 janvier dernier, on a rendu 190 jugements d’état-civil [dont les] 72 concernaient les élèves de terminale’’, a déclaré Modou Kontèye.

Le tribunal d’instance de Diourbel a aussi rédigé 57 jugements concernant les actes fictifs et 18 dossiers concernant les dossiers de reconstitution.
Selon M. Kontèye, ces chiffres indiquent le volume de travail de l’institution judiciaire avec une situation qui a atteint ’’des proportions inquiétantes’’.
’’A Diourbel [Commune], si on continue à ce rythme, c’est un contentieux qui risque de plomber les autres types de contentieux qui sont là. Il n’y a pas que l’état-civil. Mais c’est très difficile alors qu’on n’a pas assez de personnel’’, a-t-il fait valoir.
La procédure se présente comme suit:
’Pour une reconstitution, il faut s’acquitter de 8 000 FCFA et 1000 pour une demande d’autorisation d’inscription tardive de naissance.’’ Selon le président du tribunal.
Pour éviter des désagréments aux populations, il faut une formation du personnel de l’état-civil. Mais aussi mettre un terme aux dysfonctionnements notés dans ce service, a estimé le magistrat.
’’Aussi, il faut (…) que les registres soient bien conservés. Parce qu’on a constaté depuis qu’on a commencé le contentieux de la reconstitution, le niveau de détérioration est assez inquiétant’’, a-t-il déploré.
Une informatisation du système de l’état-civil nécessite une actualisation des textes réglementaires pouvant l’encadrer, a t-il signalé.
’’Pour l’état-civil en général, l’informatisation est une solution mais il faut que la loi la prenne en compte (…) C’est une solution qui peut-être durable et fiable’’, a dit l’autorité judiciaire.
Il a par ailleurs invité les parents à enregistrer les enfants à l’état- civil dans les délais requis afin d’éviter ces situations.

Justice : condamnation d’un maître coranique.

Un maître coranique condamné pour violence physique sur ses élèves
 Le tribunal de grande instance de Diourbel a condamné jeudi un maître coranique. Il s’agit d’Ibrahima Dieng qui devra écoper de deux ans de prison dont 15 jours ferme pour des sévices infligés à ses élèves.
En effet, on lui reproche des faits de violence et de maltraitance commis à l’encontre des pensionnaires de son école coranique. Il lui est notamment reproché d’avoir enchaîné des élèves pendant plusieurs jours, ce dont atteste un certificat médical figurant dans le dossier le concernant.
À la barre du tribunal, le maître coranique a reconnu avoir lui-même enchainé deux enfants. Mais, il affirme avoir abandonné cette pratique.
Me Aladji Malick Diouf, qui assure la défense, demanda la clémence du tribunal à l’égard de son client compte. Le tribunal de grande instance de Diourbel a condamné le prévenu à deux ans de prison dont 15 jours ferme.
Au cours de l’audience, des maîtres coraniques de Diourbel ont convergé vers le tribunal pour apporter leur soutien à leur confrère.
Les forces de sécurité, pour parer à d’éventuels troubles, ont dispersé la foule à l’aide de grenades lacrymogènes.
À lire aussi : Football : Krépin Diatta signe avec l’AS Monaco

4,5 tonnes de chanvre indien saisis depuis le début de l’année dans le centre

Quelque 4,5 tonnes de chanvre indien ont été saisies depuis le début de l’année par les services douanières dans le centre du pays regroupant les régions administratives de Kaolack, Kaffrine, Fatick et Diourbel, a révélé jeudi le colonel Bourama Diémé, directeur régional des douanes.

« La direction régionale du centre a réalisé depuis le début de l’année en matière de saisie de lutte contre la drogue moins de 4,5 tonnes », a dit à la presse le Colonel Diémé lors d’une visite à Koungheul, une localité de la région de Kaffrine.

L’officier des douanes s’est notamment déplacé pour « encourager » et « féliciter » les agents après une saisie record de 2,282 tonnes de chanvre indien opéré mardi dans cette zone.

« Ce qui a marqué mon attention sur cette saisie, au-delà de la quantité record et du mode opératoire des contrevenants, c’est la zone dans laquelle elle a été réalisée, un axe de liaison commerciale entre les pays de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine EMOA et de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest)’’, a expliqué le directeur régional des douanes.

Il souligné que cela démontre que les agents ont fait preuve d’observation et de professionnalisme tout en réitérant la détermination de l’administration douanière à prendre les dispositions nécessaire pour endiguer ce genre de trafic.

« Nous abordons le Magal de Touba, un événement qui va drainer beaucoup de flux de personnes, de marchandises et de moyens de transport. Nos contrôles vont essentiellement porter sur ces différents flux », a rappelé le colonel Bourama Diémé.

Il a ainsi appelé les étrangers ressortissants de la CEDEAO et les sénégalais de la diaspora à respecter les aspects de la réglementation notamment les passe-avant pour aider les forces de défenses et de sécurité à filtrer tous ces flux.

« Depuis le début de l’année, au niveau de la subdivision de Kaffrine, nous sommes à trois tonnes de faux médicaments saisis et 2,4 tonnes de chanvre indien d’une valeur de 250 millions de francs CFA’ », a indiqué le Chef de la subdivision des douanes de Kaffrine, le commandant Ahmadou Bamba Sène.

« Kaffrine est une zone stratégique. C’est pourquoi, en prélude du grand Magal de Touba, nous faisons de la surveillance en sorte que des produits prohibés ne rentrent pas dans le territoire douanier et mettent en danger la santé des populations’ » a-t-il assuré, appelant les populations à collaborer avec les forces de défense et de sécurité pour leur bien-être.

Le Sous-lieutenant El Hadji Malick Mbodj, chef de la brigade mobile des douanes de Koungheul a expliqué que cette saisie de 2, 282 tonnes de chanvre indien estimées à 182 560 000 de francs CFA a été effectuée, mardi, à 19 heures sur un camion en provenance du Mali et en partance pour Dakar.

« Le produit prohibé était conditionné en 1141 sachets de 2 kg chacun, dissimilés dans des sacs bien arrangés dans une cachette aménagée dans le véhicule », a-t-il fait savoir.

Selon lui, le camion qui paraissait vide au premier coup d’œil, se voulait banal pour échapper à la vigilance des agents des Douanes. Il a rappelé qu’une enquête est ouverte pour plus de détails sur cette drogue d’une grande quantité.

« Cette opération de saisie de 2, 282 tonnes de chanvre indien montre l‘efficacité de la douane de Koungheul », a réagi l’adjoint au préfet de Kaffrine, Papa Abdoulaye Bâ.

Lors de cette visite, le Colonel Bourama Diémé a été accompagné par l’adjoint au préfet de Kaffrine, Papa Abdoulaye Bâ, le Chef de la subdivision des douanes de Kaffrine, le commandant Ahmadou Bamba Sène et le chef de la brigade mobile des douanes de Koungheul, le Sous-lieutenant El Hadji Malick Mbodj.

Baccalauréat général: Diourbel présente 8052 candidats

Quelque 8.052 candidats ont démarré mercredi les épreuves du baccalauréat général dans la région de Diourbel (centre), a appris l’APS de l’Inspection d’académie (IA).

« Nous avons 8052 candidats pour le Bac général dont 3821 garçons et 4231 filles. On a 23 dans la région et 28 jurys et aussi bien pour le bac technique que le bac général, on est à 8232 candidats », a déclaré l’inspecteur d’académie Seydou Sy au terme d’une tournée dans quelques centres d’examens de la commune de Diourbel.

M. Sy dit avoir noté quelques absences de candidats au premier jour des épreuves du baccalauréat général.

« Lors de l’épreuve de philosophie, on avait un taux de présence de 96, 78% et le nombre d’absents était constitué globalement de candidats individuels », a signalé l’IA.

Concernant les nouvelles dispositions prises par les autorités pour la délibération des résultats en plusieurs étapes, l’inspecteur d’académie a fait savoir que les présidents de jury vont d’abord « relever les numéros de téléphone valides de l’ensemble des candidats ».

Selon lui, ils vont « traduire » ces numéros en fichier Excel qui sera envoyé au superviseur du baccalauréat dans la région. Ce dernier devra ensuite envoyer le document à l’Office du Bac, a-t-il expliqué.

Les candidats vont recevoir à travers une application dédiée les résultats du bac via un SMS en plus du système d’affichage, a-t-il ajouté.

De même, a indiqué l’inspecteur d’académie, il est prévue un dispositif d’affichage pour « éviter le regroupement des élèves qui est en déphasage avec le protocole sanitaire ». « Les affichages se feront nuitamment dans différents endroits », a souligné Seydou Sy.

Il a indiqué par ailleurs que l’Office du Bac a contractualisé avec les radios communautaires pour une proclamation en direct des résultats.

8 001 candidats aux examens du CFEE et du BFEM à Diourbel

Le département de Diourbel va présenter 8001 candidats dont 4485 filles aux examens du CFEE et au BFEM, a annoncé vendredi Yankhoba Massaly, inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF), assurant que toutes les dispositions seront prises pour un bon déroulement des épreuves.


« Pour le CFEE qui se déroule les 20 et 21 août, nous avons 5197 candidats dont 2904 filles et 140 membres de commission qui sont répartis dans 30 centres dont 18 dans la commune et 12 dans la zone rurale », a-t-il dit.


Il s’exprimait au sortir d’un comité départemental de développement consacré aux préparatifs des examens.


« Pour le BFEM qui va se dérouler à partir du 14 septembre, nous avons 2804 candidats dont 1581 filles et près de 500 membres de commission répartis dans 18 centres d’examens », a souligné l’IEF.


Selon lui, cette année est particulière parce que marquée par la pandémie qui a touché le système éducatif mais aussi qui a amené les acteurs à se resserrer autour de l’école.


Dans ce contexte, il va falloir mettre en place des dispositifs d’accompagnement des enfants pour un bon déroulement des examens, a soulugné l’IEF.


’’Nous sommes allés dans chaque centre, faire le point sur l’existant (les tables bancs, le dispositif de lave-mains, kit sanitaire et éventuellement l’état des locaux) parce que nous sommes en hivernage et globalement, nous sommes sortis satisfaits des visites’’, a assuré Yankhoba Massaly.


Pour la le CFEE, quelques couacs ont été notés, ce qui a conduit à la délocalisation du centre Sarrème Sérère vers Sarrème Wolof pour un bon déroulement.


’’Le problème est lié surtout à des difficultés d’accueil des enfants puisque nous avons l’exigence de limiter les le nombre d’élève dans les salles de classe’’, a expliqué Yankhoba Massaly.

Dans la commune de Ndoulo, un centre est confronté à un déficit de tables bancs, a dit l’IEF, ajoutant que le CEM qui se trouve à côté pourrait servir de solution.


’’On peut soit envoyer les élèves dans les locaux du CEM qui est contiguë à l’école élémentaire ou en prendre les tables bancs et en renforçant le centre’’, a-t-il indiqué.


L’autre préoccupation des autorités éducatives est relative aux équipements sanitaire (gels, masques etc…) dans les centres d’examen.


’’A ce niveau, nous avons reçu un important appui du préfet. Nous attendons un appui du ministère de l’Education qui a déjà dans le convoyage des épreuves, mis des cartons de gel à notre disposition’’, assuré M. Massaly.


L’Inspection est sur ’’une très bonne dynamique’’, a dit Yankhoba Massaly qui espère ’’un déroulement’’ des examens dans le département de Diourbel malgré la pandémie de Covid-19 et l’hivernage.

Violences sur Bassirou Seck pour violation du couvre-feu: LSDH et Amnesty International s’adressent au parquet

Bassirou Seck, gérant d’une boulangerie, a été agressé par un agent de sécurité de proximité. Et ce, en présence d’agents de la police nationale en poste au commissariat urbain de Diourbel.

Bassirou Seck 20 ans,  était devant la boulangerie « Wa Keur Sérigne Touba » lorsqu’il a été battu par l’agent de sécurité. Avant que les agents le placent en garde-à-vue pour violation de couvre-feu, et le présentent au procureur qui l’a placé sous mandat de dépôt le mercredi 27 mai.

Alors que les boulangers de Diourbel ont décidé de faire de ce jour un « vendredi sans pain » en signe de protestation contre les traitements à l’endroit de leur collègue. La Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH) et Amnesty International Sénégal condamnent ces actes de violences.

La Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH) et Amnesty International Sénégal condamnent les actes de violence perpétrés un agent de sécurité de proximité (ASP) contre le boulanger Bassirou Seck, le lundi 25 mai 2020 au quartier Keur Goumack à Diourbel. Selon des témoins interrogés par nos organisations, Bassirou Seck, 20 ans, qui gère la boulangerie « Wa Keur Sérigne Touba » était debout devant la porte quand il a été violemment attaqué et battu par un agent de sécurité de proximité en présence d’agents de la police nationale en poste au commissariat urbain de Diourbel sous l’autorité desquels il opérait. La police l’a ensuite placé en garde-à-vue et présenté au procureur le mercredi 27 mai qui l’a placé sous mandat de dépôt.

Nos organisations déplorent que dans ce cas, et dans de nombreux autres qui ont eu lieu depuis l’instauration de l’Etat d’urgence le 23 mars 2020, la justice ait décidé de confier les enquêtes au même commissariat dont les agents sont mis en cause dans la commission des actes de violence. De telles enquêtes, qui ne remplissent pas les critères d’impartialité requis, permettent à la police de mettre hors de cause ses agents et d’imputer des charges suffisantes aux victimes pour s’assurer leur condamnation.

Elles rappellent au parquet l’obligation qui lui incombe, en vertu de la convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants dont l’Etat du Sénégal est partie, d’enquêter et de poursuivre les auteurs d’actes de torture même en l’absence de plainte de la victime.

Décès d’un détenu à la maison d’arrêt de Diourbel

Un détenu âgé de 55 ans est décédé samedi à la Maison d’arrêt de Diourbel, a appris l’APS de source pénitentiaire, lundi.

L’individu, un habitant du quartier Sourah de la ville de Touba Mosquée, serajt décédé de cause naturelle, selon la même source.

Il avait été condamné à deux ans de prison ferme pour trafic intérieur de chanvre indien, peine pour laquelle il a déjà purgé un an.

Son corps est présentement au centre hospitalier régional Heinrich Lubke de Diourbel pour les besoins de l’autopsie ordonnée par le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Diourbel.

Le nouveau commissaire urbain de Diourbel officiellement installé

Alassane Niane, nouveau commissaire urbain de Diourbel (centre), a été installé dans ses fonctions lundi par le directeur de la Sécurité publique, Abdoul Wahab Sall, a constaté l’APS.
Niane, commissaire divisionnaire, remplace notamment son collègue Ousmane Diédhiou appelé à servir à Tambacounda poste jusque-là occupé par son remplaçant à la tête du commissariat urbain de Diourbel.
Le nouveau commissaire urbain de la capitale du Baol s’est engagé à ne ménager aucun effort pour consolider les acquis obtenus par son prédécesseur dans le cadre de la sécurisation des personnes et de leurs biens.
’’Je ne ménagerai aucun effort pour vous appuyer, vous assister, vous donner tout le soutien que vous attendez de moi. Je ferai tout mon possible, je serais ouvert pour que les missions puissent être réalisées’’, a-t-il ainsi assuré aux agents de police désormais sous son commandement.
Il a insisté sur le fait que les défis ne pourraient être relevés qu’avec un personnel engagé, dévoué, loyal et discipliné.
‘’Je voudrais m’engager à exécuter de la manière la plus parfaite, la plus effective toutes les instructions qui seront données dans le cadre de l’exécution de notre mission à Diourbel’’, a réitéré le nouveau commissaire urbain.
‘’L’expérience que vous avez acquise à Tambacounda va vous permettre de consolider les efforts qui ont été consentis par le commissaire divisionnaire Diédhiou’’, a de son côté indiqué le directeur de la Sécurité publique en s’adressant au nouveau commissaire de Diourbel.
A l’endroit du commissaire Diédhiou, affecté à Tambacounda dans l’Est du pays, le directeur de la Sécurité publique a exprimé ses vœux de réussite soulignant la qualité de son travail à Diourbel.
‘’Vous avez marqué d’une empreinte indélébile votre passage ici à Diourbel. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle on vous a très rapidement propulsé à Tambacounda, une région où les enjeux sont énormes’’, a témoigné Abdoul Wahab Sall.

2 patients sont encore sous traitement à Touba (médecin-chef)

Le médecin-chef de Diourbel, Mamadou Dieng, a démenti l’information selon laquelle il n’y aurait plus aucun cas de coronavirus au centre de traitement de Touba, indiquant que deux malades y sont toujours soignés.

’’C’est une fausse information. Il parait que c’est une autorité qui a été interviewée et qui a déclaré que les malades vont être libérés’’, a-t-il dit dans un entretien téléphonique avec l’APS.

Il s’est toutefois gardé de se prononcer sur la date des deux derniers contrôles médicaux de ces deux patients, faisant état de leur guérison ou non.

Selon Dr Dieng, ’’les malades sont toujours hospitalisés. Ils sont sous-traitement. on va faire deux contrôles et c’est à la suite de ces examens qu’on va communiquer sur leur sortie’’.

Il a assuré que l’état de santé des malades hospitalisés au centre de traitement de Touba est ’’satisfaisant ». ’’Leur état clinique est satisfaisant et ils sont en voie de guérison’’, a-t-il indiqué.

Diourbel : Bientôt, un nouveau format de pain à 200 FCFA

Le conseil régional de la consommation de Diourbel a décidé d’introduire un quatrième format de pain de 220 grammes qui sera vendu à 200 francs CFA, a appris l’APS, jeudi.

L’annonce est de Amadou Touba Niane, chef du service régional du commerce de Diourbel, qui a précisé que cette nouvelle baguette ne vient pas remplacer celles déjà comercialisées dans la région.
’’La région avait déjà trois formats standards de 190 g qu’on a l’habitude de vendre à 150 francs CFA, le format de 125 g vendu à 100 francs CFA et le format 65 g vendu à 50 francs. Donc on aura un format de 220 g qui va être vendu à 200 francs CFA donc 10 g de moins que Dakar’’, a-t-il dit.
M. Niane s’exprimait au terme d’un comité régional de la consommation consacré à l’examen du quatrième format de pain pour la région de Diourbel.
Selon le commissaire aux enquêtes économiques cette proposition ’’se justifie puisque le différentiel de transport est à répercuter sur le prix de Dakar. Donc, on a décidé de jouer sur le poids en maintenant le prix’’.
Après la validation de ce format par le conseil régional, Diourbel va faire la proposition au ministre du Commerce qui va prendre un autre arrêté.
A partir de ce moment, le service du commerce va veiller au respect de la réglementation avec la production des trois autres formats, a assuré Amadou Touba Niane.
’’Les boulangers en toute responsabilité doivent produire les autres formats parce que le consommateur a droit à plusieurs offres’’, a souligné Baboucar Moundor Ngom, adjoint au gouverneur de Diourbel chargé des Affaires administratives
La réunion du conseil régional de la consommation a également permis de discuter du différentiel à ajouter sur le sac de farine indiqué par un arrêté ministériel qui fixe des prix plafond.
A Diourbel, la farine ordinaire de type 55 peut être vendue au maximum à 17700 francs CFA et la farine améliorée à 18200 francs CFA soit 400 francs CFA de plus sur le prix de Dakar.
’’On s’est entendu sur le différentiel de 400 francs CFA que ce soit la farine de type 55 et sur la farine améliorée. On l’a calculé sur la base du prix du transport qui est de sept mille francs CFA la tonne ce qui revient à 350 francs le sac plus la manutention à 50 francs’’, a relevé l’autorité administrative.

Lancement du festival « Kaaye rap » de Diourbel, ce mercredi

Au début du lancement de ce concept, il s’agissait pour l’initiateur de faire la promotion des cultures africaines urbaines. Mais au fil du temps, le festival s’est agrandi et s’est décentralisé dans trois département de Diourbel. Ainsi, cette édition démarre ce mercredi 27 novembre 2019 dans le département de Mbacké, avec la participation de DJ Awadi et d’Idrissa Diop.

Pour cette présente édition, les organisateurs ont associé les lycées des départements, à travers des concours de dictée et de poésie pour être en phase avec le thème de l’édition 2019 du festival : « Les cultures urbaines au service de l’éducation ». Ce faisant, il y aura une grande innovation dans le contenu avec l’intégration d’un concours de dictée et de poésie dans les différents lycées.

Il signale qu’un de ces établissements scolaires accueillera « un concert gratuit ». « Dédié aux élèves », il sera animé » par le musicien Idrissa Diop et un groupe de rap de Diourbel.

Le programme est donné comme suit: en première partie, il y aura la prestation de 10 groupes de rap du département de Mbacké. Ce programme sera reconduit dans d’autres lycées, tels que le lycée de Bambey et le lycée de Ndayane, les jeudi et vendredi. Par la suite:  pour chaque après-midi, il y aura une séance d’information et d’adhésion avec les techniciens de la Société sénégalaise des droits d’auteurs et droits voisins (Sodav) dans les différents départements de Diourbel.

Cette cérémonie sera présidée par le gouverneur de Diourbel. Les lauréats des concours de dictée et de poésie seront primés avec une enveloppe de 25.000 francs CFA, et un sac contenant des fournitures scolaires.

Le clou de ces 72 heures de hip-hop sera le concert gratuit que donneront le rappeur DJ Awadi et Idrissa Diop, a souligné le président de l’antenne régionale du réseau des cultures urbaines.

Le festival « Kaye rap » est soutenu depuis 2010 par le ministère de la Culture à travers le fonds de développement des cultures urbaines.

Diourbel: une femme retrouvée pendue dans sa chambre

Alarba Ndiack âgée de 30 ans a été retrouvée suspendue, ce jeudi matin, dans sa chambre au domicile familial.

Les populations du quartier Baye Laye à Diourbel ont eu le réveil difficile ce 08 août. Alarba Ndiack, a été retrouvée pendue dans sa chambre.

Les circonstances du drame ne sont pas encore élucidées. Toutefois, la police a ouvert une enquête. La défunte s’était mariée, il y a juste deux mois.

Selon la Rfm qui a donné l’information, la dame était vendeuse de beignets au marché Ndoumbé Diop de Diourbel.

Assassinat du professeur à Diourbel: la mère d’Henriette et trois collègues de l’enseignant arrêtés

La lycéenne Henriette est gardée à vue pour avoir poignardé mortellement son enseignant Henry Ndiaye.

Des arrestations en cascade. Selon les informations de Libération, au moins quatre personnes ont été interpellées et placées présentement en garde à vue à la gendarmerie de Ndoulo. La mère de l’élève Henriette est arrêtée pour avoir ouvert un bar sans autorisation. En ce qui concerne les trois enseignants interpellés, il leur est reproché le délit de non-assistance à personne en danger.

La thèse ici développée est que si l’enseignant est passé de vie à trépas, c’est parce qu’il n’a pas été sauvé par ses collègues qui étaient dans le bar au moment des faits. Le professeur aurait été poignardé à la cuisse vers 11 h et ses collègues l’auraient évacué à l’hôpital que vers 17 h.

A lire aussi: Sénégal-Diourbel: une élève poignarde son enseignant

La jeune fille en classe de Terminale au Lycée Nelson Mandela de Diourbel attend d’être fixée sur son sort. Elle est gardée à vue à la Brigade de la gendarmerie de Ndoulo (Diourbel). Elle va être auditionnée par les éléments en charge de l’enquête. Ce sera l’occasion pour en savoir plus sur son acte. En effet, la lycéenne a poignardé son enseignant qui lui dispensait des cours particuliers.

Selon des indiscrétions, la thèse de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans avoir l’intention de la donner pourrait être retenue contre la jeune demoiselle.

Selon des témoignages de proches de la jeune fille, Henry Ndiaye faisait des avances à Henriette Sambou. Ce qu’elle n’appréciait pas. Et elle a fini par lui donner un coup de poignard à la jambe, coup qui lui a été fatal.

 

Sénégal-Diourbel: une élève poignarde son enseignant

Le professeur Henry Ndiaye a été tué à coups de couteaux dimanche à Diourbel dans un bar clandestin.

Exerçant comme enseignant à Fass Birago, il aurait été agressé par Henriette Diatta, élève en classe de terminale à l’école privée Nelson Mandela de Diourbel.

Selon la Rfm, le professeur a reçu plusieurs coups de couteau, notamment à la jambe. Il a rendu l’âme au moment de son évacuation à l’hôpital Heinrich Lukbé de Diourbel.

La présumée meurtrière a été interpellée et placée en garde à vue à la gendarmerie de Diourbel. D’après des témoins, Henry Ndiaye venait tous les week-ends pour donner des cours particuliers à Henriette Diatta.

Si les raisons de cet acte restent encore inconnues, un témoin s’est confié à la Rfm «vers 13h (hier) nous étions tous là et Henry Ndiaye a touché Henriette Diatta, c’est ainsi que cette dernière lui a demandé d’arrêter. M. Ndiaye a persisté, elle a pris le couteau qui était à ses côtés avant de le lui asséner à la jambe. Le sang coulait en quantité».

 

 

Reboisement : 400 000 plants prévus pour la campagne 2018-2019

Le démarrage de cette campagne se tiendra au mois d’Août prochain selon  les prévisions données par l’inspecteur des Eaux et Forêts de Diourbel

L’Inspection régionale des Eaux et Forêts de Diourbel envisage de reboiser 400 000 plants pour la campagne de reboisement 2018-2019 dont le démarrage est prévu en août, a annoncé, mercredi, le colonel Youssoupha Diouf. « La prévision de la campagne de production de plants (…) est fixée à 400 000 plants’’, a-t-il dit au cours d’un comité régional de développement (CRD), consacré aux préparatifs de la campagne nationale de reboisement 2018-2019 et à la prochaine campagne agricole, etc.

Les quatre pépinières en règle vont recevoir 335 000 plants, contre 17 000 plants pour les pépinières privées individuelles et 43 000 plants en faveur des 24 pépinières communautaires villageoises et 5000 plants pour les 5 pépinières scolaires, a détaillé colonel Diouf.

Le service régional des Eaux et Forêts compte également faire des réalisations physiques en procédant à la plantation massive de 400 ha, à la plantation conservatoire de 300 ha et à la plantation linéaire de 200 km, a-t-il ajouté.

Au total, 183 000 plants sont prévus pour la foresterie urbaine. « Le reboisement demeure l’une des activités phares du Service forestier pour la lutte contre la désertification et la dégradation des terres », a expliqué le colonel Youssoupha Diouf, déplorant les coupes abusives de bois.

L’inspecteur des Eaux et Forêts a appelé à une synergie des actions des différents acteurs pour faire face à la désertification et restaurer le couvert végétal.